L'oeuvre de l'Hydre -Bestiaire démoniaque-
Post by Hydre, gdo - May 12, 2010 at 8:18 PM
Index
- Bouc à tête renversée ()
- Démon serpent (Shesha)
- La vierge sacrifiée (Niazzagharra)
- L'infectieux (Craïm) -Monstre-
- Celui-qui-voit-tout (Oumlobtouk)
- La démone des rêves (Asraxiolieil)
- (Aldae Zamae)
Post by Hydre, gdo - May 12, 2010 at 8:22 PM
Le bouc à tête renversée.
Autant Thaar a pour lui la pure brebis, Yagshul a le bouc noir. Créature considérée comme vicieuse, mauvaise et dominatrice, elle représente explicitement les forces d’action du prince des ténèbres. Mais ne faut-il pas seulement que le bouc soit noir, mais que sa tête soit renversée. En cette idée que le menton se retrouve au sommet et le front à la base du cou. Créature rare dirons-nous. Oui, très rare, mais qui a une force théologique incomparable.
Dans la ligne de Zanther, au creux des abondantes forêts tropicales qui parcourent le territoire d’un bout à l’autre vit naître, il y a de cela des centenaires, ce qui fut, et est encore considéré comme l’émissaire de Yagshul lui-même. Un petit village anodin, comptant tout au plus cinquante habitants. Une jeune femme esseulée par un nouveau mari, mort éventré par une créature féline sauvage, devait mettre au monde le seul enfant que leur union de courte durée ne lui avait permise. Mais qui aurait pu savoir que la tragédie qui avait touché le mari n’était qu’une prémices à ce qui allait arriver. Nombreuses femmes du village étaient venues assister la jeune veuve à son douloureux et impossible accouchement. La jeune femme ne pu survivre à telle épreuve, et mourut avant même que l’enfant ne soit sorti de son frêle corps. Avec l’espoir de sauver l’enfant, à défaut de n’avoir pu garder la mère en vie, les anciennes du village décidèrent de couper le ventre de la jeune décédée. Mais ce qui en ressorti remplit les femmes d’horreur. L’enfant difforme portait le corps d’un jeune bambin, mais il avait la tête d’un bouc noir, la tête renversée. Prises d’horreur, elles décidèrent de laisser l’enfant seul plus loin dans la jungle, avec l’espoir que les créatures sauvage y vivant ne le dévorent, car elles n’avaient pas la force de mettre un terme à l’aberration qui naquit en ce jour. L’enfant maudit survécu une année avant d’être retrouvé. De nombreuses maladies vinrent ravager le village ainsi que leurs rares pâturages et sources de nourriture. Toutes les femmes qui eurent à donner la vie offrirent des enfants mort-nés portant des stigmates effrayants. Un groupe de guerrier, au bout d’un peu plus d’un an découvrirent l’enfant bouc endormi dans une grotte à serpent, où il était confortablement emmêlé aux corps des créatures à sang froid. Pour le bien du village, ils décidèrent de tuer l’enfant difforme, de le décapiter et de faire brûler les cinq parties de son corps aux cinq extrémités du village, pour le protéger désormais des malheurs que le démon pourrait créer en tentant un retour.
De nombreuses histoires rapportent également l’apparition du bouc noir à tête renversée. Principalement sous forme humanoïde. Un corps d’homme, puissant qui porte la tête maudite, ravageant les pucelles s’aventurant trop loin des regards avisés des gardes de leurs villes et villages. De ces viols naissait des créatures difformes qui, pour la plupart, furent remises à des instances cléricales qui purifièrent ces enfants démons dans le feu sacré de Thaar. Mais on dit qu’encore à ce jour, certains de ces tieflings sont toujours vivants et propagent la force et la foi du prince des ténèbres d’un continent à l’autre d’Enrya.
Post by Hydre, gdo - May 12, 2010 at 8:23 PM
Le sceau du serpent
Le serpent, figure controversée dans ses significations auprès du panthéon d’Enrya, est un élément clé pour assurer le bon fonctionnement du pentacle du bouc. Les significations qui lui sont assurées sont très disparates et les moins avertis pourraient voir en sa figure une créature de neutralité.
