Tard dans la nuit
Post by Stein Von Richte, Ind - February 5, 2009 at 8:26 PM
- Étude -
Les bougies qui éclairaient le bureau de leur halo étaient visiblement en déclin. Quelle heure pouvait-il être maintenant? Fort probablement tard dans la nuit à en juger au nombre de dossiers et manuscrits qui formaient un demi-cercle devant moi.
La fatigue qui ne m’avait jusqu’alors qu’effleuré avait maintenant repris le contrôle de ma tête et de mon corps. À en juger à la façon dont les mots s’embrouillaient sur le parchemin posé devant moi, je jugeai qu’il était plus que temps d’aller m’étendre sur ma couche, au milieu des ronflements sonores des autres mercenaires. Les codex, les rapports et dossiers sur les citoyens; j’avais tenté d’en lire le plus possible depuis mon admission dans l’armée. N’était-ce pas, en quelque sorte, une partie de ma fonction que de connaître ces dossiers sur le bout des doigts pour pouvoir établir des liens plus rapidement? D’un geste ensommeillé, je rangeai tout ce que j’avais sorti des grandes bibliothèques plusieurs heures plus tôt en constatant avec une certaine satisfaction que le plus gros du travail avait été fait dans ces quelques jours. Mais je conservai une certaine réserve : ce que je pensais trouver relativement facilement dans toute cette paperasse n’avait pas encore été mentionné à nulle part. Soit on n’y avait accordé aucune importance et cela confirmait en quelque sorte son talent, soit ces dossiers étaient conservés en lieu sur, dans le bureau d’un plus haut-gradé fort probablement. Je me jurai d’étendre ma réflexion plus profondément et en temps voulu; c’était vraisemblablement trop hâtif que de me jeter dans ces recherches pour l’instant, sans connaître assurément toutes les possibilités et les méthodes de travail qu’ils employaient pour répertorier certains évènements. D’un pas lent, je me glissai hors des Archives, adressant un bref salut au soldat qui se trouvait non loin.
À cette heure de la nuit et dans mon état de fatigue, je ne songeai plus à soupeser mes pas comme on me l'avait enseigné dans le large escalier de pierre qui descendait vers le dortoir pour ne pas attirer l’attention. Néanmoins, j’espérais ne pas avoir de compte à rendre avant de rejoindre le matelas de paille qui m’avait été assigné. Cette éventualité me fit soudainement adoucir le pas.
Sentez-vous libre d'intervenir!
Post by Thalkehr Stornaar, AdM - February 6, 2009 at 4:55 PM
Le Sous-Officier Stornaar travaillait dans son vaste bureau, comme c'était son habitude à ces heures. Étant donnée qu'il bénéficiait d'un silence quasi-parfait et que la fraîcheur de son bureau minimaliste l'inspirai, il se sentait beaucoup plus productif la nuit que le jour, disait-il.
Sous sa plume reposait de nombreux documents. Récemment, il avait répondu à la demande de ce bien maladroit diplomate Giovanni pour forger un contrat de chasse pour l'Armée des Mercenaires, qui finalement s'est avéré une perte de temps puisque le diplomate n'avait en rien l'accord de sa guilde. Cette dite Freternité et tous ses membres commençaient à occuper beaucoup du précieux temps et de l'énergie de l'elfe noir. Sa patience s'usait. C'était en fait peu important dans le moment courant puisque des plans étaient déjà en exécution afin d'essayer de recadrer le comportement de cette guilde inexercée.
Il y avait également le cas des promotions. Plusieurs recrues avançaient de bon train dans leur évolution et il devait également choisir au moins un Soldat de Première Classe pour combler un des nombreux postes vacants du 35e régiment. Avec tout ça, la Sous-Consule Mel'Viir offrait un excellent rendement à son poste, au-delà même des attentes déjà élevées du Sous-Officier.
Dans un long soupir, le Sous-Officier se frotta les temples avant de porter sa main gauche au visage pour effectuer un geste de pincement au niveau du nez, entre les deux yeux. Ce geste soulageait un peu les maux de tête qui commençaient à prendre le dessus vu la complexité de dossiers qui, selon lui, devraient être beaucoup plus simples. Il balaya finalement les dossiers du revers de la main, récupéra sa cape sur le dossier de sa chaise et alla souffler la chandelle qui éclairait une infime partie de son bureau. D'un pas léger, il se rendit à sa porte et se glissa furtivement hors de son bureau en prenant bien soin de veiller à ce que sa porte soit verrouillée.
