[Rumeurs] Nouvel officier

[Rumeurs] Nouvel officier

Post by Bonaparte - March 5, 2008 at 6:00 PM

On ne sait vraiment d'où partaient ces nouvelles. Malgré la rigueur que représente l'armée, trop souvent la tentation brule les lèvres des gens, et ainsi, de bouche à oreille, des informations internes s'échangent de régiments en régiments. Cela dit, les rumeurs qui suivent ne viennent pas de l'interne, à la caserne, mais des régiments extérieurs. Soit l'île prison ou encore le bataillon du 22e régiment. Qui sait..? Personne ne pouvait plus retracer les sources.

Ces petites nouvelles allaient bon train, et lors d'un envoi courrier, le soldat affecté à cette fonction revint avec quelques nouvelles croustillantes.

Alors qu'il s'assurait qu'aucun haut gradé n'était dans les parages, au sein du dortoir, il répéta ses quelques informations à ses camarades de chambre.

Un silence envahi les quelques soldats, ils observaient tous Jérémi dans l'attente qu'il en dise d'avantage. Et lui, ravi de l'effet qu'avait obtenu sa minime information, pris un moment pour boire une grande lampée de whiskey, s'essuyer la bouche et la moustache en brosse. Il les regarda ensuite tour à tour droit dans les yeux avant de continuer.

Il se craqua les doigts alors qu'il avait l'écoute religieuse de ses camarades, puis débita les informations.

Il se reprit après la moue désintéressée des autres.

Un "Ooooh" de déception se fit entendre à l'unisson à l'idée que ce serait une femme moche.

Interloqués et avares d'histoires de ce type, les quelques soldats qui entendirent cette histoires répandèrent le tout en déformant les informations peu à peu. Une patrouille devenait un régiment, le régiment devenait une armée de brigands, et ainsi de suite...


Post by Halik Telfyr, l'Ange Noir [Mort] - March 6, 2008 at 3:13 AM

La rumeur vint au oreil de Raz'ol, il l'entendit d'un caporal qui discutait avec le Sergent Buck dans le hall d'entré. Sa première réaction fut caractérisé par un élan de colère, une machoire qui se crispa et un regard sombre et froid qui se fixa sur le Caporal qui portait la nouvelle.

Dans la même journée, ce même Caporal fut pris en défaut pour avoir effectué son salut militaire de façon tardive devant le Consul Mel'viir. Raz'ol l'envoya sur l'île prison au travaux ménagé pendant une semaine afin de lui "donné une bonne leçon".

Dans les jours qui suivirent, l'humeur du Consul ne sembla pas s'amélioré de beaucoup, il attendait comme tout le monde l'arrivé de cette "femme" avec beaucoup d'impatience, car il avait la conviction que s'aurait dut être lui le nouvel Officier....


Post by Bonaparte - March 7, 2008 at 5:48 PM

Une annonce fut envoyée, l'officier Brisseau était officiellement arrivée sur l'île prison. Avec le froid canardesque, on dit qu'elle y était allée rencontrer l'officier Gwirrec. On commençait à ressentir une certaine fébrilité dû à la rencontre qui devenait imminente. Disait-on que Madame Brisseau devait régler quelques histoires à l'île prison avant de se présenter à la caserne de Systéria, ce qui donnait le temps au régiment de se préparer à son apparition.

Hrp: Une petite description de votre nouvel officier il est possible que les rumeurs se soient rendus jusqu'à vous tant qu'à son apparence, pour la reconnaitre lorsqu'elle arrivera.

Physique : Femme dont les années n’ont pas épargné, Carmen est le modèle typique de la fumeuse névrotique un peu trop méfiante à l’égard de tout ce qui l’entoure. Brune, elle garde constamment ses cheveux remontés dans un chignon impeccablement serré. Ses yeux marron représentent l’expérience dans la rigueur de ses inspections ou encore la longueur des cernes qui les tiennent en place. Ses lèvres, barbouillées de rouge à lèvres sont étroites et s’étirent du côté gauche périodiquement dépendamment de son taux de nervosité. Son sourire dévoile une longue rangée asymétrique de dents jaunes, tachées par le temps et ses habitudes au tabagisme. Osseuse, elle a de longs seins pyramidaux desquels ont aperçoit la longueur par son trop fréquent décolleté. Avare de richesses, elle garde en permanence un pendentif qui tombe dans le creux de ses formes maternelles juste à point pour dégouter tout homme de sens. Pour conclure ce gratifiant portrait, ses doigts sont jaunes et odorants, ornés d’ongles longs et solides ressemblant à des serres d’aigles.