[Dossier Criminel] Halik Telfyr / Raz'ol Mel'viir

[Dossier Criminel] Halik Telfyr / Raz'ol Mel'viir

Post by Onyx, Emp - March 10, 2008 at 4:43 AM

Nom: Halik Telfyr / Raz'ol Mel'viir
Race: Elfe Noir
Description physique: Musculature considérable, grand et élancé.
Age: 139 ans
Yeux: totalement noir
Cheveux: Blanc-Gris
Grandeur: 5.11 pied
Poids: environ 165 livres
Tatooages: Aucun
Autre signe distinctifs: trois courte cicatrice sur le bras gauche probablement causé par une créature griffé

metier: Ancien Consul
Guilde: Anciennement Mercenaire
Statut: RECHERCHÉ

Antécédants judiciaires : Une enquête sera ouverte pour trouver ses antecedants.


Post by Naelia, AdM - June 13, 2008 at 12:55 PM

Effectifs Présents : Soldat Lionel de l'Estandre
Concernés : Recrue Farok Kor'Drouil
Suspect : Halik dit l'Ange noir
Crimes présumés : Tentative de meurtre, assaut, vol, culte à un dieu maudit.

Rapport Détaillé :
Voici le témoignage de la recrue Kor'Drouil, recueilli sur son lit à l'hopital de la basse.

J’étais parti en reconnaissance dans la basse ville. Il y avait eu des informations comme quoi le recherché Datant s’y aurait trouvé il y a peu, il aurait même été vu à parler à des gens de l’Ordre. Ça valait la peine d’investiguer. Je connaissais pas mal la basse ville, enfin, un peu, enfin je croyais. Je me promenais, tout bonnement, quand je suis tombé sur un homme à la sortie d’une auberge… Celle avec le cabaret il me semble, enfin. Il avait l’air louche – comme tout ceux qui portent une capuche noire, une cape noire et une armure de cuir cloutée noire. J’ai voulu lui demander si il avait vu quoi que ce soit d’étrange, enfin question d’avoir une chance de l’identifier.

Il était bâti, pas mal bâti … Et sa peau était sombre, de ce que je pouvais voir de ses bras dénudés. C’était peut-être un elfe noir, mais étant donné le gabarit, les chances étaient faibles. J’ai entendu une fois parler d’un elfe noir à la carrure d’un demi-orc… et c’est suffisamment rare pour mériter de poser quelques questions… Enfin je pense. Je lui demande s’il est un elfe noir, question futile car sa peau le trahit, mais bon, une confirmation ne peut jamais faire de tort. Il me répondit « Elfe noir ou ange noir ? ». Comme beaucoup je connaissais le surnom. Plus de doute, j’étais devant Halik, le fameux assassin.

La discussion s’ensuivit dans un malaise dissimulé de ma part. J’essayai d’attirer son attention sur un sujet ou un autre, afin de l’amener à révéler quelques informations, mais il ne mordait pas. Il était un fin retard, je dois dire. Puis, tout à coup, une réplique inattendue « Allons chasser le cyclope ». C’était beaucoup plus un ordre qu’une demande ou quoi que ce soit. Il parti à l’intérieur de l’établissement chercher son armure – leur repaire ne doit certainement pas être loin, il faudrait chercher une trappe ou quelque chose du genre je crois- . J’aurais pu tenter de fuir, mais en même temps… Un homme de la trempe du célèbre Halik devait avoir un nombre d’hommes de main à portée de la main en tout temps. Je ne voyais personne dans les ruelles avoisinnantes, ni sur les toîts, mais bien sûr, cela ne voulait rien dire. J’aurais sans doute pu parer une flèche, courir assez vite pour en éviter une autre, mais pas éviter le tir d’une demie-douzaine d’arbalétriers.

Cela dit, j’ai toujours eu une bonne aptitude pour ruser les gens et soutirer des informations et jusqu’à présent, j’ai toujours réussi à m’en tirer sans combattre. Il semblait bien posé, bien qu’intimidant. Ça semblait dans la poche, donc je l’ai attendu jusqu’à ce qu’il soit prêt et sorte en armure de plaque de devas et de mortine. Plutôt inhabituel pour un assassin, je trouve. Mais bon, il semblait pressé et comme j’étais encore sans doute sous surveillance, je le suivis.

Donc on a traversé les portes de la ville. Je dis aux gardes que c’est une mission spéciale et on est parti sans donner plus de renseignements. Trop de questions et ça risquerait de finir dans un bain de sang, pour eux comme pour moi. Valait mieux prendre sur moi, de toutes façons, ça allait bien.

