[Recherches] - Nations semi-civilisées de Systéria
Post by Valir Menrul - May 29, 2010 at 6:33 AM
I. Les hommes-lézards de l'Est Côtière.
1.1 - Histoire et Origine
La présence des hommes-lézards sur le continent semble remonté à des temps immémoriaux. Les premiers humains sauvages qui ont fouler notre sol les avaient inclus dans leurs descriptions du monde, au même titre que les autres animaux.
L'origine des hommes-lézards est donc inconnue.
Il est probable qu'ils soient les réels "propriétaires" de ce continent et les tous premiers habitants intelligents de Systéria. Alliés et esclaves des dragons, ils sont, comme leurs cousins ailés, les restes vivants de l'ère qui précède la nôtre.
Leur territoire était humide et la terre y était infertile. Autrement dit, cette parcelle du continent était peu avantageuse pour les colonisateurs de notre ère. C'est la raison qui a poussé nos pères fondateurs a épargner ces vivants au sang froid. Parallèlement, la société des hommes-lézards est et a toujours été xénophobe, peu encline aux conquêtes et conflits extérieurs.
Le nombre d'attaques lézardes sur notre cité est pratiquement nul.
1.2 - Anatomie et organisme
Comme nous le verrons plus loin, les femelles de cette espèce sont tuées à la naissance. Ainsi, seul le profil anatomique des mâles sera dressé :
- Grandeur variant de 2m à 2m50cm
- Poids variant de 180kg à 240kg
-Épiderme allant d’écailles vertes et solides à une chaire jaune et pulpeuse
-Absence de fourrure, cheveux ou quelconque pilosité
-Yeux reptiliens et globuleux
-Iris jaunes, verts ou gris
-Langue longue et fine de longueur aléatoire, terminant avec une encoche
-Dentition discrète et aplatie
-Absence de venin
-Crinière d’ivoire proéminente à l’arrière de la tête d’environ 30cm
-Crinière d’ivoire modeste qui s’étend jusqu’au bas du dos
-Queue palmée d’approximativement 1m
-Coudes palmés
-Doigts palmés
-Bras et mains surdimensionnés quant au reste du corps
-Musculature poitrale considérable
-Plante du pied couvrant la surface d’une assiette
-Orteils composés de 3 grandes griffes d’ivoire
-Sang froid
-Régime carnivore
-Intervention d’un œuf dans le processus de naissance
-Espérance de vie de 30 ans
-Période de sommeil longue, variant de 13 à 16 heures par jour
-Croissance rapide, maturité à 3 ans
1.3 – Coutumes et organisations
-Population : Alentours de 300 individus
-Naissances rares
-Morts fréquentes
-Proie des chasseurs systériens
-Société dracoarcale (autorité aux dragons)
-Chasse, cannibalisme des femelles
-Communauté extrêmement disciplinée
-Respect sévère envers les aînés
-Rituels sacrificiels et religieux courants
-Tendances impulsives
-Violence au sein de la race
-Traditions occultes et guerrières
-Lacune irrécupérable sur le plan technologique
-Existence d’un dialecte simpliste composé de sifflements et de cliquetis
Les hommes-lézards vouent un culte fanatique à leur génitrice, un dragon femelle qui repose dans une grande pièce caverneuse. Elle se nourrit des femelles qu’elle engendre et semble être fécondée par les mâles les plus respectés de la cité.
Des sacrifices d’hommes-lézards ont parfois lieu, probablement en guise d’offrandes à des déités qui nous sont inconnus. Des volontaires fervents gravissent une rampe de pierre pour être décapité par le maître de cérémonie une fois le sommet atteint (voir 1.4)
Une tradition guerrière semble être en place car il est rare d’apercevoir un individu non-armé. L’armement lézard se compose de lances et de masses grossières, taillées à même la pierre. La technologie se limite à ces outils sanglants. Les vêtements, l’art et les outils sont des choses inexistantes.
Malgré leurs tendances sur-fanatiques, les hommes-lézards ne semblent pas posséder quelconque capacités magiques.
1.4 - Territoire et habitat
L'unique société d'hommes-lézards qui demeure encore intègre sur notre continent occupe un territoire petit et modeste, malgré la présence des grandes plaines aux environs. Le climat est humide et marécageux. Les pluies sont fréquentes car le territoire est situé a proximité de la mer. Les vents sont forts et les plaines accueillent parfois des élémentaux gazeux.
Ils peuplent une cité modeste d'architecture très antique. Il est possible qu'elle fut construire par des esclaves humains civilisés qui possédaient des notions de maçonnerie. La cité qu'ils habitent tombe en ruines et l'entretient maçon est plus que pressant. Visiblement, les hommes-lézard actuels ont perdu les secrets de cet art.
Parenthèse faite, la cité lézarde est logée à la racine de la montagne, comme si elle avait été gravée dans celle-ci. Elle est composée d'une muraille de taille moyenne et d'habitations simplistes et entièrement vides. Ces petits abris de pierre protègent probablement les habitants des intempéries ; en majeur partie du temps, ils sont rassemblés au centre du village ou à la chasse. Seule la pierre est utilisée comme matériel de construction.
L'élément le plus impressionnant de la cité est une rampe énorme qui pénètre dans la montagne. Principalement religieuse, elle débouche dans une grande caverne porteuse d'une quantité impressionnante d'écus d’une ère passée. Dans une seconde salle se trouve la reine de la société, un dragon femelle qui sert de génitrice et d’autorité politique. La rampe gigantesque tient aussi lieu aux rituels sacrifices.
Post by Lenne Vespari, CP - May 30, 2010 at 9:18 PM
*On avait vu la magistère consulter le dossier qui avait été laissé dans les bibliothèques de la Confrérie Pourpre.
