Missive à la magistère Maern.
Post by Noür/S. Eringyas, mortes - December 21, 2006 at 8:20 AM
*Un pli parvint jusqu'à la magistère. Il était entouré d'un petit ruban carmin. *
Magistère Maërn.
Si je vous écrit en ce jour, c'est pour faire acte de présence, en premier lieu. J'ai pu apercevoir votre affiche, et croyez moi j'en ressentis un certain ombrage doublée d'une certaine déception. J'aimerais faire la notice de la présence de certains de mes travaux au sein des archives, et faire état de ma déception de voir mon nom parmi ceux des éléments "prometteurs, mais négligeants et négligeables de la confrérie, qui iraient jusqu'à faire l'outrage de prendre la confrérie pour une aire de jeu". Certes, je palpe un pan de généralisation dans vos phrases, mais une généralisation qui frappe où le bat blesse.
Pour l'heure, je me sens un peu en déroute. J'expérimente sur les bandages sanglants de l'être au collier. Certes, je palpe une certaine force magique, en outre des éléments organiques, et c'est avec énormément de mal que j'arrive à cerner la nature de cette force. Il va de soi que mes recherches piétinent, et que des embryons de rapport nourrisent avec efficacité des feux épars au sein de la cité. S'étiolent en leurs flammes un pan de ce que j'ai du mal à cerner.
Certaines nouvelles affligeantes, à propos de l'état de ma mère, me parviennent régulièrement. Il va de soi que plus le temps passe, plus mon sang tourne au vu de mes constantes inquiétudes envers elle, seule membre de ma famille vivante. Je sais que la demande peut être osée, cependant je tiens à passer la voir, entreprenant un voyage vers l'est d'un mois, ou deux tout au plus, afin de prendre connaissance de visu de son état, et de revenir le coeur libre et l'esprit plus alerte une fois débarassé de cette contrainte qui l'encombre et le torture.
J'aimerais avoir au possible de vos nouvelles, il me plairait de partir au plus tot, avant de rentrer au plus tôt. Je tâcherai de vous donner quelques nouvelles, si vous en manifestez le besoin. Vous pourrez me contacter à Lénécan, petit village oriental, après mon départ.
En vous remerciant,
Léonie Eringyas, initiée.
Post by Laelia Maërn, CP - December 21, 2006 at 8:47 AM
Une lettre, givrée, parvint jusqu'à l'Initiée Eringyas. L'écriture était facilement attribuable à la jeune elfe.
Salutations, Initiée Eringyas.
Tout d'abord, je suis presque heureuse que l'affiche vous a touché : il était mon but de réveiller tous, et je devrai le faire à nouveau très prochainement, puisque la situation, loin de s'améliorer, se déteriore de jour en jour. Il s'agit en effet d'une généralisation, mais l'effet recherché semble fonctionner chez nos Confrères et Consoeurs, et c'était nécessaire, car l'heure est grave.
Pour ce qui est de votre mère, allez-y sans plus tarder : la Confrérie n'est pas inhumaine, et ce temps ne peut que vous être bénéfique.
Pour ce qui est de vos recherches, continuez à produire le plus de rapports possibles : dans l'état actuel de la Confrérie, les résultats se doivent d'être probants.
Laelia Maërn
Magistère, Archives, Recherches et Sciences Occultes Pourpres
L'écriture était ronde, mais sans fioriture, et seul un ruban pourpre attachait le tout.