Hasam Sabbah

Hasam Sabbah

Post by Kolandor Aronart, OdS - March 25, 2006 at 2:52 AM

Le rapport était déposé à la caserne de la basse-ville juste à l'entrée, à la vue de tous...

Avis à tous.

Le dénommé Hasam Sabbah s'est rendu à moi aujourd'hui même afin d'obtenir un procès équitable. Celui-ci avait été déclaré fugitif suite à un conflit avec l'AdM il y a plus d'un an de cela. Il est actuellement dans la prison de la basse-ville.

Il est essentiel qu'il ne soit en aucun cas livré à l'AdM. Son cas est flou et seul un procès équitable pourra clarifier cette affaire. Le livrer à l'AdM reviendrait à le livrer à la torture, voire même à la mort (Daskeil et Tuebelo le détestant particulièrement). Si un haut gradé de l'AdM exige que vous le leur rendiez, vous êtes en droit de refuser, ceux-ci n'ayant aucun pouvoir à l'intérieur de notre caserne. J'ai laissé le dénommé Hasam au second étage de la caserne sous la surveillance de gardes de l'OdS. Ne le laissez en aucun cas sortir.

Justice doit être faite. Que Thaar vous bénisse mes frères et soeurs.

Signé

Kolandor Aronart


Post by Cyrus Bellemare, OdS - March 25, 2006 at 4:26 AM

Cyrus voyant le rapport de Kolandor

Vous dvez probablement vous tromper d'homme sans vouloir vous offenser. Cet homme est venu jusqu'à nous pour une autre raison. Il a été brigander par des hommes et non il ne cherchais point un refuge pour fuir l'AdM.

M'enfin pour le moment l'homme nous fait totalement confiance. Mais il a été remis en liberté. Sa cause étant tout a fait autre chose. Vous avez probablement dût vous trompez d'homme. Je l'ai moi même interrogé et il m'a raconter l'histoire et la raison pour laquelle il était venu nous voir. L'homme est totalement libre car il n'a enfrein aucun règlement du codex impérial.

Soit, il était au contraire lui même venu nous voir pour avoir justice envers des hommes l'ayant agressé. Il serra disponible, si vous désirez le voir, dans la taverne du coin.

Peut-être ais-je fait une erreur, si oui, veuillez m'en excuser et je me mettrai tout de suite à sa poursuite et je le ramènerai dans les plus brefs délais.

Signé


Post by Lyllanne T'Ssera, AdM - May 30, 2006 at 3:46 AM

Par les documents suivants, j'exige une ENQUÊTE très efficace sur le dénommé HASAM SABBAH. Tout porte à croire qu'il n'est pas des plus règlementaires.... Voila sont dossier à la confrérie :


(17 Avr 2006, 08:36 )

Suilad Sire d'Aristos,

Comme convenu, je vous transmets le rapport sur les expériences effectuées sur le sang d'Hasam Sabbah. Je l'ai effectué ce-jour, le lendemain de la transformation d'Hasam, deux heures avant le lever du soleil. La fiole que j'avais ne contenait que quelques gouttes mais c'était amplement suffisant pour mener à bien une telle expérience. J'ai donc prit une goutte que j'ai mise à chauffer avec une solution aqueuse mélangée avec e la poudre sauge. Comme vous le savez la sauge est connue pour ses propriétés purificatrices.

Je n'ai constaté, après mélange et chauffage, aucune réaction de la sauge visant à purifier le sang ou à en éloigner les parcelles néfastes. Le premier est donc concluant et témoigne en faveur d'Hasam. J'ai cependant mélangé de la sauge et le sang à la belladone, plante à double-facette, à la fois remède et poison. Le sang a parut tout d'abord s'allier à la belladone, s'accrochant aux feuilles de la plante, se mariant à son fluide vital, mais à l'issue du test, la sauge n'a fait qu'éliminer la belladone et purifier le sang du poison de la plante, sans pour autant éliminer les gouttes de sang.

J'ai abandonné l'étude alchimique pour me lancer dans l'étude magique à proprement parler. J'ai tenté une sortilège me permettant de détecter le mal et ses engences et le sang n'a absolument pas réagit, ne paraissant pas affecté par ce sort, difficile à lancer et à exécuter. Après avoir tenté de détecter l'aura qu'il dégageait et la faible énergie qu'il projetait encore, j'ai fait une découverte intéressante, mais qui, cependant, ne valide pas l'hypothèse comme quoi il y ait du sang de démon dans les veines. L'aura d'Hasam est sombre et torturée, mais je ne pense pas que cela vienne qu'une quelconque ascendance démoniaque, mais plutôt de ses idées et de son comportement.

