Grand registre du Musée de l'histoire Systérienne

Grand registre du Musée de l'histoire Systérienne

Post by Mathéo Balgor, AdC - September 10, 2012 at 1:07 PM

Mathéo mis à disposition des membres le Grand registre du Musée de l'histoire Systérienne qu'il entretenait désormais.

Grand registre du Musée de l'histoire Systérienne

Symbolique des couleurs :

Domaine militaire : Rouge
Domaine sculptural : Bleu
Domaine pictural : Vert

Section des arts historiques de Systeria

Rez-de-chaussée Sud
- Entrée :

Canon : Vieux modèle de canon dit « Pilon du Démon », souvent utilisée par les armées Brégunien pour assiéger des cités fortifiées. Ce dernier a été retrouvé après une bataille où les Systériens furent gagnant, mais de peu. Etant donné son âge, il ne peut plus servir, les mécanismes étant rouillés et mal entretenus. Cependant, il a été gardé par les miliciens de l’archipel qui lui ont donné une symbolique de victoire. Souvent, on l’emmenait au cours des grandes batailles où il était installé près de la tente de l’Empereur. Il garantissait une victoire écrasante et une force surhumaine à tous les combattants de la liberté.

Statue inachevée : Vieille statue inachevée, datant de l’époque pré-brégunienne. On pense qu’elle aurait été réalisée par une des tribus natives de l’île. C’est au moment où la colonisation a commencé qu’elle aurait été sculptée en l’honneur des divinités dite païennes. Certains soldats ont souvent raconté que le village fut attaqué au moment où cette idole prenait forme et que l’indigène, pressé par le temps, du prendre les armes pour aller combattre l’envahisseur.

Sabre : Arme ancienne, toujours utilisée de nos jours par les soldats de l’armée de l’Archipel T’Sen. Ce sabre a été offert par le prince Jao X’yan au fils du premier empereur Systérien, en gage de paix mais aussi de neutralité. T’Sen a toujours voulu rester neutre et a toujours œuvré en ce sens pour maintenir le calme sur Enrya. Elle fut transmise au musée il y a une dizaine par la famille impériale et l’Empereur Maemor II pour montrer à tous les citoyens les liens de quiétude et d’attitude solennelle entre les deux nations. Lame en acier, fourreau orné du blason de la famille princière de T’Sen, un dragon et un chrysanthème entrelacés.

Peinture : « Femme à la Robe Verte », un nom sans équivoques et clair, peint par Julien Jhertenbrie, peintre estimé de la Cour Systérienne. Il représente une femme à la beauté stupéfiante mais arborant un air visiblement triste et maussade. La légende raconte que le peintre aurait croisé cette femme lors d’une de ses promenades près du camp gitan. Il n’a jamais pu la retrouver – fait étonnant soit dit en passant – mais son souvenir s’est figé dans sa mémoire. Le portrait est un aboutissement de ses souvenirs.

Peinture : « Mariella De Systéria », la sœur de l’Empereur Maemor Ier, ancien gouverneur Brégunien. A ne pas confondre avec Maemor II. Malgré son statut de princesse, elle réussit à obtenir de nombreux titres de noblesse, dont celui de duchesse. Son portrait a été réalisé par Xi Han, peintre de l’Archipel T’Sen, connu pour son sens de la finesse et pour la beauté de son trait. La Duchesse Mariella disparu mystérieusement au cours d’un voyage au sud du pays. Nul ne connaît les raisons de son voyage et son corps n’a jamais été retrouvé et ce ne fut pas la faute de l’Empereur qui envoya souvent des expéditions dans les jungles de l’île.

Peinture : « Maemor Ier de Systéria », le premier gouverneur brégunien, celui-là même qui devint Empereur et conféra l’indépendance au pays. C’est grâce à lui que la « Petite Sœur » est devenu un Empire et a réussi à briser les liens avec l’oppresseur d’Egador, le Continent Ouest. Connu pour ses qualités administratives, il redressa l’économie et mit en place des réformes agraires qui permirent au pays d’être autosuffisant. L’autarcie protectrice fut un succès, même si aujourd’hui elle tend à être rompue : avec une économie forte et une étonnant diversité culturelle, Systéria est prête à s’ouvrir au monde.

