La démission d'un caporal
Post by Hakubo, Maeda - July 6, 2010 at 7:32 PM
Un petit attroupement de soldats s'étaient regroupés en face du babillard. Voilà déjà quelques minutes qu'on avait vu le t'sen faire ses derniers saluts militaires et remettre son uniforme. Voilà déjà un bout qu'on ne le reconnaissait plus. Isolé, toujours en train de réfléchir, sarcastique et en manque de discipline. Il était temps pour Kuroyama de réfléchir. Ainsi, il avait longuement réfléchit à ce qu'il allait écrire à sa famille, ses amis, ses proches : l'Armée.
Une lettre fut donc accrochée au babillard de sa main propre. Tous fut surpris, car l'on ne s'attendait pas à ça, visiblement.
Mes chers amis, ma seul et unique famille,
Depuis que j'ai quitter l'archipel de T'sen, vous avez été ceux qui m'ont accueillit. J'ai toujours, depuis que j'ai fait serment, considérer l'Armée comme étant ma seul famille. Ces nombreuses années durant lesquelles j'ai servis à vos côtés seront à jamais gravés dans ma mémoire. Inutile de dire que ce fut un honneur de traquer les criminels à vos côtés et de combattre les orques.
Cependant, viens un temps où un homme doit réfléchir sur sa personne. Tel est mon cas. Alors que la guerre est fini, j'ai eu le temps de réfléchir en effet sur le présent, mais surtout sur mon avenir. N'étant pas aveugle, j'ai pus aisément remarquer comment nombreux d'entre-vous ne pense pas que ma place est à vos côtés. Un jour milicien, l'autre bureaucrate, je ne cesse de me chercher. J'ai réalisé que ce n'est pas à l'Armée que je trouverais qui je suis, car sans-cesse je suis interrompue dans mes recherches par d'autres travaux. Ainsi donc, je quitte l'Armée. Cela ne sera peut-être pas permanent, peut-être reviendrai-je, mais alors ce sera confiant et avec un but autre que celui d'écouter les ordres. J'ai besoin de réfléchir.
Je vous souhaite un succès dans votre carrière militaire, du bonheur dans votre vie et j'espère tous vous revoir.
Gloire à l'Armée
H. Kuroyama
D'autre missives plus privés furent envoyés à quelques mercenaires qui avaient marqué la vie du jeune t'sen.
Lieutenant Maeda,
En effet, lieutenant. Pour moi, vous avez toujours été le commandant de la caserne et vous le resterez toujours. Nous nous reverrons sans doute. Passez chez moi, nous reparlerons de tous cela.
H. Kuroyama
Magistrate Meserole,
Je vous remercie du temps que vous avez passé à mes côtés. J'ai beaucoup appris de vous. Avoir servis sous vos ordres en tant que bureaucrate a été un honneur et je serai toujours présent si vous avez besoin de mon aide. Puisse l'Armée vous emmener succès et gloire.
H. Kuroyama
Sergent Dranem,
Ah... Dranem... Je ne vous oublierai pas. D'abord mentor, puis rival.
Finalement, vous m'avez battue. Félicitation ! J'espère que vos médailles et vos grades sauront vous satisfaire.
Je vous promet que je serai à votre cérémonie lorsque vous deviendrez chevalier !
Venez prendre le thé chez moi un de ces jours.
H. Kuroyama
Quant à Leila, Hakubo la verrait surement à la maison... Si on aurait eu la météo en ce temps là, on aurait sûrement annoncé un orage avec des éclaires et un tremblement de terre...
Post by Anteïa Meserole, Adm - July 6, 2010 at 7:50 PM
Oui, ce fût une surprise pour la magistrate de recevoir cette missive. Mais c'Est avec un calme olympien et d'une sincérité presque déroutante qu'elle y répondit.
Caporal Kuroyama,
J'espère seulement que vôtre décision à été mûrement réfléchit et que vous ne le faites pas pour le Sergent Dranem. Quoiqu'à se poste, il ne vous vaut pas.
J'ai eu plaisir a travailler avec vous, et j'espère que vous saurez votre voix. L'armée n'est guère clémente pour ceux qui ne savent pas sur quelle pied dansé, mais je vous garderai une place si jamais vous souhaitez nous rejoindre à nouveau. Que ce soit dans la bureaucratie ou dans la milice.
Je garde votre poste si vous ne souhaitez prendre qu'une pause, vous le méritez bien. Si vous me dites que votre décision est irréversible, alors je vous souhaite une bonne continuité.
Magistrate Meserole
Post by Adalard Dranem A.K, OdS - July 6, 2010 at 7:59 PM
Hakubo,
Je ne vous oublierai pas, j'espère que nous resterons amis. Je garde l'invitation du thé en tête. Toutefois sache que pour moi, vous serez toujours le bienvenu dans l'Armée.
Ce fut un honneur d'avoir été ton mentor, et cette rivalité nous a propulsé tout les deux plus haut au sein de l'Armée,
À bientôt,
A. Dranem