Libération de Garibald Adalard...
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - November 18, 2010 at 3:26 AM
Garibald Adalard
Celui qui n'a pas apporté la lumière avec lui
Selon le verdict de Lenne Vespari
Le verdict d'une houleuse affaire s'étirant sur des années était donc tombé et il ne laissait pas la demi elfe moufettée sans réaction. Garibald Adalard serait donc libéré? Qu'adviendrait-il de sa place dans la société planaire? Alors que les grilles des geôles de l'Ordre du Soleil le tenait toujours captif, un petit groupe de gens en discutaient, dont Sarälondë Taur'Amandil, investigatrice de la discussion... Un peu d'anxiété, naturelle chez elle diraient certains, était visible dans les yeux limpides de la marquise Taur'Amandil. Sa voix claire était néanmoins posée.
« Que faisons nous de Garibald Adalard...? Restera t-il un des nôtres? »
Post by Thomas Bolton, Emp - November 18, 2010 at 12:49 PM
Dans les locaux de la Société Planaire, à des dimensions du monde bien réel et palpable d’Enrya, l’homme à la canne lisait attentivement un vieil ouvrage à la couverture usée par le temps. Lorsque la silhouette de la demi-elfe s’approcha de la grande table où se rassemblaient déjà quelques membres de ce groupuscule secret, c’est à peine s’il releva le regard des pages jaunies par les années. D’une voix claire, elle interrogea ses confrères et consœurs. Elle posait son regard sur chacun d’entre eux, guettant une réaction. C’est à ce moment que le duc releva la tête.
Elle croisa ses prunelles d’acier.
Un sourire sans joie s’esquissa alors sur les fines lèvres pâles de l’homme à la canne. Il ne dit rien, demeurant parfaitement silencieux dans cette atmosphère éthérée. La marquise tourna alors la tête pour interroger ses autres condisciples. Apparemment, l’austère zanthérien ne se prononcerait pas sur le sujet. Du moins, pas tout de suite. Estimait-il son jugement biaisé ? Ou y avait-il une autre raison plus obscure ? Ça, bien malin était celui qui estimerait pouvoir répondre à ces questions.
Post by Lenne Vespari, CP - November 20, 2010 at 1:35 AM
« Il fut utile par le passé et influent dans une partie de la société... il saura l'être à nouveau dans le futur.
Les planaires sont des individus différents, qui doivent pouvoir agir dans tous les pans de Systéria si cela s'avérait nécessaire. C'est ce pourquoi, même s'il peut avoir des différences notables, son champ d'influence ne se retrouvant pas chez un autre Planaire, il conserve à mon sens une utilisé à ceux que nous sommes et aux fins que nous servons. »
Post by Thomas Bolton, Emp - November 20, 2010 at 1:24 PM
L'homme à la canne, vers qui les regards se tournait - depuis le départ de Galgarad, il y avait encore moins d'animation dans la Société -, se contenta de hausser les épaules après le commentaires de Lenne Vespari.
Il ne s'opposait pas à ce qu'il reste membre de ce groupuscule occulte. La seule question qui se posait, désormais, c'était de savoir si lui le désirait.
Et ça, seul l'avenir le dirait...
Post by Garibald Adalard, Ad - November 22, 2010 at 4:09 AM
Quelque jours savaient écouler depuis la libération de l'Adalard... Se fut après mûre réflexion, qu'il se décida de prendre route vers les couloirs planaire. Si l'organisation ne le désirait plus, aussi bien tout de suite le savoir. Que de l'apprendre par la surprise, d'une façon ou d'une autre. Connaissant les méthodes de l'organisation en cas de gêneur.
Bien sur avant d'arriver, il avait pris une ou deux précautions, au cas ou. Il n'était pas totalement bête...
Ces sans réel but, qu'il vint errer dans les couloirs planaire. Le visage dénuder de son capuchon, s'assurant que la masse d'individus présents se jour là iraient le reconnaitre. Analysant leurs réactions à son passage...
Post by Amy Firal - November 22, 2010 at 4:26 AM
«Faire une erreur ou subir de la pression par les instances judiciaires ne nous rend pas moins compétent à la réalisation de nos buts. Que Garibald ait ou non eu des ennuis judiciaires ne change pas qu'il a été et qu'il est encore un candidat capable de nous aider dans le maintien de l'équilibre.»
Ce fut les seuls mots de l'adolescente éternelle.
Post by Thomas Bolton, Emp - November 22, 2010 at 5:33 PM
N’en déplaise à Garibald Adalard, mais lorsqu’il retira sa capuche pour dévisager chaque membre de ce petit attroupement, il ne put remarquer strictement aucune expression particulière sur le visage de l’homme à la canne. Ce dernier, assis sur son siège, restait parfaitement stoïque, se contentant de le fixer de son regard d’acier teinté de sévérité.
