[Expérience] La sanguine

[Expérience] La sanguine

Post by Abdul Al'Hazid, Ind. - March 18, 2009 at 3:15 AM

Abdul pénétra dans le laboratoire pourpre. C’est là qu’il allait faire ses avancés dans une expérience qu’il tenait tant. Dans sa main gauche, il y avait un petit sac rempli de chose dur visiblement. Dans sa main droite, il tenait un kit d’alchimiste et, sous son bras, il y avait un petit livre rouge titré : Notes d’Abdul. L’apprenti fit quelque pas incertain puis, voyant que personne ne l’arrêtait, se dirigea vers une table de travail à part des autres. Comme ça, se disait-il, je ne serai pas dérangé même s’ils ont l’air tous très concentré sur leur boulot.

Il posa tous ses effets sur sa table de travail et ouvrit son livre à une certaine page. Il en profita par la suite pour incanter une formule magique qui produisit une sorte de bulle autour de son livre. Évidemment, c’était un sort de protection pour le livre et comme ça il n’aurait pas à se soucier de ses dégâts. Prenant son kit d’alchimiste, il en sortit un mortier et pilon et travailla à mettre en poudre un des morceaux de sanguines. Dès qu’il eut une fine poudre, Abdul la mit dans une fiole. Prenant une petite quantité de poudre de la première fiole, Abdul la mélangea directement avec de l’eau dans une deuxième fiole. C’était maintenant la phase test.

Il alla chercher un rat particulièrement agité qui lui servirait de cobaye dans l’une des cages des nombreux cobayes et lui fit avaler quelques goûtes de sa mixture. Immédiatement, le rat se calma mais il avait parfois des soubresauts. Abdul s’approcha un peu plus du rat pour l’examiner d’avantage et s’aperçut qu’il avait les yeux rouges. Sûrement les effets secondaires, se disait-il. Il redonna de sa mixture au rat pour voir si une surdose pouvait se produire et immédiatement le rat ne bougea presque plus, les yeux encore plus rouges. Après avoir noté se qui venait de se produire dans livre, Abdul jeta un autre coup d’œil au rat et aperçut que celui-ci perdait son poil à quelque place. Une attention plus particulière lui montra qu’il y avait des plaques rouges aux endroits d’où le rat perdait son poil.

Notant encore une fois se qui venait de se produire dans son livre, Abdul décida par la suite qu’il était beaucoup mieux pour se rat d’en arrêter là où il subirait certainement la mort. Prenant une cage vide, il mit le rat dans celle-ci et mit la cage de côté. Évidemment, le rat avait dû être détendu grâce à la mixture de sanguine avec l’eau. C’était aussi évident que le tout produisait une drogue très forte comme le mentionnait le livre « La Sanguine » de Saël El'Idhrin. Le livre mentionnait aussi qu’il provoquait des hallucinations à celui qui en consommait. C’était alors évident que le rat subissait les soubresauts à cause de ces hallucinations. Abdul nota donc une simple phrase dans son livre : Comment faire pour cesser les effets secondaires de cette drogue sans annuler l’effet calmant?

Un autre rat tout aussi excité que le précédent fut donc sorti de sa cage. Abdul lui fit boire de force une mixture différente de la première. Celle-ci contenait une touche de ginseng, plante réputé pour la guérison rapide de certains maux et des blessures physiques. Le rat ne subit absolument rien. Il était tout aussi actif. Bien sûr, c’est maintenant qu’Abdul comprit. L’effet du ginseng annulait ceux provoqué par la sanguine. Il fallait donc augmenter l’intensité de l’effet calmant provoqué par la sanguine mais atténuer les effets secondaires. Abdul rajouta donc une touche de belladone à la mixture. C’était très dangereux, il le savait, mais il devait aussi essayer. Il fit donc boire le tout de force au rat. Celui-ci se calma immédiatement, se qui était une bonne chose. Après une ou deux minutes sans soubresauts, Abdul refit boire la mixture au rat. Celui-ci perdit encore une fois son poil mais en beaucoup moins grande quantité et les plaques rouges étaient beaucoup moins grosses. Reproduisant sa mixture qu’il mit dans une autre fiole, Abdul la rangea dans ses affaires et mit les rats dans la zone « en observation ». Il n’avait plus maintenant qu’à montrer se qu’il avait fait à son maître.