Au front....
Post by Anteïa Meserole, Adm - April 21, 2010 at 4:39 PM
Le morale des troupes avait tendances à jouer au yoyo sur cette satanée île. Tantôt confiant, tantôt démolit par le duel du Lieutenant. Les supérieurs faisaient ce qu'ils pouvaient pour remonter le moral de leurs troupes. Déjà 12 hommes étaient morts. Difficile pour tous le monde. Quoi qu'il en soit, la Magistrate était souvent parmi ses hommes, jamais, même à la caserne, elle ne s'était autant mélanger avec ses "subalternes". Sans nulle doute que la vision que plusieurs avaient d'elle avait légèrement changé, sauf bien entendu les fois où elle était d'humeur massacrante, maudit soit les Orcs.
Le débarquement de Pourpres n'avait pas passé inaperçu, ses quelques 250 mages habiller de pourpre au travers de cette marée vivante de vert, ils étaient visibles, surtout tous regroupés ensemble. Le Magistère Glâneduc à leurs tête, cette petite chose haute comme trois pomme se dandinant au travers des mercenaires, suscitait, malgré sa race, une bonne dose de respect. La discussion entre les deux hauts-gradés avait été brève, et s'en était sortit plein de choses fort intéressante. C'est ainsi qu'au sortir du bureau, les deux personnes se dirigèrent vers le champs de bataille, vers ses hommes, montrant, une fois au but, la porte qui posait problème. Aucun semble-t-il pour ses mages, le Magistère verrait à transmettre les plans très bientôt, et Anteïa elle, retournait au fort donner ses instructions aux Sergents et Caporaux.
- Bien. La rencontre avec le Magistère à été fructifiante, mais autant que je l'aurais voulu. Il reste le seul maître sur ses hommes. Par contre, il prendra en compte nos ordres si nous prenons la peine de le lui transmettre d'abord. Bien entendue je lui ai fait remarquer que ses mages resteraient en dernière ligne, et que je devais connaître tous leurs mouvements tout le temps. Je ne souhaite pas perdre le contrôle à cause d'une poignée de délurés qui joue avec la magie.
Il pense également pouvoir prendre les portes avec quelques sorciers, pluie de météorites ou je ne sais quoi. Il me transmettra le plan aussitôt qu'il l'aura. À partir de là, nous décideront de la date de l'assaut pour prendre les portes, ils auront besoin de nous.
Des questions, commentaires?
Post by Anteïa Meserole, Adm - April 21, 2010 at 4:54 PM
Les jours passaient, et les pourpres, quoi que présent, tardait trop pour leurs plan. La Magistrate était nerveuse, mais son visage impassible laissait voir à tous ses hommes la femme confiante dure et froide qu'elle était habituellement. Mais a l'intérieur, la tempête se déchaînait. D'abord cette missive apprenant que la Duchesse Mel'Virr avait rejoint leurs rangs, ensuite, cette missive qu'elle avait dû envoyer au Surintendant de la part du Major. "Sous mes ordres strictes", finalement elle n'était qu'un chien bien dressé. Rien a foutre que le Major avait pas mis pied sur l'île, ne prenait pas la peine de prendre le commandement du campement, de cette guerre, c'est à ça que sert les subalternes après tout. Mais d'en prendre tous le mérite, alors que ni lui, ni Maeda n'avait rien foutu depuis que les 10 000 soldats étaient débarqués sur cette foutu île... Sa, elle le digérait plutôt mal.
Mais la danse continuait.
Domilixia Segal était débarquer depuis peu sur l'île. La rumeur disait qu'elle avait réussis a convaincre deux de ses amis ailées de ce joindre à eux.
-Ah Soldat! On dit que vous avez réussis à convaincre des Dragons de nous aidé durant cette guerre?
Excellente nouvelle.
Vous croyez qu'ils pourraient survolé le campement orcs, pour dénombré leurs effectifs ainsi que la disposition de leurs camps? Et peut-être aussi voir si avec leur feu et leur force ils arriveraient à nous débarrasser de cette satané porte, les pourpre sont plutôt... pas pressé.
La soldat fit par de ses impressions, de la faisabilité de cette entreprise et de tout ce qu'elle impliquait. Les deux femmes conclure donc que le rapport serait remis à Anteïa aussitôt que Domi aurait des nouvelles de ses Dragons.