L'énergie qu'il dégage vers les autres en leur parlant, en les insultant, en les méprisant, revient vers lui avec force. C'est la loi de la récolte, il reçoit ce qu'il sème, sur un plan mental élevé. Cela tâche son aura et la rend perturbée et torturée. Le seul mal qui le consume, à mon sens, est le mal qu'il se fait à soi-même et qu'aux autres il inflige. Je ne crois pas qu'il soit le fruit d'une alliance contre-nature. Hasam est humain et comme tous les humains il lui arrive de s'égarer. De plus, les différentes expériences menées ici le confirme.

Nous avons trois possibilités, soit son sang n'est qu'humain et cela me conforte dans ce que nous disait le Templier Décimus au moment du litige avec les Mercenaires, soit son sang est trop dilué pour que nous puissions le voir, soit, enfin, la puissance magique de son sang nous empêche de discerner sa véritable nature. Mais, comme toujours, je préfère me fier au naturel et à la raison avant de tendre vers l'occulte et le paranormal et je pense qu'il n'a nul sans démoniaque en lui.

Saël El'Idhrin

(25 Fév 2006, 11:37 )

Suilad, chers confrères,

De par ce rapport, vous connaîtrez l'opinion de l'Armée des Mercenaires, ainsi que les faits qui se sont déroulés et qui sembleraient accuser Hasam. Ce rapport n'est pas fait pour orienter l'opinion des membres de la Confrérie, mais simplement pour vous divulguer la version de l'Armée des Mercenaires, tout comme Hasam l'a fait avec nous. A la taverne, Anaeiris et moi avons rencontré Daskeil et Amik, respectivement sergent et soldat chez les Mercenaires. Selon eux, tout a commencé au moment où un certain Cyrus a été arrêtée par les mercenaires.

Ce dernier aurait donc refusé de les payer pour leurs services, alors que les contrats de l'Armée l'exige, enfreignant ainsi la loi de l'Empire en ce qui concerne l'achat de mercenaires. Il a été arrêté et violenté, ils l'ont reconnus, uniquement parce que ce Cyrus "ne voulait pas se calmer" (je cite leurs propos). Après avoir été relâché, au bout de deux jours d'emprisonnement, un mercenaire s'est fait attaque par un groupe de quatre homme, groupe contenant apparemment Hasam en son sein. Ce dernier aurait ensuite poignardé Daskeil au bras et au flanc, puis lui a volé son uniforme.

Hier, les mercenaires sont venus arrêter Hasam à la taverne. Ce dernier a fuit, pour finalement être rattrapé. Etait présent le Consul Tebulo, si mes souvenirs sont bons ainsi que Daskeil et d'autres mercenaires, ainsi que Clavius Decimus, membre de l'Ordre du Soleil. Ils ont menacés de lui brûler son livre de sort s'il n'avouait pas ses crimes, ce qu'il a fait en partie, mais n'a pas révélé l'emplacement de l'uniforme volé. Soudain, Hasam aurait changé, se serait transformé, rappelant ce que les contes nous disent des demi-démons, des êtres osseux, démoniaques. Il aurait bondit sur le Consul, prenant sa dague et menaçant de lui couper la gorge.

Grâce à cette prise d'otage, Hasam a réussit à fuir avec le Consul. Maintenant, nul ne sait où sont passés cex deux personnes. Toutes les personnes présentes, les mercenaires et Clavius, ont pu constater la transformation d'Hasam. Je pense qu'il serait plus sage d'en discuter avec Clavius Decimus, en tant que membre de l'Ordre du Soleil, il ne peut nous mentir, Thaar étant juge de ses actes. Je n'ai malheureusement pas pu l'interroger à ce jour. Je compte sur vous pour aller l'interroger et étayer ce dossier.

Nous sommes maintenant en possession des deux versions de cet évenement néfaste et fâcheux. Je pense que le témoignage de Clavius nous sera d'une grande aide afin de délier le mystère qui entoure cette affaire.

