Discussion socio-économique dans un conseil de l'Ordre...
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - January 13, 2010 at 8:19 PM
Discussion Socio-économique dans un conseil de l'Ordre...
Merci collège des guildes...!
Un important point venait d'être achevée dans ce conseil matinal. Les acolytes, les disciples, tout comme les templiers ou encore les prélats donnaient leurs avis depuis plus d'une heure avant d'entamer une autre journée qui serait surement chargée. Ha! Les conseils de l'Ordre pouvaient parfois sembler longs, mais ils étaient nécessaires afin d'avoir une bonne cohésion dans la guilde. Une fois ce point terminé, la comtesse Balgor fit signe qu'elle devait prendre parole. La demi elfe affichait une expression qui ne respirait pas tellement la santé. Sarälondë avait une mine fatiguée, l'esprit un peu ailleurs... Mais peu importe, ce qui était "important" c'était ce qu'elle avait à transmettre à ses confrères et consœurs; des informations sur l'un des dossiers du collège des guildes. Un document leur était également transmit.
« Membres de l'Ordre du soleil,
J'aimerais que vous preniez connaissance du document que je vous donne aujourd'hui pour obtenir vos avis face à celui-ci. Il s'agit de déterminer les points suivants... Est-ce que le titre d'écuyer doit rester et si le statut de bourgeois doit exister également, si oui quels avantages pourraient leur être octroyés pour avoir renfloué les coffres de la couronne. Je sais que ce n'est pas le sujet de l'heure, mais la question est soulevée au collège des guildes donc nous devrons un jour ou l'autre donner une réponse. Dans l'incertitude, je vous consulte afin de bien exposer l'avis de la guilde face à ce sujet.
Merci.»
Emissaires,
Je sollicite votre attention pour étudier diverses problématiques. Il apparaît que la hiérarchie sociale a souvent été modifiée ces dernières années. Notamment avec l'abolition de la noblesse héréditaire et de la transmission du titre par mariage. Cette hiérarchie sociale a également été touchée par le changement institutionnel du pays - j'y reviendrais plus tard. Toutefois, nous pouvons aisément remarquer que l'échelle sociale à proprement parlé n'a pas évolué. Plusieurs idées me sont venues à l'esprit et j'aimerais que vous les examiniez avec circonspection.
Les différents statuts d'écuyer et chevaliers étaient autrefois réservés à la Garde Impériale et à certains combattants émérites triés sur le volet. Avec la dissolution de la Garde Impériale et la création de la seule Garde d'Elite de la Couronne, l'emploi de ces titres s'est perdu. Quatre chevaliers foulent encore les terres de Systeria : le couple Al Kazar, l'Officier Stornaar et l'Inquisiteur de Nogar. Il m'apparaît alors que la formation de chevalier n'a plus lieu d'être dans son ancienne forme.
Dans un premier temps, je propose la suppression du statut d'écuyer. Il participait surtout à une initiation qui n'existe plus aujourd'hui. Il représente un échelon social qui n'a plus grand sens. Dans un second temps, je propose la modification du titre de chevalier pour qu'il ne soit offert qu'à des combattants émérites appartenant à l'Armée et à l'Ordre - ce qui est en pratique déjà le cas. Déjà, parce que c'est un titre qui suppose des compétences martiales extrêmement développées mais également pour respecter le souhait de la Fraternité de s'épurer de tout rang et de toute hiérarchie interne. L'obtention du titre resterait du domaine de Sa Majesté. Il faudra être irréprochable pour le porter et le serment thaarien restera de vigueur - puisque c'est un titre de basse noblesse.
Il pourrait être également possible de laisser les titres d'écuyer et chevaliers et de les astreindre à une famille noble de la cité qui se chargera de faire leur éducation et proposera à la Couronne de valider ou non les titres. Néanmoins, cette solution m'apparaît comme en contradiction avec le principe de méritocratie instaurée par Sa Majesté. Je ne souhaite pas non plus mettre une force de frappe aux mains d'un membre de la noblesse pour ne pas non plus empiéter sur l'Armée et les contrats qu'elle prodigue.
Je propose également l'émergence d'une nouvelle classe sociale : la bourgeoisie. Situé entre le rang de citoyen et celui de chevalier, ce statut peut promouvoir le principe de méritocratie si cher à Sa Majesté l'Impératrice Cybelle Ière dans le sens où il ferait émerger de la populace des ploutocrates. Le prestige social serait alors basé sur leurs richesses mais également sur la part importante qu'ils jouent, de par cette richesse, au sein de la société systérienne et de son paysage socio-économique. Ce rang social ne serait plus alors affaire de nomination mais d'achat pur et simple. Pour 100.000 pièces versées au Trésor, le citoyen s'octroie le titre de bourgeois. La mesure renforcera ainsi les fonds impériaux.
