Une tornade de 60 ans passés

Une tornade de 60 ans passés

Post by Ex-Bolero - March 29, 2009 at 8:54 PM

Aussitôt que le nuage empoisonné avait disparu de la haute-ville, le Commandant avait eu l'air soulagé. On l'avait soudainement senti rassuré et confiant en l'avenir. Il avait même pris le thé avec quelques premières classes pour célébrer la disparition de cette menace.

Alors que la ville-arène fourmillait encore de réfugiés, une autre étrange malédiction s'était néanmoins abattue sur Systéria. Désormais, une ambiance lourde pesait sur la cité et exacerbait les moindres tensions de façon à les métamorphoser en mélodrames. Cette agressivité inhabituelle n'avait pas épargné Arthur Venance, le vieux commandant, le même qui buvait tranquillement avec ses soldats quelques jours auparavant. D'humeur massacrante ces derniers jours, il avait, disait-on, renvoyé 3 sergents et saccagé son bureau. Qui aurait pu croire que ce vieux pépé gâteau cachait une personnalité aussi rageuse derrière son apparence si bienveillante?

Cinq jour après le début de ses agissements singuliers, il convoqua les soldats du 35e régiment dans la cour arrière, et ce n'était pas pour les féliciter. Son langage était anormalement abrupt et irrespectueux.

-Sacs à puces dégénérés incapables d'accomplir les tâches qu'on leur demande, je vous ai réunis ici aujourd'hui pour m'assurer de faire comprendre à vos petites têtes ce que j'attends de vous. Rien ne va plus en basse-ville, il y a de plus en plus de violence et l'Ordre nous dame encore le pion, et c'est de -votre- faute. Alors, pour pallier à ce manque d'initiative, je vais vous jeter des ordres tout cuits dans le bec. Les commerçants ont placardé un satané panneau "Propriété privée" sur leur banque en moyenne-ville, mais ne croyez pas que ça va vous arrêter. Je veux les deux gardes illégaux qui y sévissent dans nos geôles le plus tôt possible. J'en ai marre que nous nous fassions moquer de nous par une bande de marchands incapables, à peine assez forts pour tenir leurs cannes serties de gemmes. Prouvez-moi une bonne fois pour toute que vous méritez de faire partie de l'Armée.

Tâchez de faire vite, ma patience a des limites!

Comment les gradés -mais surtout les soldats- réagiraient-ils?


Post by Asphaar Meliamne, AdM - March 29, 2009 at 9:20 PM

Un Soldat qui voulait exécuter les ordres le plus rapidement possible, s'était mit au pas de course pour se rendre à la banque de la moyenne-ville. Remontant les escaliers pour sortir de la caserne, il croisa le Caporal Meliamne qui lui fit stopper sa course d'un regard sévère, en bloquant le passage.

Asphaar fronça les sourcils, son regard resta plongé sur le soldat devant lui. Décidément, les négociations entre les commerçants et les bureaucrates de l'armée ne s'étaient pas terminés comme le commandant l'aurait espéré. Ce qui veut dire qu'il serait sans doute risqué d'aller mettre en geôle ces supposés gardes. Le commandant restait sans aucun doute celui qui avait le pouvoir absolue sur l'armée. Un simple Caporal n'aurait son mot à dire au sujet des ordres de son supérieur. Il ne pourra qu'en subir les conséquences et tenter d'essuyer les dommages par la suite. Il n'avait d'autre choix. Espérons que le Sous-Officier pourrait raisonner le Commandant, afin qu'il n'agisse pas ainsi trop souvent...

Avec un petit soupir il répondit à sa recrue:

Les deux hommes se quittèrent ainsi. Le Caporal Meliamne alla s'enfermer dans son bureau un moment.


Post by Solodar Varlaethus, Ind - March 29, 2009 at 10:36 PM

Orrin n'avait pas été présent durant le discourt du Commandant car il avait été occupé à la taverne Mercenaire. C'était sa semaine de travail là-bas, et malgré qu'il trouvait cela ennuyant, il faisait de son mieux pour que tout soit parfait. Lorsqu'il rentra à la caserne, il vu le Caporal de loin mais n'eut pas le temps de l'intercepter avant qu'il ne s'enferme dans son bureau. Il décida de cogner peu après.


Post by Asphaar Meliamne, AdM - March 30, 2009 at 12:00 AM

Le Caporal Meliamne était en train d'écrire quelques missives et remplir un peu de paperasse. Décidément ce n'était pas sa journée. Il s'arrêta un moment pour soupirer et se masser les tempes. La porte de son bureau cogna. Il tourna la tête lentement vers celle-ci puis il se leva.


Post by Solodar Varlaethus, Ind - March 30, 2009 at 12:09 AM

Orrin entra et fit son salut militaire.

-Bonjour Caporal. J'aurais une question pour vous. Sauriez vous à qui ou bien où dois-je déposer l'argent obtenu à la taverne?