Peu après, le nom de Valir résonnait parfois dans les couloirs. On disait qu'il était sur le point d'être promu.*
Post by Valir Menrul - June 6, 2010 at 1:56 AM
II. Horde nordique des trolls-gelés
2.1\t- Histoire et Origine
Tout laisse à croire que les trolls qui peuplent le nord systérien sont des créatures magiques d’une provenance extérieure. Leurs organismes fonctionnent convenablement à des températures excessivement basses. Les trolls des plaines éparpillés sur le reste des landes semblent, quant à eux, d’origine naturelles et originaire de Systéria.
Pour revenir à notre sujet principal, notre connaissance des trolls-gelés, et même des trolls en général, est limitée par l’absence de langages, écritures et autres moyens de communications les concernant.
Depuis toujours, les trolls-gelés furent les ennemis sanglants des aventuriers systériens. Plus précisément, ils ne sont neutres qu’avec les êtres vivants supérieurs en force et en grandeur. Leurs habitats nordiques sont durs d’accès et temporaires ; il est donc difficile pour Systéria de s’en débarrasser définitivement. Il est hautement probable que les trolls soient toujours présents sur le continent, malgré les possibles démarches d’éradications de notre cité.
D’ici là, notre nation se limitent aux escarmouches localisées, au cas par cas.
2.2 - Anatomie et organisme
Voici le profil physique d’un troll-gelé typique
-Taille variant entre 3m et 3m10
-Poids entre 380 et 430 kg
-Épiderme cuirasseux, épaisse et d’une fermeté considérable
-Pilosité absente malgré le climat
-Petits yeux sphériques logés dans des arcades sourcilières proéminentes
-Crâne ovale et mâchoire carrée
-Oreilles pointues
-Dents similaires aux dents humaines, courtes et plates
-Nez long et saillant
-Épaules larges et affaissées
-Cou bossu et carotides massives
-Grandes mains, doigts trapus
-Jambes courtes
-Capacité de course faible
-Cage thoracique qui avoisine le mètre de diamètre
-Allure générale sphérique
-Musculature globale du corps exceptionnelle
-Réserves graisseuses riches et abondantes
-Résistance parfaite, voir magique, au froid
-Sang chaud
-Régime carnivore
-Mammifère
-Espérance de vie de 8 à 10 ans
-Période de sommeil typée humaine, de 6 à 8 heures par jour
-Croissance très rapide, maturité à 6 mois
2.3 – Coutumes et organisations
-Population : Inconnue
-Naissances fréquentes
-Morts fréquentes
-Proie des chasseurs systériens
-Régime politique tribal basé sur les capacités physiques
-Chasse et pêche
-Nomadisme
-Cas solitaires nombreux
-Intelligence strictement linéaire
-Suraccumulation de marchandises systériennes
-Artisanat simple et primitif
-Travail du fer
-Travail du bois
-Travail du tissu
-Composante religieuse visiblement inexistante
-Réputation individuelle liée à la chasse
-Économie inter-tribale basée sur le troc
-Comportement violent et barbare
-Conflits fréquents souvent soldés par la mort
-Langue orale composée de grognements et de plaintes, semblable au langage des bébés
Les tribus de trolls-gelés sont généralement assemblées sous la dictature d’un chef, à peine plus fort que les autres. Le règne du dirigeant est sporadique et la tête de la meute change couramment.
Cela vient appuyer l’espérance de vie des trolls-gelés déjà modeste. Un individu, lorsque trop âgé, est rejeté du reste de la tribu, car il peine à avancer au même rythme. L’indépendance de ces renégats les mène bien souvent à une mort par famine, par maladie ou par accident.
Les tribus de trolls-gelés se déplacent régulièrement. Les raisons de ces allés et venues me sont inconnues, car le paysage nordique ne présente pas de variations.
Au cours de mes expéditions nordiques, j’ai pu dénicher deux campements. Dans les deux cas, une multitude d’objets systériens, parfois utiles, parfois culturels, traînaient dans des espaces emménagés similaires aux sites d’enfouissements. Il semblerait que les trolls-gelés aient une fascination avare pour nos technologiques et nos arts, même s’ils s’en servent rarement.
Les trolls-gelés exploitent le bois, considérablement rare, pour ériger des défenses très sommaires autour de leurs habitats temporaires. Les guerriers sont vêtus d’accessoires simplistes, mélange d’artisanat et de recyclage systérien. Leur armement, aspect important du parcourt troll, se limite aux haches de fer et aux masses. Quelques pièces d’armure recouvrent parfois les guerriers ; elles sont rarement d’une réelle utilité.
La majorité sont vêtus de pagnes de cuir alors que les autres sont simplement nus.
Les échanges inter-tribaux semblent fréquents
2.4 - Territoire et habitat
Le territoire couvert par les trolls-gelés n’est pas des plus complexes à décrire. Il prend la forme d’une grande plaine enneigée clairsemée par quelques monticules, mélange de roc et de glace. Un grand lac se trouve à l’Est, et les trolls-gelés l’exploitent pour la pêche. Le plus gros de leur alimentation provient de la chasse à l’ours et au phoque. Les ressources forestières des trolls-gelés proviennent des steppes, au Sud.
Plus au Nord se trouve une chaîne de montagne imposante peu fréquentée par les trolls-gelés ; n’étant pas les meilleurs voyageurs, ils sont friands des plaines neigeuses.
Un campement de trolls-gelés typique est formée par une barricade de troncs. Le tout donne l’illusion d’une grande demeure sans toit. Les pièces sont organisées selon une fonction précise, comme l’artisanat, la nutrition, les richesses…