Saël El'Idhrin

Suilad, chers confrères,

Je suis dans le regret de vous annoncer que l'affaire se complique. Après avoir prit contact avec Clavius Decimus, membre de l'Ordre du Soleil, et après avoir pu discuter avec lui, enfin, j'ai obtenu de nouvelles informations, qui risque de conforter l'idée d'un éventuel complot des mercenaires, bien que je ne pense pas qu'il soit sage de trancher si rapidement sur une telle affaire.

En effet, Messire Decimus m'a annoncé qu'il n'avait rien correspondant à une éventuelle transformation démoniaque de la part d'Hasam. Cette hypothèse semble donc à écarter et, de plus, elle me semblait fort hasardeuse. Cependant, cela ne changer en rien les différentes accusations portées à l'encontre d'Hasam. Il faut donc faire preuve d'une extrême prudence sur le sujet.

Je tiens tout de même à signaler que l'attitude de certains mercenaires pourraient en effet faire penser à une machination ou un complot. Toutefois, je préfère apposer un bémol à cette remarque étant donné que nous ne pouvons pas jugé si hâtivement des êtres, qui, somme toute, restent de grands impulsifs rendus important de par la charge qui leur a été confiée. Je préfère ne pas me baser sur le langage de leurs hormones.

Je vous tiendrais donc au courant des suites de cette enquête et si de votre part, vous possédez des informations, je vous serais gré de les ajouter à ce rapport, afin que toute la Confrérie soit au courant. Une copie sera envoyée au Conseil des Magistères.

Saël El'Idhrin

(06 Mai 2006, 23:55 )

Suite a l'interogatoire de Kalandin d'Ortane. Celui-ci a avouer que Hasam etait un Vaskel en plus d'etre un necromancien. Il reste cependant a prouver le tout.

De plus, le livre de Hasam est toujours entre les mains de la confrerie.

Marie-Amélie Auménia

( 25 Fév 2006, 09:39 )

Mes chers confrères, mes chères consoeurs, c'est avec le plus grand des regrets que je me décide à vous écrire, car mes jours en notre.. votre confrérie sont comptés. En effet, hier, victime d'un coup fourré de messire Daskiel, sergent en chef des mercenaires, sous les ordres du consul Tubelo, j'ai été arreté sous un motifs des plus obscurs. Ainsi, après qu'ils m'aient torturés, en témoigne le sang qui coule en même temps que mes larmes, alors que je vous écris, j'ai été contraints et forcé de m'échapper. "Erreur" me direz vous. Hélas non, car je n'avait nul autre échapatoire : personne ne m'aurait écouté, car ces deux bougres represente l'autorité de l'Etat, en notre ville.. votre ville.

Ainsi donc, me voila maintenant fugitif, fuyant une justice terrible et arbitraire. C'est donc avec le coeur comme le corps meurtri que je vous demande, mes amis, ma famille, de me soutenir, en ces temps troubles. Je suis sous le joug d'une machination sans précédent et c'est à mes frères que je demande un soutien. J'espère que vous saurez m'écoutez et que vous ne ferez pas l'erreur de croire aux mensonges perpetrés par les mercenaires.

Voila qu'après avoir menacé de me voler mon âme, en tentant de brûler mon grimoire, qui contient tout ma vie, en tant qu'individu, et en tant que mage, ils essayeront sûrement de me voler ma dignité, en répandant les pires rumeurs sur ma personne. Car ce que hait le peuple, comme les chiens le loup, c'est l'esprit libre, l'ennemi des chaines, celui qui point ne prie et qui hante les bois. Le débusquer de sa tanière, voilà ce que le peuple toujours nomma "sens de justice"; toujours encore contre lui le peuple lance ses chiens aux dents les plus acérés.

Se doccument aurait ete ecrit par Hasam lui-meme.

( 23 Avr 2006, 18:29 )

Membres de la Confrérie, je vous salut.

Comme vous le savez, j’ai été, il y à quelques temps, mis à l’écart de votre ordre, par l’ancien lui-même, eu égards à mes nombreux agissements irrespectueux, immoraux, et, je l’avoue, insensé. Par la présente, je tiens à, formellement et sincèrement, m’excusez auprès de chacun d’entre vous : mes agissements, ces derniers temps, ont été, plus que tout, méprisable. Je suis conscient qu’une simple lettre d’excuse ne réparera pas, loin de la, les tords que j’ai pu causer mais ce n’est pas uniquement pour m’excuser que je vous écris cette missive.