Il garda une position presque parfaitement droite, bras sur le coter, en attendant une réponse.


Post by Asphaar Meliamne, AdM - March 30, 2009 at 2:41 AM

- Il y a plusieurs coffre inutilisés à la taverne. Nous allons en utiliser un pour les dépôts. Ensuite à la fin de votre semaine de travail la bas, je vous indiquerai où il doit être rangé. Il est probable que nous prenions un peu de ce profit pour racheter les alcools nécéssaire pour fournir la clientelle. Le reste ira fort probablement dans le coffre de l'armée. Continuez votre bon travail à la taverne Orrin, également si vous trouvez un serveur d'ici peu pour vous remplacer. Ce ne sera que tant mieux.

- Y a-t-il autre chose que je puisse faire pour vous Première Classe Lyonsbane?


Post by Stein Von Richte, Ind - March 30, 2009 at 5:44 PM

Le Soldat Von Richte était dans les rangs quand le Commandant Venance avait déferlé sur eux une colère comme seul peux en proférer un ainé. Il n'aurait pas du se trouver là, des tonnes de dossiers se trouvaient encore sur son bureau, intraitées, et d'autres s'ajoutaient certainement encore au moment même où il se faisait injurier par cette vieille peau.

Il l'écoutait d'une oreille distraite et exaspérée mais dans une attitude et une position parfaite. Peu importe, ce vieillard n'aurait certainement pas pu l'apercevoir le cas contraire.

Le dossier de la banque? Celui-là il l'avait au travers de la gorge. Si ces stupides Commercants voulaient utiliser leur ruse et le détournement pour arriver à leurs fins, l'Armée pourrait bien appliquer ses propres méthodes pour régler l'affaire.

Maintenant qu'il avait vu un soldat un peu plus zélé que les autres à accomplir les ordres du Commandant, il attendrait le résultat avec excitation. Qui des deux camps allait-il l'emporter?


Post by Solodar Varlaethus, Ind - March 31, 2009 at 12:51 AM

-Bien, merci pour cette éclaircissement. Concernant la vente des alcools, il me faudrait un montant pour en racheter d'autre car la seule chose que j'ai vendu est une bouteille de vin rouge et qui était la seule restante. C'était la dernière parce que je crois que l'achat d'autres boissons n'a pas été fait lorsque la taverne était ouverte avant que nous prenions la relève. J'en profiterais pour acheter en même temps différentes sortes d'alcools autre que le vin rouge.

***Après avoir finit de parler, Orrin regarda le Caporal Meliamne et attendit patiemment une réponse. ***


Post by Asphaar Meliamne, AdM - March 31, 2009 at 8:31 PM

-** Vous êtes certain d'avoir bien fouillé les réserves Première Classe Lyonsbane? Il me semble y avoir vu plus que du vin rouge à la dernière fois que j'y suis allé. Il y avait du rhum, du vin blanc, des alcools du genre. Fouillez bien les caisses, il est impossible qu'elles aient disparu.**


Post by Solodar Varlaethus, Ind - April 1, 2009 at 12:53 AM

-Oh bien sur qu'il y a d'autres sortes mais seulement plus de vin rouge Caporal. Il y a près d'une dizaine de sortes de boissons sur l'affiche à la taverne mais seulement 5 sortes sont en réserve. Il faudrait donc acheter les 5 autres pour plus de choix. Mais je vais tout de même aller refouiller pour être sur. Je vous ferai une liste de tout cela.

Il le salua de son salut militaire puis parti en direction de la taverne.


Post by Adalard Dranem A.K, OdS - April 1, 2009 at 1:04 AM

Adalard qui se trouvait dans la salle d'entraînement de la caserne répondit a la convocation du 35ieme régiment et se rendit a la cour arrière de la caserne militaire. Il remarqua rapidement le commendant Venance auxquels il avait eu a faire juste avant d'être promu Soldat prématurément dûe a ses nombreux efforts. Du moins il effectua le "salut a l'officier" qui était de mise pour tout sous-officier ou plus haut gradé, et il alla se placé en rang. Il était dans une posture militaire sans reproche, il écoutait attentivement les direcctives du commandant dans son humeur inhabituelle, du moins aucunement similaire a ce qu'il avait entendu de lui ni a ce qu'il avait eu a faire a sa derniere rencontre avec lui.

D'autres soldats furent désigné pour effectuer les directives du Commendant mais il avait décidé qu'il tâcherais de vérifier par lui-même juste au cas où, car comme on dit; on ne peut faire confiance qu'a soi-même, mais c'est un "on dit" mais bon. Il se rendit donc a la banque mais il y avait la une recrue avec un soldat qui s'occupait de l'affaire. Il décida d'aller chercher la recrue dont il avait la charge pour le former au devenir d'un vrai Soldat.