Le principe dont je me suis inspiré vient des Landes Unies où les réseaux commerciaux sont extrêmement développés. Il s'agira alors de définir à quels privilèges ils auront droit, hormis ce prestige social. Un droit d'assister aux réceptions de la noblesse ? Des places de choix comme la noblesse, au théâtre ou à l'opéra ? Une primauté sur les citoyens pour l'achat ou la réservation d'un bien quelconque, mobilier ou immobilier ? Je laisse ces questions à votre réflexion, mesdames et messieurs les représentants des guildes.
En l'attente de vos réflexions et de vos suggestions,
T. H. Bolton, Surintendant
Post by Sinriia Mel'Viir - January 13, 2010 at 10:06 PM
La marquise elfe noire qui est pourrait-on dire, l'une des membres la plus touchée par l'aspect socio-économique de l'Ordre vint glisser ses recommandations...
Émissaire Taur'Amandil,
Tout d'abord, je tiens à dire que la suppression du titre d'écuyer m'indiffère quelque peu... Si un individu décide de porter serment d'allégeance à une famille noble afin de la servir et la protéger, rien ne peut réellement l'empêcher même s'il n'y à pas de titre officiel. Si cette même personne apporte des efforts considérables dans la société et sa guilde, peut-être sera-t-elle même capable de décrocher un titre de chevalier directement auprès de la couronne.
Il y a toutefois des nuances entre les valeurs que représentent les titres d'un écuyer et d'un bourgeois. La bourgeoisie met d'abord en valeur la richesse et la puissance sociale, tandis qu'un écuyer fait preuve de loyauté et d'honneur. Ces nuances importantes me porte ainsi à croire qu'il serait préférable de préserver les titres d'écuyer si titre de bourgeoisie il doit y avoir.
Quant à la bourgeoisie elle-même, je suis contre le fait de devoir seulement payer une somme astronomique pour gagner ce privilège. À mon sens, un bourgeois doit être également un citoyen qui n'a aucune tache à son dossier judiciaire. Ainsi, je propose que chaque demande à la bourgeoisie soit évaluée par le collège des guildes, tel qu'il fut jadis pour les titres de noblesse par le conseil impérial. En se qui attrait leurs droits, je crois que ceux proposés ici par le surintendant feront l'affaire. Mais cela le collège des guildes à lui seul peut s'en charger...
Enfin pour terminer, peut-être que de retirer les droits de la noblesse aux écuyers mais tout en leur offrant en contrepartie les même droits que les bourgeois offrirait ici une solution d'échange... Ainsi, le bourgeois doit payer la somme à l'empire, l'écuyer doit quant à lui se faire valoir auprès d'un noble, mais la décision finale revient finalement à l'empire et au collège des guildes.
Marquise Sinriia Mel'Viir
Post by Armahel Maelwen,Ind - January 13, 2010 at 10:22 PM
Armahel n'était que très peu touché par ce débat. Cependant, il décida de donner son opinion sur un point.
-Je dois admettre personnellement que ce titre de bourgeoisie ne me plaît guère. Un titre de bourgeoisie apporte un certain respect et un prestige, chose que n'importe quel marchand ayant du succès pourrait acheter sans avoir fait quoi que ce soit pour le bien de l'Empire.
Le titre de chevalier, quant à lui, sous-entend que la personne a, en plus d'habiletés martiales exceptionnelles, des valeurs sans faille, telle la loyauté et l'honneur. Comme suggéré par notre Croisée, je crois que le titre de bourgeoisie devrait être donné à quiconque a un dossier sans tache et j'ajouterais même que ce citoyen doit avoir aidé à montrer l'exemple aux autres citoyens, par exemple en aidant les miliciens pour un sauvetage ou éteindre un incendie dévastateur. Ce genre de geste serait forcément remarqué et pourrait apporter un titre que le citoyen aura mérité, et pas simplement acheté.
Post by William Menethil. - January 14, 2010 at 1:17 AM
***Le jeune Templier portant son regard sur la croisée durant un court instant a fin de la consulté sans doutes. Il revint ensuite sur le reste des gens présents au conseil. ***
Mes pensées vont dans le même sens que la marquise, elle a bien résumé mon point de vue sur cette question.
Il remit son casque doucement en saluant poliment les gens d’un signe de tête ferme et il retourna travailler.