Armure : Tunique de cuir berguenoise, réalisée par les tanneurs du Bastion. Ce sont les meilleurs utilisateurs du cuir, le travail qu’ils effectuent le rang presque impénétrable. Cette tunique a été réalisée spécialement pour le musée il y a vingt ans par les artisans berguenois. L’Empire Systérien voulait montrer à ses citoyens la qualité d’exécution des tanneurs du Continent Est, Verte-Colline. Elle est souvent utilisée lors des raids pour se défendre contre les envahisseurs d’Udossta Thac’Zil. Parfois, les prêtres de Thaar les bénissent pour aider les combattants à repousser leur noirceur grâce à la lumière divine.

Peinture : « Hildegarde Asfridson », peint par un célèbre peintre berguenois, Leif Varandson. Il représente la célèbre reine guerrière, qui, dit-on, permit au Bastion d’élargir ses frontières et d’établir la paix au sein de leur territoire, rassemblant ainsi les différentes tribus qui pullulaient autrefois sur les terres berguenoises. On dit que lorsque les jours seront devenus sombres et que lorsque la division règnera sur les peuples, elle reviendra du ciel, guidée par Thaar, pour restaurer l’Ordre Ancien. Le moment n’est pas encore venu, étant donné que sous le règne d’Aldarik IV le Puissant, le royaume est tenu d’une main forte.

Arcs : Arcs longs composites de la famille El’Randir, d’Arnad’Idhren, le Royaume des Sages du continent sud. Nul ne sait comment ces arcs se sont retrouvés en possession des Systériens, mais ils sont bels et bien là. Ils appartiennent à une des quatre grandes familles de la noblesse elfique et ont été réalisés par les meilleurs artisans du royaume. On raconte qu’une flèche lancée grâce à ces arcs percerait n’importe quel obstacle entre l’archer et sa cible. Personne n’a jamais été vérifié la légende. Une chose est sûre : ce sont de véritables armes de guerre, malgré leur allure d’apparat.

- Partie Est ou Secteur Edgar Ferfin, en l’honneur de l’artiste :

Armure de cuir cloutée : Armure brégunienne antique appartenant au Lieutenant Epidus Malutis. Ce dernier appartenait à la cinquième légion de l’Empire Brégunien, une des premières qui a posé le pied avant les vaisseaux qui serviront plus tard à coloniser l’archipel. L’officier supérieur mourut au cours de la « Bataille des Lys », nommée ainsi en raison des fleurs blanches qui parsemaient le champ de bataille. Le Lieutenant Malutis reprit le commandement avec une fougue et une ferveur sans pareil, permettant ainsi de sécuriser la zone où débarqueraient les colons. C’est un peu grâce à lui si l’Empire Systérien existe. Il s’illustra ensuite lors de la guerre civile, pour libérer l’île et dévoua le reste de sa vie à la création et l’accroissement de Systéria, servant au côté du Gouverneur.

Statuette : Vieille figurine sainte à deux visages représentant Eunylap, l’Artiste aux Milles Facettes. C’est une création des artistes Landais – Landes Unies, Continent Est – qui fut offert comme présent au premier dirigeant de Systéria, à l’époque ou Brégunia régnait encore sur l’île. Au moment où la Petite Sœur devint officiellement indépendante, les légions de Brégunia embarquèrent les objets de valeurs pour les ramener sur le continent. Un petit contingent de mercenaires réussit à attaquer les soldats avant que le bateau n’appareille et récupérèrent plusieurs tableaux et sculpture, donc cette statuette. Avec le temps, le nom de son auteur a été oublié.

Figurine : Fine statuette représentant Thaar, la Lumière Eternelle, en or massif. A été réalisé par un artiste de la Cour Systérienne en l’an Deux de la Troisième Ere, Edgar Ferfin, connu pour son apport inégalé à l’art de l’archipel. Au début, elle fut montrée à la vue de tous dans la Cathédrale, en Moyenne-Ville. Elle a finalement été offerte à la Couronne par l’Archevêque en poste à l’époque, Sire Eldaan Megart, au moment où l’Empereur confirmait la toute puissance de la religion Thaarienne sur l’archipel et le reconnaissait encore une fois, perpétuant la tradition, comme religion de la famille impériale.