En effet, son but premier étant le souhait, sincère, de m’excuser, j’ose aussi, et je m’adresse ici plus particulièrement a l’Ancien, mais à vous tous aussi, vous exprimer mon désir de réintégrer la Confrérie au plus vite. J’entend et vois dès à présent nombre d’entre vous criant au scandales, prétextant que ceci est l’ultime affront, et que je mérite le bûcher, plus que n’importe quel criminel, mais, une fois de plus, j’ose vous demander de considérer ma demande d’un œil vierge de tout ressentiment, aux vus des informations que je vais présentement vous révéler.

Oui : mon comportement à été des plus condamnable et, comme en témoigne les plumes que j’ai pu… laisser de ci de là, a été fermement condamné.
Mais, surtout, Oui, il y à une explication à mon comportement… C’est une histoire longue, ancienne, enfouis au plus profond de mon être que je m’en vais partager avec vous. J’ai besoin de vous. J’ai besoin de vous, mais, humblement, je pense que la Confrérie à ici besoin de moi : Voilà de nombreuses années, j’ai eut un compagnon, un avatar, un « moi » autre que mon propre corps. Ce petit être, une chauve souris, à récemment été atteint d’une grave maladie, victime du poison d’un crotale noir, je le pleure encore en écrivant ces mots, et il en est mort. Jusque la, me direz vous, rien d’extraordinaire : je me suis, pensez vous, attachez à un animal de compagnie quelques peu particulier, et alors ?

A vrai dire, oui, ce compagnon était particulier, non pas par son genre, mais par sa nature : je l’ai appeler de mes vœux, de mon esprit, par « magie », si vous préférez. En effet, ma grand mère, venant d’un empire de l’Est, était experte en magie psionique (magie de l’esprit, de la volonté) et m’a permis de, quelques peu, développé ce don. Le psionisme n’utilise pas de réactifs ni ne nécessite de grimoire ou de livre de magie : il créé, transforme et détruit par le seul pouvoir de l’esprit, et c’est ici que vous devriez être intéressé : je vous offre d’étudier, grâce à mes quelques connaissances en ce domaine, cette information, inédite dans votre vision du monde de la magie, et, en échange, je vous demanderais de tout faire pour pouvoir m’aider à récupérer la partie de moi que le destin m’a pris en emportant mon cher familier.

Avant, donc, de débattre plus avant de tout cela, voici, ci joint, l’exposé de ma première expérience, la rencontre avec mon familier, j’ai nommé mon regretté Amilcar.

La première fois, j’avais 17 ans et je marchais seul dans la jungle, à l’ouest de Dragaera. La cité était à plus de 150 kilomètres et il faisait nuit. Je profitais du sentiment de solitude et même de l’inquiétude qui germait en moi à l’idée d’une rencontre possible avec une Harpie, un ogre ou – les Dieux m’en préservent – un troll tigré.

Le sol sous mes bottes alternait entre les craquements et les bruits humides. Je ne faisais pas d’effort pour me déplacer silencieusement ; j’espérais que le bruit ferait fuir toute bête sauvage qui, autrement, me ferait fuir. Oui, la logique de cette idée m’échappe aujourd’hui.

Je levais les yeux, mais il n’y avait aucune ouverture dans le voile noir qui recouvrait la jungle. Ma défunte grand-mère m’avait dit que le ciel au dessus de sa terre natale, à l’Est, n’était pas aussi sombre, la nuit. Elle m’avait dit qu’on pouvait voir les étoiles à la nuit tombée et je les avais vus à plusieurs reprises à travers ses yeux. Elle était capable de m’ouvrir son esprit et le faisait souvent. C’était sa méthode pour m’enseigner la sorcellerie ; une méthode qui m’amenait, à 17 ans, à parcourir la jungle.

La lune éclairait suffisamment les alentours pour me permettre de voir à quelques pas. J’ignorais les éraflures que les feuillages laissaient sur mon visage et mes bras nus. Mon estomac récupérait lentement de la nausée qui m’avait saisi plus tôt, à cause de l’importante dose d’alcool que j’avais ingurgité (d’après ma grand-mère, l’éthanol contenu dans l’alcool aidait à la transcendance de l’esprit, si, bien sur, celui ci était assez fort et vierge de toute confusion pour le supporter).

