Une note pour la Prêtresse Nikita
Post by Archiviste de l'Ordre - July 20, 2009 at 6:03 PM
Le Sancitifiant avait laissée une note à l'intention de la Prêtresse au Temple.
Prêtresse Nikita,
Comme nous avons eu le bonheur d'en discuter, je ferais appel à votre titre de médecin afin d'acquiérir une analyse au niveau des maladies honteuses au niveau de notre peuple.
Vous n'êtes pas sans savoir le combat qu'aura, peut-être, l'Ordre du Soleil contre la Fraternité du Chêne et bien que les membres de l'Ordre ne semble plus ou moins angoissés par cette nouvelle, le fait d'avoir croisé Sir Garibald dans les rues avec une attitude aussi positive, celle d'un vainceur, me chicotte grandement.
Je vous demande donc cette étude, au nom de l'Ordre, pour nous aider à construire ce qui pourrait ressembler à une future défense.
Que Thaar veille sur vous, mon enfant
Sanctifiant Télésphore.
Un dossier était joint à la missive démontrant à Nikita la nature propre de la recherche.
Post by Nikita, OdS - July 21, 2009 at 1:02 AM
La Prêtresse Nikita, tout aussi conscientisée devant le conflit, s'empressa de fournir à son comparse, le Disciple Télesphore, une ébauche de ses travaux en lui laissant une note soigneusement disposée lui spécifiant qu'elle avait recensé six grandes maladies liées aux rapports sexuels et qu'elle lui soumettrait les quatre autres fiches complétées dans un délai raisonnable. Elle chargea un scribe du Temple de lui produire une copie conforme de ses travaux afin de les annexer au dossier que les membres de l'Ordre montaient de manière coopérative contre la Fraternité du Chêne qui semblait vouloir les attaquer en justice.
La Prêtresse passait donc le plus clair de son temps parmi ses bouquins poussiéreux, seule avec le savoir qui avait été emprisonné dans les grimoires et les encyclopédies délaissées par le temps et l'usure. C'est l'Inquisiteur qui devait en être ravi ...
Nom scientifique : Herbomatômes
Nom usuel : Poux pubiens
Description détaillée et particularités :
Les Herbomatômes ressemblent à minuscules insectes toutefois bien visibles à l’œil nu. Ils abordent généralement l’apparence familière des crabes et sont de couleur grise ou rouge brunâtre. Les poux de pubis se nourrissent du sang de leur porteur. Ils pondent leurs innombrables œufs à la base des poils génitaux, ces œufs sont usuellement appelés ‘’lentes’’ et se multiplient à une vitesse fulgurante. On déduit que l’on a attrapé cette forme d’infection lorsque l’on aperçoit les poux ou les lentes sur les poils pubiens ou lorsqu’une incessante démangeaison se déclenche soudainement dans la région touchée. Les démangeaisons peuvent être particulièrement accompagnées d’une odeur fétide et de rougeurs isolées.
**Effets sur la santé du sujet : **
Les Herbomatômes provoquent une intense démangeaison au niveau des parties génitales du principal concerné. Une sensation pour le moins désagréable au niveau du bas ventre. L’infection peut s’avérée pénible à supporter à moyen terme. En grattant ses plaies, le sujet s’expose à un risque élevé d’infections bactériennes secondaires qui aggraveraient son état de santé et qui altéreraient l’efficacité des traitements offerts. Une personne ayant déjà été porteuse d’Herbomatômes et qui aurait bénéficié d’un traitement médical contre cette forme de contamination restera toujours à risque d’en souffrir de nouveau. Autrement dit, le fait d’avoir été porteur d’Herbomatômes une seule fois, augmente considérablement vos chances d’en contracter plus facilement à l’avenir d’autant plus que les traitements existants s’avéreront moins efficaces relativement au phénomène exposé ci-haut.
**Mode de transmission : **
*Communément appelés poux du pubis, les Herbomatômes se propagent principalement grâce au contacte des parties géniales d’une personne infectée avec celles d’une autre personne. Le toucher est le mode de propagande le plus fréquemment rencontré. Ils peuvent également être contractés par négligence hygiénique majeure ou bien par habitation dans un environnement insalubre dans lequel le partage des biens servant à l’hygiène corporelle des individus serait pratique courante. *
**Traitements reconnus : **
La tonte des poils pubiens reste la meilleure façon de résorber les effets à court terme de cette infection dite de surface. Si la contamination perdure malgré la tonte radicale du duvet pubien, le traitement de la cire d’Octroie est une option sûre et reconnue par moult experts en ce domaine. Il s’agit d’enduire sur les parties génitales du patient, une couche épaisse de cire d’Octroie et de laisser reposer pendant quelques minutes. La cire aux propriétés stérilisantes doit être chauffée et maintenue à haute température lors de l’application. Elle éliminera les poux tenaces ayant survécu à la tonte de la pilosité pubienne ainsi que leurs nombreux œufs. Il est également fortement recommander de détruire les vêtements et draps ayant été en contact avec le sujet touché lors de sa contamination.
