[RP] Entraînement obligatoire!

[RP] Entraînement obligatoire!

Post by Germund Novitch, AdM - August 28, 2008 at 12:54 AM

Apparemment, le grand caporal roux et barbu s'était rafermi. Après une très brève période de bonheur dû à ses succès avec Juliette, il avait vite changé d'avis après avoir discuté avec Brogok et avait manifestement décidé d'arrêter de jouer les sympathique avec ses soldats. Une grande affiche trônait dans la salle principale, à la vue de tous.

ENTRAÎNEMENT OBLIGATOIRE

À tous les soldats: Un entraînement obligatoire aura lieu aussitôt qu'il pleuvra à boire debout. TOUS les hommes que j'ai à ma charge sont demandés dans la cour arrière pour une période de musculation intensive. Les retardataires seront renvoyés.

Caporal Novitch

Après cette note austère suivait une date: ayant consulté un mage, Germund avait appris qu'il pleuvrait à boire debout le lendemain.


Le grand jour arriva enfin et les soldats commençaient à se masser, l'air dépité, dans la cour arrière de l'armée des mercenaires. Le caporal Novitch, droit comme un piquet, dans son armure de mailles astiquée spécialement pour l'occasion, passait en revue l'allure de ses hommes.

-Quand je passe devant vous, bande de fainéants, vous me dites votre grade et votre nom de famille, et je vous donne le résultat de l'inspection. Et vous avez intérêt à procéder aux changements que je demande rapidement.

Il marcha devant les soldats alignés devant lui à la pluie battante, l'air tous déprimés.

-GAAAAAAAAAAAARDE À VOUS!

Nonchalamment, les soldats mal réveillés bombèrent le torse et se mirent au garde à vous. Germund se mit à passer en revue les soldats un par un.

-Soldat Bizlok, vous me couperez ces cheveux et vous me laverez cet uniforme. Rompez.

Puis, il arriva à la rangée de ses soldats préférés - Cho, Grovert, Brog, Berret, Franz, Tar. Le plaisir allait commencer...

Je vous invite à répondre ;)  

Post by Anton Berret, MORT - August 28, 2008 at 5:10 AM

Étant assez habitué à se genre d'entraînement sous la pluie, le soldat Berret paraissait très à l'aise. Son armure clouté semblait comme neuf et ses bottes étaient cirées mais ses vêtement de pardessus n'était pas valuable puisqu'ils étaient trempé. Hallebarde de l'armée en main, Anton avait fier allure. Au moment où le caporal passa devant lui et le regarda, Anton s'exclama haut et fort:

-Soldat Berret

Seul les choses qu'Anton ne se souciait guère pouvait lui donner un mauvais jugement de la part de son caporal mais au fond de lui même, il était confiant.


Post by Germund Novitch, AdM - August 28, 2008 at 5:27 AM

Passant devant le soldat Berret, Germund ne fit qu'un commentaire.

-Soldat Berret, tout est en ordre.

Il se dirigea ensuite vers Brogok, un air mauvais au visage.


Post by Yriel Asuryan, AdM - August 28, 2008 at 3:55 PM

La pluie passait à travers sa tunique de cuir et ca commençait à lui donner plus que froid, imitant les mercenaires à ses côtés, il essayait de se donner un air correct dans son garde à vous. Ses bottes étaient plus que crasseuses et assez couvertes de boue, et sa cape autrefois d'un vert épatant arborait désormais plus d'un trou.
Les entraînements dans la cour étaient pour lui aussi intéressants que de voir deux mouches copuler, les mercenaires allaient encore jouer à qui arrive à tenir le plus d'armes dans son sac, et à qui tape le plus fort.
Soupirant bruyament, il marmonnait de façon presque incompréhensible.

Tain... J'croyais avoir écrasé une araignée énorme dans ma botte en la mettant c'matin mais... j'crois qu'elle vit toujours... fin à moitié...