Post by Domilixia Segal, AdC - April 21, 2010 at 5:12 PM
Il semblait que les plans avaient changé. Un des amis ailés de la druidesse avait péri, Garibald, le plus fort des deux, le plus courageux. Alors que la tristesse et la désespoir la gagnait, Cassie, la dragonne qui avait un nom bien plus complexe que le surnom que lui avait donné la demi-elfe, était venue la chercher. Ainsi, survolant la mer qui séparait Systéria et le camp, Domilixia quittait l'attroce guerre.
Elle s'isolait dans les montagnes, faisant son deuil. Tout ne serait plus pareil, sans son ami fidèle.
Elle se rendit d'un pas décidé vers la caserne. Elle allait demander congé afin de laisser passer sa mélancolie... Cependant, parmi les facteurs aggravants, il y avait la venue de la Duchesse parmi les rangs.
-Je... Je...
Congé? Je prendrai congé?
-Je démissionne.
Elle ne laissa pas le temps à quiconque de parler, si quelqu'un l'avait entendu. Elle ne comptait pas ébruiter davantage la nouvelle. Ces paroles avaient sorti telle une pulsion. Gageons que la Magistrate serait la première au courant, dans tous les cas.
Post by Adalard Dranem A.K, OdS - April 22, 2010 at 12:51 PM
*En effet, les lunes passaient, les temps passaient, la fatigue se lisait sur plusieurs visages. Mais les mercenaires étaient reconnus pour être déterminés et le Caporal Dranem veillait à améliorer le moral des troupes comme il pouvait, cela semblait efficace, au moins. La guerre faisait des démissions, les gens avaient peur, sans doute. La mort était quelque chose de difficile à supporter. Ainsi, le Caporal Dranem rencontra la Capitaine Intérimaire Meserole, laquelle il avait été mis au courant de la gradation, par son ancien mentor, sans doute. Il effectua son salut militaire en bonne et dû forme, bien droit, comme à son habitude. *
- Capitaine Meserole, avez-vous des nouvelles en ce qui concerne le plan de la Légion pour ce qui est de la porte ennemie ?
*Il lui laissa donc le temps de répondre, ou de ne pas répondre. Attendant ensuite qu'on lui donne son droit de parole, ses émotions n'était en aucun cas visible, un visage impassible. Il enchaîna finalement.. *
- J'ai tenté de faire le décompte de nos pertes et de celles ennemis, bien que ce soit peu précis. J'approximatise nos pertes à, environ, autour de 100 à 200 hommes, peut-être moins, peut-être plus.
Contre plus de 1000 orcs chez l'ennemi, je dirais entre 1000 et 1500. Je sais que c'est très peu précis, mais c'est ce qui me semble être le plus près des faits. Nous ignorons toujours leur nombre, mais nous savons qu'ils nous dépassent largement, en nombre.
Il marqua une courte pause, question de bien s'assurer que la Capitaine n'avait pas quelque chose à dire. Et que si c'était le cas, bien évidemment, il se tairait sur-le-champ. Il enchaîna ensuite..
- La Caporale Mel'Viir est arrivée sur l'île, elle et moi comptons nous pencher sur toutes les ressources pouvant nous être utiles, et tout ce qui peut faire avancer les choses et nous aider dans cette guerre, souhaitez-vous que l'on voit certains points en particuliers, Capitaine Meserole ?
Post by Asphaar Meliamne, AdM - April 22, 2010 at 3:12 PM
Le sergent arriva par la suite et croisa le caporal Dranem. Il gardait un air plus fier et plus déterminé, visiblement un peu plus froid qu'à son habitude, mais rien de très offensant pour autant. Devant son caporal, Asphaar salua et prit la parole.
- Caporal Dranem, je veux un bilan précis de nos hommes présents et actif, nos morts, nos blessés, nos malades et enfin les déserteurs. Faites votre possible pour me rédiger ce bilan d'ici la fin de la journée. Nous aurons une meilleure idée des troupes qu'il nous reste. Venez me voir ensuite et nous discuterons stratégie une fois de plus.
*Asphaar hocha la tête vers son caporal, lui laissant croire qu'il avait peut-être une idée en tête, mais qu'il ne l'a mettrait pas en exécution sans y réfléchir et en discuter d'avantage avec ses supérieurs et subalternes. Le sergent salua son caporal pour ensuite entamer le pas vers les avants poste où il alla se poster en haut pour examiner ses ennemis. *
Post by Anteïa Meserole, Adm - April 22, 2010 at 6:29 PM
Dans le bureau, la "Capitaine" était penché sur divers plan, plus papier, de l'encre parsemait la plupart d'entre eux, avec des tâches ici et là sur le bureau, sur les mains et même au visage. Elle ne chômait pas, c'était tout dire. Et quand on ne la voyait pas avec ses papiers, c'était au front, arc en main, aidant comme elle pouvait ses hommes.
