La reconstruction

La reconstruction

Post by Ex-Bolero - January 11, 2009 at 4:30 PM

CRAC!
CRAC!
CRAC!

Depuis quelque temps, la caserne semblait vouloir s'effondrer de toutes parts. La structure extérieure avait l'air de tenir bon, mais les murs intérieurs commençaient à s'effriter et des infiltrations d'eau étaient déjà notables un peu partout. Des flaques se formaient sur les tapis, dans les dortoirs, dans la taverne... Et la salle des supérieurs, pour ceux qui y avaient accès, ressemblait davantage à un marais qu'à un lieu de rencontre.

Constatant avec dépit la dévastation qui s'opérait envers sa caserne, le commandant Venance annonça quelques jours à l'avance qu'il tiendrait un discours à tous les soldats, dans lequel il leur présenterait les plans d'une nouvelle caserne.

Et le jour vint où la plupart des soldats furent réunis dans la cour arrière, le commandant étant monté dans la petite tour pour bien être vu.

Soldats de l'Armée, fidèles mercenaires, miliciens aguerris et bureaucrates lubriques...

Il se râcla la gorge et recommença son discours.

Soldats de l'Armée, fidèles mercenaires, miliciens aguerris et bureaucrates pratiques, j'ai, en ce jour, une grande annonce à vous faire, qui viendra bouleverser votre train de vie pour les 6 ou 7 prochains mois.

Comme la plupart d'entre vous avez pu le remarquer, la caserne est dans un état déplorable. Les murs s'effritent, l'eau s'infiltre, des craques apparaissent un peu partout, si bien qu'il est devenu presque dangereux de s'y balader. Je vous annonce donc que sur les bons conseils du sergent Barbedepierre, j'ai décidé de faire construire une caserne neuve.

L'Armée a les reins au niveau budgétaire pour encourir ce risque et va faire affaires avec l'Association des Commerçants pour retaper la structure, réorganiser l'intérieur de la caserne et y ajouter une touche de fantaisie. Vos demandes les plus vieilles se concrétiseront peut-être enfin. Les plans vous seront présentés sous peu, aussitôt que mes officiers les auront acceptés.

Le Sergent Barbedepierre, le Consul Stornaar, le Caporal Tarsøn, la Sous-Consule Mel'Viir et moi-même nous sommes rencontrés dans le secret il y a peu de temps pour dessiner les nouveaux plans de la caserne qui sera bientôt nôtre.

Pendant le temps qui sera nécessaire aux travaux, vos coffres de salaire seront déplacés dans la caserne de la basse-ville, dont les serrures seront exceptionnellement changées pour l'occasion. Vous y demeurerez, là et à plusieurs autres endroits appartenant à l'Armée, en l'attente de la finalisation des travaux, étant donné que nous n'avons pas d'autres endroits où vous placer.

Aussitôt que la construction sera achevée, il faudra quelque temps avant que les meubles ne soient tous bien placés et les serrures toutes adéquates. À partir du moment où tout sera finalisé, vous aurez la permission de visiter la caserne comme bon vous semble et même de vous attribuer les lits les plus laids.

Une bonne partie des meubles sera récupérée à partir de l'ancienne caserne. Je ne suis pas un marchand, je ne peux pas faire l'estimé des coûts, aussi laissé-je le soin à mes quatre fidèles collaborateurs dans cette entreprise de contacter l'Association des Commerçants avec les plans (lorsque je les aurai rendus publics) et de faire faire un devis des travaux en leur spécifiant que le tout ne devra pas excéder 7 mois de travail [HRP: Deux semaines IRL] et en leur rappelant que nous avons un contrat qui fait que nous avons droit à un rabais de 10% sur tout ce que l'Association fait pour nous.

Comme le disait Cédric de Montenfeuille, la guerre n'est que pêche et l'hirondelle se noie.

Gloire à l'Armée et aux fuites d'eau!

Lorsqu'il eut fini son discours pour le moins étrange, les soldats se mirent à discuter de l'annonce, tous fébriles...

Je vous invite à poster les réactions de vos personnages et à développer une interaction sur ce post. Je vous montrerai bientôt les images de la nouvelle caserne pour avoir votre approbation.


Post by Solodar Varlaethus, Ind - January 11, 2009 at 6:16 PM

***Orrin, qui avait tout écouter du discourt, ne fut pas surpris par la décision du Commandant de refaire la caserne. Car tout le monde savait qu'elle tomberait bientôt en ruine si on ne faisait rien. Après le discourt, il alla dans le dortoir pour ramasser ses objets pour ensuite les mettre dans sa banque. Il discuta un moment avec d'autre mercenaires content eux aussi de la décision. Orrin finit de tout ranger pour ensuite partir dans la foret pour faire ses entrainements quotidien. ***


Post by Brogok Barbedepierre, AdM - January 11, 2009 at 8:49 PM

Peu après la fin du discours le sergent se dirigea vers les dortoirs avec de nombreux Mercenaires.