En tournant le coin, il remarqua une silhouette sortir de la salle des archives. C'était la première fois de sa carrière au sein de la guilde qu'il remarqua quelqu'un consulter les archives à une telle heure. Méfiant, il plaça sa main sur son fourreau et accéléra son pas pour rattraper la silhouette qui marchait en s'éloignant. À quelques pas, il put apercevoir sous la lumière vacillante des torches murales qu'il s'agissait que d'une recrue.
« - Recrue! Présentez-vous et dites-moi ce que vous faisiez, seul, dans la salle des archives à cette heure! »
Les mots de l'elfe noir étaient pratiquement crachés. Un crispant mélange de grognement, de chuchotement et d'autorité à faire glacer le sang de n'importe quelle recrue. En portant les mains à la taille, l'imposant elfe noir attendit que la recrue se retourne et s'explique.
Post by Stein Von Richte, Ind - February 9, 2009 at 7:22 PM
La dernière marche avait été conquise et c’est avec un étrange sourire que j’aperçus la lourde porte de bois qui menait aux dortoirs; dans quelques instants, il me serait enfin permit de me reposer ou du moins, jusqu’au son retentissant du clairon matinal.
Un autre son qui me tira toutefois de mes rêveries.
« - Recrue! Présentez-vous et dites-moi ce que vous faisiez, seul, dans la salle des archives à cette heure! »
C’est de concert avec les répercutions contre les murs de pierres de l’escalier que la voix du Sous-Officier me parvint. Je stoppai net, le sang glacé. De tous, pourquoi avait-il fallu que ce soit lui qui m’aperçoive. Recomposant du mieux que je le pouvais une expression stoïque, je me retournai vers la silhouette qui se tenait du haut des escaliers. Était-ce dû au mélange de la perspective et des ombres que projetait le Sous-Officer Stornaar sur les murs, quoiqu’il en soit une telle vision valait respect. D’un geste rapide et précis, j’exécutai un salut à l’officier tout en réprimant les tremblements qui commençaient à assaillir mes membres inférieurs.** « Salutation Sous-Officer Stornaar. Recrue Von Richte au rapport.» **J’avais parlé d’un ton qui se voulait neutre tout en poursuivant sur le même ton avec mon explication. Rien ne justifiât alors que cache quelques actions de ma part, ce que je venais de faire était, dans les limites du possible, tout à fait légal; du moins je le croyais.
- Messire, bien que l’heure sois tardive et j’en conviens, j’étais à l’étude des différents rapports et contrats encore actifs et expirés. Dans le cadre de mes fonctions et pour agir de façon plus efficace lorsque le moment sera venu, je jugeai que l’étude complète de ces documents était inhérente à mon poste. Veuillez m’excuser, messire, l’heure tardive : la notion de temps se dégrade dans cette salle fermée.
Mon explication n’aurait pu être plus plausible puisqu’il s’agissait en fait de la stricte vérité si l’on omettait quelques détails qu’il ne me paraissait pas utile de révéler, pour le moment.
Il restait toutefois à savoir si le Sous-Officier jugerait valable mon explication.
Post by Thalkehr Stornaar, AdM - February 9, 2009 at 8:00 PM
- Salutation Sous-Officer Stornaar. Recrue Von Richte au rapport.
*En recevant le salut, j'en retournai un qui dégagea une certaine forme de puissance. Von Richte? J'avais déjà entendu ce nom, mais aucun descriptif ne m'était jusqu'ici fournie. Je conservai les mains bien ancrées aux hanches, m'attribuant ainsi une pose fière. Bien que la recrue sur lequel mon regard était projeté n'avait encore rien d'exceptionnel, la première impression qu'il fit sur moi fut respectable. J'étais, certes, un juge critique et méfiant. *
- Messire, bien que l’heure sois tardive et j’en conviens, j’étais à l’étude des différents rapports et contrats encore actifs et expirés. Dans le cadre de mes fonctions et pour agir de façon plus efficace lorsque le moment sera venu, je jugeai que l’étude complète de ces documents était inhérente à mon poste. Veuillez m’excuser, messire, l’heure tardive : la notion de temps se dégrade dans cette salle fermée.
J'écoutai ses explications avec un peu de désintérêt, même si son argumentation était bonne et dégageait une motivation certaine. Maintenant que je savais qu'il ne s'agissait pas d'une infiltration malhabile, peu m'importait réellement. Il voulait étudier tard? Aucun règlement ne lui en empêchait et il était un jeune bureaucrate à la recherche des connaissances qui allaient faire de lui un diplomate efficace.