Figurine : Statuette difforme, représentant Yaghshul le Prince Noir, sculptée dans le cuivre par Edgar Ferfin. Elle possède les attributs d’un ange, mais son visage est grossier, le corps est tordu, ce qui est sensé représenté le visage du mal : « une forme attrayante de loin mais une horrible corruption dans le fond et de près. » Ce sont du moins les mots et les paroles de l’auteur de cette œuvre d’art. Elle a beaucoup fait jaser, considérée comme un éloge à la noirceur, alors que c’est tout le contraire. Première œuvre d’artiste engagée, à la fin de la Deuxième Ere [date exacte inconnue].

Peinture : « Ysgelia De Mertancourt », peint par un des rares artistes de la Ligue de Zanther, Xerun Mosophon. Ysgelia fut la femme du Gouverneur de Systéria, qui mourut lors de la guerre civile pour l’indépendance du pays lors d’une émeute au palais. Son dévouement envers son mari est connu de tous. Cette œuvre est sombre, utilisant des couleurs froides, comme les aiment les artistes Zantheriens. Cette femme aurait pu être la première Impératrice de la « Petite Sœur » mais le destin en a décidé autrement. Malgré l’amour porté à sa seconde femme, on dit que le Gouverneur ne cessait de déplorer la perte d’Ysgelia. Cela fait partie de la légende, nul ne peut le confirmer, hormis les principaux intéressés. Elle fut nommée Princesse Impériale à titre posthume.

- Partie Centrale ou Secteur Lathàn :

Peinture : « Autoportrait sur fond d’arbres », une pièce d’une extrême rareté, réalisée par Ekaterina Vedamek, artiste gitane morte il y a une dizaine d’années de la petite vérole. Son art de prédilection était le théâtre et la danse mais elle se laissait parfois tenter par l’usage du pinceau. Ce qui fait de cet autoportrait une des rares œuvres qu’elle nous ait laissé. Les couleurs sont vives, chaudes et font de ce tableau un des plus chers : à la fois pour la technique utilisée (peinture à huile) mais aussi pour la cherté des pigments de l’époque.

Buste : « Rik’Urbar le Quinzième ». C’est un buste du quinzième Roi du Commerce de Kar Bed’Joul – impossible de le dénommer autrement que par le titre Rik’Urbar, pour plus de détails, se référer aux encyclopédies géographiques de la bibliothèque – offert lors de la création de Systéria en tant qu’ Empire indépendant. Le dirigeant du royaume désertique souhaitait renforcer nos relations pour intensifier le commerce et s’assurer un monopole intouchable. Force est de constater qu’il ne réussit pas – se référer à la description de la peinture de Maemor Ier. Le cadeau a été conservé et donner au musée il y a quelques années de cela par Maemor II.

Fresque tribale : « Ode à Vaerdon ». C’est une ancienne fresque retrouvée sur un site archéologique à l’ouest de l’archipel. Les archéologues souhaitaient mettre à jour la culture indigène pré-brégunienne, c’est désormais chose faite. Cette fresque, grâce à une gravure élaborée pour l’époque, représente un des trois principes créateurs foudroyant les ennemis de la nature. Des inscriptions appellent Vaerdon à protéger ses fidèles et à détruire tous ceux qui briseraient le Cycle Naturel.

- Partie Ouest ou Secteur Léonard de Briganne, en l’honneur de l’artiste :

Statuette : « Monture divine », sculptée par Léonard de Briganne, artiste, inventeur et ingénieur mondialement connu. Cette petite statue est faite en marbre gris provenant des carrières Zanthérienne. Très difficile à obtenir mais surtout à travailler, c’est une œuvre unique et exceptionnelle. Elle représente la monture de La Lumière Eternelle, Thaar, dotée de puissantes paires d’ailes. Ce serait sur cet animal que le dieu descend de son royaume céleste pour aller punir les infidèles et faire régner l’ordre et la justice sur le monde.

Statuette : « Dame aux Cheveux Blancs », sculptée par Léonard de Briganne, sur du granit argenté extrait dans les montagnes Berguenoises. Même si le matériau est utilisé couramment par les artistes, c’est la précision avec laquelle a manié ses outils qui surprennent l’amateur d’art. De la justesse du drapé aux détails du visage – pourtant minuscule – rien n’est laissé de côté, tout est travail avec un soin extrême et professionnel. Cette statuette a été retrouvée dans la Salle du Coffre de l’Association des Commerçants. Le père de la Duchesse d’Orbrillant l’a offert au musée, prouvant ainsi son amour pour l’art et les belles choses.

