Cyriel

Cyriel

Post by Kanju, AdC - March 3, 2012 at 6:51 AM

"Demoiselle Selaquii,

Demoiselle Kanju a pu, grâce à monsieur Dhoques, se procurer un assortiment de plans prévus pour la construction d'un golem de fer. Au moment où j'écris ces lignes, nous prenons une pause de l'étude de ces plans. Nous comptons les montrer à des ingénieurs et autres personnes pouvant nous aider à déchiffrer ces plans, après quoi demoiselle Kanju pourra tenter de fabrique l'être mécanique qui sera, je l'espère, utile pour la communauté.

Demoiselle Kanju pourra bien vous montrer ces plans, si vous le désirez, peut-être saurez-vous également la guide car le golem nécessitera sans doute quelques manipulations magiques. Elle est en possession de deux cristaux de pouvoir qui, si je l'ai bien interprété, servira à alimenter la créature mécanique, vous pourrez les examiner, si le coeur vous en dit.

Bien à vous,

Mathias, scribe pour le compte de demoiselle Kanju."


Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - March 3, 2012 at 10:10 PM

*La jeune demoiselle renvoya un accusé de réception stipulant qu'elle se rendrait voir Kanju à son atelier dans les prochains jours. *


Post by Kanju, AdC - March 4, 2012 at 1:14 PM

-Heum, en êtes-vous sûre, demoiselle Kanju? L'Association vous apporte une plus grand liberté et j'admet avoir forcé un peu la note, même si l'orgueil de monsieur Lidenslavsky fût l'étincelle.

La verte frustrée grogna, avant de répondre:

-J'en avoir assez que gens faire perdre temps à je. Mélandre annuler commande deux fois et Aröld faire pareil. Pendant que je perdre temps avec guilde, je pas en train travailler.

Ainsi donc, une missive parvînt à la baronne Selaquii. Si la réaction fût plus ou moins réfléchie et basée sur une futilité, il fallait reconnaître que la patience n'était pas le fort des demi-orcs, surtout dans un milieu ordonné.

"Demoiselle Selaquii,

Il semble qu'après un échange avec monsieur Lidenslavsky, Kanju ne soit plus convaincue de l'intérêt d'être dans une guilde, suite à une commande complétée qui fût annulée. Je ne suis malheureusement pas parvenu à la convaincre de passer outre et de continuer au sein de l'Association. Ainsi donc, elle voudrait remettre son uniforme et sa clé et continuer en tant que commerçante indépendante. Elle est toutefois toujours intéressée à examiner les plans des golems avec vous, si vous le désirez.

Bien à vous,

Mathias, scribe pour le compte de demoiselle Kanju"


Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - March 4, 2012 at 6:25 PM

Mademoiselle Kanju,

Je suis persuadée que nous devrions discuter, au préalable. Vous êtes un élément actif, donc précieux au sein de l'Association, et il n'y a pas de malentendu qui ne puisse se régler.

Rencontrons nous aujourd'hui, et je vous prie de reconsidérer votre décision de démissionner.

Mademoiselle Cyriel S. Selaquii.


Post by Kanju, AdC - March 4, 2012 at 9:17 PM

"Demoiselle Selaquii,

Ma cliente est disposée à vous rencontrer, vous aurez peut-être plus de chance que moi pour la convaincre de rester.

bien à vous,

Mathias"


Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - March 4, 2012 at 11:29 PM

Mathias put recevoir une surprise. Un ouvrage enluminé d'acier, qui contenait ces termes ;

Manuel du scribe

Il importe, au préalable, de rédiger une missive avec une introduction comportant l’énoncé du titre* de la personne concernée, ainsi qu’une salutation. La salutation peut consister en « Mes respects », « Mes salutations », etc. Quant aux titres, et à la formule d’appel, j’en réfère à le Manuel de l’Étiquette de Thomas Bolton, qui va comme suit :

*Formules d'appel

La lettre privée ne contient pas d'en-tête (et abstenez-vous de faire précéder votre message d'une citation, malgré vos efforts votre lettre n'aura rien d'un monument littéraire) donc elle commence par la formule d'appel. Ratez votre entrée, et soyez sûr de ne pas être pris au sérieux.

