[Conseil] Azurya d'Ambrâme

[Conseil] Azurya d'Ambrâme

Post by Ex-Lumina - March 17, 2008 at 8:17 AM

Dame Assaël,

Sur les conseils du procureur Balaran je vous fait parvenir un dossier sur ma toute nouvelle situation qui me semble injuste et qui plus déchire ma famille.

J'aimerais aussi demander une dérogation, afin que le procureur Balaran me défend.

Tout a commencé quand ce messager est venu me quérir à ma demeure. Le début de la fin comme on dit. J’étais entrain de *supprimer toute sorte de dossier, parchemin, livre et autres babioles de bureaucrate *. Je commençais à me sentir des plus exténuer, car *je n’avais pas arrêté de travailler de la journée *, et ses temps si je manquais un peu de sommeil. Dès que les ténèbres se sont estompées, c’était clair que le travail recommençait en permanence. Vous savez dans la position que j’étais je n’avais pas que des dossiers important de diplomaties entre les mains, j’avais aussi beaucoup de chose à gérer, dont mon mariage que j’organisais, oui j’allais m’unir à Xorth Nazgaroth devant Thaar, et ce pour l’éternité. À côté du mariage, je me devais aussi d’organiser mes plans et mes dossiers pour les grandes rénovations que je prévoyais à mon manoir. Donc oui, j’avais énormément de travail. Des parchemins classé ou inutile brûlait sur ma chandelle en bonne quantité.

On frappe à ma porte, ma petite fille ouvre et laisse entré un homme de classe moyenne en apparence, il semblait bien vivre mais quand même, il ne devait pas être noble. Il se présenta à moi comme le messager du Père Thomas Bolton. Qui était cet homme ? L’inquiétude commençait à monter en moi. Ce aurait pu être n’importe qui. C’est là qu’ *il me tendit gentiment une lettre *. Je la pris suivit d’un délicat sourire. Je la lus, enfin une petite pause de ses panoplies de paperasse. C’est là que mon visage prit un air plus froid.

J’ai tout d’abord affirmé qu’une personne comme moi n’avait pas besoin de se confesser à un parfait inconnu susceptible d’employer mes informations à des fins néfastes, de plus je n'avais pas à me confesser car je ne regrettais aucun de mes actes passé. Après tout, *je ne connaissais pas ses hommes * à l’époque, donc j’avais toutes mes raisons de rester dans l’anonymat. Dans mon peuple, la méfiance et la paranoïa qui en découle sont tout à fait normales. Je regrette l'acte qui suivi, brûler la lettre de Sieur Bolton, même si cela faisait partie de mon courrier privé et j'ose espérer faire ce que je veux de mes courriers. ***Je brûlais donc cette missive parmi tous les autres courriers déjà lu et approuvé dont je n'aurais plus besoin. ***

Je suis une bonne Thaarienne et me rend très souvent à la messe. Les préceptes de Thaar étant les miens,* la compassion* ma ligne directive.

Le messager pris mon geste comme un outrage à Thaar, je peux vous assurez que c’était clair qu’il y avait eut un grossissement des évènements de là à me traiter d’hérétique. Soit, j’ose espéré que c’était un mal entendu flagrant et que tout se règlera.

Donc, dès que je sus que j’étais classé comme hérétique, et que je venais de tout perdre, je pris mes distances de tout ce monde, et je suis repartie dans le manoir qui appartenue autrefois aux Mizzrym. C’était désert alors j’ai pu profiter de la solitude pour réfléchir. Après tout, quand on vient de tout perdre, on pense souvent à s’enlever la vie. Croyez-le ou non, j’y ai souvent pensé dans cette solitude. Mais seul Thaar à droit de vie ou de mort sur nos personnes. Quelques semaines après, je suis revenue, car cette solitude me rendait dingue… C’est là que j’hume encore plus de nouvelle indésirable. J’appris que mon mari était recherché pour hérésie ! Alors surprise, je me dirigeais vers mon domicile.

C’est alors que je rencontrais un membre de l’ordre. Ainsi j’ai donc payé mon amende comme tous bon citoyens l'aurait fait, rien de plus normal. Oui sa avait fait mal à mon faible revenue de citoyenne, mais je me devais de montrer que je n’étais pas en tord, garder une dette envers des Homme prêchant la foi en Thaar ne se fait pas ! Ensuite je rentrais chez moi, enfin j'allai pouvoir retrouver ma maison. À mon grand malheur ! Tout ce qui avait de valeur chez moi avait disparut ! Trône, coffre, vêtement, décoration, bijoux TOUT ! Il ne me restait que les vêtements que j’avais trouver au manoir Mizzrym. Des vêtements que j’avais laissés là-bas des années plus tôt…

Prise d’une soudaine rage, mais en même temps d’une tristesse absolue, j’ai donc visualiser qui aurait pu voler ses meubles. Je ne voyais qu’une personne, celui qui avait les clés à part Xorth. Oui, celui que j’avais traité comme un fils, celui que j’avais adoré, celui qui semblait tellement fidèle, tellement attachant en plus ! Oui, il s’agissait de Shaad, maintenant Onyx. Je confirmais mes pensées quand j’observais par la fenêtre de la maison que je lui avais achetée avant mon arrestation, oui mes meubles étaient tous là, il n’en manquait aucun. C’est là que je fus prise d’effroi, quand je sus que en plus il était devenue haut grader dans l’armé. Je serais prête à le jurer sur ma tête que j’en ai pleuré, oui, j'en ai tellement pleurer. Je n’avais plus rien. Aucune trace de mon mari, le seul en qui j’avais le plus confiance après mon mari venait de me trahir. J’étais maintenant seule, dans ce grand manoir froid, oui payer, mais il ne me restait que cela.