Peinture : « La Dame à l’hermine », sculptée par Léonard de Briganne. On pense que l'œuvre représente Hildegarde Galienne, la maîtresse de Gisbert Montbrisé, duc et Garde des Sceaux de Systéria. La peinture a été acquise par le musée grâce aux dons de Sire Saule d’Aristos, Ancien de la Confrérie Pourpre. Le Duc Montbrisé aimait tant sa tendre amante qu’il a tout fait pour se payer les services de Monsieur de Briganne. Sa fortune en a fortement pâtit, mais le souvenir de sa maîtresse est gravé dans toutes les mémoires, désormais. Le portrait a souvent été malmené mais a réussi à être restauré grâce aux bons soins des artisans de l’Association des Commerçants.

- Etage :

- Partie Ouest ou Secteur Ancien :

Tapisserie : Cette tapisserie a été réalisée par les meilleurs cartographes de Systéria et les tisseurs de la famille impériale. C’est une carte d’Enrya, rassemblant les continents et les archipels. Toutes les informations ont été soigneusement vérifiées grâce aux nombreux explorateurs nationaux et internationaux. Aucune terre n’y manque, si l’on en croit ceux qui l’ont réalisé. Elle fut à l’origine commandée par l’Empereur et finit par être offerte au musée lors de l’expansion culturelle de notre pays.

Tapisserie : Sombre tapisserie de la Ligue de Zanther représentant la cité de Xerdonia, construite en l’an 877 de la Première Ere. Scène nocturne où l’on voit les hauts bâtiments de marbre de la Haute-Ville illuminés par la lumière de la lune. Au loin, on peut admirer la grande forêt des brumes, zone mystérieuse, tirant son nom du brouillard quasi-permanent dans lequel est plongée la forêt. Acquise lors d’une attaque de vaisseau brégunien au moment de l’indépendance Systérienne. Nul ne sait quand l’Empire de Briganne a obtenu la tapisserie.

Boucliers : Les boucliers accrochés sur les murs ont plusieurs origines. Ceux en argent sont des protections utilisées pendant le combat, forgé en fer, par les sauvages qui peuplaient autrefois Systéria. Ils ne sont pas très résistants par rapport aux nouvelles réalisations de nos forgerons, mais les dessins ciselés dans le métal montrent la maîtrise des arts de la forge par ce peuple que nous connaissons mal. Accompagnés d’une épée de guerrier barbare dont le pommeau est orné d’un dessin d’ours et de loup. Le bouclier d’or et d’argent est un bouclier d’apparat de l’Ordre du Soleil : l’or est bien trop mou pour être utilisé en combat. Il rassemble les armoiries du Clergé mais aussi les symboles de l’Empire. Une pièce courante, mais finement ouvragée.

Statuette : La figurine féminine est faite en chêne. Souvent, les indigènes Systérien offraient ces cadeaux lors des cérémonies d’union pour favoriser la fertilité des femmes. C’est une représentation de Mélurine dotée d’attributs féminins exagérés. Les femmes sont censées venir lui porter des offrandes diverses… Celle-ci date de la période où le Seigneur de Briganne mit le pied sur la Petite Sœur pour être colonisé. Personne ne sait si elles sont nouvelles ou anciennes dans l’histoire artistique de ces tributs où si elles relèvent d’un nouveau courant religieux.

Statuette : Figurine masculine réalisée en if. Ce bois est un symbole de longévité mais aussi de mort. Elles étaient placées par les indigènes sur la tombe de leurs défunts pour aider leur âme à rejoindre le royaume des morts. Elle était bénie par les chamans et les druides. Avec l’arrivée des colons Bréguniens et les grandes batailles qui suivirent, le nombre de ces statuettes n’a fait qu’augmenter avec le temps, au grand dam des indigènes. Retrouvée lors de la découverte de catacombes par de jeunes soldats en l’an 1985 de la Deuxième Ere.