A un inconnu ou un étranger, la formule d'appel est "Monsieur" ou "Madame" ou "Mademoiselle" tandis que pour un ami, "Cher ami" ou "Bien cher ami" font l'affaire. Il est possible, quoique nous ne le recommandions pas, d'utiliser le possessif ("Mon cher X") mais proscrivez absolument le "Mon cher Monsieur".

Formules de courtoisie

Il existe de nombreuses formules de courtoisie et chacune d'elles a une nuance bien particulière. La formule de courtoisie est aussi importante que la formule d'appel. Bien rédigée, elle ne sera certes peut-être que survolée, mais soyez certain qu'une faute de goût en la matière sera repérée à coup sûr. La structure de la formule de courtoisie est invariable : elle commence par "daignez agréer" (révérence), "je vous prie d'agréer" (déférence), "veuillez agréer" (courtoisie), "agréez", "recevez" (familier). Suit ensuite la formule "l'assurance" (et non "les assurances") si vous vous adressez à un subordonné ou "l'expression" si vous vous adressez à un supérieur.

Enfin, vous enverrez votre "considération", votre "dévouement" ou votre "respect" (à des supérieurs). A une femme mariée envoyez vos "hommages" ou vos "hommages respectueux" et à une femme non mariée vos "sentiments respectueux".

Formules particulières

Certains titres, rangs et fonctions appellent des formules particulières. En voici une liste non exhaustive.

Aux Souverains : Sire, Votre Majesté. « Daignez (Veuillez) agréer, Sire, l'hommage de mon profond respect. »

Au Grand Maître de l’Ordre du Soleil : Votre Sainteté. On l’accompagne de la formule : « J'ai l'honneur d'être, Votre Sainteté, avec le plus profond respect, votre serviteur. »

Aux Princes et Princesses des Maisons Souveraines : Monseigneur, Votre Altesse. « Je prie Votre Altesse (Impériale, Royale, Sérénissime) d'agréer l'hommage de mon profond respect. »

Aux Membres du Conseil Impérial : Monsieur le Ministre, Monsieur le Conseiller, Monsieur le . « Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l'assurance de ma haute considération. »

Aux Ducs & Duchesses : Votre Grâce, Monsieur le Duc, Madame la Duchesse. « Veuillez agréer, Votre Grâce, l'assurance de ma haute considération. »

Aux Marquis & Marquises : Votre Magnificence, Monsieur le Marquis, Madame la Marquise. « Veuillez agréer, Votre Magnificence, l'assurance de ma haute considération. »

Aux Comtes & Comtesses : Votre Grandeur, Monsieur le Comte, Madame la Comtesse. « Veuillez agréer, Votre Grandeur, l'assurance de mon respect le plus sincère. »

Aux Barons & Baronnes : Seigneur, Ma Dame ou Votre Seigneurie. « Veuillez agréer, Votre Seigneurie, l'assurance de mon respect le plus sincère. »

Aux Chevaliers : Messire ou Chevalier. « Veuillez agréer, Messire [nom du chevalier], l’expression de mes salutations distinguées. »

Aux Écuyers : Sieur. « Veuillez agréer, Sieur [nom de l’écuyer], l’expression de mes salutations distinguées. »

Aux Ambassadeurs : Monsieur l'Ambassadeur (ou Excellence pour flatter). « Veuillez agréer, Monsieur l'Ambassadeur, l'assurance de ma très haute considération. »

A l’Archevêque : Votre Eminence. « Veuillez agréer, Eminence, l'assurance de ma très haute considération. »

Aux Evêques : Excellence. « Veuillez agréer, Excellence, l'assurance de ma haute considération. »

Aux Ecclésiastiques : Monsieur l'Abbé, Père, Mon Père. « Veuillez agréer, Monsieur l'Abbé, l'assurance de mon respect. »

Ces exemples ne sont donnés qu'à titre indicatif. L'emploi de ces formules, qui dépend évidemment du grade et de la fonction, est affaire de tact et de circonstance.

Remarque supplémentaire :

Si vous écrivez à un archevêque ou à un évêque, la formule "Eminence" ou "Excellence" oblige à s'adresser à la troisième personne tout au long de la lettre et à utiliser "Votre Eminence" et "Votre Excellence" pour désigner le prélat. Evitez les plus faciles "Monsieur l’Archevêque" et "Monseigneur" qui requièrent la deuxième personne.

Suite à l’introduction, nous vous suggérons d’en venir directement au fait dans votre missive. À moins que le commanditaire de la lettre soit un proche du destinataire, les tergiversations sur des sujets tierces seront mal perçues.