En cours de route, il me pose des questions personnelles, me demandant mon nom, depuis combien de temps je suis dans l’armée. Il semble tester ma loyauté, ce qui est bon signe, s’il vient à me considérer comme quelqu’un d’achetable ou encore comme un allié potentiel, je risque de vivre et par le fait même d’apprendre quelques détails alléchants.

Je le suis jusqu’à ce que nous tombions sur une cabane perdue dans le bois. Il semble intrigué par celle-ci , disant ne pas savoir ce qu’elle fait là. Il entre alors je le suis. Je jette un œil pendant qu’il se met à fouiller. On parle de choses et d’autres et j’essaie encore de lui soutirer des informations.

Il me dit que Datant n’était plus un problème désormais, que la guilde s’en était chargé. Je présume donc que le demi démon, ou enfin présume demi démon ou je sais plus, est soit mort, soit en piteux état… Ou encore il a collaboré avec eux pour disparaître. D’une façon ou d’une autre on risque pas de le revoir de plus tôt, enfin certainement pas en vie. Je remarque pas qu’au fil de la conversation, il se dirige vers la porte. Ça, c’était une grosse erreur, que j’ai vite remarqué quand il tira son kryss de son fourreau.

Il me dit que j’étais une de ces sous-races, pas mieux que ces thaarites. Sa blessure qu’il avait reçu plus tôt contre Kalidor venait à peine de guérir et je serais un bon entraînement selon lui.
J’essaye encore de plaider ma cause, de le convaincre. C’est la première fois que les paroles ne servent à rien.

Je sortis mon épée, mais pas pour le frapper. Il ignorait la puissance du Brise-Elfe et c’était là ma seule chance. Alors qu’il s’approcha pour me frapper, je frappai sur mon bouclier à un endroit précis créant une onde de résonance extrêmement aigue, blessant les oreilles fines. L’assassin, qui a surement dû entraîner ses sens durant des années, s’en retrouva plus qu’incommodé, il grimaçait de souffrance. Il me frappa quelques fois avec son kryss jusqu’au moment où une deuxième résonance allait lui laisser échapper son arme, qu’il remplaça avec une dague qui coulait d’un liquide noîratre. Il m’atteignit à de nombreuses reprises au niveau des faiblesses de mon armure et bientôt la douleur s’empara de tout mon corps. Les coups de dague étaient de simples piqûres en comparaison avec la sensation de brûler vif de l’intérieur.

J’ai essayé de porter le coup de grâce, l’assassin chancelait. Un seul coup du brise-elfe et s’en serait fini avec lui. Mais j’en étais incapable. Le poison ralentissait mes mouvements, rendant mon épée aussi lourde qu’un bloc de plomb. Je la laissai tomber et je tombai au sol, croyant pouvoir rejoindre mes ancêtres dans la gloire. Devant la menace d’une noyade certaine, mourir en combattant héroïquement un adversaire plus puissant que lui, en lui faisant regretter amèrement d’avoir vu le jour, était sans doute l’une des plus grandes valeurs de mon peuple.

Mais je n’allais pas avoir droit à tout cela. Pendant que j’étais inconscient, il me retira mes armes. La douleur me réveilla. Bien sûr, il n’allait pas me laisser partir sans se faire son plaisir et il me décocha de nombreux coups de pied. Il brisa mon tambour d’un coup de genou, en fureur, visiblement, il n’avait pas apprécié les douleurs du brise-elfe. Je lui dit d’en finir, que la mascarade a assez duré ; il me répond qu’alors qu’il souhaitait avoir un divertissement, je l’avais en retour blessé et qu’il n’avait pas apprécié.

C’est alors qu’il me dit qu’il allait offrir mon âme à la Vierge des douleurs, que son maître le prince noir n’en verrait sans doute pas d’inconvénient. Il récita une étrange prière elfique – encore une elferie incompréhensible – et il me blessa sérieusement à la gorge. Il quitta en riant, de me voir me tortiller.

Il n’était pas question que je meures. Un nain meurt en héros, je commençais à me faire à l’idée d’une mort au combat comme ça, mais pas à ce que mon âme soit torturée pour l’éternité ensuite. Non, ça ne faisait pas partie du contrat, ça.

Donc je me suis débattu comme un forcené et heureusement, tout ce qu’il avait pour m’attacher était une vieille corde trouvée sur les lieux. Je sais pas comment, mais j’ai réussi à me libérer. Ensuite, c’est flou, ça se perd dans un océan de douleur.


La recrue Kor'Drouil a été retrouvé a quelques centaines de mètres de la porte sud ouest de la cité par un bûcheron. Son état est aujourd'hui considéré comme stable et son rétablissement satisfaisant étant donné sa condition.