Mon gros manoir froid, mes sentiments, mon corps, mes quelques vêtements, un peu d’or c’était donc tout ce qui me restait après tant d'année à servir de bons et loyaux service à l'empire...

C'est après vous avoir exposé ces faits Dame Assaël que je souhaite voir ma situation régularisé devant le tribunal s'il le faut. Bien que j'aimerais pouvoir en discuter à l'amiable avec les personnes concernées par cela, je me dois maintenant d'agir pour moi, pour une fois, moins m’occuper des gens qui m'entourent pour me consacrer à ma personne. Afin de pouvoir ensuite mieux me reconsacré à tous ce que j'aime... Je n'hésiterais pas à demander un jugement juste d'un tribunal.

Mes quelques activités passé au sein de la cité et que je ne peux plus exercer du à ma nouvelle situation :

*J'ai toujours été un exemple de travail et de dévotion lors de mes activités de Haute Diplomate au sein de l'empire.

*J’ai toujours fait ce que je devais faire en ce qui concerne ma foi en Thaar.

*J’héberge souvent, et même encore des réfugiés chez moi

*Chaque elfe noir avait sa place chez moi, et je m’occupais de m’assurer qu’ils aient une belle qualité de vie, tout en m’assurant qu’ils restent bons et honnêtes

*J’ai hébergés des enfants sous mon toit afin de leur procurer un amour maternel qu’ils n’avaient pas connus en étant seule et orphelin.

*J’étais toujours prête à aider les premiers venus, peut importe leur race, en autant qu’ils me respectaient comme il se doit

*J’ai souvent donné un peu d’or et de quoi se nourrir et se vêtir à des gens dans le besoin, ce n’est pas pour rien que je m’étais installé en basse, pour pouvoir aider le peuple de celle-ci à remonter la pente. J’adore la basse ville ce n’est pas pour rien que j’y suis resté.

*Mon but primaire en m’installant en basse était de redonner de l’éclat à ce quartier dans le besoin. Si j’aurais pus continuer mes projets de rénovations, ce aurait redonné beaucoup de vie à la basse ville, un peu comme Lolindir fut en s’y installant.

Azurya d’Ambrâmes

" Je suggère qu'elle passe devant le Tribunal pour recevoir un verdict concernant son hérétisme. Mais il reste que le Conseil avait voulu la destituer et qu'il était en droit de le faire. "


Post by Thomas Bolton, Emp - March 17, 2008 at 9:52 PM

Sitôt en fonction, Thomas Bolton reçut les différents dossiers en attente du Conseil afin de les traiter. Voyant le dossier d’Azurya d’Ambrâme, il prit le temps de mûrir sa réflexion et d’y glisser une note.

Ministres,

J'ai personnellement instruis le dossier de mademoiselle d'Ambrâme au tribunal clérical, aussi je vous préviens avant de commencer toute argumentation que je suis impliqué dans cette affaire. Maintenant que ceci est dit, je puis commencer à vous donner mon avis sur cette femme.

Ce qu'elle nous confie ici avec énormément de bons sentiments, c'est son unique parole, qui s'oppose à un témoigne de mon serviteur concernant des propos sur l'ombre de son immortalité et la supériorité de sa race, ainsi que les dires d'une jeune femme qui accusait avec raison monsieur Nazgaroth de vénérations des dieux sombres.

L'Ordre a prononcé un verdict qui a été appuyé par feu le Garde des Sceaux d'Alastore, en coopération avec la Couronne, comme Sa Seigneurie me l'avait dit. La sentence a donc été appliquée, la peine d'excommunication est prononcée. Le seul moyen aux yeux des théologiens de lever cette peine est d'obtenir une grâce de l'Archevêque.

Si le tribunal civil souhaite modifier la peine prononcée par le culte de Thaar, nous devons nous attendre à d'importantes répercussions diplomatiques et à un refroidissement de nos relations avec les dignitaires de Thaar. Ce qui n'est pas envisageable, surtout avec l'exil de Samien d'Arden, traître à l'Empire.

Si madame d'Ambrâme désire se réhabiliter et apporter son soutien aux démunis, qu'elle prenne contact avec le baron VonBrochert pour se faire embaucher dans sa fondation, ou qu'elle fasse pénitence en se soumettant aux prêtres de l'Ordre du Soleil quant à la nature de cet acte de repentance. Je pense que c'est à mon sens la meilleure décision à prendre.