Gravure : Symbole païen retrouvé dans un temple enfoui dans le désert, cinquante années après l’accession au pouvoir par le gouverneur brégunien et la création de Systéria. Les peuples du désert vénéraient les dieux, certains sont encore priés, comme la Trinité druidique, mais beaucoup ont disparu des mémoires. Le symbole ici présent appartient à un dieu inconnu. Il a été gravé dans le cuivre qu’on extrait près des grandes montagnes désertiques de l’archipel. Certains y voient un lièvre ou un lapin, gibier salvateur dans une partie aussi aride de l’île. Mais les experts sont sceptiques.

- Partie Est ou Secteur De Systéria:

Tapisserie : « Visages et Splendeurs des De Systéria », tissée par Anne-Lise Eronia, grande amie de l’Impératrice Elena De Systéria, épouse de Maemor II, mère de Cybelle Ière, actuellement au pouvoir. Cette tapisserie montre les visages de l’ancien Empereur, de son épouse, de ses filles et fils. Ornée de fils d’or et d’argent, cette œuvre est unique et n’existe que dans notre archipel. De nombreux voleurs ont tenté d’en prendre possession mais la pièce est bien trop connue pour être vendue sans problème. Anne-Lise Eronia est aussi connue pour les robes qu’elle offrit à l’impératrice : de somptueuses dentelles, de la soie brégunienne ornée de diamant, etc…

Boucliers : Les boucliers accrochés sur les murs portent les blasons de la famille De Systéria. Celui en or porte les symboles de l’Empire Brégunien et date de l’époque où l’île appartenait encore au plus puissant état de tout Enrya. Il n’est pas exactement en or, c’est de l’acier recouvert de feuilles d’or, ce qui le rend donc autant efficace dans les combats que lors de cérémonies officielles. Les petits sont en platines et uniquement utilisés pour les grandes occasions officielles et portent la marque de l’indépendance Systérienne : ils ont donc été réalisés après que la Petite Sœur eut déclaré son indépendance. Les deux épées les accompagnants sont du même métal et ont été faites à la même époque. Pièces courantes, remises aux membres de la noblesse émérites.

Statuette : Figurine de monstre marin réalisée par Ernest Heugur et offert à l’Impératrice Cybelle Iere lors de la reconstruction du port, pour symboliser l’irréductible résistance de la cité face aux catastrophes naturelles ou surnaturelles. Cette dernière en a fait don au musée pour que ce qu’il représente soit connu de toute la populace : aussi longtemps que la couronne illuminera la Petite Sœur, jamais les citoyens ne baisseront les bras pour protéger leur tendre patrie.

Epées: Epées de Devas forgées par le grand forgeron Berguenois Erkavik Glungen pour répondre à une commande du Prince Edelbert De Systéria, mage à ses heures. Le Devas est un métal de couleur mauve possédant une résistance légère qui ne bloque pas les sorts, le métal agit plutôt comme étant conducteur et non pas répulsif. Cet aspect de conduction est très apprécié par les enchanteurs et mages de tout poil. Le Prince les utilisait lors des batailles pour foudroyer ses ennemis de puissantes décharges de magie, dit-on. Offertes par Maemor II, père de Sa Majesté Cybelle Ière, en l’an 3 de la Troisième Ere.

Peinture : « Maemor II », peint par Léonard de Briganne, le célèbre peintre, ingénieur, etc d’Enrya. Il représente le père de Cybelle Ière à ses vingt deux ans, lorsqu’il accéda au trône. Majestueux, il porte avec lui la couronne impériale dans laquelle est incrusté un diamant et un topaze (en référence à la Lumière Eternelle) et le le sceptre directeur, symbole du pouvoir et de l’autorité. Maemor II est connu pour avoir fait connaître à l’Empire une grande croissance économique. Malheureusement, la fin de son règne fut secoué par l’influence d’une démone, Aldae Zamae qui tenta de conquérir le trône, en vain. Maemor II réussit à se départir de son influence à la toute fin mais il y perdit la vie.

Statuette: Figurine de métal, forgée dans le fer par un artiste de l’Archipel T’Sen dont le nom a été malheureusement perdu. Elle représente un soldat de l’Armée Impériale. A l’origine, une centaine en a été offert à la Couronne, mais seule cette unique pièce a été retrouvée. Ils symbolisent la force et la puissance de l’armée. Ces figurines de fer inanimés sont sensés reprendre vie et aller batailler contre tout danger qui empêcherait Systéria et ses citoyens d’être en paix et en sécurité.