« Je vous comprend. Je préfère même travailler à ces heures. Toutefois, contrairement à vous, je n'ai pas d'inspection matinale dans quelques heures. J'aviserai votre Sergent de porter une attention particulière à votre chambrée. »
Je ne pouvais pas simplement lui donner une tappe dans le dos et des féliciations. C'était l'Armée ici et de toute façon, je ne suis pas la douceur incarnée. La recrue eut donc droit à un regard perçant, du haut des marches et de ma haute stature à la fois élégante et condescendante. Néanmoins, en me basant sur cet infime échantillon de temps, je voyais en cet homme l'éthique de travail qui m'avait porté jusqu'ici à Systéria et qui m'avait beaucoup servi lors de ma carrière militaire en Udossta. Tous savent qu'une diplomatie exercée vaut un bataillon entier.
Post by Balaran - February 9, 2009 at 8:50 PM
Et encore une nuit blanche de passer, les cernes sous les yeux, je me ballade dans les rues de Systeria avec ma vieille capuche. Elle me suit dans ces moments que je veux solitaire et tranquille, j'ai l'impression d'être invisible avec. La direction de la caserne, vide de monde, seul sur la route pavé je suis mon chemin tranquillement, les mains dans les poches. Le sourire aux lèvres qui me caractérise, je me dirige vers le bâtiment qui m'accueille tous les matin, j'ai toujours aimé fouiner là ou ça ne me regarde pas mais cette mauvaise habitudes m'avais déjà joué beaucoup de tour. Dans ce travail, fouiner dans ce qui ne va pas c'est plutôt bien vu, et puis j'aime bien négocier les contrats de securité comme je les appellent.
Je retire ma capuche et salut mes confrères, ce sont tous mes supérieurs après tous...Mon sourire qui s'élargies dès que je rentre dans la caserne et que je voie les hommes me faire signe comme a l'habitude, j'arrive au travail de bonne heure aujourd'hui. Ça ne me fera pas de mal.
J'ai l'esprit un peu ailleurs, je me suis beaucoup entrainé à l'épée ces derniers temps, avec Viktor. Ses assauts ne sont pas que de la force brute comme je l'aurais imaginer, il a aussi énormément de technique et à mon age je ferait bien d'apprendre encore ce qu'il y a à apprendre grâce à lui.
Je pousse la porte et j'ouvre les grilles, descend les marches afin d'arriver à l'endroit ou je m'installe d'habitude, la salle des archives, les pensées toujours à mes derniers entrainements et à imaginer différentes tactiques afin de surprendre Viktor. Un bureaucrate, un gratte papier, qui s'entraine à se battre, c'est ça aussi l'armée des mercenaires, des gens polyvalent et surt...
Je sort de mes rêves en apercevant le sous officier avec un autre homme...Qu'est ce qu'ils fichent là tous les deux si tôt surtout. Je lance un salut militaire des plus parfait comme ont me l'a appris et interpelle les deux hommes.
- Bien le bonjour Sous officier, Sieur, je suis Balaran, recrue de la bureaucratie.
Je voie le sous officier se retourner et l'autre personne me regarder, j'ai une goutte de sueur sur le front, mais qu'est ce qu'ils font ici ? Ils surveillent mon travail ou quoi ? M'enfin j'ai rien à me reprocher...Après tous j'ai déjà rapporté beaucoup plus d'argent à l'armée que ce que je ne lui en est couté ! Hé hé je m'inquiète pour rien. Je lève les yeux et je voie le sous officier déjà les bras croisés...en train de me devisager...
Post by Stein Von Richte, Ind - February 9, 2009 at 9:07 PM
« […] J'aviserai votre Sergent de porter une attention particulière à votre chambrée. »
Je déglutis : une inspection n’était jamais quelque chose de plaisant. Mais une inspection plus scrupuleuse menait au suicide. Je me promis de ne donner au Sergent nulle raison valable d’attirer sa colère en rangeant minutieusement ma couche. À en juger par les bougies qui éclairaient faiblement le comptoir près de moi, il était plus tard que je ne l’aurais crus : ma nuit s’annonçait donc horriblement courte. Tentant de ne rien transparaitre de ma réaction accablée, j’acquiesçais prestement. « Bien Sous-Officer Stornaar. »
*Je notai que l’elfe noir avait une prestance et une autorité bien affirmée à ses manières et au regard qu’il me jetait; il s’agissait là d’un homme qui n’était pas facilement impressionné aussi, si j’accomplissais au-delà des espérances tout ce qu’il me soumettait, peut-être réussirais-je à m’en faire un allié ou du moins me mettre dans ses bonnes grâces. Aussi bonnes les grâces d’un elfe noir pouvaient-elles être. *« Une attention particulière sera alors soumise de ma part. Le Sergent n’y trouvera rien à redire. » Affirmais-je. Trop tard, je m’aperçus que cet excès de confiance ne pourrait être qu’un désavantage dans la situation présente. Je me maudissais déjà du plaisir malin qu’allait ressentir le Sergent à noter le moindre grain de poussière, la moindre fibre de tissu mal placée lors de l’inspection.
