Discussion, élevage

Discussion, élevage

Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - January 22, 2012 at 11:14 PM

Mademoiselle Selaquii,

Au sujet de la mission 4, je cois qu'il pourrait être interessant de demander à l'administration impériale de définir le terme de "gestion" de l'article 15 du codex. Et ainsi s'assurer que l'interdiction de vente d'un bien est permis alors que l'exploitation de celui-ci ne menace ni l'equilibre ni la survie de l'espèce compte tenu que les chevaux d'élevages ne sont ni sauvage ni retirer de leur milieux naturelle. Cet interdiction de vente d'animaux domestiques ne fait alors que frainer l'économie Systérienne et mettre en danger des bêtes qui gratuite devienne sans valeurs pour les propriétaires. J'ai d'ailleurs pu moi-même observer ce phénomènes avec des betes que jai elever et donne ensuite, et voir le nouveau proprietaire avec une.nouvelle monture à peine quelques jours ensuites.

L'AD est bornée même sous mes arguments ils n'ont jamais cédé, alors imaginer sous celle de l'association des commercant. Je crains qu'il nous faudra vraiment nous tourner vers le coter legal de la choses.

Dans un autre temps, sans vendre, il pourrait être demander un "don" et faire signer un cartable de don avec chaque bete, ainsi ils ne.sont.pas vendu et l'eleveur ne perd rien.

je vous laisse mijoté le coter legal puisque vous etes sans aucun doute plus calée que moi sur le sujet.

Axel

Juge Vespari, Juge Shaytan, Monsieur le Surintendant Bolton

Je vous sollicite afin d’obtenir une clarification d’ordre juridique quant à l’interprétation d’un article, suite à des questions qui ont été posées à l’interne de l’Association. Nous soumettrons ce document, en premier lieu, au regard des juristes et de la fonction publique impériale, instances neutres qui pourront trancher sur la question.

Nous désirons connaitre la réelle teneur et les limites de l’Article 15 du nouveau codex, ainsi que la définition claire de la notion de « gestion des ressources naturelles ». L’article 16 circonscrit-il la responsabilité de l’Assemblée, et pose-t-il de lui-même les limites à l’article 15?

Nous désirons également connaitre la marge de manœuvre que possèderaient les éleveurs qui, s’ils sont soumis à de potentielles inspections de la part de l’Assemblée, n’y sont pas tous inféodés. Le commerce des bêtes étant prohibé, et la maltraitance des bêtes en notre possession (notion dans laquelle peut s’insérer l’action de tuer un animal afin de transformer sa dépouille en viande, ou ressources comme des plumes, des peaux, ou des os, qui sont destinés à la transformation en biens alimentaires ou d’usage courant), sanctionnée, la marge de manœuvre des fermiers et éleveurs se trouve restreinte. L’imposition d’un tabou sur ce genre de commerce pénalise en premier lieu les exploitants de fermes et élevages et restreint l’activité des systériens désireux de se tourner vers l’agriculture.

Nous désirons donc savoir si le commerce animalier de bêtes d’élevage, au sens des juristes systériens et de l’autorité impériale, peut s’avérer réalisable si elle ne contrevient pas à l’article 16 du codex, et donc n’est pas un frein à l’équilibre. Les animaux d’élevage n’étant pas retirés d’un milieu naturel, leur commerce ne met ni en danger l’environnement, ni la survie de leur espèce.

Par ailleurs, comme certains de nos membres s’en sont inquiétés, les bêtes de ferme ne prendraient une valeur qu’une fois mortes, puisque l’Assemblée a indiqué une valeur marchande à la viande, aux plumes, aux peaux, et aux os. Cette politique prohibant l’attribution d’une valeur marchande pourrait donc inciter les éleveurs à se montrer peu soucieux de l’état de leurs animaux, facilement remplaçables si obtenus gratuitement, et impossibles à revendre.

L’Assemblée ne tient pas davantage compte des dépenses encourues par les éleveurs afin de nourrir leurs bêtes. Leur cession gratuite fait donc en sorte que tous les éleveurs, qu’ils entretiendraient des poulets, vaches, bœufs, chevaux ou moutons risqueraient de vendre à perte. Le tout risque donc de décourager les éleveurs, et à les inciter à abandonner leurs activités, provoquant un chamboulement dans l’agriculture systérienne, dans l’économie systérienne, et même dans l’alimentation systérienne.

Alors qu’aucune règle claire ne circonscrivait le commerce des bêtes, les éleveurs parvenaient encore à demeurer à flots. Mais depuis la clarification de l’Assemblée sur le commerce des bêtes, plus rien n’est certain. La décision de l’Assemblée omet visiblement la condition paysanne, qui diffère de la condition citadine, qui dépend des exploitations paysannes des environs des enceintes, et de celle des druides, rôdeurs et chasseurs de l’Assemblée, dont les tendances alimentaires varient selon leurs coutumes et croyances.

L’Association cherche également à savoir quelles portes peuvent être ouvertes pour un exploitant d’élevage pratiquant son métier non par simple amour de la nature et de son prochain, mais également qui aspire à assurer sa propre subsistance. Nous aimerions proposer, au nom de ces éleveurs, un système de dons permettant de compenser les dépenses de l’élevage de sa bête, ainsi que lui permettre une légère marge de profit nécessaire à assurer sa subsistance.

L’Association, inquiète du potentiel abandon des élevages systériens, dont les actuelles ventes fournissent les ressources de base nécessaires au commerce de bouche, et à la fabrication de certains biens manufacturés. Afin de conserver une certaine stabilité économique, nous aimerions que le tribunal, et la fonction publique systérienne se penche sur la question.


Post by Axel Aerigson, AdC - January 22, 2012 at 11:22 PM

Mademoiselle Selaquii,

Ce texte est parfait et l'argumentation bien monté. Non que vous avez quelque chose a prouver mais vous êtes implacable dans votre domaine. Felicitation!

J'ai bien hate de voir la suite.

Axel


Post by Pararìon Sil'Gamär, Adc - January 23, 2012 at 3:14 AM

Demoiselle Selaquii,
Vous avez eu là un éclair de génie! Mes félicitations, cette faille est une découverte d'or pour l'Association et risque de nous ouvrir de nombreuses portes.

Que Gaphaël vous bénisse.
-Pararimitas