**Statistiques : **
La tranche d’âge la plus affectée est sans contredit les adultes. Des hommes et femmes âgées entre vingt et trente-cinq ans. Les deux sexes sont assujettis à la propagande au même niveau, aucune différenciation permettant de désigner un sexe plus à risque que l’autre n’a été constatée à ce jour. De plus, aucune étude de prouve la prédisposition d’une race plus qu’une autre à recevoir ou transmettre les Herbomatômes avec facilité. Bien entendu, le niveau d’éducation des citoyens joue un rôle crucial dans les statistiques ci-bas présentées. Effectivement, il a été démontré que l’éducation diminue grandement les risques de contraction de maladies transmises par voies sexuelles car les personnes éduquées connaissent généralement l’existence de ces infections et leurs conséquences sur la santé des individus. Ils se gardent bien de manquer de vigilance dans cet aspect de leur vie sociale.*
Mâles : 50%
Femelles : 50%
Nouveau-né (0 à 2 ans): 1%
Enfants (2 à 12 ans): 2%
Jeunes (12 à 16 ans): 7%
Adolescents (16 à 20 ans): 18%
Jeunes adultes (20 à 25 ans): 23%
Adultes (25 à 65 ans): 47%
Aînés (65 ans et plus): 2%
Ratios par Quartier :
Moyenne-Ville : 9%
Haute-Ville : 4%
Basse-Ville : 42%
Quartier portuaire : 11%
Quartier religieux : 1 %
Quartier magique : 5 %
Quartier festif : 28%
Annotations et faits importants :
À noter qu’il peut s’écouler une longue période entre l’exposition aux Herbomatômes et l’apparition des premiers symptômes chez une personne. Il est à spécifier qu’il se peut même qu’un sujet ne développe aucun symptôme apparent de son infection, ce qui rend ces acariens encore plus redoutables et dangereux.
- Années humaines prises en référence, et ce, dans tout le présent document.
Nom scientifique : L’Hectocôme
Nom usuel : La gale
Descriptions détaillée et particularités:
L’Hectocôme, aussi appelée la gale, est un parasite de la famille des acariens présent dans le monde entier ayant la faculté de s’adapter à n’importe quel environnement, des plus hostiles aux plus communs. Une éclosion d’Hectocômes survient généralement dans un bassin de population dense vivant dans un contexte délétère et malsain tels les quartiers portuaires et les Basses-Villes, endroits de prédilection pour la propagation de ces bacillaires tenaces et féroces. L’Hectocôme est un vers blanc de très petite taille, quasi invisible à l’œil nu. On détecte sa présente sur une personne infectée quand celle-ci présente des boursoufflures importantes pouvant s’étendre à l’entièreté de son corps. Observés à la loupe, les Hectocômes sont bien visibles et grouillent constamment sous la première couche de peau des êtres vivants tels que les humains et les animaux. **
Effets sur la santé du sujet :
Les symptômes se manifestent lorsque le parasite pique la peau ou bien y creuse un tunnel pour y pondre ses œufs. La gale s’incruste sous la peau pour y déposer ses œufs fait naître chez le sujet de vives démangeaisons et il ne tarde de constater d’innombrables irruptions cutanées sur les doigts, la bouche, les poignets, les coudes, l’abdomen, les organes génitaux et les chevilles. S’il se gratte trop à force de démangeaisons, le sujet risque de voir se former des boursoufflures de taille considérable en plus de constater la présence d’un certain liquide corporel verdâtre pouvant s’échapper de ses lésions. C’est souvent à ce stade de l’infection que l’individu reconnait sa situation pour le moins critique et se décide à consulter, comme ci-haut mentionné. S’il ne cherche pas à se faire soigner, les boursoufflures du sujet risquent d’empirer avec le temps. Ce phénomène peut aller jusqu’à causer la paralysie partielle ou totale de ses membres, à commencer souvent par les doigts et les mains. À ce stade avancé, l’amputation du membre paralysé en totalité est de mise et ce, dans bien des cas.