Post by Malbruck, OdS - January 14, 2010 at 12:19 PM
C'est plus blanc que jamais que le petit monstre entra dans la salle des conseils, son pas était même plus lourd que d'habitude, et l'on pouvait voir sans peine una attèle à sa jambe gauche. Pourquoi? Les plus curieux le sauraient bien un jour. Il vint s'installer, saluant d'un signe de tête malhabile les personnes qui étaient là. Quoi de mieux qu'un débat socio-économique?
Le petit être lu plusieurs fois le document qu'on lui avait remis, dont plusieurs exemplaires trainaient par-ci par-là. Une attention particulière, alors que, Malbruck était peut être bien loin de tout ces titres, il n'en restait pas moins qu'un interêt fut porté sur le sujet.
Il écoutait lisait, prenait en compte les opinions, les mains croisés, une lueur sur son visage, il n'osait pas donner son avis. Triste erreur. Quand prendrait il la parole? Il ne voulait pas s'interposer. Finalement, après avoir attendu, lors d'un blanc phénoménale de réflexion, l'on pu entendre une petite voix fluète et presque chantante s'exprimer.
"Pour ma part, je suis assez d'accord avec le document qu'il vous a été remis. Je vais vous expliquer mon point de vue, même s'il puis différer de celui de la majorité.
Je pense qu'un titre, ne devrait s'acquérir que par rapport à nos actions faites pour la citée, montrer l'implication, qu'elle soit d'ordre morale, physique, financière ou économique justement. Je pense que l'on est tous d'accord sur ce point-ci. Acquérir de la richesse, est une chose que beaucoup savent faire pour eux mais que peu savent partager pour les autres, le titre de bourgeois, permettraient à ceux qui ont leur richesses, justement s'ils renforcent les fonds impériaux, de pouvoir être une activité financière autre que pour eux? Mais peut être ne sais-je pas exactement ce que l'on fait des fonds impériaux, c'est pourquoi j'aimerai savoir à quoi ils servent?. Il reste néanmoins, que si ce titre pouvait impliquer de nouveaux riches à faire travailler leur or pour la citée, il serait une bonne chose d'appliquer un titre de ce genre. Mais peut être que le mot bourgeois serait dans ce cas, peu approprié. Je trouve cependant l'idée plutôt bonne.
Ainsi, il en va de même pour le titre d'écuyer, même si, comme il a été dit précédemment qu'il faille différencier les titres de bourgeois et écuyer. Pourquoi un écuyer aurait besoin d'un titre pour montrer qu'il est loyal et honnête si ses motivations viennent du cœur? Puisque c'est un engagement justement qu'il prendra et qui viendra de lui-même. Quelqu'un qui a des biens actuellement, n'est peut être pas une personne engagée, cependant s'ils mettent en place ce titre de bourgeois, cela les motiverait peut être plus? L'écuyer quand à lui, restera motivé dans tous les cas par son engagement auprès d'une famille, et s'il faut s'engager auprès d'une famille pour avoir un titre, je n'en vois pas trop l' interêt. Mais n'étant pas ou peu renseigné sur ce sujet, je me trompe certainement
Dans tous les cas, un titre ne reste qu'un titre, c'est au fond de nous que nous savons ce que nous valons."
Et sur cette phrase pseudo philosophique de pacotille, Malbruck se cala contre la chaise, n'arrivant pas à prendre un avis réel sur ce qui avait été proposé, n'y proposant que des questions et des arguments pour et contre. Finalement le disciple ne ferait pas avancer le débat, ou peut être cela permettrait aux autres de renforcer leur convictions. Le visage cireux du petit monstre n'attendait qu'une chose, de pouvoir sortir au plus vite afin de quérir des soins, car, comme d'habitude, il en avait besoin.
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - January 17, 2010 at 2:21 AM
La comtesse répondit droit au but au petite monstre et à l'ensemble des gens qui l'écouterait. Elle n'était elle-même que peu intéressée à ce débat... Ça ne paraissait pas clairement, mais on aurait pu le présumer.
« L'or qu'amassera la couronne grâce à la Bourgeoisie servira comme d'habitude à financer les guildes, assurer un fond monétaire en cas de crise et autres bénéfices pour le peuple aux limites sans doute de notre imagination. Notre bonne impératrice n'est pas cupide, nous le savons tous.
Si je suggère la suppression du titre d'écuyer et la bourgeoisie sous un autre nom avec plusieurs conditions comme mentionnées par la marquise est-ce que cela reflèterait votre avis général?»
Post by Malbruck, OdS - January 17, 2010 at 3:11 AM
Le petit monstre alors acquiesça aux paroles de Sarälondë, pour appuyer ce qu'elle disait. Même s'il savait que on avis ne comptait pas réellement, il était quand même d'accord. Que Thaar fasse que ce premier conseil pour le petit monstre se termine, sa jambe meurtrie n'en pouvait plus.