Sur les terres de la Théocratie de Nguelundi, plusieurs histoires racontent à quelques différences près l’histoire du démon serpent Shesha. Craint et adulé par de nombreuses tribus, son histoire s’est promenée dans de nombreux dialectes jusqu’à traverser outre-mer. Selon ces légendes, Shesha serait arrivé sur le plan des mortels déjà géant. Le père des peuples nagas et ophidiens. Ce serpent à sept têtes mesurait aisément trois trolls de haut et son corps avait la circonférence d’un tronc d’arbre. Sous son passage, il laissait un sillon où les rigoles d’eau s’accumulaient lors des rares pluies diluviennes. Qui s’y abreuvait tombait instantanément malade, empoisonné par les fluides qui recouvrent le corps du serpent démon. Les habitants de la Théocratie considéraient ce démon comme un génie du sol, l’associant à la terre et tout ce qui se trouve au dessous. En effet, Shesha érigea une cité en pierres de sable pour les créatures auxquelles il donna vie, en outre les ophidiens, puisque les nagas préféraient la vie marine à la vie désertique.
Longtemps, ce démon et ses suivants terrorisait les villages Nguelundi, exigeant d’eux des offrandes de lait et de fruits en l’échange de la promesse de ne pas envoyer sur eux son souffle maladif et ainsi éradiquer de la surface de leurs terres, villageois et bêtes y aillant élu domicile. On dit de Shesha qu’il était le fils de l’immortalité, vestige des univers détruits et germe de toutes créations futures. Ces allégations ne sont pas surprenantes en considérant qu’il savait faire relever les morts autour de lui, ce qui fut souvent considéré comme la suite de la vie. Cette preuve de nécromancie cependant avait tendance à provoquer sur de nombreux peuples des épidémies de peste noire. Pour sauver de nombreux villages, un vieux shaman vint un jour à la rencontre du démon serpent. Il conclu un pacte avec celui-ci. En l’échange de son humanité et de son âme, ainsi que de vingt humanoïdes au cœur pur, Shesha se diviserait en sept serpents d’une taille considérable, et cesserait de faire régner sur les terres désertiques de la Théocratie son règne de terreur. Le démon maintint sa promesse et lorsque chacune de ses têtes absorbèrent l’essence de trois créatures pures d’âmes, il se transforma en sept créatures serpentines qui quittèrent la théocratie pour aller visiter les divers territoires d’Enrya. C’est d’ailleurs la raison pourquoi on retrouve la présence du serpent dans le mythe du bouc à tête renversée.
Post by Hydre, gdo - May 13, 2010 at 12:03 AM
Niazzagharra
La cale était éclairée par une lanterne qui se balançait au gré du balancement des vagues. La nuit était noire, une de ces nuits où la pleine lune est cachée par un nuage filamenteux qui filtre la lumière de l’astre sans la couvrir complètement. Le bois du vaisseau craquait doucement au gré des mouvements du navire. Le vent était léger bien qu’omniprésent alors que le visage des matelots se tournaient vers celui de l’ancêtre, qui tenait, tel un moine touché d’une grande sagesse, sa bouteille de rhum. L’odeur acre des barils d’urine qui étaient laissés à fermenter pour servir de détergent à lessive planait avec la douceur du sel de mer. Mais les marins ne sentaient plus ces odeurs depuis longtemps déjà. Leurs yeux effarés, parfois même effrayés étaient rivés sur le vieillard. La journée avait été longue et difficile. Perdre un homme n’égayait jamais l’équipage, surtout lorsqu’il s’agissait du prêtre chargé de bénir le voyage. Pour la plupart, les mousses touchaient à un objet que leur femme, promise, ou encore leur mère leur avait légué avant de monter à bord.
Une tresse, un mouchoir, parfois même la petite culotte de leur femme arrivait normalement à les calmer. Mais ce soir là, l’anneau rouge que créait le nuage diaphane autour de la lune avait tôt fait de terrifier tout l’équipage. Le capitaine s’était enfermé dans sa cabine, refusant la présence de ses sous-fifres. L’amiral ainsi que le sous-officier avaient fait de même. Les employés du Goéland d’Or ne savaient plus à quel saint se vouer, ni à quel dieu adresser leurs prières. Le vieux matelot leva la bouteille de rhum, pour en boire une rasade plus symbolique que de chercher l’ivresse. Une lueur démente illuminait son regard et sous sa couronne de poils blancs jaunis qui ornait son visage, on cru d’avantage à un animal qu’à un compatriote du vaisseau. Le silence planait, chacun attendant que le vénérable ne prenne la parole.
