Réveil d'un guerrier.

Post by Ryu Hattori, Adm. - January 9, 2010 at 4:23 PM

Réveil d'un guerrier.

http://www.youtube.com/watch?v=xN6415Jplh0

« Craac ! »
*La porte du magasin s'ouvrit sous la pression du coup, elle allait presque s'arracher de ses gonds quand les hommes firent irruption dans la maison, le proriétaire de la demeure tenta de s'interposer mais un coup de poing ganté d'acier vint clore toute discussion possible. *

*Il s'étala en arrière sur les potions et sur les composants qui avaient fait sa renommée. Tous les preuves furent récoltées dans un sac qu'un guerrier emporta directement vers une destination supposée être sûr, le temple de l'ordre. **Ryu s'avança, dégainant la lame qui lui avait été fournie à son entrée dans l'ordre, posant le pied sur la gorge de l'homme inanimé au sol, il leva son arme, pointe de celle ci vers le bas, la plongeant dans le cœur de l'homme. Lâchant le cadavre sur lequel il avait posé son pied, il détailla quelques instant le visage de l'homme qui à sa grande surprise prenait l'apparence de celui de sa mère, puis de Lawdori, puis de Garret Horn.. puis d'un homme qui lui ressemblait.. Sorcellerie ! Magie ! *

*Les mains tremblantes, les larmes ruisselant sur son visage, il lacha son arme et leva les bras au ciel pendant que autour de lui les autres guerriers de l'ordre boutèrent le feu à la maison, il restait la.. seul, au milieu du brasier tandis que dehors la foule s'assemblait pour assister à ce brasier improvisé. *

*« Craac ! » *
*La petite étagère qui se trouvait dans sa cellule a la caserne de l'ordre et qui supportait ses livres de prières avait cédé, tombant au sol dans un fracas qui dans le calme de la nuit semblait infernal. Ryu se redressa d'un bond dans son lit, le visage noyé de sueur et de larmes, hanté par des rêves qui se répétaient nuit après nuit. Qui aurait pu dire que le guerrier T'sen au nom connu dans la cité et aux bras tatoués de fleurs dormait si mal ? Peut être personne, il semblait si sûr de lui une fois éveillé, mais pourrait t'il vivre cette mort qu'il avait peut être donné par procuration. *