Nous vous invitons à ne pas coucher sur papier vos impressions et sentiments personnels. Vous êtes la bouche, la voix, de votre commanditaire, et vous devez vous plier à ses propos et ses restrictions. Les mots écrits doivent être ceux de votre commanditaire, en tout temps, puisque votre commanditaire porte la responsabilité de vos écrits.

Il est primordial de vérifier, avant la rédaction de la lettre, le nom exact et le titre exact du destinataire. Il peut advenir qu’un destinataire scrupuleux se froisse d’être mal nommé, ainsi, il est impératif de se montrer prévoyant.

Il faut, en tout temps, lors de la rédaction, conserver un ton neutre ou agir rigoureusement sous la dictée du commanditaire. Les qualités diplomatiques du scribe se doivent d’être irréprochables, sans pour autant qu’un scribe dévoué ne dénature le propos de son commanditaire. Ainsi, le scribe s’abstiendra de proférer des opinions ou insultes sur le destinataire, et s’efforcera de gommer les rudesses, erreurs ou insultes du discours du commanditaire, à moins que ces rudesses soient le fond même de cette lettre et que l’objectif soit de fâcher le destinataire. Un mot de trop ou un mot manquant peuvent attirer l’opprobre sur le commanditaire, de la part d’un destinataire froissé. Gardez-vous donc de vous laisser aller à des vues trop personnelles, qui se détacheraient de l’objectif du courrier à rédiger et de la vision du commanditaire.

Si le commanditaire se trouve lésé par votre rédaction, il ne faudra pas tarder à présenter vos excuses au destinataire, et à en prendre le blâme afin d’épargner le commanditaire. Il ne s’agit pas d’obséquiosité, mais d’accepter vos torts et d’épargner celui ou celle qui vous paie du préjudice qu’aurait causé vos mots. Vos excuses envers le destinataire lésé devront se montrer sincères, qu’importe la légèreté de la faute, qu’il s’agisse d’une erreur orthographique, une erreur de titre, ou une formule qui aura été jugée déplacée.


Post by Kanju, AdC - March 4, 2012 at 11:36 PM

Le scribe n'était pas trop sûr de comment il devait réagir en recevant l'ouvrage. C'était la deuxième personne qui lui disait comment faire son travail. Son orgueil voulait qu'il envoie une lettre à la Selaquii pour lui affirmer clairement qu'il trouvait insultant de se faire faire la leçon par quelqu'un qui n'avait pas de réelle autorité sur lui mais il se contenta d'envoyer un accusé-réception à la demoiselle. quant à savoir s'il allait lire l'ouvrage ...


Post by Kanju, AdC - March 6, 2012 at 1:34 AM

"Demoiselle Selaquii,

Demoiselle Kanju désirerait avoir un coffre personnel, elle devait recevoir une commande complétée par un collègue de guilde mais celui-ci ne pourra pas déposer le tout. Pourriez-vous en faire installer un?

cordialement,

Mathias, pour demoiselle Kanju"


Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - March 6, 2012 at 1:41 AM

Mademoiselle Kanju,

J'insisterai auprès de Monsieur Vloss'Killian, entretemps, je vous suggère de concevoir un coffre de métal, et de le disposer dans la salle des coffres. Nous tâcherons de le faire remplacer, ou renommer.

Monsieur Herekiel aurait aussi besoin d'un coffre. Peut-etre pourriez-vous aussi le dépanner.

Mademoiselle Cyriel S. Selaquii.


Post by Kanju, AdC - March 6, 2012 at 1:44 AM

Pourquoi n'y avait-elle pas pensé avant? Il lui suffisait de fabriquer le coffre elle-même ... aussi, un accusé de réception fût envoyé à la baronne, sous peu deux coffres s'ajouteraient à la salle des coffres.


Post by Kanju, AdC - March 11, 2012 at 12:48 AM

"Demoiselle Selaquii,

Kanju désirerait s'informer si la liste de prix pour le bricolage sera mise à jour? Tous les articles y sont mais il n'y a pas les prix par matériaux pour les articles en métal, comme l'argenterie. Sinon, y'a-t-il une certaine formule utilisable pour déterminer le prix d'article selon le métal utilisé? Pour un service de table en or ou bien une longue-vue dans un autre métal.

Cordialement,

Mathias, pour la brocanteure Kanju"