Lorsqu’Amy Firal donna son avis, il l’écouta d’une oreille attentive, toujours tourné vers l’ancien prisonnier. Une fois encore, il ne donna pas son point de vue sur la question, muet comme une tombe.
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - November 22, 2010 at 7:12 PM
En réponse aux paroles des autres, la marquise n'eut qu'un petit hochement de tête, signifiant sans nul doute qu'elle comprenait les avis donner. Peu loquace à ce moment là, son jeune visage elfique, plutôt expressif malgré son petit air réservé naturel, semblait cette fois...sur le neutre, telle une petite Thomas Bolton au ton monocorde.
Que pouvait-il se passer à ce moment précis dans la tête de Sarälondë Taur'Amandil? Peut-être l'aurions nous su si Garibald Adalard n'avait pas fait son entrée dans les couloirs de la Société Planaire. À ce moment là, le regard limpide de la marquise se déposa sur le Niguelundien avec une légère surprise. Quelques secondes plus tard elle détournait son regard de lui.
Le silence pour sa part. Elle n'avait rien à lui dire apparemment.
Post by Galgarad, CP - November 22, 2010 at 11:09 PM
Bien qu'il avait tiré sa révérence des tâches officielles, le Gnome n'avait pas tourné dos aux devoirs des Planaires. Ainsi, son sortilège d'invisibilité ne lui servant plus, il décida d'enfin se révéler à ses condisciples. Les gens présents dans la pièces purent donc voir le petit Gnome affairé à fouiner dans un bouquin, presque de dos à la scène. Dès que le regard de Garibald croisa le sien, Galgarad lui offrit un sourire amical et un signe de tête bref. Sa position était claire.
Une question lui vint tout de même à l'esprit.. Ses appréhensions sur Thomas étaient-elles finalement fondées? Le voir ainsi figé dans un mutisme dérangeant, beaucoup trop semblables à celui qui le caractérise dans ses fonctions officielles le faisaient pencher vers l'affirmative. Mais il ne se ferait pas d'idée si rapidement.
Post by Thomas Bolton, Emp - November 22, 2010 at 11:56 PM
L’homme à la canne remarqua bien vite le petit gnome affairé dans les ouvrages. Etonnant, il ne l’avait pas remarqué de prime abord… Ah, ces mages et leurs multiples tours de passe-passe. Lorsque celui-ci tourna son visage jovial vers Garibald, Thomas remarqua son sourire franc et sincère. Une autre attitude de la part du Magistère l’aurait fortement surpris.
Mais celui que l’on surnommait en cachette l’estropié sentit de nombreux regards se poser sur lui. Ce n’étaient pas ceux de la Cour, qui attendaient avec impatience son avis, non, loin de là. Il s’agissait de regards méfiants, intrigués ou perplexes. Ils exprimaient tout le doute qu’on avait pu formuler avant son intégration dans la Société Planaire.
L’homme à la canne les ignora, mais cette situation l’amusa fortement : ils restaient tous dubitatifs quant à son attitude. Pensaient-ils tous vraiment que l’accueillir dans la société en ferait un homme chaleureux et communicatif ?
Ah… On ne revient pas sur une éducation.
Post by Garibald Adalard, Ad - November 23, 2010 at 3:53 AM
Il n'était pas vraiment le but d'apparaitre dans la discutions à son sujet, mais bon...
Son regard se promena parmi l'attroupement, aux réactions souvent discrète et divergente. Sentir le soutiens de quelques uns, ne pu que raffermir un brin sa confiance. Il ne s'attendait pas nécessairement à l'obtention de l'appui de tous au bout du compte. Systéria étant se qu'elle est. Tout gens s'impliquant dans cette citée étaient liés d'une manière ou d'une autre dans différents termes.
Mais qu'elle ne fut pas sa surprise de percevoir l'homme à la canne, quelque part dans la pièce parmi cette assemblé. Surprise qu'il ne cacha pas véritablement... Ses sourcils se soulevant, puis son visage se crispant qu'un brin. Avant de détourner légèrement confus son attention sur les autres visages présents.
Il vint ainsi à obliquer vers la seconde porte, qui mena au laboratoire. Inclinant le chef au passage. Il laissa planer quelque mots derrière lui.
Je vois que vous êtes en réunion... Ma présence n'est pas requise, je crois. Terminé la, comme bon vous semblera.
La porte grinça et se referma doucement derrière l'homme de Nguelundi.