**-Allez tas d'bouses, on sort les sacs de couchages et on remballe les lits, vous allez m'ranger vos draps coussins et matelas dans un coin de la caserne en basse. Vu qu'elle est déjà bondée préparez aussi vos tentes on va dormir à la belle étoile.. du moins vous. **

-ON SE DÉPÊCHE ET ON FAIT ÇA EN RANG

*Et le train vert du 3ieme était en route , bien en ligne le tous sur un pas cadencé et militaire avec le Sergent en tête, traversant la ville sous le regard intrigué des passants.Le son régulier et puissant se faisait entendre au loin. *

*Puis vint la halte en basse, à la caserne qui ressemblait maintenant à une fourmilière trop pleine. Les capes vertes sortaient de tous les coins courants partout dans un ordre presque inhabituel, rangeant et préparant la caserne au surplus d'hommes qui arrivait. *

-Déposez vos merdes ici, gardez le nécessaire pas besoin de prendre plus.

Et dix minutes plus tard le train repartait vers la sortie de la basse. Puis le convois s'arrêta près de la maison abandonnée dans la foret.

-Halte ici ! Plantez les tentes, préparez les feux, les tours de garde et tout le tralala. Et au pas d'course !

-Vous la !

Désignant 5 Soldats

Nettoyez moi c'te piaule elle servira au caporal Tarson qui va camper ici avec vous, et aux autres gradés qui passeront.

S'en suivit la longues mise en place du camp de fortune


Post by Asphaar Meliamne, AdM - January 12, 2009 at 12:09 AM

Asphaar sourit en coin, voyant comment étaient traités les hommes de l'armée. Il ne s'attendait pas à moins que cela. Après un tel discours, sa réaction fut moindre que les autres, étant nouveau venu, probablement le dernier recruté de l'armée cette annonce le toucha moins que les autres. Il était simplement en accord avec cela vu l'état actuel des lieux. Il joignit la marche avec les autres ''merdeux et boozeux'' bien en rang.


Post by Thalkehr Stornaar, AdM - January 12, 2009 at 9:58 PM

Le Consul se faisait plutôt discret lors du déménagement. Après tout, c'était un édifice surtout bondé de miliciens et donc la tâche appartenait principalement au Sergent Barbedepierre de faire bouger les choses. Néanmoins, les effets de Thalkehr avaient été transférés à la caserne de la basse-ville quelques jours précédent le discours du Commandant. Depuis ce temps, il partageait le bureau de la Sous-Consule Mel'Viir, malgré elle, certains pourraient dire.


Post by Sinriia Mel'Viir - January 15, 2009 at 2:13 AM

Contrainte ou pas par la présence du consul Stornaar dans son propre bureau, Sinriia ne passait elle-même pas beaucoup de temps dans celui-ci. La plupart du temps elle transportait ses dossiers au manoir Trenor, là où elle était pensionnaire provisoirement.

Parfois les soldats pouvaient l'apercevoir près des chantier si ce n'était que pour observer les progrès, mais quoi qu'il en soit, ce n'était guère vraiment sa place...


Post by Anak'heim Elh'ar - January 16, 2009 at 3:52 PM

Le monde cessa de tourner quelques minutes après le discour du Commandant pour Anak'heim. Il prit le temps d'encaisser la nouvelle comme il se devait et offrit une pensée de quelques secondes à sa fidèle couche.

Il esquiva ensuite le doigts du Sergent qui désignait une floppée de soldats pour des raisons diverses auxquelles l'elfe noir ne voulait pas se plier. Il longeait les gens et suivait chacun de leur mouvement pour s'éviter le pointage ultime et parti se cacher derrière une caisse. Ouvrant son petit sac à pic-nic, il croqua avec délectation dans sa pomme et esquissa un sourire alors que le jus du fruit coulait sur son menton.

Le soldat prit ensuite la route de la cabane abandonnée avec les autres et lorsqu'il en eut l'occasion, s'écarta du rang prétextant une envie de vomir. Il ne rejoignit le reste du groupe que quelques heures après.

Une fois le campement installé, il prit une couchette bousculant une jeune recrue d'une centaine d'années sont benjamin le menaçant presque avec son cimeterre et s'installa tranquillement un sourire aux lèvres.

Il ferma les yeux et prit un repos bien mal mérité.