Nettoyage des ruines
Post by Germund Novitch, AdM - August 7, 2008 at 1:36 PM
Effectifs présents : Soldat Barbedepierre, Caporal Novitch
Témoins : Gédéon Rirac, Domilixia
Opération : Assainissement des ruines sises près de la sortie de la basse-ville (Mont-péril)
Résumé : Arrivés sur les lieux en compagnie du Soldat Barbedepierre et de Gédéon Rirac, nous avons commencé par nous attaquer aux squelettes du sous-sol. Nous sommes ensuite tombés sur un glaive malsain, probablement en erofith, d’après sa couleur, planté dans le sol, qui luisait de façon mystérieuse. Nous en avons déduit que c’était la cause de la malédiction qui pesait sur les morts de l’endroit. Alors que nous sortions pour éliminer un autre squelette, nous en avons vu un autre qui, bizarrement, se sauvait de nous en criant (ce qui est rare pour un squelette). Nous avons réussi à le rattraper. Il s’était caché derrière un arme. Gédéon s’est chargé de l’interroger et de le calmer, alors que le Soldat Barbedepierre devait partir. Le squelette a lâché ses armes et s’est mis à quatre pattes, nous faisant signe de le suivre vers l’endroit où le glaive était planté dans le sol. C’était bien ce que nous croyions. Étrangement, cette fois, les morts-vivants ne se sont pas attaqués à nous lorsque nous nous y sommes rendus. Le squelette a ensuite soulevé le glaive de terre. Le reste est un peu flou. Une formidable explosion a retenti, et lorsque nous nous sommes réveillés, tous les squelettes étaient « morts ». Les restes pitoyables de celui auquel nous avions « parlé » étaient éparpillés auprès d’un mur, mais sa tête parlait encore. Nous n’avions donc pas d’autre choix que de le remonter, os par os, pendant une vingtaine de minutes. Pendant ce temps, il dessinait des soleils et des nuages sur le sol avec ses orteils. Une fois remonté, il est sorti et a commencé à fouiller au pied du mur extérieur. Domilixia est alors arrivée et a regardé la scène d’un œil critique. Nous avions un peu l’air de nécromanciens, il faut l’avouer. Le squelette s’est muni d’une toge, d’un casque et de bottes, après avoir essayé une robe. Manifestement, c’était l’équipement dont il était muni dans sa vie humaine. Malgré le fait qu’il puisse émettre des sons, il ne parlait pas clairement. Nous avons donc dû lui tendre un livre et une plume, dans l’espoir qu’il sache toujours comment s’en servir. Cependant, aussitôt qu’il s’est appuyé sur le mur, ce dernier, déjà plutôt effrité, s’est effondré sur son crâne. Malgré toutes nos tentatives pour le remonter, cette fois, il ne bougeait plus. Dans le livre, il y avait écrit :
« Je suis… dessins de soleil et de nuages »
Nous en avons déduit que cela signifiait qu’il était libre et que nous lui avions enfin ouvert le chemin vers la vie éternelle.
Conclusion : Encore une fois, l’Armée des Mercenaires a brillamment su démontrer son habileté à coopérer avec la Confrérie Pourpre pour en arriver à un résultat tout à fait satisfaisant. Les morts-vivants risquent de ne plus troubler ces ruines pour longtemps.