J’ajustait le paquetage sur mon dos et pénétrai dans une clairière. Je décidais qu’elle ferait l’affaire. L’herbe s’étendait dans un cercle approximatif sur une douzaine de mètres environ. J’en fis le tour, avec prudence et lenteur, mes yeux traquant les moindres détails. Il ne manquerait plus, pensais-je alors, que je tombe dans le filet d’un nid d’araignées.

Mais la clairière s’avéra vide. Je me rendis en son centre et déposait ma besace. J’en sortis un petit brasero noir, un sac de charbon, une unique bougie blanche, un bâtonnet d’encens, un papillon de nuit et quelques feuilles de gorynth séchées (une plante sacrée dans certaines tribus, à l’Est).

J’émiettai soigneusement les feuilles en une poudre grossière, après quoi je fis le tour de la clairière en la saupoudrant devant mes pas. Je revins au milieu. Je m’assis la pendant un moment et accomplis le rituel enseigné par ma parente, consistant à relaxer chaque muscle de mon corps jusqu’à être pratiquement en transe. Une fois mon corps relâché, mon esprit n’avait d’autre choix que de suivre la transe. Lorsque je fus prêt, je plaçai le charbon dans le brasero, lentement, morceau par morceau. Je tins chacun d’entre eux entre mes doigts quelques instants, en sentis la forme et la texture, laissai la suie s’étaler sur mes paumes.

En sorcellerie, compris-je alors, tout peux devenir rituel. Même avant que l’enchantement lui même ne commence, la préparation doit être, pour une efficacité optimale, accomplie dans les règles de l’art. Bien sur, on peut toujours essayer de projeter son esprit à l’exterieur, se concentrant sur les résultat voulu (c’est ainsi que, de tout temps, les mages ont procédés, s’appuyant soit sur la magie environnante, soit sur un réceptacle de mana, ou même sur leur propre énergie vitale). Mais là n’était pas mon but. C’est d’ailleurs pour cela que je n’avais alors ni réactifs, ni grimoire, ni source aucune de mana.

Pour une raison que j’ignore, lorsqu’elle est bien faite, la sorcellerie, la vraie (je ne parle pas ici de la magie rouge que nombre d’entre vous, mages pourpres utilisé, mais de la sorcellerie en tant que travail de l’esprit), est tellement plus "satisfaisante" que la magie…

Lorsque les morceaux de charbon furent placés exactement comme il fallait dans le brasero, je plaçais l’encens au milieu. Je saisi la bougie et en fixai la mèche, avec à l’esprit la volonté de la voire brûler. J’aurais tout a fait pu utiliser un silex, ou même la magie, pour l’enflammer, mais le faire de cette façon me permettait d’atteindre l’était spirituel approprié, exacerbant ma sensibilité.

Cela me pris quelques minutes, avant que je ne voie de la fumée s’élever de la bougie, rapidement suivi d’une petite flamme. Je me servis ensuite de la bougie pour enflammer les morceaux de charbon et utilisai ma volonté pour obtenir un bon feu. Lorsqu’il brûla de belle manière, je plantai la bougie dans le sol.

L’odeur de l’encens, plaisamment douceâtre, atteignit mes narines. Je fermais les yeux. Le cercle de feuilles de gorynth broyées empêcherait tout animal errant de s’approcher et de me déranger.

J’attendis.

Après un moment – je ne saurais dire combien de temps – j’ouvris de nouveaux les yeux. Les braises luisaient doucement, l’encens emplissait l’air et les bruits de la jungle ne pénétrait plus a l’intérieur du périmètre de la clairière.

J’était prêts.

Je fixai mon regard sur le charbon et, en minutant ma respiration, j’entamai la psalmodie – très lentement, comme on me l’avait enseigné. En disant chaque mot, je le lançais, l’envoyais dans la jungle aussi loin et aussi clairement que je le pouvais. C’était un sort ancien, avait dit ma grand-mère, et il avait été utilisé dans l’Est, inchangé, depuis des centaines d’années. Je me tourmentais sur chaque mot, j’explorais chaque syllabe, je laissais ma langue et ma bouche s’attarder et goûter le moindre son, et je forçais mon cerveau à percevoir tout le sens de chacune des pensées que j’envoyais. Chaque mot qui me quittait était imprimé dans ma conscience et semblait une chose vivante. Les derniers sons moururent très lentement dans la jungle nocturne, emportant un peu de moi avec eux.