Alors, assis en cercle, cherchant à rester sous la lumière de la lanterne, ils écoutaient la carcasse de matelot qui entamait son récit qui se tenait à peu près en ces mots…
« Niazaggharra. Ce nom vous fait frémir, je parie. Vous avez raison, les jeunes de frémir à ce nom. On dit que c’est elle qui a donné naissance aux sirènes avides de chair humaine, aux monstres marins et aux cataclysmes océaniques. C’est elle qui dresse devant les meilleurs équipages des récifs tout droit sortis de nulle part, ou bien qui cherche à avaler les braves dans des tourbillons infernaux. On croit même qu’elle est la raison directe des champs d’épaves, où le vent s’est éteint depuis des centaines d’années. »
Les yeux ronds étaient rivés sur le visage creusé de parchemins de chair du vieillard, demandant bien évidemment à savoir plus.
« Vous vous demandez sans doutes comment elle est arrivée là. Moi, je peux vous le dire. Non, pas avec certitude, car tout ce qui touche les démons reste un mystère, mais puisque son nom résonne dans la brume d’un vaisseau avant qu’il n’échoue, les rares survivants racontent son histoire avec plus ou moins la même version. »
L’ancêtre avait dès lors gagné l’intérêt de tous les matelots, même ceux qui, prime abord, cherchaient à oublier dans le sommeil.
« Avant que l’archipel Systérien ne fut colonisé par Brégune, un navire Berguenois devait transporter d’importants artéfacts ayant appartenu à de grands Saints hommes de Thaar. On dit que la Sainte Mission était poursuivie par d’innombrables créatures de la nuit, qui cherchaient à s’emparer de la lumière que déployaient ces objets de toutes leurs vertues. Pour s’assurer qu’aucune de ces reliques ne tombent dans les mains du malin, une mission religieuse avait été dépêchée sur le navire marchand. Un prêtre ainsi qu’un acolyte et une jeune vestale s’occupaient de s’assurer de la bénédiction de l’embarcation. Toutes les nuits, alors que la lune recommençait à descendre, à l’heure des démons, les trois saints envoyés s’occupaient à répéter les rituels afin que les reliques ne tombent pas entre les mains des sombres envoyés de Yaszghul et d’Enyde’Mä. Les cris des créatures difformes qui les suivaient par mer et par air terrifiait l’équipage de fiers Berguenois, qui malgré tout ne perdaient pas courage pour envoyer leur marchandise aux grands quartiers sacrés du très grand maître Thaarien de Brégune. Il ne faisait nul doute que les saintes reliques seraient plus en sécurité dans la capitale religieuse où les dispositions pour protéger la cargaison étaient plus adéquates. Cependant, comme vous le savez tous, avoir une femme à bord porte malheur et attire le mauvais présage sur un navire. Et les marins commençaient à perdre foi alors que les monstres de toute sorte se rapprochaient dangereusement de l’embarcation. Alors, à l’heure de midi, lorsque le prêtre et son équipe profitaient de la bienveillance de Thaar pour reprendre leurs forces, l’équipage de la Sainte Mission fit un assaut dans les quartiers religieux du navire pour capturer de force la belle jeune et vierge vestale. Ils avaient jeté l’ancre près du récif à trois pointe et les cinq matelots les plus courageux prirent le canot de sauvetage, puis ramèrent, avec la jeune femme qui hurlait et suppliait pour sa vie à bord. Sur la pointe la plus haute de ce qu’on aurait cru être un trident en récif, ils ligotèrent la pure vestale en offrande aux démons, dans l’espoir de pouvoir ensuite prendre de l’avance. Mais contre toute attente, lorsque les cinq rejoignirent le navire, les démons se regroupèrent autour de la jeune femme, toujours en pleurs et une aura de lumière se diffusa autour d’elle, sans que les nombreux monstres ne la touche. Pendant trois jours, la Sainte Mission pu naviguer sans que les créatures des ombres ne les suivent. Mais à l’heure de midi, celle où le prêtre et son acolyte se reposaient, un chant s’éleva en même temps qu’un bouillard épais sur le navire. Une voix de femme qui était si belle, si invitante, si envoutante que les matelots devinrent soit fous, soit sourds. La Sainte Mission s’échoua sur un récif qu’on ne retrouva plus jamais. Mais le prêtre et son acolyte furent retrouvés sur les berges de Brégune, vivants. Tous deux déliraient des histoires sur les dieux maudits et ils furent purifiés sur la place publique par la caresse des flammes. Aucune des reliques ne fut retrouvée. Mais vous savez ce qu’on croit? Que ce sacrifice de la jeune vestale a donné naissance à Niazaggharra. La peur et la colère ont noirci son cœur jusqu’à atteindre sa foi, et dans le désespoir de rester vivante, elle a vendu son humanité pour devenir ce que la démone est aujourd’hui. Celle qui détruit les missions religieuses et les honnêtes marins sur les mers… »
Bien entendu, lorsque le vieillard termina son histoire, devant la fantaisie du récit, les matelots se laissèrent noyer dans le rhum et autres excès, jeux de cartes et paris de toutes sortes. Cependant, le lendemain, on retrouva le prêtre perdu en mer sur les berges Systériennes, un peu fou. Le navire s’étant échoué sur un récif imaginaire près du port Systérien, seulement quelques marins flottaient encore à la surface et encore moins survécurent pour raconter cette histoire à d’autres.
