[Codex de l'Armée] Missive et note laissée pour tous

[Codex de l'Armée] Missive et note laissée pour tous

Post by Farok Kor'Drouil, AdM - June 6, 2008 at 6:24 PM

Une missive fut envoyée à la consule ; une autre copie fut laissée bien en vue dans la caserne.

Consule,

La présente est pour vous faire part de quelques observations. En relisant les codex impériaux (notablement par rapport à notre autorité en tant que gardiens de l'ordre dans la cité) il semblerait que plusieurs points sont nébuleux ou encore laissés de côtés. Par exemple, en regardant le codex de l'Empire, il accorde des sanctions pour refus d'obtempérer aux ordres de la garde, mais même notre propre codex ne nous accorde aucune autorité véritable pour favoriser l'appréhension des criminels et pour punir ceux qui les aideraient.

Je proposerais donc de mettre à jour quelques points nébuleux du codex afin de favoriser nos tâches de maintient de l'ordre.

Cela dit, il est aussi un point qui est des plus épineux - étant à la fois gardiens de l'ordre protecteurs de la cité et mercenaires, il peut être difficile parfois même impossible de justifier de faire les deux en même temps ; faire respecter la loi avec équité en étant (hypothétiquement parlant) une personne achetable rend notre status plus difficile, ce qui explique sans doute le nombre restreint de contrats qui sont alloués.

Ce que je propose, bien sur, c'est une idée des plus sommaires, est de diviser les fonctions de l'Armée en deux facettes - Les gardiens qui s'occupent de la protection de la cité, du respect des lois, de l'île prison, affectés au contrat permanent de protection , et les armes à louer, mercenaires pouvant obtenir des contrats (et aider aussi les gardiens dans leurs fonctions mais ne disposant pas d'autorité par eux-même), qui pourraient eux-mêmes chercher leurs clients et rapporter les contrats, qui seraient les leurs après approbation de la guilde.

Ce sont des idées très basiques et très peu développées, je sais, mais pour l'instant, il est certain que notre tâche majeure réside en la protection de la cité et que notre rôle de mercenaire est très limité - je crois qu'il serait bon de mettre à jours nos fonctions et d'asseoir plus fermement notre autorité au sein de la cité, surtout avec les dernières arrestations clé que nous avons effectué, notre impact pour la protection de cette cité est d'autant plus important.

Recrue Farok Kor'Drouil.


Post by Naelia, AdM - June 6, 2008 at 6:47 PM

La note fut attachée en dessous sous la copie laissée bien en vue, une copie fut laissée pour la recrue.

Recrue Kor'Drouil,

L'armée depend de l'empire, vos primes sont directement issu de la trésorerie de celui-ci.

Votre idée a déjà etait evoquée et pensée, malheureusement, il y a peu l'armée beneficiait encore d'une mauvaise image que nous nous efforcons de retablir autant que possible.

Les mercenaires sont en effet par definition des soldats proposant leurs services au plus offrant.
Néanmoins au jour d'aujourd'hui il n'est pas envisageable de gerer a la fois une hierarchie complete, et parrallelement des mercenaires detachés.
Aux vues des derapages recents et le manque de discipline il serait dommageable pour l'image de l'armée d'offrir ses services a des travaux marginaux.

Comprenez par la que les seuls contrats qui nous echappent sont ceux qui pourrait etre illegaux, ou avec une demarche ne tenant pas compte des lois, il est evident que ceux-ci meme avec des mercenaires détachés ne serait pas acceptés.

Il n'y a donc aucune raison a creer un detachement de mercenaire spécialisé dans la recherche de contrat.

Consul Val'Tyr.


Post by Alaran Volsung, AdM - June 6, 2008 at 6:58 PM

Une note dut déposée sur la couche de la recrue Kor'Drouil, un autrecollée sur la porte de la consule

À propos du codex, j'ai pri la liberté d'y faire quelques corrections de langue, ainsi que d'y apporter quelques idées clarificatrices (hypothétiques) dans mes temps morts à la caserne, question de m'occuper. Si vous êtes intéressés à y jeter un oeil je vous ferai parvenir ma copie.

Recrue A. Volsung


Post by Naelia, AdM - June 6, 2008 at 7:03 PM

Ouvrant sa porte en entendant le bruit, elle lu le mot, saluant precedement la recrue. Elle lui repondit, le visage impassible, avant de refermer la porte de son bureau.

- Faites moi parvenir cela, des que possible. La prochaine fois, frappez. Rompez soldat.


Post by Alaran Volsung, AdM - June 6, 2008 at 7:24 PM

Vlan!
*La porte se referma prestement. *

Alaran, surpris, demeura immobile un moment.

Il s'en retourna vers ses quartiers chercher la copie en question. Il pris toutefois bien soin d'identifier les extraits qu'il avait ajoutés, un sourire fier au coin des lèvres.


