Entrainement et courbatures

Entrainement et courbatures

Post by Stein Von Richte, Ind - May 15, 2009 at 7:01 PM

La journée avait été particulièrement éprouvante pour le Soldat de Première Classe Von Richte. Bien des évènements inhabituels s’étaient présentés à lui et malgré sa réticence, il avait dû s’y plier en bon soldat qu’il était.

C’est en revenant du tribunal de Systéria où il était allé quérir quelques documents importants pour le bon fonctionnement de la bureaucratie que tout avait débuté. La Recrue Argon avait alors croisé son chemin et par un geste que Stein regretta par la suite, il lui adressa la parole. Pas que l’acte en lui-même fut répugnant mais les évènements qui en découlèrent par la suite étaient, pour le moins, désagréables. Visiblement la Recrue Argon, nouvellement arrivée, n’avait pas étudié la hiérarchie de l’Armée et c’est avec grand agacement que le Soldat Première Classe constata qu’il n’avait pas la moindre idée de qui ou quel poste il occupait lui qui, pourtant, était si important pour cette guilde!

Plus par orgueil que par nécessité, le Soldat Première Classe proposa à la Recrue de vérifier si ses capacités de combat dépassaient celle d’un bureaucrate et, heureusement pour Stein, la Recrue Argon manquait visiblement de pratique ce qui permit au Soldat de Première Classe de l’emporter et d’apporter quelques reproches par le fait même. S’il y fit quelques remarques sur la technique de la Recrue, il passa sous silence son propre manque d’entrainement et ses habitudes combatives rouillées.

Peut-être le destin s’accablait-il sur Stein ou cette journée était toute désignée pour l’entrainement, quoi qu’il en soit à la suite d’un rapport détaillé à la Consule Mel’Viir - opportunément rencontrée dans les couloirs de la caserne - cette dernière lui proposa le même « jeu » qu’il avait précédemment fait subir à la Recrue Argon. Quelle chance, vraiment…

[...]

Assied à son bureau à la lueur des lampes, le Soldat de Première Classe Von Richte rédigeait des rapports d’un œil fatigué. Pourtant, selon ses standard, il aurait pu travailler encore bien longtemps à l’élaboration de contrat et à la fermeture de rapports mais cette journée s’était avérée plus éprouvante physiquement qu’il l’eu cru aux premiers abords.

Le front boursoufflé par un coup surpuissant de la Consule, il se déplaçait sans cesse sur sa chaise, chacune des positions qu’il adoptait éveillait un nouveau muscle qu’il n’avait pas idée de posséder.

Que ce serait joli le lendemain matin!