Dans la cantine de la caserne, le chef d'état major...

Dans la cantine de la caserne, le chef d'état major...

Post by Yriel Asuryan, AdM - November 17, 2008 at 2:19 AM

Accoudé à sa chaise, une bière en main et les bottes posées sur le coin de la table, comme à son habitude, Karl Franz parlait à plusieurs des hommes du régiment, et il semblait plutôt contrarié.
Il revenait de mission et avait pas mal de chosesà raconter, aussi pas mal de gars l'écoutaient quand il dévia sur un sujet beaucoup plus grincant.

" J'suis revenu boire un pot au Coin Chaud après cette sale mission, et là, j'rencontre ce vieux résidu de fiante de troll, le Major de Baudouin...
Alors que j'lui ait même pas adressé la parole, lui et un elfe noir débil, que j'ai bien l'intention de me faire quand je le recroise, commence à ricanner en me voyant m'asseoir, et ils me demandent si j'aime les chevaux.

Au début, j'veux faire bonne impression parce que le Major nous tient pas vraiment dans son coeur, et après une minute, j'me rends compte que ces deux crétins se payent ma poire et celles des deux mercenaires présents avec moi en racontant qu'on est des saletés de zoophils qui se tapent des chevaux tellement ils sont peu civilisés.

Evidement, j'pouvais pas dire à ce Major que moi, j'pensais qu'avec sa face d'andive il était toujours puceau, alors j'ai du répondre à moitié, pour sauver l'honneur.
J'y ai pas trop mal réussi, du coup le major à commencé à déblaterrer toutes sortes d'insultes sur le dos des mercenaires.

Qu'on était rien que de la chair à canon, des incompétents, des gamins qui ont besoin qu'on leur répète tout une dizaine de fois pour qu'ils comprennent. Il reprochait qu'on le saluait pas, qu'on était indisciplinés, et qu'il allait nous faire comprendre que c'était lui le chef à coup de masse dans le crâne si il le fallait.

Evidement, je sais qu'il essaye de nous provoquer pour nous faire un procès dès qu'on dérape, alors j'suis resté politiquement correct et je suis parti, mais croyez-moi, ce type là nous méprise et il rêve que d'une chose, c'est de nous couper les salaires et de dissoudre notre armée.

Un nuisible ce gars là, croyez moi... Pour sûr... "