Post by Farok Kor'Drouil, AdM - June 6, 2008 at 7:49 PM

Le nain gromella jusqu'à son lit, fidèle à son habitude, il était facile de remarquer qu'il était insatisfait, ce qui était certainement la majorité du temps.

Retrouvant la note de la recrue Volsung, il l'apostropha dès que celui-ci vint à sa vue.

" Salut Recrue,

Tu m'enverras tout ça dès que tu auras fini, j'ai quelque points moi-même que j'aimerais m'assurer qu'ils sont suffisamment clarifiés. C'est important d'avoir un codex clair, qui nous donne les privilèges qu'on a besoin et qui démontre nos pouvoirs en tant que gardiens d'cette cité, plutôt qu'être une véritable passoire pour ceux qui connaissent la loi. "


Post by Alaran Volsung, AdM - June 7, 2008 at 1:31 AM

La recrue revint après quelques heures, armé de plusieurs copies de son parchemin. Il avait visiblement payé un scribe plus ou moins habile pour en faire des copies, mais le tout était lisible.

Cette fois, il cogna à la porte de la consule et lui tendit un des parchemins, au garde à vous.

-Les ajouts que j'ai faits sont en encre rouge. Les modifications à la formulation du brégunien et les clarifications mineures sont tellement nombreuses que j'ai préféré passer outre.

Codex de l’Armée des Mercenaires

DE LA REGLEMENTATION DU MERCENARIAT

Art. 1

L’Armée des Mercenaires s’autorise à elle seule la gestion du mercenariat sur tout l’archipel de Systéria selon une discipline stricte et militaire. Elle gère comme cela ses mercenaires mais aussi leur entraînement en échange de quoi elle leur fournit le gîte et le couvert.

Art. 2

Tout acte visant à louer ses services à une tierce personne pour combattre contre de l’argent est prohibé au sein des terres de l’Empire, sauf pour les membres de l’Armée des Mercenaires.

Art. 3

Tout manquement à l’article 2 du codex des mercenaires est passible de sanctions.

1§ Lorsqu’un premier délit est constaté, le contrevenant se verra imputer une amende de 2.000 pièces d’or. L’Armée se réserve le droit de réquisitionner le paiement dont ont fait l’objet les services du hors-la-loi.

2§ Si un nouveau délit est constaté, l’amende augmentera à 5.000 pièces d’or. Le paiement sera réquisitionné par un membre de l'Armée et le prévenu sera cité à comparaître devant le tribunal de l’Empire, qui décidera de son sort, suivant le niveau de récidive.

Art. 4

Les mercenaires de l’Armée peuvent fournir tout type d’aide, comme la protection des installations, l’entraînement de troupe et de jeunes soldats, la maintenance du matériel militaire et la participation aux combats armés mais uniquement en accord avec la constitution et les forces impériales.

DE LA REGLEMENTATION DES ACTIONS DE L’ARMEE

Art. 5

Un contrat doit être obligatoirement passé avec un représentant de l’Armée des Mercenaires avant chaque service donné. Le coût et les dispositions resteront à la discrétion de la guilde mais pourra faire l’objet de négociations.

Art. 6

En vertu d’un contrat permanent, l’Armée s’engage à protéger le quartier de la Basse-Ville si la sécurité de ses installations ou de ses habitants venait à être menacée. Ce contrat est susceptible d’être modifié au cours d’une rencontre avec les haut-gradés de l’Armée et les membres du Conseil Impérial.

Art. 7

En vertu d’un contrat permanent, l’Armée s’engage à protéger le quartier du port si la sécurité de ses installations ou de ses habitants venait à être menacée. Ce contrat est susceptible d’être modifié au cours d’une rencontre avec les haut-gradés de l’Armée et les membres du Conseil Impérial.

Art. 8

En vertu d’un contrat permanent, l’Armée s’engage à protéger et à venir en aide à l’Association des Commerçants si la sécurité de ses installations ou de ses membres venait à être menacée. Ce contrat est susceptible d’être modifié au cours d’une rencontre avec les haut-gradés des deux guildes.

Art. 9

En vertu d’un contrat permanent, l’Armée s’engage à protéger la coopérative populaire si la sécurité de ses installations ou de ses membres venait à être menacée. Ce contrat est susceptible d’être modifié au cours d’une rencontre avec les haut-gradés de l’Armée et les membres de la coopérative.

Art. 10

Tout individu, citoyen de l'Empire ou non, peu importe son rang ou son affiliation, est dans l'obligation d'obéir aux ordres donnés par un représentant de l'Armée en service sur un territoire occupé par l'Armée, sauf si cet ordre contrevient à un ordre donné par un représentant du Conseil impérial, Sa majesté l'Impératrice, ou une autre instance habilité à exercer une autorité sur le dit territoire.