Mode de transmission :
*Tout comme l’Herbomatômes, l’Hectocôme ne se transporte que de personne en personne alors que les zones infectées du sujet sont exposées à une tierce personne. Et plus les gens y sont fréquemment exposés, plus il est facile de contracter à nouveau le parasite en soi. S’il n’a pas encore percé la peau du sujet pour se loger dans son épiderme ou s’il n’a toujours pas pondu ses œufs au travers des tunnels qu’il trace constamment sous le derme de celui-ci, l’Hectocôme sera alors libre de s’accrocher à une autre personne lors de contacts physiques rapprochés tel les rapprochements et actes sexuels. Toujours s’il n’a pas pondu d’œufs, il peut également survivre quelques heures en agrippant les fibres des tissus qui lui sont accessibles (Voir annotations plus bas). Or, une propagation par le partage d’un lit ou des vêtements d’une personne infectée est tout aussi possible. *
Traitements reconnus :
Le seul traitement reconnu par la majorité des chercheurs en la matière est le traitement répondant au nom d’Enzimentipation. Ce traitement consiste à administrer au sujet une série de doses d’essence d’Enzimens. Les Enzimens, récemment découvertes, sont des racines de plantes aux vertus complexes mais stupéfiantes. En prenant un extrait de leur essence afin de fabriquer une concoction judicieusement disposée, il est possible d’amincir la première couche de peau des sujets afin de rendre l’environnement des Hectocômes invivable et précaire. Le but du traitement est de détruire les œufs du parasite en amincissant la couche de peau qui leur sert d’abri et ainsi, menacer leur éclosion. Généralement, le traitement réussi et après avoir ingurgité une moyenne de douze doses d’essence d’Enzimens, le patient se voit perdre les œufs des Hectocômes en voyant s’échapper des zones accaparées ce qui peut s’apparenter à de fins cuticules blancs. L’Hectocôme, ayant pondu la seule génération d’œufs qui lui est possible d’engendrer et n’ayant plus de ressources pour se nourrir, sera donc détruit et l’individu en sera débarrassé.
À noter que la quantité nécessaire de doses d’Enzimens afin de faire du traitement une réussite totale peut varier selon les individus.
Le traitement a déjà causé quelques effets secondaires à certains patients présentant un état de santé particulier, mais rien de majeur.
Statistiques :
Les personnes atteintes de ce parasite sont généralement âgées entre dix et quarante ans, celui-ci touche davantage les hommes que les femmes car leur épiderme est plus résistance et épaisse que celle des femmes. De plus, rien ne pousse les chercheurs à croire qu'une race serait plus propice qu'une autre pour la transmission de l'acarien mais les il fut prouvé que le traitement le plus utilisé contre l'Hectocôme est plus efficace sur la race humaine que sur les autres races. Et des dermes humains, les plus pâles connaissent des résultats favorables plus rapidement que les autres, à tendance plus foncées. Ici, l'on constate que les enfants sont à risque principalement parce que l'Hectocôme ne se contracte pas uniquement en ayant des rapports sexuels avec une personne infectée. Il arrive fréquemment qu'un éclosion du parasite subsiste dans les orphelinats ou les écoles des classes sociales les plus défavorisées où le partage des biens est chose fréquente et anodine. Les milieux négligé tels que les endroits de festivités et les ports sont un lieu favorable à la présence perpétuelle de cette catégorie d'acariens.
Mâles : 50%
Femelles : 50%
Nouveau-né (0 à 2 ans): 0%
Enfants (2 à 12 ans): 5%
Jeunes (12 à 16 ans): 5%
Adolescents (16 à 20 ans): 21%
Jeunes adultes (20 à 25 ans): 24%
Adultes (25 à 65 ans): 44%
Aînés (65 ans et plus): 1%
Ratio par Quartier :
Moyenne-Ville : 17%
Haute-Ville : 2%
Basse-Ville : 30%
Quartier portuaire : 21%
Quartier religieux : 1%
**Quartier magique : ** 3%
Quartier festif : 26%
Annotations et faits importants:
** Veuillez noter qu’aucun cas de transmission d’un animal à un être humain n’a encore été recensé dans les archives médicales. La gale qui affecte les êtres vivants tels que les humains n’est pas constituée comme cela qui afflige les bêtes animales. Leur mode de reproduction et leur régime alimentaire diffère au point qu’il serait improbable de voir s’effectuer une contamination d’un humain par un animal, ou vice et versa.
De plus, une fois établis, les Hectocômes vivent sédentairement sous la peau des sujets. La communauté scientifique est portée à croire que si le parasite s’arrache de sous la surface cutanée où il survit grâce aux nombreux tissus présents riches matières organiques nécessaires à son existence, il ne pourrait subsister, donc il ne pourra nourrir ses œufs.
À moins de le déloger par les traitements ayant actuellement fait leurs preuves, le parasite restera encré à l’individu l’ayant contracté et ne sera pas porté à se reloger ailleurs, à moins de n’avoir pas encore pondu ses œufs.