Post by Hydre, gdo - May 15, 2010 at 3:21 PM
Oumlobtouk
Prélude:
On l'appelle Celui-qui-voit-tout. Au tout début des temps, lorsque le monde était monde et que les royaumes n'étaient encore qu'en construction, on dit qu'une grande brèche s'ouvrit sur les sols Systériens. Bien sûr, il n'y avait encore pas une seule pierre d'érigée sur la Petite Soeur. De cette brèche, nombreuses créatures maléfiques sortirent. Parmis eux était Oumlobtouk.
Légende:
Des chuchottements. Ceux qui ont porté l'engence de Celui-qui-voit-tout n'en retiennent que ce détail. Des chuchottements. Ils étaient au détour d'une ruelle, à l'orée d'un bois, au pied d'un dédale, près d'une source d'eau. Des voix charismatiques, énigmatiques. Celles qui piquent la curiosité.
C'est ainsi, on ne sait où, on ne sait quand, un jeune homme, beau, influent, faisait soupirer toutes les jeunes femmes à marier. Il faisait même secrètement rêver toutes les femmes mariées également. [...] Travail en cours
Post by Vorace, GdO - June 5, 2010 at 8:21 PM
De vieilles pages avaient été ajouté à l'oeuvre de l'hydre, sans doute verrait elle l'ajout dans le bestiaire démoniaque, lorsqu'elle continuerait ses écrits sur l'Oumlobtouk.
** Craïm l’infectieux fléau.**
Comme beaucoup de démons oubliés, Craïm l’infectieux est délaissé tous les siècles. Porteurs des maladies les plus virulentes, il déferle sur les peuples, leur distribuant pourriture et infection jusqu’à la mort.
Classe :
C’est un démon de la classe des familiers, il ne peut sortir seul de son plan originel. Les légendes, témoignages et écrits, disent que son invocation ne peut être qu’indirecte, que seul un démon de classe primaire (se reporter au chapitre de la classification des démons selon F.Orbatos) pourrait faire appel à lui comme d’une arme. De vieux écrits prédisent que seuls les démons les plus forts d’esprit pourraient faire appel à ce démon chaotique afin de le tenir sous ses ordres. Craïm n’est pas donc pas un démon qu’un humain peut diriger, son invocation directe pourrait créer des failles dans son plan et faire jaillir toutes les maladies de la création.
Légende :
Il m’est arrivé, dans mes nombreux voyages, de faire la rencontre de personnes farfelues aux contenus historiques et mythologiques incroyables. J’étais dans une auberge de passage quand j’ai pu écouter un homme parlant d’une bête qui irradiait tout sur son passage, pour ensuite déverser une quantité d’asticots sur les cadavres afin de les dévorer, bref, un vrai fléau. L’homme semblait être âgé d’une quarantaine d’années avec de l’embonpoint. Mais vous le savez bien, les inconnus de passages qui racontent de telles histoires et qui sont encore vivants, ne sont pas vraiment crédibles. Je suis donc allé le rencontrer peu après afin de savoir l’essence de ses récits. Il m’a dit après insistances, qu’il tenait ça d’un homme appelé Jör’hr et qu’il résidait dans un coin reclus des grandes montagnes de l’Est. J’établis donc contact avec l’individu, et après avoir prouvé ma foi aux cultes sombres, dévoilant mes multiples mutilations de mon corps, tatouages et autres spécialités que j’avais su acquérir avec les années, j’ai pu avoir quelques renseignements supplémentaires. Jör’hr avait du être elfe noir à une certaine époque de sa vie, mais son teint je dois vous l’avouer était aussi blanc que de la neige avec des yeux rouges, certainement albinos à présent. Il se disait spécialiste en invocations et rituels, et se prétendant démonologiste.