Karl balançait d'un pied à l'autre comme gêné par une de ses bottes, puis s'arrêta net à l'arrivée du caporal.
Tâchant de redresser un peu la tête pour donner le change, il était tout de même loin d'avoir fière allure.


Post by Germund Novitch, AdM - August 28, 2008 at 5:02 PM

Le Caporal ne semblait pas tellement se soucier de l'air mal à l'aise de Karl. Il passa devant lui et ne dit qu'une ou deux phrases avant de se diriger vers le prochain sur la liste.

-Recrue Franz, tout est en ordre. Vous n'oublierez pas de faire changer votre cape.

Puis il s'avança encore un peu pendant que le soldat Bizlok et la recrue Mios chuchotaient au début du rang.

-Pssst, Biz! Tu trouves pas que le Caporal est devenu cinglé depuis que la rumeur court qu'il a un oeil sur une Ordreuse?
-Solide. Mais pas autant que la Médecin-Chef de Ste-Élisa. Si tu savais c'qu'elle m'a fait faire! J'veux jamais tomber malade!
-Oh la vache, j'te plains. Mais en attendant, on se les gèle et Mund n'est pas comme d'habitude!

Personne ne savait vraiment ce qui arrivait, hormis peut-être Brogok, qui pouvait facilement deviner que tout cet exercice était relié à la mauvaise humeur de son caporal à cause de leur échange de coups à la taverne.


Post by Anton Berret, MORT - August 28, 2008 at 5:16 PM

Étant tout proche des mercenaires Bizlok et Mios, Anton put très bien comprendre se qu'ils disaient. Le Soldat Berret était en partit daccord avec se qui se disait: le caporal était bizarre. Jamais Anton ne l'avait vue comme ça. C'est certain que les entraînements étaient fréquents mais de cette façon là... Anton avait cette envie de savoir se qui se passait mais en même temps il se disait que se n'était surement pas de ses affaires et qu'il ne devait pas s'en mêler. Enfin, une chose était sûre: les choses se devaient d'être changé au risque qu'il y ait un entraînement chaque soir...


Post by Brogok Barbedepierre, AdM - August 28, 2008 at 5:17 PM

*Brogok était la droit et fièr comme tout digne de ce nom nain, il avait ciré ses bottes pas pour cette occasion cela va de soit, son uniforme était en bon état malgré la boue sur le bas de sa cape due à la pluie, et les taches de sang sur son tabard bien cachés par sa barbe ruisselante mais irréprochable. Il ne semblait pas gêner par quoi que ce soit, ni le temps ni l'erreur du caporal ne semblait l'affecter. *

-Première Classe Barbedepierre


Post by Germund Novitch, AdM - August 28, 2008 at 5:21 PM

Passant finalement devant Brogok, Germund s'arrêta net et baissa la tête pour mieux l'apercevoir. Il éleva ensuite la voix en s'adressant à tous les soldats.

-Messieurs, c'est grâce à l'excellence de la Première Classe Barbedepierre que voici que nous sommes réunis en ce jour radieux pour un entraînement qui vous fera du bien. Remerciez-le, c'est grâce à lui que j'en ai eu l'idée.

Puis, passant en revue l'uniforme du nain, il dut se rendre à l'évidence: rien à redire, ce dernier avait évité l'humiliation en partie. Il revint se placer devant le soldat du centre et beugla, pour couvrir le son de la pluie qui martelait l'arène:

-DIX TOURS DE PISTE EN ARMURE COMPLÈTE, ET À TOUTE BRÉLINGUE! LES DEUX DERNIERS SERONT DE CORVÉES!

Les soldats apeurés se mirent donc à courir. Restait à voir la réaction de sa clique d'hommes fidèles...


Post by Anton Berret, MORT - August 28, 2008 at 5:36 PM

Se faisant assez vieux, Anton avait perdu l'habitude des entraînement dur. Il avait beau essayé de suivre les jeunes mais il n'y arrivait pas et s'essouflait rapidement. C'est en très peu de temps qu'il se ramassa dernier tout essouflé. Pendant qu'il courait, il pensait à la réaction du caporal et n'avais pas hâte de l'entendre lui dire qu'il devrait nettoyer le dortoir. Avec ses pensées en têtes, il eu comme un regain d'énergie mais ne put aucunement rattraper les autres. Il trébucha une fois dans la boue mais se releva et continua jusqu'à se qu'il finisse ses dix tours et bien sur il arriva bon dernier...


