Rencontre des deux bagareurs
Post by Solodar Varlaethus, Ind - January 27, 2009 at 1:49 AM
Orrin se rendit calmement, à dos de cheval tard dans la soirée, en basse-ville. Il confia son cheval à l'écurie la plus proche puis se rendit à la caserne Mercenaire. Il salua le garde de fonction dehors puis se rendit où les geôles. Il salua le soldat situé devant les geôles puis lui dit:
- Bonjour Soldat. La Sous-Consule Mel'vir m'a mise sur le dossier comprenant les deux voisins bagarreurs. Je dois donc aller leur parler.
Le soldat le laissa entrer puis Orrin se rendit à la geôle où ils étaient enfermés. Il entra puis referma la porte derrière lui, accompagné d'un autre garde au cas où. Il commença l'enquête en les saluant et en se présentant.
-Bien le bonjour, je suis le Soldat Orrin Lyonsbane. Je suis ici pour en savoir plus sur votre petite escarmouche. Expliquer moi en détail pourquoi vous vous battiez.
Il les regarda fixement, restant calme et prêt à tout écouter.
Post by Ex-Bolero - January 27, 2009 at 5:08 AM
D'abord silencieux, les deux hommes se décidèrent enfin à parler -d'abord en même temps, mais un assentiment muet leur permit de se démêler-. Le premier, qui avait les cheveux hirsutes, quartagénaire d'une grandeur moyenne, prit la parole avec son affreuse voix de stentor.
-C'est d'sa faute m'sieur le mercenaire, je vous le jure. C'est lui qu'a tapé le premier, j'ai rien à faire dans cette affaire, c'est une injustice, j'vous collerai une poursuite, j'vais tous vous rosser si vous m'enfermez, vous avez pas l'droit et vous ave-
Un geste du soldat arrêta son élan de verve, alors qu'on invitait le second à parler.
-En tout cas moi j'ai rien fait, c'est évident, Thaar m'en est témoin! C'est ce fou furieux qui m'a donné des coups de marteau jusqu'à ce que je me vide de mon sang! Ça fait terriblement mal, m'sieur le garde, ce type mérite le bûcher, rien de moins!, déclara, tout sérieux, le second protagoniste. Affublé d'une moustache à la zanthérienne, mutilé à plusieurs endroits et possédant des interstices profonds comme la faille de Vaerdon entre les dents, il ne faisait pas bonne impression, d'autant plus qu'il avait l'odeur typique de ces paysans qui ne se lavent jamais.
-Ah bah parce que ça excuse tout ça, non mais ah la saloperie c'est pas juste c'qu'il dit là m'sieur le mercenaire! Ce salopard essaye de faire passer ça sur mon dos alors que c'est lui qui a commencé à me balancer des insultes quand je lui ai gentiment demandé d'aller se faire voir en enfer!, répliqua avec véhémence son compagnon d'infortune dans la cellule voisine, jetant instinctivement un regard noir à sa gauche, mais se heurtant au mur qui les séparait.
-DIFFAMATION! Lothaire, tu vas m'le payer! C'est même pas vrai! Et puis d'abord, ce que tu m'as dit textuellement, c'était que je pouvais aller me taper ma fille auprès de Yaghshul pour faire changement, que je laisserais enfin le voisinage en paix. J'réclame justiceeee!
Mais quel discours incompréhensible... Il faudrait poser des questions pour séparer le vrai du faux.
Post by Solodar Varlaethus, Ind - January 28, 2009 at 1:47 AM
Orrin se frotta les tempes de ses doigts puis regarda un à un les deux se chamailler.
-Bon ça suffit calmer vous. Répondit Orrin d'un ton calme. Donc d'après Lothaire ce n'est pas lui qui a commencé et d'après l'autre non plus.
Orrin se tourna vers le premier homme du nom de Lothaire puis lui demanda:
-Pourquoi avoir dit à votre compagnon d'aller se faire voir en enfer et pourquoi l'avoir frappé à coup de marteau?
Il regarda Lothaire en attend une réponse plus ou moins farfelue.
Post by Ex-Bolero - January 29, 2009 at 5:22 PM
Lothaire s'empressa de répondre.
-C'est simple, ce vagabond de McFrenel était encore en train d'chaparder des pommes dans mon verger, le verrat! Alors j'suis sorti de ma cabane, que j't'ais en train de rénover, et je lui ai dit d'aller se faire voir aux Enfers! Et mônsieur l'a mal pris, hein, évidemment! Et là il essaie d'tout faire passer sur mon dos!
Et McFrenel de répondre...
-Essaye pas, Lothaire, j'étais juste venu constater l'état d'tes pommes pour m'assurer qu'elles allaient bien, alors j'ai pris un échantillon!
-Un échantillon, hein!? Quand j'ai finalement entendu le bruit et que j'suis sorti, t'avais un panier plein de pommes dans les mains! Alors là m'sieur le mercenaire, j'ai empoigné mon marteau, j'vous dis, j'ai sauté la clôture et j'me suis rué sur ce salopard de chapardeur de fruits!
-Et le résultat est que j'suis la victime dans tout ça, m'sieur le mercenaire! Qu'on le pende! J'ai rien fait!
Eh bien, il ne restait qu'à trancher.
Post by Solodar Varlaethus, Ind - January 30, 2009 at 2:02 AM
Orrin les regarda un après l'autre, réfléchissant un moment puis se tourna vers Lothaire et lui dit:
-Monsieur Lothaire, pourquoi ne pas seulement avoir avertis les mercenaires au lieu de frapper sur cet homme?
Avant d'avoir une réponse il alla voir l'autre et lui dit:
-Monsieur McFrenel, c'est ça? Bien. Donc vous dites n'avoir pris qu'un échantillon et comment cela se fait que vous étiez sur son terrain sans sa permission?
Il recula ensuite pour être capable de voir les deux puis se tourna vers Lothaire pour avoir une réponse en premier et ensuite se tourna vers McFrenel.
Post by Ex-Bolero - January 30, 2009 at 4:47 AM
-Eh bah parce que y'en avait pas dans le coin, quoi! C'était en soirée et puis le paladin de l'autre côté était occupé à se chamailler avec vot' gars sur la grosseur des oeufs des poules de Viguelet. Alors j'm'en suis chargé moi-même de c'te racaille de McFrenel.
-Ne m'traites plus jamais de racaille, 'spèce de truand! Et puis si j'suis allé sur son terrain c'est pour offrir des pommes à ma fille, qui est super malade. J'ai un grand coeur, moi!
Post by Solodar Varlaethus, Ind - January 30, 2009 at 5:11 AM
-Je crois que vous méritez tout les deux une sentence. J'en parlerai à la Sous-Consule pour savoir quelle sentence vous donner.
Sur ce, il quitta les lieux pour ensuite aller contactai la Sous-Consule.
Post by Solodar Varlaethus, Ind - February 1, 2009 at 12:22 AM
Orrin revient quelques heures plus tard rencontrer à nouveau les deux hommes. Il les regarda un à un puis prit la parole.
-Bon voici votre sanction. Vous devrez payer 500 écus chacun et je ne veux plus aucun faux pas de votre part sinon nous vous conduirons devant le tribunal. nous avons toutes les preuves dont nous avons besoin pour.
Il regarda la réaction des deux hommes puis pris les 1000 écus que les hommes lui tendirent. Il les laissa sortir en les avertissant une dernière fois puis parti à son tour porter l'amende dans le coffre proche du banquier Romain à la caserne de la moyenne ville.