Art. 11

Tout individu, citoyen de l'Empire ou non, peu importe son rang ou son affiliation, est dans l'obligation de divulguer son identité à un représentant de l'Armée en service sur un territoire occupé par l'Armée, sauf sous ordre du Conseil impérial ou de Sa majesté l'Impératrice elle-même, dans le cadre d'une protection ou d'une mission spéciale. Une copie de cet ordre devra être transmise à l'Armée lors de sa délivrance afin qu'il soit respecté. Autrement, il sera ignoré.

Art. 12

Les dégâts occasionnés par les mercenaires en service lors d'une action commandée par l'empire ou sur un territoire que l'Armée occupe ne peuvent être alloués à ceux ci. Seuls les officiers de l'Armée ont droit d'autorité en cette matière lors d'une action déterminée par les instances dirigeantes.

Art. 13

L'Armée a le droit de procéder à la collecte de matières premières nécessaires pour exercer son mandat de protectorat de l'empire ou des territoires qui lui sont confiés, sans abus dans l'utilisation et sous responsabilité du gradé qui en donne l'ordre.

Art. 14

L’entière gestion de l’île-pénitencier en dehors des terres systériennes a été confiée à l’Armée. L’Empire possède un droit de regard et peut à tout moment décider d’en disposer à sa guise.

Art. 15

1§ Aucun abordage dans l’île n’est autorisé sans autorisation préalable d’un haut gradé de l’Armée ou d’un membre du Conseil Impérial. Cette autorisation s’accompagne de documents écrits et certifiés conformes. Si une infraction est commise, l’Armée s’autorise à ponctionner les contrevenants d’une amende de 10.000 pièces d’or et, si le délit est répété, ou si la gravité des actes le commande, de les emprisonner sur l'île pour une durée fixée par le tribunal de l’Empire. Dans tous les cas, le navire est réquisitionné par l'Armée pour une durée minimale d'un mois.

2§ Les soldats de l’Armée sur l’île-pénitencier n’ont aucun pouvoir sur l’archipel. Ils ne peuvent exercer leur autorité que dans le pénitencier. Seuls les officiers sont habilités à exercer leur autorité sur les deux territoires. Tout manquement à cette règle verra le contrevenant passer en cour martiale.

DE LA REGLEMENTATION DES DISPOSITIONS INTERNES

Art. 16

Un membre de l'armée des mercenaires, quel que soit son rang, doit toujours respecter et obéir a un supérieur, exception faite des ordres qui pourraient contredire d’autres articles de ce règlement.

Art. 17

Un salut militaire est de mise pour saluer un supérieur. Un salut à l’officier doit être fait si ce dernier est sous-officier ou possède un rang supérieur.

Art. 18

Si une recrue de l’Armée a un problème avec un supérieur hiérarchique, elle devra aborder le sujet avec un autre supérieur hiérarchique. Tout complot sera sévèrement sanctionné et passible de la cour martiale

Art. 19

La désertion est inacceptable. Si l’envie de quitter l’Armée vient à une recrue, cette dernière devra impérativement en référer à un supérieur. Tout acte de désertion sera sévèrement sanctionné, le contrevenant sera alors jugé par la cour martiale.

Art. 20

L’uniforme est à la charge du soldat. S’il est perdu ou abîmé, le nouveau sera déduit de la solde du membre de l’Armée.


Post by Farok Kor'Drouil, AdM - June 7, 2008 at 2:00 AM

Le nain lit la copie qu'il lui fut remise avec une satisfaction évidente. Il alla voir la recrue pour lui faire part de ses pensées.

"C'est du bon travail, ces nouvelles lois nous donneraient l'autorité qu'on a besoin pour pouvoir bien effectuer notre travail et ça éviterait qu'des troubles-fêtes elfiques viennent nous narguer sans vouloir coopérer, moi j'approuve. Cela dit, faudrait peut-être essayer d'faire passer une loi pour avoir l'autorisation d'accéder aux rapports des autres guildes sur les événements se produisant sur le territoire relevant de nous ou pouvant avoir un impact sur c'lui -ci. C'pas que j'ai pas confiance dans les autres guildes, j'ai pas d'doute que les commerçant vont bien tout nous rapporter ce qu'ils savent, mais par contre, l'Ordre et la Confrérie ont tendance à garder pas mal tout pour eux les trucs qui ont rapport à la magie ou les grosses menaces maléfiques, c'qui nous aide pas du tout pour faire notre travail.

Mouais, j'pense qu'on devrait essayer d'faire passer de quoi du genre. Faudrait en parler à la consule."


Post by Naelia, AdM - June 7, 2008 at 2:33 PM

La consul remercia le soldat, lui disant qu'elle allait se pencher sur son travail.