Quoiqu’il en soit, cette loupe posée sur moi pouvait m’être tout autant bénéfique.
Je remarquai l'autre Recrue qui venait de faire son apparition mais n'y porta aucune attention, silencieux en attente de mon congé, je restai planté au bas de l’escalier dans une posture aussi droite et parfaite que mon corps alourdi par la fatigue me le permettait.
Post by Thalkehr Stornaar, AdM - February 9, 2009 at 9:52 PM
« Une attention particulière sera alors soumise de ma part. Le Sergent n’y trouvera rien à redire. »
Je n'avais pas de difficulté à y croire. L'homme conservait un sérieux implacable tout au long de l'entretien et il était bien conscient que je n'étais pas un bouffon farceur. La vérification ardue des quartiers de Von Richte allait avoir lieu simplement parce que c'est ce que le Sous-Officier a dicté. Je laissai filer un moment de silence, le temps d'analyser un dernier moment la recrue puis je lui émis mes ordre avec ma voix la plus claire et tranchante.
« Rompez. Il ne vous reste que quelques heures avant la levée du régiment. »
J'avais entendu la Recrue Balaran qui nous avait interrompu. Bêtise. J'avais décidé de l'ignorer le temps de finir avec Von Richte et le temps de réfléchir à la manière dont j'allais l'aborder. Bien qu'habitué à devoir être alerte à des heures pareil, la fatigue commençait à avoir ces effets sur moi aussi et j'étais d'autant plus impatient et arrogant par cette cause.
**« N'avez-vous pas appris les manières, Recrue?! Il est très inapproprié d'interrompre une conversation en cours, d'autant plus lorsque j'en fais partie. Contentez-vous de saluer et d'attendre que j'aie terminée la prochaine fois. » **
Sur ces paroles étonnament tolérantes de ma part, j'entamai les premiers pas en route vers mon bureau. Si la recrue devait m'interrompre à nouveau, cela se devait d'être important. Autrement, vallait mieux pour sa santé de me laisser vaquer à mes occupations dans la discrétion bureau.
Post by Balaran - February 10, 2009 at 1:05 AM
« N'avez-vous pas appris les manières, Recrue?! Il est très inapproprié d'interrompre une conversation en cours, d'autant plus lorsque j'en fais partie. Contentez-vous de saluer et d'attendre que j'aie terminée la prochaine fois. »
Je le regardais de haut en bas, le regard un peu ettoné.
**- Je pensais que vous aviez terminé déjà depuis longtemps, vous ne disiez rien. **
Je n'avais pas compris la reaction du sous officier . Je devais maintenant trouver un moyen de me sortir de là.
- Koenzell Pandora n'a pas répondu à mon courrier encore, je me demandais si vous le connaissiez ? J'aimerais le rencontrer afin de lui proposer le sécurité de notre armée Sous officier
J'était resté bien droit, une position des militaires du rang, une position que j'avais eu à adopter bien avant de rentrer dans l'armée et que je connaissais. Dans cette position, aucun sentiment, que ce soit dans le regard ou sur son visage, rien ne passais, son sourire était partis aussi vite que les paroles de mon superieur.
Post by Thalkehr Stornaar, AdM - February 10, 2009 at 1:30 AM
Il a osé. Je figeai dans mes pas et un sourire mesquin se dessina au travers mes traits de marbre. Je venais pourtant juste de l'avertir qu'il se devait d'avoir une excellente raison de me déranger à nouveau. En une seule seconde, plusieurs réactions se bousculèrent dans ma tête. Rage, agacement, questionnement, agressivité, folie... amusement? Sans doute est-ce la fatigue qui me permit de laisser échapper un bref rictus malgré la situation précaire, mais la recrue eût une chance qui ne risqua pas de se répéter souvent. Son culot nécessitait un certain courage. Malhabile, certes, mais le courage est une qualité admirable dans une organisation militaire. J'effaçai mon sourire, puis tourna les talons.
« - Ne savez-vous donc pas quand vous taire?
