Missive scellée au couple impérial et au Consul
Post by Sinriia Mel'Viir - April 22, 2008 at 6:10 AM
Quelques jours s’étaient passés sans que la chancelière fasse présence dans les rues de la citée. Nul employés de la bibliothèque ne l’avait vu depuis, pas même ses enfants qui informèrent les autorités de l’empire de la disparition mystérieuse de leur mère.
La dernière personne qui fut témoin de sa présence aurait été Julien le tavernier du coin chaud qui aurait vu la dame Mel’Viir suivre un homme à la chevelure blonde au second étage. Ce dernier aurait insulté la chancelière puis les deux ne sont jamais redescendus.
C’est seulement après ces quelques jours qu’un navire marchand accosta au port de Systéria. Certains pêcheurs remarquèrent la chancelière y descendre se dirigeant au palais avec célérité.
Majestés, Consul Bolton,
Je suis plus qu’heureuse de vous adresser cette missive d’une importance capitale. Il en a fallu de peu pour que je ne remette jamais les pieds sur notre bonne terre. Vous avez sans doute remarqué mon absence injustifiée depuis quelques jours. Mes enfants vous auraient sans doute informés de ma disparition sans préavis. J’espère que rien ne leur est arrivé. À l’heure actuelle j’ignore où ils se trouvent.
J’ai été… « Invitée » si l’on peut dire ainsi par ce cher Elgan de Valos qui c’est pointé au coin chaud. Cherchant à me provoquer jusqu’à ce que je le suivre dans un portail. Je me suis donc retrouvée dans une pièce brillante. Elgan était présent accompagné de Noltembourg et une femme que j’ai rencontrée le jour avant ma capture qui est également espionne se faisant passer elle aussi pour une Bergunoise.
Noltembourg m’a invité à le suivre jusqu’en cellule isolée. C’est donc le baron Burington, un vétéran militaire, qui procéda à mon arrestation. Ne sachant guère la situation il dû obéir aux ordres du diplomate.
Dans ma cellule j’ai eu la visite surprise d’un voisin qui je crois, vous connaissez très bien. L’ambassadeur Orlan Barenton qui pénétra ma cellule par l’intermède d’un passage secret entre les deux prisons.
J’ai tenté de tirer le plus d’informations possible de cet homme qui doit vous êtres de haute confiance. Cela devait faire plusieurs saisons qu’il était maintenu prisonnier.
Il débuta d’abord par me raconter les causes de tout ce remue ménage dans leur empire. Vous devez savoir sans doutes que leur empereur est sur le point de mourir. Il s’agit du prince Tibérus qui doit lui succéder. Mais cela va sans dire que son frère Lépidus digère mal cette décision et planifie donc un coup d’État en se débarrassant de son frère dans un possible drame concocté par lui et ses suivants.
Leur empire serait donc divisé en deux parties. Comme j’ai cité plus haut le Baron Burington semblait grandement se questionner lorsque je me suis présentée à lui. Il exécuta malgré tout les ordres car cela relèverait de la diplomatie et ne voulais désobéir à Noltembourg.
Monsieur Barenton croit donc que la comtesse Linelle de Veldur aiderait le prince avec l’aide également de Noltembourg et ses espions à conspirer contre la couronne. La majorité de l’empire ignore donc ces agissements dans l’ombre. Ironique qu’une fière nation servante de Thaar s’abaisse à agir tel qu’ils me décrivent si bien…
L’ambassadeur ma confirmé égalent que trois domestiques de haute aristocratie Systérienne furent emprisonnés. Avant d’être lui-même enfermé, il avait entendu les possibilités que notre estimée Duchesse Armika Recaedre se rendraient justement en Brégunia. J’ignore vraiment si elle devait y aller et si elle s’y est vraiment rendue? Vous savez peut-être quelque chose à ce sujet? Si c’est le cas je crains qu’elle soit maintenue prisonnière également.
