Nikita, l'extinction d'un rayon.
Post by Vorace, GdO - November 21, 2010 at 6:24 PM
"Pour éteindre un rayon, il faut le capturer.
Pour le capturer, il faut une mise en scène en béton."
Il n'était pas inconnu, d'une histoire ou la grande prêtresse avait été accusé d'avoir gardé des cadavres dans une maison en basse-ville. Il avait été encore moins inconnu, que cette enquête avaient été enterré malgré tout, au fin fonds des archives de l'Ordre. souhaitaient ils protéger la douce et blonde sainte?
Ce n'était pas le cas de monstre, qui avait foi pour mettre le chaos total dans cette guilde, dans le seul et unique but de faire perdre des croyants thaariens, tout en acquérant plus de pouvoir dans le clergé. N'avait il pas bien masqué cette première tentative de supercherie? Non, pas assez, puisque les membres n'y avaient pas cru. Il en faudrait plus pour rendre Nikita moins crédible, ou du moins semer le doute dans cette grande famille blanche.
Une nouvelle maison en basse ville fut achetée, près de la petite chapelle. Monstre, à l'aide de multiples pots de vin, réussit à se faire livrer les deux caisses mystérieuses devant la porte de sa toute dernière acquisition. Il les rentra avec mal, car elles étaient lourdes. Il portait sur son dos une toge miteuse, un foulard recouvrant son visage. Au bas de ses jambes, on pouvait voir les multiples plis en dentelles d'une robe féminine. Il s'agissait pour les badauds et les témoins de la scène, de croire à la présence d'une femme en ces lieux.
A l'intérieur, les cartons furent ouverts grâce à un pied de biche. Nul doute en respirant l'odeur de sang caillé, des cadavres d'enfants, têtes décapitées, corps décharnés qui avaient du être écartelés. C'était Monstre qui avait pris ce soin de le faire, de les conserver, depuis un long mois maintenant, même si quelques vers sortaient à présent des corps les plus vieux.
Le Monstre passa sa journée à les placer, maquillant le rez-de-chaussée, comme si on avait fait un rituel profane dans la pièce. C'était la première partie de son piège, rien n'avait été laissé au hasard. Une bouteille au contenu hallucinogène, à moitié vide. Accuserait on Nikita de se droguer? Qui sait. Des bandages ensanglantées recouvrant les marches de l'échelle, invitant les futurs enquêteurs à y grimper, pour voir la suite, la suite du plan machiavélique de notre cher et tendre petit monstre:
Des effets de Nikita, qu'il avait réussit à voler dans son coffre personnel, au temple. Des gâteaux, une clé de l'orphelinat volé parmi tant d'autres dans ce qu'elle avait. Les cadavres venaient ils de là-bas? Tout portait à confusion, si l'on ne savait pas que c'était une mise en scène. Un lit de peaux serait placé à l'étage, ainsi qu'une table de chevet. Sur cette dernière, Monstre y placerait un livre, relatant les doutes de la grande prêtresse. Il avait pris des missives qu'elle lui avait envoyé, et c'était entraîné à imiter son écriture, sa plume. Comme je vous l'avais dit, rien n'était laissé au hasard.
En dernier lieux, des sacs de réactifs nécromantiques seraient placés dans la pièce, et dans son coffre personnel, à présent que notre Monstre y avait accès. Le tout, manipulé avec le plus grand soin, de gants qu'il jèterait par la suite, il s'agissait évidemment, de ne laisser aucune trace de lui. Même si l'on ne pouvait pas parler de trace pour notre immondité, puisque sa peau ne lui appartenait même pas.
Il restait encore un tas de préparatifs à faire, mais ce plan machiavélique, laisserait une vague de doute, sur les capacités de l'Ordre à avoir des personnes de confiances en leur sein.
Dans les couloirs des ombres, après avoir finit d'écrire son plan, Monstre ne pu s'empêcher de rire, un rire malsain, un rire de fou. Ce n'était plus une nouveauté pour les autres, la folie de Monstre faisait sa force, et bien plus encore...