Tapisserie : « Armoiries De Systéria », tissée par Anne-Lise Eronia, grande amie de l’Impératrice Elena De Systéria, épouse de Maemor II, mère de Cybelle Ière, actuellement au pouvoir. Cette tapisserie représente les armoiries et les blasons de la Famille Impériale. On note une nette influence de l’Empire Brégunien, mais avec une touche ronde et aérée propre à l’Art de la Petite Soeur. Ornée de fils d’or et d’argent, cette œuvre est unique et n’existe que dans notre archipel.

par Ärold Lidenslavsky

Section des arts contemporain

Rez-de-chaussée Nord
-Division Ouest-

-Lyre du reptalon
par Mathéo Balgor
*Cette lyre représente le dragon reptalon qui s'élance sur sa proie. Elle est faite de sylveron et elle est serti de rubis; les yeux, les bijoux du dragon (colliers, boucle d'oreilles, diadème, bracelets aux quatre pattes et au bout de la queue) ainsi que la perle qu'il tien dans sa gueule sont fait de cette gemme, incrustées dans l'instrument. *

-Lyre de la wyverne
par Mathéo Balgor
Cette lyre représente le dragon wyverne entourant un très ancien pilier de temple . Elle est faite d'erunox et elle est serti de citrine; les yeux, les bijoux du dragon (colliers, boucle d'oreilles, diadème, bracelets aux quatre pattes et au bout de la queue) ainsi que la perle qu'il tien entre sa patte arrière droite sont fait de cette gemme, incrustées dans l'instrument.

-Lyre du tiamat
par Mathéo Balgor
Cette lyre représente le grand et puissant tiamat qui résidait au volcan jadis, sortant des flammes. Elle est faire de pyrolithe et elle est serti d’améthyste; les yeux, les bijoux du dragon (colliers, boucle d'oreilles, diadème, bracelets aux quatre pattes et au bout de la queue) ainsi que la perle qu'il porte à son front sont fait de cette gemme, incrustées dans l'instrument.

-Lyre du drakkon
par Mathéo Balgor
Cette lyre représente le céleste et noble drakkon des neiges se reposant sur des cristaux. Elle est faire d'acier et elle est serti de saphir; les yeux, les bijoux du dragon (colliers, boucle d'oreilles, diadème, bracelets aux quatre pattes et au bout de la queue) ainsi que la perle qu'il tien entre ses pattes avant sont fait de cette gemme, incrustées dans l'instrument.

**La fontaine des nymphes **
par Mathéo Balgor
-Cette fontaine d'un blanc immaculé est faite de marbre et d'acier dans un style brégunien de la première ère. Elle est semblable aux gravures que l'on retrouve dans les bains publique à cette époque fleurissante; des nymphes en toge légère tenant des cruches d'eau. Chaque cruche d'eau à une perle de couleur différente incrustée au milieu.

-Division Nord ou la Chambre rouge-

Hache du colosse
par Okum Akfrur EkUndil
-Œuvre remarquable de facture naine représentant la plus puissante et la plus grande des haches, alias ''Colossale''. Le peuple barbare, seuls êtres capable de la manier, affectionne particulièrement la largeur de la lame. Véritablement capable de couper un homme en deux, elle à été durant très longtemps la terreur des champs de bataille. Elle a encore de nos jours la réputation d'être impardonnable. Outre son caractère dévastateur, les barbares lui concède des vertus chamanique et sacré. En effet, pour confectionner la hache du colosse, mélanger au métal le sang de Vaerdon est indispensable. Alors il n'est pas exagéré de dire que ces peuples tiennent plus à leur haches qu'à leur propre vie.

Masque du colosse
par Mathéo Balgor
-Ce casque est, tout comme la hache colossal, fabriqué à partir du sang de Vaerdon. D'un rouge écarlate il n'est pas sans rappeler le sang de ceux que le barbare combat. Il est lui aussi un objet sacré pour les barbares; on ne porte pas impunément ce casque sans pouvoir le défendre.

