Thaar, protège ton fils

Thaar, protège ton fils

Post by Brehan de Nogar, OdS - March 13, 2009 at 6:57 AM

Thaar, protège ton fils.

L’air se faisait rare, un mal très puissant planait dans cette salle. Comment avaient-ils osés?! Le Courroux du Divin sera terrible. Armé de la sainte lame et du chapelet de l’archevêque, je m’approche de cette vision d’horreur. Je DOIS trouver quelque chose. Je m’approche d’autant plus, puis un malaise m’atteint.

Soudainement, je ressens une effroyable présence négative. Je titube et je m’appuie sur la sainte lame. Les propos du Haut-Inquisiteur, Phoebus Chateauper, repassent alors dans mes pensées : «Faites des enquêtes consignez les dans un dossier à cet effet, même si il vous faut pour cela vous rendre malade au contact de ce voile, le sacrifice est une vertu qu'il vous faudra prier. »

Que ma foi me serve d’armure, je dois absolument trouver quelque chose! Mon regard perçant balaie le sombre pentacle, alors que je tente d’y trouver une faille. La douleur m’afflige soudainement, alors qu’un douloureux brasier s’enflamme à l’intérieur de moi. Ma vision se brouille. La sensation était terrifiante. Je la décrirais comme si on tentait d’arracher mon âme, et qu’on brisait toute conviction. Je parviens à sortir de l’endroit alors que je peine à respirer... une fois sorti, l’air me revient et la douleur cesse... mais tout cela m’a épuisé.


Allongé dans ma chambre au temple, je me réveille soudainement. Mon corps est recouvert de sueur. Je tremble même. Ma vision est brouillée, alors que mes pensées sont entremêlées. Je me lève rapidement, et je chancelle, mais je garde l’équilibre. C’est ainsi que je passe la porte, alors que la lumière semble m’aveugler. Je marche, tout droit, sous le regard confus de mes frères et sœurs.

-Inquisiteur de Nogar…?

Je continue de marcher alors que je serre dans ma main le chapelet de l’archevêque, à presque m’en fendre la main.

-Bre.. Inquisiteur, attendez!

Je fais un léger geste de main comme pour balayer l’assistance de quelqu’un qui voulait m’aider. Elle fige, et je continue à l’extérieur du temple. Comme un illuminé, je marche sans réellement savoir où je vais. Mais c’est loin d’être une vision de lumière, il s’agit plutôt d’une douleur stridente qui parcours mon corps.

Je me retrouve devant la porte du Fort Majère, difficilement, j’ouvre la porte. Faisant quelques pas à l’intérieur, mon pied frappe la patte d’une petite table, alors qu’un contenant de vitre remplis d’eau bénite, se brise contre le sol en morceaux, rependant le saint liquide dans la pièce à l’endroit où quelques morceaux de verre se ficheront dans ma peau, alors que ma vision s’embrouille. Je m’écrase sur le sol, sombrant dans l’inconscience.