Tel un somnambule, je ramassai le papillon mort et l’emmenai à la limite de la clairière, à un endroit ou je pouvais le voir tout en étant assis.

Puis j’attendis.

Je crois que ce ne fut que quelques minutes plus tard que j’entendis des battements d’ailes non loin de moi. J’ouvris alors les yeux et vis une chauve sourie à l’orée de la clairière, près du papillon mort ; elle me regardait.

Nous nous observâmes un long moment, puis elle s’avança avec hésitation pour prélever de mon offrande. Elle était de taille moyenne. Si mon sort avait fonctionné, ce serait une femelle. L’envergure de ses ailes devait correspondre à la distance entre mon épaule et mon poignet, et elle mesurait environ la même chose de la tête à la queue. Elle mangeait lentement sans cesser de m’observer.

Lorsque je vis qu’elle avait presque fini, je commençais à préparer mon esprit à un contact psionique, et à espérer. Bientôt, cela vint, je sentis une pensée légère, inquisitrice, en moi. Je la laissai grandir et elle devint distincte.

– Que veux tu ? entendis je avec une clarté surprenante.
– Mère, j’aimerais avoir l’un de tes œufs pensai-je dans sa direction, aussi clairement que possible.
– Et que lui offres-tu ? demanda-t-elle.
– Je lui offre une longue vie. Et de la viande fraîche et rouge, sans lutte aucune. Et je lui offre mon amitié.
– Et que vas tu lui demander en retour ?
– Je lui demanderai son aide dans mes efforts, dans la mesure de ses capacités. Je lui demanderai de partager avec moi sa sagesse et je demanderai son amitié.

Pendant un temps, il ne se passa rien. Elle se tenait là, et me regardait. Puis elle me dit :

– Je m’approche de toi

Ses griffes étaient longues et aiguisées mais plus utile pour courir que pour combattre. Elle se tin devant moi et plongea son regard dans le mien. C’était étrange de voir l’intelligence dans de petits yeux noirs et primitifs. Cela paraissait, d’une certaine manière, contre nature – et ce qui était le cas, mais je n’ai réalisé cela que bien plus tard.

Au bout d’un moment, elle « parla » de nouveau :

– Attends ici, dit-elle.

Elle se tourna et étendit ses ailes. Elle dut faire un pas ou deux avant de décoller, puis je fus de nouveau seul.

Seul…

Elle revint jusqu’à la clairière dans un battement d’ailes. Cette fois, elle vola directement jusqu’à moi et atterrit juste devant mes jambes croisées. Elle tenait un petit œuf serré dans ses griffes droites. Elle me le tendit.

– Merci, mère. Que ta vie soit longue, ta nourriture abondante, et tes enfants sains et nombreux.
– Pour toi, longue vie et bonne chasse.

Elle se détourna alors de moi, étendis ses ailes et s’envola hors de la clairière…

Vous comprenez maintenant comment ce familier à élu domicile dans ma vie, mais jamais vous ne comprendrez la peine et le désespoir qui a été le mien lorsqu’il s’en est allé rejoindre l’autre rive. Voilà mon « excuse » : l’anéantissement, la peine et le désespoir… C’est comme si une partie de moi s’était envolé pour ne plus jamais revenir… Vous avez donc l’explication à mon comportement, à l’alcool, à mon manque de sensibilité : ayant essayer de le faire revenir à la vie, comme je l’avais fait alors que j’avais 17 ans, j’ai échoué, et j’ai été détruit… Aussi, je demande votre aide. Aidez moi à retrouvez cette partie de moi, et je vous aiderais a combler votre vide en ce qui concerne cette partie du savoir magique…

En m’excusant encore, je vous remercie de l’attention que vous porterez à cette présente missive.

Hasam Sabbah.

Une note avait été ajouté, dans une autre couleur, mais de la même écriture : Pardonnez si je ne suis pas très clair, mais voilà deux nuits que je ne dors pas, mon esprit est embrumé, et mon âme est en ruine…



Post by Ex-Mélodie - May 30, 2006 at 3:51 AM

HRP : Lysanna Kheïf, Tu as un pm.