Rempare du colosse
par Mathéo Balgor
-Immense bouclier, le rempare du colosse est un membre honorable du trio colossal. Lui aussi fait avec le sang de Vaerdon, il est le meilleur de son espèce mais aussi le plus lourd. Porter ce bouclier relève de l'impossible pour le commun des mortel tant il est massif. Le peuple barbare avaient pour habitude de le tailler dans les os d'un puissant dragon.

Armure et hache du barbare
par Mathéo Balgor
-L'armure et la hache du barbare son faite de sanguine. Elles sont à l'image de ce qui se fait chez les forgerons du nord.

Le guerrier rouge
par Mathéo Balgor
-Statue grandeur nature de sanguine représentant un barbare du nord de Systeria. Il porte la tenu cérémonial de guerre et une épée bâtarde acérée de combat. Les traits de l'homme sont dure et froid, témoignant de son passé sans aucun doute terriblement dure et glacial. On devine qu'il dut mener moult combat dans sa vie.

Étage Nord
-Division Ouest-

Grande estampe t'senoise
par Mathéo Balgor
-Estampe de style t'senoise pinte selon la technique Shin-Hanga. Cette technique combine le savoir faire ancestral des peintres et les tendances nouvelles. Elle représente la nature en pleine effervescence; sur le premier panneau se trouve un poisson koï nageant au milieu des alges, sur celui du milieu on retrouve un chat dormant dans un cerisier en fleur et sur le dernier nous retrouvons une voler de moineau t'senois.

Le terrible incendie de la Basse-Ville
par Morvan Herembourg
-Cette toile illustre un des plus grands incendie de l'histoire de Systeria en son quartier pauvre de la Basse-Ville.

Les cinq petits poings
par Domilixia Segal et Maitre chez Nous
-Cette grande tapisserie représente cinq petits poings refermés sur chacun des doigts d'une main écartée. Œuvre audacieuse portant un message symbolique de coopération.

Petit moine combattant
par Mathéo Balgor
-Cette œuvre représente un moine thaarien de la 2ème ère. Il a une masse d'arme reposant sur son épaule droite. Il est prêt à en découdre pour protégé sa basilique, ce qui traduit bien le caractère des moines de l'époque. Il n'était pas rare de les voir sauter dans la mêlée lors des raides ennemis. Ils apprenaient donc à protégé dès leur entré au monastère. Il est de pyrolithe et serti de perle en acier.

Vaerdon
par Kanju
-Cette statuette de devas finement ciselé représente le dieu de la destruction Vaerdon, tel que vu par les populations orcs. Il semble terrible et brandi son arme haut comme pour l’abattre sur le monde des mortel.

Petit moine pacifique
par Mathéo Balgor
-Cette œuvre représente un moine thaarien de la 2ème ère. Il est contrairement à l'autre moine, non violent et au lieu de la masse d'arme, un grand bouquet de blé se tien sur son épaule droite. Les moines de l'époque avait deux activités autre que de prier. Ils combattaient et cultivaient de grandes terres agricoles qu'ils partageait avec les citoyens démunis. Cette statue représente l'autre coter des moines de ce temps. Il est de pyrolithe et serti de perle en acier.

Bateau
par Morvan Herembourg
-Le tableau affiche une scène de tempête alors qu'une flotte de navire berguenois affronte une mer déchaînée au cœur d'un hiver glacial.

L'écureuil en acier
par Mathéo Balgor
-Petite et simple représentation de ce petit rongeur sylvestre rôdant dans nos forêts. Ses yeux sont de saphir et il tien dans ses pattes avant un gland en or massif.

-Division Nord-

Colline
par Morvan Herembourg
-Représentation des plus exacte du paysage hivernal du bastion berguenois. La neige à perte de vue nous rappel à quel point ce bout du monde est inhospitalier.

Baguette des spectacles
par un artiste inconnu, plausiblement gitan
-Représentation de la célèbre baguette des spectacles. L'objet était jadis utilisé pour lancé dans le ciel des feux d'artifices multicolore. Les membres de l'Union s'en servaient principalement pour avertir la population du début des festivités. Un jour la baguette fut dérobé aux gitans et ne fut jamais retrouvée. Certaines rumeurs veulent qu'elle aurait été volée et retrouvée plusieurs fois.