Post by Germund Novitch, AdM - August 28, 2008 at 5:39 PM

Preuve qu'il n'avait pas complètement changé, Mund fit preuve de bonne grâce et se joint au groupe pour courir. Fort heureusement pour son honneur, il termina dans les cinq premiers. Ne restait plus qu'à voir comment avaient performé les autres avant de beugler de nouveaux ordres!


Post by Brogok Barbedepierre, AdM - August 28, 2008 at 5:42 PM

*Brogok enfila lentement son armure marcha un petit peu puis prit le rythme du groupe et se faufila au centre de la masse de façons à être invisible puis il se murmura à lui même : *

- Si il croit fatiguer quelqu'un en nous faisant courir avec des armures de cuirs et d'anneaux il rêve le pauvre.

Il termina tranquillement la course avec le peloton du milieu.


Post by Germund Novitch, AdM - August 28, 2008 at 5:56 PM

Pour montrer l'exemple, Germund s'adressa à Anton et à Bizlok, qui avaient tous deux finis respectivement dernier et avant-dernier.

-Soldats Berret et Glokes, vous nettoierez les dortoirs. Rompez. Je veux que ça soit fait dans deux heures.

L'entraînement n'était pas fini, à ce qu'il semblait. Germund envoya une recrue inoffensive chercher une grosse caisse que tous avaient pu apercevoir en descendant jusque dans la cour arrière. Elle était pleine de poches de sable de 30 livres chacune, munies de sangle dans le but évident d'être attaché à un dos.

-Enlevez tous vos armures et votre uniforme. Je vous veux en pantalon et en bottes, torse nu. Ensuite, prenez-vous un coéquipier et attachez un sac de sable sur votre dos. Ensuite, c'est 50 pompes, et je compte. Tout le monde devra être synchro. Vous avez 2 minutes!

Le Soldat Bizlok et la recrue avec laquelle il bavardait plus tôt se mirent ensemble et recommencèrent à discuter, se plaçant à l'écart.

-Quelle teigne ce Mund aujourd'hui. On jurerait qu'il a ses règles.
-Foutu Brogok, t'as entendu le Caporal? Tout est de sa faute, c'est pas croyable! J't'le disais qu'les nains c'est pas fiable! On devrait jamais traîner avec ces gens-là!
-T'as raison! Mais moi j'crois que c'est plutôt le Caporal qui disjoncte... Faudra voir ce qui se passe. Bon, attache-moi cette saloperie dans le dos, qu'on fasse ce qu'il dit.


Post by Anton Berret, MORT - August 28, 2008 at 6:07 PM

Le Soldat Berret acquiesca puis fit une salut millitaire avant de partir vers la caserne trempé jusqu'à l'os. Il enleva son armure et mis des vêtements sec puis partit chercher un sceau d'eau et une moppe. Il entreprit de laver le plancher du dortoir pour ensuite épousseter les meubles, le soldat Glokes marmonnait quelques mots qu'Anton finit par entendre:

-J'en ai marre des corvées, il aurait pas juste pu nous faire faire 2 tours de plus... J'tais même pas dernier en plus... pourquoi c'est toujours moi qui se pogne le travail de nettoyage?

Anton aurait bien rit si ça n'avait été que les dortoirs étaient foutrement sale. Au moins cette nuit, il dormirait bien.


Post by Germund Novitch, AdM - August 28, 2008 at 7:17 PM

Le soldat Bizlok échappa sa poche de sable en tentant de l'attacher sur le dos de sa recrue. Le caporal le vit bien et beugla.

-Soldat Bizlok, tu vas me nettoyer les cachots. Et ta recrue t'suivra au pas!