Le prince Lépidus craint devoir affronter la séparation de leurs provinces suite à un « accident » arrivant à leur vrai héritier du trône. C’est pourquoi il doit les rallier dans une cause tenant à cœur à leur peuple qui les souderait à nouveau. Comme reconquérir Systéria par exemple… Ou planifier également un coup d’état au sein de notre empire.
Le diplomate Barenton m’a ensuite aider à mettre au point un plan pour que je puisse m’en sortir. Après avoir fait un vacarme pour attirer le Baron Burington. J’ai réussi à me faufiler dans l’ouverture de la porte de sa cellule, le garde ignorant ma présence, et de me rendre jusqu’au bureau ou des clés traînaient sur la table du gardien.
Pour poursuivre mon évasion, j’ai dû malheureusement prendre en otage des gens dans le couloir comme le conseilla Orlan. En premier lieu un serviteur, puis ensuite la comtesse de Veldur elle-même qui m’escorta jusqu’au port où j’ai trouvé refuge dans un bateau marchand qui ma conduit à nouveau ici.
Je n’ai pas osé blesser cette vipère de comtesse bien qu’elle le méritait amplement… Je considérais que les retombés diplomatiques envers les autres nations auraient pu être trop sévères. Je l’ai donc laissé s’enfuir.
Je crains que la bravoure de notre diplomate lui aille coûter à présent la vie. Je demande donc que des funérailles d’honneurs lui soit attribués une fois tout ce conflit est terminé. S’il est vraiment mort, aussi minimes soient les chances qu’il survive…
Je vous laisse le soin de prendre la charge de ses informations, aucun mot ne sera ébruité de par ma bouche. Vous en avez ma parole. Je désire simplement avec votre permission prendre le reste de ma journée pour retrouver mes enfants et reprendre des forces après ce séjour forcé qui ma grandement épuisée. Du moins jusqu’à demain où je reprendrai mes tâches. J’aimerais être tenue au courant des prochains avancements de ce dossier.
Veuillez agréer votre Majesté, Altesse royal, estimé collègue, l’assurance de ma très haute considération.
Chancelière Mel’Viir
Post by Thomas Bolton, Emp - April 22, 2008 at 1:52 PM
Une réponse du Consul fut envoyé en copie au couple impérial et à la Chancelière Mel'Viir.
Vos Majesté et Altesse Impériales,
Chancelière Mel'Viir,
Je m'étonne que monsieur de Valos ait pu user de magie afin de se rendre directement au sein même de l'Empire Brégunien à partir de notre territoire. Certes, nous sommes peu à peu sortit de l'autarcie qui nous caractérisait il y a de cela quelques années, mais la Confrérie et le Cercle sont sensés être extrêmement prudent en ce qui concerne les déplacements magiques qui vont et viennent au sein de Systéria. Visiblement, les mages ne peuvent plus assurer la qualité du service que nous connaissions avant.
Je constate, dans un second temps, que vous avez choisi d'ignorer mes conseils alors que je vous intimais d'éviter tout contact avec ce genre d'individus. Les disparités culturelles - ou celles qu'un espion cherche à créer - sont sources de problème. Nous ne pouvons nous permettre de perdre une seconde tête de proue de l'Empire et je gage qu'à l'avenir vous associerez mes recommandations et de la prudence : passer un portail créé par une personne qui semble vous haïr vers une destination inconnue est dangereux.
Néanmoins, je dois vous concéder le fait que vous avez pu rapporter d'intéressantes informations. Je pense le diplomate Barenton mort, mais ils le gardent prisonnier. Nous pourrions réussir à utiliser ceci à notre avantage. Malheureusement, votre parole risque de ne pas être reçue avec une valeur de vérité chez nos alliés : les berguenois sont peu enclins à accorder foi aux dires des elfe-noirs, même si la Couronne et moi-même vous vouons une confiance inébranlable.
Ainsi que je l'avais prévu, des heurts sont prévisibles pour la succession de Jehan VII. Un brégunien est par nature impérialiste. Il leur en faut toujours plus, même s'ils sont dans les sommets. Ceci est de nature stratégique et nous pourrons parfaitement en user à notre avantage. Je vais tenter d'établir un contact avec Tiberius. Même s'il n'accorde pas d'importance à ce que je lui révélerais, cela sèmera le doute dans son esprit. La paranoïa qui naîtra causera des troubles internes.
