Les préparatifs
Post by Thalkehr Stornaar, AdM - October 7, 2008 at 4:25 AM
Plus les jours avançaient, plus Thalkehr multipliait les visites au bureau du Sergent Novitch. Lorsqu'on l'apercevait dans les couloirs, il était intraitable, les yeux cernés, le corps fatigué, mais le regard rempli de confiance. Il dégageait toujours une énorme confiance en soi, mais jamais il ne l'avait autant semblé qu'aujourd'hui. Il s'assurait néanmoins de conserver un uniforme, posture et un comportement militaire irréprochable.
Les documents s'empilaient sur le bureau du Sergent. Des plans de l'architecture du palais, des cartes de la ville, des documents textuels décrivant les stratégies proposées, des lettres diplomatiques et des rapports sur l'évolution des soldats à l'entraînement. Il semblait que les penseurs à l'origine de l'affront étaient de plus en plus sûrs de leurs moyens. Rien n'était laissé au hasard et tout était repensé à plusieurs reprises et par plusieurs personnes qui se consultaient tous les uns et les autres, statuant sur les faiblesses de la stratégie et sur les façons de les éliminer.
Thalkehr prit place à nouveau au bureau du Sergent. Il avait un nouveau document en main.
"Sergent, puisque les choses semblent se concrétiser et la stratégie se développe de façon bien satisfaisante. J'ai pris la liberté de prendre un pas vers l'avant."
Il déposa un document sur le bureau. On y voyait des figures représentant une hiérarchie. Novitch pouvait y reconnaître un modèle de ce à quoi la hiérarchie de Systéria ressemblerait, si Thalkehr en était le seul penseur. L'elfe noir leva le regard vers le Sergent, en observant ses expressions faciales alors qu'il s'apprêtait à lire le document.
Post by Thalkehr Stornaar, AdM - October 7, 2008 at 8:04 PM
Le Sergent ayant rendu l'âme, Thalkehr eût grand besoin de réfléchir à l'avenir du projet. Qui étaient les hommes de confiance? À qui pouvait-on en parler sans avoir la peur d'être dénoncés auprès de la régente? Qui allait l'appuyer s'il décidait de poursuivre les démarches? Tant de questions qui se bousculaient dans sa tête, mais si peu de réponses.
Le silence était, pour le moment, la meilleure des solutions.