Quand le Caporal Dranem entra, elle se contenta de.... continuer ce qu'elle faisait, le laissant terminer avant d'intervenir. Et quand le Sergent entra et donna ses ordres, elle attendit que tout soit terminer. Le Caporal aurait pu rester des lustres au garde à vous sans qu'Anteïa ne daigne répondre, mais comme il était agaçant, elle se décida a faire quelques réponse brève et de le congédier.
-Les pourpres ne sont pas pressé. Pour les morts et tout, suivez l'ordre du Sergent Meliamne. Nous prendrons une décision sous peu, avec ou sans les pourpres, pour ce qui est de prendre la porte principale.
Excellente idée pour les ressources, j'attend ce rapport rapidement.
Vous pouvez disposez.
*Après un moment ou elle se repencha sur ses millions de paperasses, attendant que le Caporal sorte. Puis, une fois seule avec le Sergent, elle leva les yeux sur lui, lui prodiguant une attention beaucoup plus soutenu qu'au Caporal, mais son ton était celui de la militaire, bien loin de l'amie. *
-Puis-je vous être utile Sergent?
Il faudrait que nous voyons a tous les moyens qui pourraient être utiliser pour prendre les portes principales. Si vous voulez m'être utile sur ce point, ce serait apprécier.
Apprécier? Visiblement, cette guerre semblait adoucir le caractère de la Magistrate... ah pardon, Capitaine!
Post by Asphaar Meliamne, AdM - April 23, 2010 at 2:50 AM
Mains dans son dos, le sergent garda une posture droite mais de repos en écoutant la Capitaine. Son air était de marbre, il ne démontrait aucune émotion particulière lorsqu'elle s'adressait à lui. Au fond de lui même cependant il aurait aimé félicité sa supérieur pour ce grade bien mérité selon lui. Qu'importe, en temps et lieu se dit-il à lui même.
- Je ferai selon vos ordres Capitaine, je ne faisais que passer pour demander le bilan au caporal Dranem, mais je suis ouvert à de nouvelles directives si vous en aviez à me transmettre. Pour ce qui est de la porte, je crois que nos délibérations ont porté fruit et j'espère que nous pourrons ainsi mener à bien cette guerre sans plus attendre.
Le sergent cessa donc de parler afin de voir si la capitaine Meserole avait quelque chose à lui demander avant qu'il ne dispose pour retourner à ses occupations militaires.
Post by Adalard Dranem A.K, OdS - April 23, 2010 at 9:06 PM
*Un jour plus tard, tout au plus, le Caporal revint, avec lui, le bilan des pertes. Eh oui, tandis que les pourpres prenaient bien leur temps, le Caporal, lui, faisait tout en son possible pour faire avancer les choses. Directives, exécutions des ordres, initiative, tout ce qu'il fallait pour que cette guerre tourne en leur faveur. Il effectua son salut militaire face à ses supérieurs puis resta au garde à vous. *
- J'ai le bilan des pertes, et ce, de façon on ne peut plus exact. 83 mercenaires ont perdus la vie, et 900 orcs plus ou moins 5 ont péris de par les mercenaires depuis notre arrivée ici.
Il resta donc au garde à vous, dans l'attente qu'on lui permette de disposer, ou encore, comme il l'espérait, qu'on lui donne de nouvelles directives. Même s'il avait déjà plusieurs choses à faire, il savait qu'il devait être productif en cette guerre, et était toujours prêt à l'appel. Toutefois, peu importe ce qui était dit, avant de partir, il prononça cela;
**- Notre rapport, à la Caporale Mel'Viir et moi-même, vous sera envoyé sous peu par cette dernière, ainsi qu'une mission dont je coucherai sur papier en détails, en lien avec ce rapport. Qui vous sera envoyé par moi-même. **
Post by Asphaar Meliamne, AdM - April 24, 2010 at 7:22 AM
Le lendemain de la petite réunion des gradés de l'armée, au matin, le sergent ainsi que quelques soldat se dirigèrent vers le navire. La cale plus précisément où se situaient les canons. Ceux n'étaient alors qu'attaché par de simples chaines au navire, il ne leur fallu pas trop de temps pour en détacher quatre. Asphaar fit venir un chariot devant la passerelle menant en dehors du navire.