Concernant la Duchesse Recaedre, elle est prisonnière. Peut-être même a-t-elle décidée de se donner la mort, ce qui fait partie des possibilités qu'elle s'est fixée. Je garde cette information confidentielle pour le moment, je tiens à ce que vous en fassiez autant, Madame le Chancelier des Universités. Tout ceci ne doit pas s'ébruiter. Vous pouvez bien évidemment vous reposer : j'irais vous trouver sous peu afin de discuter plus amplement de cette affaire.
Tout ceci est plus positif que vous ne pensez.
Consul Bolton
Post by Sinriia Mel'Viir - April 22, 2008 at 7:07 PM
*Encore une fois la missive n’était qu’accessible au consul et aux souverains. *
Consul Bolton,
Je ne peux nier le fait que les informations que j’ai rapportés ne peuvent être utilisées directement contre les Bréguniens. Cependant je doute que le Bastion apprécierait de savoir qu’ils salissent leur nom dans notre empire.
En ce qui concerne ma personne, je doute que cela vienne même aux oreilles de l’empereur ou du prince Tiberius puisque son frère agit dans l’ombre. La comtesse Veldur ne semblait pas être encore informée de ma présence lorsque je me suis servit d’elle comme otage elle désirait savoir mon identité. Noltembourg semble avoir agit seul dans ma capture, mais chose certaine. Si la comtesse aurait appris ma présence elle m’aurait sans doute fait brûler dans l’immédiat.
Peut-être le baron Burington pourrait nous venir en aide. Il était peu enclin à procéder à l’arrestation d’un membre du conseil impérial Systérien sans savoir les motifs. Je suis donc de l’avis que réussir à semer le doute à l’interne de leur empire pourrait jouer en notre faveur.
Inutile selon moi de m’étiqueter directement comme elfe noire dans les missives. Le simple fait d’avoir osé capturer un membre du conseil devrait les mettre sur un pied d’alerte. L’ennuie c’est que le Baron de Noltembourg semble contrôler tout le courrier arrivant et sortant de Bregunia.
Je dois avouer avoir été sotte de pénétrer ce portail même si je me doutais malgré tout que cela était un piège. Mais les probabilités que ce portail conduisait directement dans le château de Briganne étaient quasi nulles.
J’ai pris la fâcheuse habitude de me mêler directement aux divers problèmes de l’empire. Comme la crise élémentaire par exemple qui en a résulté à un séjour à l’hôpital, ou encore de me lancer à la chasse aux nécromanciens avec les pourpres... Je suis trop prompte à réagir à ces problèmes.
Je me suis toujours considérée avant tout comme une personne du peuple plutôt qu’un symbole pour leur peuple. Je constate cependant que ce genre d’initiative peut nuire à moi-même et encore plus à l’empire. J’en suis navrée. Je tâcherai plutôt de faire appel à la garde dorénavant plutôt que d’agir moi-même, veuillez m’en excuser.
Je suis encline à vous rencontrer prochainement afin de discuter plus en détail de toute cette affaire.
Chancelière Mel’Viir
Post by Thomas Bolton, Emp - April 23, 2008 at 1:26 AM
Nouvelle lettre à la Chancelière et au couple souverain de la part de le Consul préféré.
Vos Majesté et Altesse Impériales,
Chancelière Mel'Viir,
Après avoir rencontré madame le Chancelier des Universités, j'ai décidé de vous présenter mes conclusions à ce sujet. Déjà, je pense qu'il est peu probable que les heurts survenus à Briganne soient ébruités sur la scène internationale et ce, pour plusieurs raisons : Sinriia Mel'Viir n'est pas une magicienne. Briser les défenses du palais du Saint-Empire - que ce soit en mobilisant toute la Confrérie ou quelques mages - pour y envoyer une personnalité connue est d'une absurdité totale. Nous sommes donc relativement à l'abri.