Post by Lyllanne T'Ssera, AdM - May 30, 2006 at 3:56 AM

"Conteuse Mélodie" wrote: HRP : Lysanna Kheïf, Tu as un pm.

(HRP : Règlé )


Post by Le Sanguin - May 30, 2006 at 8:45 PM

Arthas était a la caserne jouant au cartes de jeux avec quelques acolytes , vigiles et autres supérieurs de l'ordre. Peu de temps après sa partie, il décida donc d'aller se remettre au travail, il pénétra dans le bureau des archives judiciaires et remarqua un dossier particulièrement remplit. Il prit donc la peine de le lire.

Peu de temps après, une expression de surprise pouvait s'afficher sur son visage, il continua donc a lire les reste du dossier.

-Par Thaar ! Ce Hasam est tout un cas... Une surveillance lui serait peut-être des plus méritée si son cas est aussi avancée.

Puis tout bonnement, il se remit a la lecture des autres dossiers qui était sous celui d'Hasam.


Post by Almero Syronie , AdM - May 31, 2006 at 3:26 AM

Je tient a préciser que Hugar Surnommé Erium était son grand ami .
J'ai des raisons de croire qu'Hassam prie un dieu noir car lors d'une conversation avec Erium que j'ai surprise Hassam disait qu'il allait rejoindre le Yagshul a sa mort .


Post by Sid d'Orcastel, OdS - October 31, 2006 at 12:58 AM

Le dénommé Hassam Sabbah a été une fois de plus arreté en Moyenne-Ville voici de cela quelques semaines.

Appréhension :
Le criminel s'est fait interpellé par le Templier d'Orcastel, ainsi qu'auprès du Baron d'Arachal. Présent sur les lieux de son arrestation furent à la meme occasion le Magistère Saël El'Idhrin, la Pourpre Laelia Maërn, et un haut représentant de la Confrérie.
Celui-ci fut découvert en ville portant les vetements formant l'uniforme du paladinat, ceux-ci fut découvert qu'ils furent les habits du vengeur Zarthax, anciennement porté disparu. Celui-ci fut enfermé en geole au rez-de-chaussée dans la cellule #2.

Interrogation :
L'interrogation du criminel fut du ressort des Confrère, le Templier d'Orcastel, lui-meme, pris en désarois durant le questionnement, le prisonnier dès alors inconnu fut preuve de sorts tirant de la nécromancie (les détails sont encore tenus confidentiels par ordre de la confrérie) mais il en fut que son identité d'Hassam Sabbah fut révélée.

Peine :
Ce dernier fut condamné à croupir dans les cellules jusqu'à ce que des informations plus amples tels que le repaire ou il cachait le porté disparu, Vengeur Zarthax, fut dévoilé, ainsi que plus ample information sur la vague de rumeurs qui ont fait surface dernièrement dans les ruelles de la cité sur un regroupement de personnes dont ils tireraient occultes pouvoirs de la Déesse noire Endy-Ma. Aucuns avoeux n'a cependant été dévoilés, ce qui en a fait de sa peine une duration indeterminée, mais qui se devra d'etre décidé par la Confrérie Pourpre.

Suite des évènements :
Le prisonnier, aujourd'hui, s'est retrouvé hors de sa cellule, introuvable dans les geoles, sa cellule cependant étais toujours verouillée, ainsi que ses effets toujours présents dans les coffres des effets personnels des prisonniers. L'enquete présente nous informe qu'une aide extérieure aurait libérée le prisonnier à l'aide des clefs dérobés au Vengeur Zarthax. Enquete cependant toujours en cours d'éclaircissement.

Rapport d'évasion
Le dénommé Hassam Sabbah est désormais considéré un fugitif, et par les loies de la cité, il est permis de faire arreter ce dernier sur le champs si il se trouvait repérer. Les mercenaires seront mis au courant, ainsi que la Confrérie Pourpre.
Il est important de noter que ses pouvoirs occultes lui permettent de prendre toute autre apparence et possède des alliés partout en basse-ville.
Paladin, vous etes priés de procéder avec vigilance, et en groupe pour son arrestation, sa nouvelle intérrgation ne devra se faire sous aucuns prétexte sans la présence d'un Pourpre au courant du cas de ce criminel.

A la fin du rapport, la signature de Sid d'Orcastel fut visible, ainsi que le sceau des Templiers