**- Soldats, apportez moi ces canons dans mon chariot maintenant, ils nous serviront pour la guerre. Je veux les 4 là ce sera assez. **
Les soldats ne perdirent pas une seconde de temps avant de s'exécuter sous le regard sévère de leur Sergent. Asphaar était d'ailleurs plutôt d'humeur douteuse avec ses hommes depuis sa petite dispute avec l'ex Lieutenant Maeda. Néanmoins il semblait savoir parfaitement ce qu'il faisait et ne prenait aucun risque inutile.
*Les canons étaient maintenant tous installés dans le chariots, les hommes attendaient tout autour en posture militaire. Il fallut un temps pour Asphaar avant de descendre du navire tout armuré soudainement de son armure de Mortine. Son poids légèrement alourdi par tout son attirail de guerre faisait légèrement craquer la passerelle. Il entama le pas de marche en direction des avants postes. *
- Suivez moi Soldats, poussez le chariot!
La petite troupe marcha donc jusqu'aux avant poste trainant avec elle le lourd chariot. C'était peu simple déjà de pousser ces trucs! mais voilà le sergent allait encore rajouter une touche de difficulté à leur tâche.
**- Je veux deux canons dans chaque avant poste messieurs, montez le moi là haut! Exécution! Je reviens dans une demi heure, si ces canons ne sont pas la haut, je devrai sévir! **
- Oui Sergent!
*S'écria la petite troupe de soldat avant de se dépêcher de trouver la solution idéal pour monter les canon en haut des avant postes. Le sergent Meliamne tant qu'à lui semblait retourner au campement, on ne sait dans quel but... *
Post by Anteïa Meserole, Adm - April 27, 2010 at 8:09 PM
Du haut des murailles du fort, la Capitaine par intérim observait les préparatifs. Les hommes en sueurs forçaient après les canons, les chariots de bois les attendant juste à la sortie du bateau. Les tempes palpitant, le visage cramoisi, on se demandait s'ils y arriveraient. C'est que les canons de navire en fonte n'était pas poids plume...
D'un regard perçant qui ne manquait rien, elle n'en manquait pas une, les oreilles tendus aux ordres donnés.
8 Hommes par chariots, 8 hommes pour poussé un seul canon, et il y en avait 4. De quoi rendre fou n'importe qui!
Et c'est avec un froncement de sourcils qu'elle capta l'ordre de monter les canons sur les tours. Sur le tours? C'est ridicule...si la porté n'est pas assez grande, ont les avance comment? Et si les orcs qui lances des bombes en lance sur les tours, tout s'effondre et les canons seront inutilisables ensuite...
Non, mauvaise idée sur les tours. Et c'est d'un pas militaire et armuré qu'elle se rendit sur le terrain.
-Vous n'y pensez même pas Sergent? Monter les canons sur les avants poste? et nos archer? et les mages ils font quoi?
Non. C'Est trop compliquer, trop de temps perdu, et inutilisable s'il y a un pépin de distance.
Placer les plutôt devant les avant poste. Juste derrière le dernier remblaie. Poster 10 hommes par canon pour les protéger jusqu'à ce que nous soyons près a les utiliser.
Et ce n'est pas sans un regard d'exaspération que les soldats en questions démontèrent la poulie qu'ils commençaient déjà a fixer. Vraiment cette Capitaine... elle était exaspérante. Mais... elle n'avait pas tord après tout. Mais bien élevé, les soldats ne firent qu'acquiescer aux ordres.
Capitaine, Oui Capitaine
Post by Asphaar Meliamne, AdM - April 27, 2010 at 8:21 PM
-Vous avez entendu la capitaine Meserole soldats? Exécution!
Le sergent reprit le chemin du campement, laissant le soin à la capitaine de régler les détails des canons. Visiblement cela ne l'enchantait guère...Il faudrait alors envoyer les boulets en ballon, ce qui est largement moins précis, mais quoi qu'il en soit, les hommes avaient reçu des ordres qui dépassaient celles du sergent.
Post by Thalkehr Stornaar, AdM - April 27, 2010 at 9:28 PM
Les canons étaient installés, les ordres étaient émis. À présent, tout le campement se contentait de se reposer et préparer leur équipement. La fébrilité pouvait se sentir, mais aussi un peu d'appréhension de ce qui se trouvait de l'autre côté de la porte.
Une navette amenait à nouveau des effectifs, équipements et vivres. Cette fois, la place laissée par les canons retirés était rempli de bannières, drapeaux et grands boucliers aux couleurs du Blason Vert. Les dirigeants de l'Armée était réalistes et méfiants, mais aussi particulièrement confiants. Selon les ordres du Commandant, dès qu'un bâtiment serait pris, aussitôt il devra être tapissé "plus vert que vert". Tout était prêt, ça allait être le cas.