Il y a quelques années, Jör’hr a fait appel à un démon nommé Sάέsshǻ, ayant comme animal fétiche le serpent pour prendre le contrôle d’une ville, et y jeter malédiction. Je crois que ce sont eux qui l’ont rendu blanc comme ça d’où cette vengeance à juste titre (ceci n’est qu’un nota bene). Enfin pour tout ceux qui lisent cet ouvrage je n’ai pas de solution miracle quand à l’invocation même, que je pense assez basique sur certains points mais le résultat de ses deux démons, m’a intéressé. Dans un premier temps la mort des humains, dans d’atroces souffrances et mutilation, la maladie. Mais ce qui m’a intéressé plus que tout dans la malédiction, c’est qu’après ils ont subit une sorte de métamorphose en des espèces de tas de chairs ou bien des composés vivants mais par assemblages de vers. Jör’hr m’a confirmé que Craïm se présentait sous la forme d’un tas d’asticots ce qui expliquerait en partie les différenciations des deux sous populations crées et des quand dira t’on sur ce démon oublié.
Pour invoquer le démon de Sάέsshǻ, voir le chapitre VI, j’ajouterai également que pour un résultat efficace, prendre sept serpents cornues d’une même portée. Pour ce qui est de Craïm, quelques précautions sont à prendre car il est un démon glouton. Il se nourrit de pourritures. Lors du rituel, il est absolument obligatoire de sacrifier vingt humains en son honneur, et de les laisser pourrir pendant neuf semaines, chiffre de prédilection de Craïm. Sa malédiction dure neuf jours, durant lesquels les effets sont graduels. Le premier jour, il faut pouvoir invoquer les deux démons ensemble, dans le lieu désigné. Je vous conseille d’établir le fléau et la transmission, par le sang et la sueur, ceci n’es évidemment qu’un conseil, je laisse votre imagination trouver d’autres vecteurs d’infection. Leur réveil provoquera une éclipse temporaire de quelques minutes. Quatre litres de sang frais devront être écoulés pendant le rituel en plus de l’invocation de Sάέsshǻ. Il est également important de garder le donneur en vie durant quelques minutes après le don.
Le second jour correspond à leurs réveils définitifs ou des chants devront être trouvé en leur honneurs. Le troisième jour devra être ponctué de sacrifices envers Sάέsshǻ afin de lui donner la force de contraindre Craïm. Lors du quatrième jour les infectés sentiront Craïm s’immiscer en eux et commenceront à avoir des cloques, gonflement de gorges pour les plus faibles, et sentiront leur sang bouillir. Le cinquième jour est celui de la dévastation, les infectés verront leur membres enfler de façon disproportionnée, les plus faibles seront atteint de grosseurs infectieuses. Les survivants du sixième jour seront difformes, leur yeux rougis et aveugles, leur nez rétrécis pour être remplacé par un mufle, à l’image du bouc. Le septième jour, ceux ayant posés la malédiction devront établir le rituel de la marche de la mort envers Sάέsshǻ. Le huitième jour, Craïm déploiera toutes ses forces afin d’irradier les corps dans une souffrance désespérante, faisant jaillir les cris des damnés. Le neuvième jour, le plus important puisqu’il montre la fin de la malédiction, aura apporté le sang nécessaire par l’infection à Craïm et le pouvoir à Sάέsshǻ. Les damnés seront sacrifiés ensemble. Leurs corps se couvriront de vers, Craïm les dévorera avant de retomber dans son sommeil durant le siècle suivant.
Bien entendu, ce ne sont que des légendes, qui entrent dans la description si peu étendue de Craïm, l’infectieux fléau. Je pense qu’il est très important pour ce genre d’invocation double de démons de tracer un pentacle droit et un autre pentacle à tête renversé avec ceci comme sceau à l’intérieur :
Voici en plus, une illustration de la main de Jöh’hr, sur certaines descriptions qu’il ne pouvait me dire.