Le masque de Jon de Beaudouin
par un artiste inconnu
-Ce masque, véritable relique d'un temps ancien fut la protection de l'homme alors que la terrible lèpre ravageait son visage. L'homme, au porte de la mort reçu la grâce divine et fut miraculeusement sauvé. Aujourd'hui, cet objet témoigne de la force de la foi qu'un croyant peut avoir en son dieu et les miracles qui en découlent parfois.

Vieux loup de mer
par un artiste inconnu, plausiblement gitan
-Illustration d'un marin Systerien de la 2ème ère. Cette œuvre, faite d’un lavis d’aquarelle sur un support de toile, est le peu qui reste d’une culture picturale peu à peu perdue à Systéria. Si les traits ne sont pas rigoureusement fidèles comme le réclâment les styles classiques Zanthérois et Bréguniens, on y recèle la méthode un peu fantasque, spontanée et vive, qui caractérisait les troupes de Naomi d’Atango, aux moments forts de l’Union des Gitans. L'œuvre demeure très colorée, le ou les artistes n’ont pas lésiné sur les pigments.

Esméralda la gitane
par un artiste inconnu, plausiblement gitan
-Illustration de la jeune gitane nommée Esméralda. Cette œuvre, faite d’un lavis d’aquarelle sur un support de toile, est le peu qui reste d’une culture picturale peu à peu perdue à Systéria. Si les traits ne sont pas rigoureusement fidèles comme le réclâment les styles classiques Zanthérois et Bréguniens, on y recèle la méthode un peu fantasque, spontanée et vive, qui caractérisait les troupes de Naomi d’Atango, aux moments forts de l’Union des Gitans. L'œuvre demeure très colorée, le ou les artistes n’ont pas lésiné sur les pigments.

Dîner champêtre
par Nìmora Eldanyàrë
-*Peinture illustrant plusieurs personnages festoyant au cœur d'un paysage féerique et irréel. *

**Permis **
-Autre temps, autre mœurs. Les permis d'exploitation furent à l'origine d'une grande animosité entre les guildes. À l'époque, chaque guilde défendais mordicus ses droits de regard sur une ou plusieurs ressources tell le permis d'exploitation minier, d'exploitation forestier. C'est la Confrérie qui en paya le prix le plus durement quand elle obligea la population des mages (libre ou en guilde) à se procurer les permis de téléportation, de magie arcanique, de sorcellerie, de magie divine et de magie naturelle. Il fut même un temps où les bardes et les alchimistes se devaient de passé sous le regardes des académiciens pourpres. Les permis, payant et souvent dispendieux sursitaires de nombreux mécontentement en la communauté magique. Même certains membres de la guilde se rangèrent aux côtés des militants. Le Cercle de Pierre fut lui aussi bafouer sur ses droits quand vain l'interdiction de bûcher, miner, pêcher, chasser à ceux n'ayant pas les permis adéquats.

Labo
par Rimostra Mirano
-Cette toile représente un laboratoire complexe et surchargé d'un l'alchimiste, peut-être celui-là même de l'artiste. Elle fut peinte pas le chercheur pourpre Rimostra Mirano, regrété disparu, encore aujourd'hui célèbre tant pour son art que ses recherches.

Le grand incendie
par El'Syrh Al'Kaer
-Nous savons très peu de chose au sujet de cette œuvre. L'endroit et l'époque qui inspira l'artiste reste inconnue.

par Mathéo Balgor


Post by Ärold, AdC - September 10, 2012 at 1:34 PM

Le géant envoya une note pour congratuler le travail du sieur Balgor, lui stipulant au passage que le musée avait été renommé depuis "le musée de l'histoire systérienne" et que le musée des thermes était une ancienne appellation.


Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - September 10, 2012 at 4:14 PM

Monsieur Balgor,

Voilà un magnifique condensé. Il faudra peut-être spécifier que l'oeuvre tissée de la demoiselle Segal a une symbolique de coopération, et est en lien avec Maitre chez Nous, où elle a été conçue. M. R. est, également, Rimostra Mirano, un chercheur pourpre disparu, demeuré célèbre tant pour son art que ses recherches.

Mademoiselle Cyriel S. Selaquii.


Post by Mathéo Balgor, AdC - September 10, 2012 at 11:51 PM

Après qu'il eut remercié ses deux collègues par une courte note, il fit les modifications appropriées.