Consul Bolton


Post by Sinriia Mel'Viir - March 17, 2008 at 10:55 PM

Ministres,

J’ai été témoin de diverses conversations impliquant plusieurs dires de dame Azurya envers qui s’opposent à toutes les belles paroles citées dans cette lettre.

Entre autre quel croyait que son amitié avec feu Myste d’Alastore pourrait acheter son vote au sein du conseil afin d’amoindrir la sentence qu’elle reçue. Elle était très désappointée qu’il ne l’aille point protéger.

Dernièrement, elle osa parler contre le travail de nos diplomates qui semblent faire un travail de qualité, prétendant qu’elle était bien meilleurs que ceux-ci. Décidant par la suite de son propre chef de travailler en diplomate indépendante.

Ces paroles sont à mon sens intolérable pour une personne désirant se racheter de la sorte. La peine était selon moi appropriée.

Concernant sa réhabilitation je partage le même avis que le consul Bolton. Un temps de « pénitence » à l’Ordre ne lui ferrait sans doutes pas de tord. Elle devra faire ses preuves devant le tout puissant et ses fidèles afin de démontrer la véracité de ses dires. Je suis contre l’idée que la justice civile s’interpose dans cette affaire qui regarde l’Ordre avant tout.

Je crois qu’elle devrait elle-même faire ses preuves en agissant, plutôt qu’un implorant le pardon les bras croisés. Les actions sont généralement plus remarquables que de simples paroles.

Chancelière Mel’Viir


Post by Garibald Adalard, Ad - March 17, 2008 at 11:12 PM

Le Chef d'État Major, suivait le dossier prêt. Sans pour au tant allez s'affirmer dans ses propos. Laissant les nouveaux membres du Conseil laissez entendre leurs décisions ou encore affirmation sur le sujet.


Post by Thomas Bolton, Emp - March 17, 2008 at 11:18 PM

Une brève note fut ajoutée à la suite, venant souligner les propos de Sinriia.

Ministres,

Je tiens à ajouter quelques petites choses en plus des propos de Madame la Chancelière. Elle semble imputer à sa destitution ou à son excommunication la perte de tous ses biens. Or, elle en est seule responsable et cette attitude de rejet est extrêmement insolente.

De plus, si jamais l'Ordre, après une longue pénitence, annule l'excommunication, je m'opposerais à ce qu'elle récupère son titre de noblesse et restera donc citoyenne - si toutefois elle exerce dans une guilde. Ses actes et ses propos rapportés par la Chancelière prouvent que ce serait chose judicieuse.

Consul Bolton


Post by Ex-Lumina - March 20, 2008 at 12:10 AM

Il ne restait plus qu'à un délégué ou un fonctionnaire, probablement un diplomate, de transmettre la décision du Conseil.


Post by Thomas Bolton, Emp - March 20, 2008 at 1:40 AM

La copie de la lettre envoyée à Azurya fut glissée dans le dossier visible par les membres du Conseil.

Excommuniée,

Par la présente, je vous informe que l’étude de votre dossier est terminée. Le Conseil Impérial dans son ensemble ainsi que le couple souverain n’ont pas souhaité donner suite à votre demande pour plusieurs raisons. Les voici :

Le culte de Thaar vous a déchu de tout droit religieux et de toute reconnaissance sociale dans l’Empire, en accord avec le précédent Garde des Sceaux, feu le comte Myste d’Alastore et la Couronne. Le tribunal civil et les hautes instances dirigeantes n’ont pas à interférer dans le verdict qui a été prononcé. Nous ne désavouerons pas les institutions de la juridiction ecclésiastique.

Vos liens avec l’excommunié Nazgaroth, condamné à mort par contumace, ne plaident pas non plus en votre faveur, les témoignages reçus accablant votre compagnon des pires maux. La seule personne apte à lever une sentence d’excommunication une fois prononcée est l’Archevêque. Il va donc vous falloir attendre qu’un nouveau dignitaire religieux soit nommé.

Dans le cas où cette piste vous intéresserait pour racheter vos péchés, il va de soi que vous devrez vous adresser à l’Ordre du Soleil et de leur demander de faire pénitence. Ils peuvent accepter ou refuser car tel est leur droit en tant que religion officielle de l’Empire et auteurs de la sentence qui pèse sur vous. C’est entre leurs mains.

Si vous ne souhaitez pas vous tourner vers le culte, vous qui vous plaigniez de ne plus pouvoir aider les pauvres, je vous suggère d’intégrer la fondation à but caritatif du baron VonBrochert, si toutefois il accepte la présence d’une excommuniée dans le rang de ses employés. Vous aurez tout le loisir de reprendre vos activités. Je tiens à souligner que la perte de votre fortune et de vos biens n’est pas du fait de l’Ordre ni de l’administration.

Enfin, sachez que dans le cas hypothétique où Sa Sainteté reviendrait sur la peine d’excommunication, après de très longues années de pénitence, vous ne récupérerez que la citoyenneté systérienne, si et seulement si vous intégrez une guilde, comme le dicte la loi. En aucun cas vous ne récupérerez votre baronnie en raison de l’attitude déplorable que vous avez eue en critiquant ouvertement le consulat et l’ambassade.

Consul Impérial Thomas Bolton