Pendant que les autres s'affairaient à attacher leurs sacs de sables correctement pour éviter l'expulsion vers des tâches plus ingrates, Florian Bizlok et sa recrue sortirent du groupe désormais amoindri de 4 hommes et rentrèrent se sécher.

-Hey Biz, on fait un pacte, d'accord?
-Quoi?
-Mund nous a bien emmerdé aujourd'hui. Si tu te tappes les geôles seul, j'te promets une belle surprise quand tu r'mont'ras!

Bien trop idiot pour saisir l'astuce, Bizlok hocha vaguement la tête, s'empara d'un nécessaire de nettoyage et s'en alla avec l'allure d'un ruminant vers les geôles, déprimé. Pendant ce temps, la recrue hyperactive, une des rares à bien connaître le Caporal (qui était pourtant réputé pour conter sa vie en long et en large lorsqu'il avait bu un peu trop de rhum) et à savoir rimer monta en catimini dans la salle principale, saisit un bout de parchemin et se mit à écrire des imbécillités sur son caporal, qu'il eut tôt fait de placarder contre le mur. Tous les soldats pourraient se foutre de Germund maintenant! C'était bien fait pour lui. L'affiche se lisait ainsi.

C’était au Bastion Berguenois,
Par un soir d’hiver plutôt froid,
Manque de chaleur et attirance
Engendrèrent vite la déchéance.

Le grand Novitch et son amie,
Enl’vèrent bientôt tous leurs habits,
Et c’est dans le lit conjugal
Que se conçut le caporal.

Neuf mois plus tard, chez la sage femme,
C’est la cohue, c’est tout un drame,
Avant le mariage ont forniqué
Deux Berguenois polémiqués.

Nait un enfant plutôt touffu,
« Ah par Thaar, qu’il est velu! »
S’écrie le père, tout retourné,
« L’ai-je vraiment ainsi fabriqué? »

D’un seul regard qui veut tout dire,
Les parents, et sans se raidir,
S’exclament tous deux, à l’unisson
« Voilà Germund, notre garçon »

Très tôt l’enfant devint puissant,
Fort et fier, quoique peu brillant.
Son père lui apprit à rugir,
Mais il savait toujours pas lire!

Quel enfant sot, décidément,
Il faisait honte à ses parents,
Mais au combat, rossait ses frères,
Et bientôt put battre son père.

Vers 17 ans, mature et grand,
On l’paya pour toquer les gens,
Briseur de dents, c’est c’qu’il était,
Et foutredieux, ça y allait!

Un coup par ci, un coup par là,
Casse-lui la gueule, casse-lui le bras,
C’était ses ordres, il les suivait,
Et ne posait d’questions jamais.

À 18 ans, il dégagea,
Sur un navire il s’embarqua.
Bien vite, ses yeux très aguerris
Lui permirent de dev’nir vigie!

Vers Systéria l’vaisseau vogua,
Un gros rocher, paf! il s’échoua!
Germund nagea jusqu’à la rive,
Étape cruciale, voire décisive.

Dans l’Armée alla s’engager,
Le jeune Germund, bien reposé.
Bien vite il se fit remarquer,
Et rapidement se fit grader.

Le voilà maint’nant caporal,
Il agit comme un général,
Quel con ce Mund, r'gardez-le bien,
C’qu’il nous fait faire, c’est pas humain!

Signé: T'es trop nul, Mund!


Post by Germund Novitch, AdM - August 29, 2008 at 3:12 PM

Alors que ses soldats faisaient leurs pompes tant bien que mal, sacs de sable au dos, Germund décida d'aller voir comment se débrouillaient les gars qu'il avait assignés à des corvées. Malheur : il tomba sur l'affiche disgrâcieuse l'ayant pour objet. Après l'avoir lue rapidement, il sentit un espèce de soulagement en lui: il n'était pas le seul à croire qu'il était stupide.

Il redescendit, pensif, voir où en étaient rendus ses soldats, sans même avoir pris le temps de vérifier comment avançait le travail dans les dortoirs.