Thèse de Philosophie
Post by Kerwin Sûrion, RIP - March 1, 2010 at 4:39 PM
Le Réel, ou l'Irréel ?
Notre corps, qu'il soit humain, elfe, noire ou pas, demi-elfe, noire ou pas, gnome, nain, hobbit, orcque, demi-orcque, etc., nous permet depuis extrêmement longtemps d'avoir 5 sens: la vue, le toucher, l'ouïe, l'odorat, le goûté. Notre esprit nous permet d'avoir un sixième sens très exploité par les mentalistes.
Il est arrivé à tous et chacun de s'être fait trompé par ses sens, croire avoir vu quelque chose mais rien n'était, sentir une odeur qui ne s'est pas avéré la bonne, etc. Si nos sens peuvent nous tromper une fois, comment savoir qu'ils ne nous trompent pas toujours ? Nous ne le pouvons pas.
Toutefois il est du domaine de la philosophie de se questionner.
Imaginons deux hommes attachés dans une sombre caverne, devant eux se trouvent un mur dont ils ne voient pas derrière. Derrière se trouvent un feu qui projète de la lumière vers des objets, envoyant l'ombre de ces objets se refléter contre la paroi au fond de la caverne, visible par les deux hommes. Et plus loin dans la Caverne se trouve un tunnel montant vers la sortie, dans le grand jour.
Les deux hommes enchaînés ne voient que les ombres se refléter contre le mur, sans jamais voir les objets qui cause les ombres. Ils voient donc les ombres comme la seul réalité, ne sachant aucunement la présence d'objets. On appel ce phénomène la double ignorance, ils ignorent qu'ils ignorent. Ils ne savent pas qu'il y a des objets qui reflète l'ombre, et ils ne savent pas qu'ils ne le savent pas.
Si l'on détache l'un des deux hommes et qu'il traverse le mur pour y apercevoir le feu, il plissera les yeux face à cette nouvelle lumière, s'y habituant toutefois petit à petit, ce qui veut dire qu'il niera d'abord le tout avant d'accepter peu à peu cette nouvelle "réalité". Lorsqu'il reviendra pour le dire à l'autre homme enchaîné, celui-ci ne le croira pas, du moins certainement pas au début, il perçoit l'ombre comme une réalité, alors que l'ombre est le reflet d'une réalité.
Cependant même l'homme ayant découvert le feu, il ignore toujours qu'il y a une autre sortie menant vers le grand jour, et il ignore par le fait même qu'il ignore cela...
Passé de paraître à être.
Nous pouvons prendre cette même situation et l'imposer dans notre contexte. Nous ignorons peut-être que les dieux ont des dieux, et ces derniers ignorent même peut-être que, si jamais tel est le cas, leur dieu à eux ont des dieux. Une épée n'est qu'une épée parce que nous avons décidé qu'elle était cela.
Ce que j'avance est facilement prouvable, les sens peuvent, et nous ont à maintes fois, trompés. Prenez trois sceau d'eau, un que vous auriez laissé refroidir, l'autre que vous auriez chauffé à l'aide d'un feu, et l'autre laissé à une température tiède. Mettez votre main droite dans l'eau froide, et celle de gauche dans la chaude. Puis d'un coup, lorsque vous mettrez vos deux mains dans l'eau tiède, votre main droite vous dictera qu'elle est chaude, tandis que votre main gauche vous dictera qu'elle est froide, pourtant l'eau est bel et bien tiède.
Possible suite à venir...
Post by Kerwin Sûrion, RIP - March 6, 2010 at 10:13 AM
Les limites de notre monde en terme philosophique
Tout être vivant se doit de mourir, qu'il soit immortel de longévité ou non, il se doit de souffrir, se doit de lutter, il est soumis au hasard, il est, un jour ou l'autre, soumis au sentiments de la culpabilité - s'il n'est pas démuni d'intelligence.
Ce sont là des limites que nous ne pouvons dépasser, nous ne pouvons pas les transformer. En prendre conscience, c'est atteindre, après l'étonnement et le doute, l'origine plus profonde de la philosophie. Dans la vie de tout les jours, nous nous dérobons souvent devant elles, nous fermons les yeux et nous vivons comme si elles n'existaient pas. Nous oublions que nous devons mourir, nous oublions que nous sommes tous à la merci d'un hasard. Nous n'avons dès lors affaire qu'à des situations concrètes que nous manœuvrons à notre avantage et auxquelles nous réagissons en dressant des plans d'action pratique dans le monde, poussés que nous sommes par nos intérêts vitaux. En revanche nous réagissons aux limites de notre monde soit en les dissimulant, soit - lorsque nous les voyons clairement - par le désespoir et une sorte de rétablissement: nous devenons nous-mêmes, par une métamorphose de notre conscience de l'être.
Cependant si une exception survient une fois, elle peut survenir plus qu'une fois et éventuellement devenir possiblement une généralité.
Lathan était à la base des choses un mortel, créer comme vous et moi par Mélurine, cependant Shaelim lui insuffla du souffle de la divinité et de l'immortalité sous toutes ses formes. Si une personne est parvenu à devenir une divinité, qu'est-ce qui empêcherait le monde d'en faire tout autant... ?
C'est ainsi que le prochain chapitre de ma philosophie traitera de théologie poussé.
Kerwin Sûrion