[Thèse] Sorcier-combattant, par Galius Thormir
Post by Acturus Polymaro, Mort - June 5, 2009 at 9:02 AM
Depuis la réussite à ses examens, l’apprenti Thormir pouvait enfin se concentrer sur la nouvel art qu’il voulait développer. On le voyait aussi bien dans la cours d’entraînement avec les soit disant barrières anti-magiques ou bien à l’extérieur frappant sur un pantin de paille ou bien faire plusieurs le tour du quartier pourpre à la course. Nombreux étaient les intellects qui rabaissaient, à l’insu de Galius, son « entraînement » le trouvait trop... barbare. Néanmoins, depuis bientôt une demi année, Galius tirait déjà plusieurs conclusions de son art et en fit une thèse. Sans aucun doute, cela ouvrira la voie pour ceux qui voudrait bien faire comme lui. Les supérieurs qui l’étudieront allaient sans doute s’attendre à une thèse plutôt de terrain et non pas théoriques….
Thèse de l’Apprenti Galius Thormir
\tSorcier de combat
Dans les prochaines lignes, j’aborderais les aspects majeurs à ce qui attrait au magicien qui souhaite combiner l’art martial et la magie. Dans un premier temps, j’expliquerais la difficulté du travail de l’éther avec la porte de l’armure. Par la suite, les principales techniques du mélange du combat et de la magie seront démontrées et finalement je ferais des recommandations sur cet art.
Pratique de la magie en Armure.
Elle est pratiquement impossible et ce pour deux raisons. La première cause est pour une raison de mobilité. En effet, les armures portées sur le corps ont tendance à ralentir ou bien gêner le mouvement des bras. De plus, il nuise à la précision des mêmes mouvements ce qui est primordiale pour la réussite des sorts. Plus les gestes est précis et bien exécuté, plus le sort sera efficace et limitera de façon très significative les chances d’échec. Il faut aussi ajouté que certain mouvement sont impraticable avec le porte de l’armure. Pensons uniquement aux sorts de 5e cercles et plus. De ce fait, l’armure limite le magicien d’une quantité considérable de sort fort utile. Néanmoins, ce n’est pas le seul aspect qui gêne le magicien.
Il devient aussi beaucoup plus difficile de manipuler l’éther avec le port d’armure plus particulièrement avec les armures en métal. L’éther est une énergie naturelle qui circule dans tout les corps vivants. Le magicien, lui, arrive à le contrôler pour en faire différent sort. Or, avec le port d’armure, le contrôle de l’éther devient difficile ou impossible avec les armures métalliques. Il est possible de lancer des sorts inférieurs en amures de cuir, par exemple, mais dès que l’on retrouve des pièces de métal, la manipulation de l’éther s’en trouve altéré. Malheureusement, je ne peux expliquer pourquoi le métal nuit à la manipulation des forces magiques. Des recherches devront être faites sur cet aspect.
Les Techniques
Il y’a deux techniques primordiales à connaître et maîtriser en tant que magicien combattant. Premièrement, il faut savoir et capable de décaler l’incantation et l’exécution du sort surtout en corps à corps. Le magicien, durant l’incantation, devient vulnérable, car il doit, pendant plusieurs secondes prononcer la formule et faire les gestes appropriés. De ce fait, il créer une ouverture dans sa position de combat et l’ennemis peut facilement le toucher. C’est pourquoi le magicien doit être en mesure de séparer son incantation en plusieurs segments. De ce fait, il rapetisse sa vulnérabilité et lui permet d’ajuster sa défense au fur et à mesure. Voici un exemple pour bien expliquer mon propos
Le magicien compte lancer un duel mental à son ennemi devant lui alors qu’il se bat en corps à corps avec lui. La formule est la suivante : Las unv mialior
Le magicien devra être en mesure de prononcer Las, unv et mailior séparément et avec un léger laps de temps entre les syllabes afin de se repositionner. Les gestes devront, eux aussi, être séparer afin de d’altérer le moins possible sa position de combat.
Deuxièmement, le magicien devra être entraîné, concentré et agile pour être en mesure d’éviter le plus possible les attaques adverses sans pour autant être déconcentré et devoir refaire à nouveau depuis le début le sort. De ce fait, le magicien se doit impérativement de connaître la formule et le sort par cœur et d’anticiper les prochains coups de son adversaire. L’entraînement physique est donc impératif, car le moindre non éviter oblige presque certainement le magicien à recommencer.
Recommandation
Du fait que l’armure nuit considérablement l’utilisation de la magie, le magicien se retrouve donc sans défenses physiques. Néanmoins, il existe un moyen, pour les magiciens de profité d’une protection. Il s’agit là, de faire, encore une fois, de l’entraînement magique. Le magicien peut et doit augmenter sa résistance magique en intentant volontairement des sorts néfastes sur son corps. Bien que la pratique semble odieuse, elle apporte, à la longue des résultats impressionnant et permet au futur magicien combattant de se prémunir contre les attaques ennemies. Cet entraînement combiné avec d’autres sorts de protection comme l’armure réactives, donnerons certainement une protection aussi solide que des guerriers de l’armée des mercenaires.
Post by Galgarad, CP - June 5, 2009 at 5:25 PM
La thèse fut rapidement archivée avec les autres. Seule une petite correction, soit la forume de Duel Mental (Por Corp Wis) fut rajoutée. La mise aux Archives semblait chose commune lors de graduations..
Post by Ja'far Al-Hakîm, Ind - June 16, 2009 at 11:04 PM
Le principe est intéressant s'était dit le demi-elfe alors qu'il consultait plusieurs ouvrages - tâche qu'il n'appréciait guère - dans le cadre de travail qu'on lui faisait faire sur les utilisations de la magie. L'apprentissage de la magie ne se faisait pas que par la pratique, après tout.
Delenvär était donc à l'élaboration d'une dissertation sur les divers usages de la magies lorsqu'il était tombé sur l'ouvrage de l'Adepte Thormir. L'idée d'allier en une arme unique et forte le corps et l'esprit d'un pratiquant des arcanes l'intriguait fortement et il se promit donc, lorsqu'il aurait terminé ses recherches, de trouver ce Galius pour lui en toucher un mot. Cette symbiose de l'être et de l'intangible flattait particulièrement sa fibre elfique qui voyait en cela une forme d'Art vivant. Qui sait, peut-être cet homme serait-il à l'origine de quelques-uns de ces Sorciers-Combattants dont il parlait dans sa thèse?