*Je l'observai un moment. Évidemment, ma réaction pouvait être prévisible, mais sans doute espérait-il une réponse différente. Néanmoins, j'avais la réponse à sa question et elle était facile à dicter. *
** « - Non. Avec lui, il faut être patient. » **
Somme toute un excellent résumé de la situation qui existait entre l'Armée des Mercenaires et l'Association des Commerçants. Les scribes de Pandora n'étaient pas les plus rapides et ils l'étaient encore moins lorsqu'il s'agissait d'un lien avec notre guilde. Encore une fois, j'entrepris d'analyser la recrue de bas en haut. Je commençais à prendre un certain plaisir à causer un malaise chez les plus inexpérimentés de mes hommes. C'était ma façon d'endurcir leur caractère. J'attendis donc devant la recrue, les mains joints dans le dos, les yeux plissés et la tête haute en l'attente de sa prochaine réaction...
Post by Balaran - February 10, 2009 at 3:51 AM
Toujours bien droit, apprendre à me taire, ont me l'a souvent sortie de part le passé. Je retiens un sourire, qui ne se voudrait pas moqueur, mais il l'interpréterais ainsi autant le retenir. Je ne veux pas froisser sa majesté c'est mon supérieur et j'ai bien assez connu le trou comme ça. Mon dos droit, et ma posture en général ne laisse rien a envier à celle des vrais soldats de la caserne, ma tenu réglementaire et propre, pas un pli, un court instant je remercie Ascyla dans mes pensées pour s'occuper de mes affaires aussi bien. Je reviens au Sous officier qui me dévisagé.
**« - Non. Avec lui, il faut être patient. » **
« - Excusez moi du dérangement sous officier, je ne vous dérangerais plus. Seulement une dernière chose, de part chez moi, les recrues suivent tous un entrainement appelle "classe" je pourrais vous en parler plus tard si vous le désirez »
Mon regard se posa sur le sol, affronter le regard de son supérieur, pas pour moi. Surtout quand il peux vous découper en rondelle. Je vais éviter de lui rappeler qu'il va peut être avoir besoin de mes talents de forgeron, ça ferait que l'énerver de plus belle. Je reste là au garde à vous devant lui...
Post by Thalkehr Stornaar, AdM - February 10, 2009 at 4:28 AM
*Ma réponse fut expéditive. Avec mon habituelle absence de tact, je hochai nonchalamment la tête avant de reprendre mon chemin vers mon bureau. Suffisamment de temps avait été perdu, je me devais de terminer mes quelques dernières tâches et aller prendre un peu de sommeil. *
Post by Stein Von Richte, Ind - February 10, 2009 at 4:37 AM
Un silence sévère s’était installé depuis quelques instants déjà mais il me parût une éternité à attendre. Je le savais à sa posture qu’il avait adoptée, j’étais soumis au regard calculateur du Sous-Officier Stornaar et derrière la prunelle de ces yeux, on m’analysait. Il est une chose que soutenir le regard vide ou bien colérique d’un être; se sentir mettre à nu au plus profond de son être en est une autre. Quel que soient ses pensées, elles seraient minutieusement répertoriées dans la mémoire de l’elfe noir et je le savais. Je tressaillis intérieurement, cette sensation n’était en rien agréable et fut bientôt accompagnée par un picotement le long de ma colonne vertébrale.
« Rompez. Il ne vous reste que quelques heures avant la levée du régiment. »
Enfin.
Je m’exécutai sans demander mon reste, à la fois soulagé de m’être plutôt bien sorti de cet escarmouche et content de bientôt retrouver mon lit. « [...]une attention particulière à votre chambrée. »* Un sourire mi-figue, mi-raisin vint ponctuer mon visage : l’entretien avec le Sous-Officer c’était relativement bien passé mais il me restait encore à faire avant le lever du soleil pour conclure cet épisode. Mentalement, je repoussai l’idée du repos à plus tard puis me préparai à la tâche qui me vaudrait encore quelques heures d’insomnies, un goût amer en bouche…*
Post by Balaran - February 10, 2009 at 5:47 PM
Je regarde les deux personnes qui partent...M'ouais.
Ils me laissent seul et du coup, je peux retourner à mes papiers, Pandora n'a toujours pas répondu à mon courrier. Même s'il n'est pas intéresse il pourrais au moins me le dire...Retournons aux affaires en cours, je m'installe à mon bureau et fait le tour, les fiches de payes sont prêtes, les dernières transactions sont encore à noté dans le grand livre, les derniers rapports à classer, les notes aux mercenaires sont fait, les stocks sont à mettre à jour aussi...
Ont a du travail et je pense pas terminer avant midi ou deux heures de l'après midi. Après je pourrais aller faire une petite sieste et me promener enfin...Rester enfermé dans cet endroit, c'est bien, mais à petite dose.