Concernant le prince Tibérius, je m'étonne de son attitude. Né à la Cour puis élevé dans la plus pure tradition brégunienne mais incapable de percer à jour les complots qui se trament autour de lui relève d'une extraordinaire naïveté. Je m'en étonne profondément. A moins qu'il ne profite de l'occasion pour attendre un impair de la part de Systéria. Il anéantirait le complot et envahirait notre nation, faisant d'une pierre deux coups. C'est pourquoi j'insiste sur le fait que nous devons garder une conduite exemplaire.
Je compte me rendre à Briganne le plus rapidement possible pour tenter de rencontrer le Prince Tibérius. Les lettres ne passent plus, je ne puis avoir confiance qu'en moi-même, c'est pourquoi je désire entreprendre une telle action. Je jaugerais sa personnalité. Ma couverture sera connue de moi seul et du couple souverain uniquement. Nous devrons nous rencontrer avec notre départ, Madame Mel'Viir.
Consul Bolton
Post by Sinriia Mel'Viir - April 25, 2008 at 1:21 AM
Des passages d’une missive qu’envoya le consul à la chancelière furent décrypté aussitôt qu’elle reçu la missive. Sinriia ajouta ensuite la missive au dossier qui était à présent accessible au chef d’état major.
Après l’arrivée d’une duchesse systérienne, la comtesse de Veldur, avec qui je négocie, s’est brouillée avec le baron de Noltembourg.
Il va y avoir un bal dans deux jours, je vais y assister, je pense. (...). Inutile que vous veniez m’y rejoindre pour me donner des vêtements plus appropriés, j’ai déjà toute une panoplie.
Avant de voir le prince héritier pour qu’il reconnaisse officiellement les patriciens d’Exophon, je vais rencontrer le duc de Brouxg, l’intendant de Jehan VII. (...) Les servantes me disent que c’est un véritable calvaire de lui apporter des plats quand il dine avec la comtesse : elle n’apprécie que les choses sophistiquées.
Une dénommée Marria Patrassil me tourne autour, c’est une patricienne de la cour. (...)Nous nous sommes rencontré près des appartements de la Tour Est de la duchesse systérienne (...).
J’ai réussi à ouvrir des négociations en parallèle avec l’ambassadeur Takahashi, de l’archipel T’Sen.
Je suis très déçu de l’attitude d’un monsieur de Valos.
Votre majesté, altesse royal, seigneurie Datant,
Je viens tout juste de décrypter la dernière missive du consul. Il semble toujours en liberté mais certains passages démontrent qu’il est tout de même sous haute surveillance par les espions du prince Lépidus. Soit Marria Pastrassil et Elgan de Valos. Le consul semble avoir l’appui de l’ambassadeur T’Sen dans sa couverture.
Il semblerait que la duchesse Recaedre cause problème au baron de Noltembourg ce qui expliquerait sa captivité.
Le consul Bolton ne désire pas que l’on le rejoigne à Briganne. Nous courrions le risque de briser sa couverture et faire échouer nos minimes chances de succès d’éviter un conflit majeur.
Il semblerait également que la comtesse Veldur serait proche de l’intendant de l’empereur Jehan. Nous devrons êtres prudent si nous avons à nous adresser à lu.
Chancelière Mel’Viir
Post by Sinriia Mel'Viir - April 25, 2008 at 8:25 PM
Votre majesté, altesse royale,
Le Consul m’a fait parvenir cette nouvelle missive. Il explique en général qu’il se fait à présent plus discret à Briganne. Il ne sera donc pas présent pour le conseil des guildes qu’il me demande d’en prendre la charge. Si l’un d’entre vous nous fait l’honneur d’y assister, votre présence sera plus que bienvenue.
Il désire à tout point que nous soyons les seuls informés de sa mission en Briganne afin d’assurer ses chances de succès. C’est pourquoi que je demande toujours avec votre permission, de maintenir le blocus d’accès total de ce dossier à la garde, mis à part le Major, ainsi que le tribunal puisqu’il na pas encore besoin d’interférer. La moindre fuite d’informations pourrait nous coûter très cher.
J’ai cependant pris la peine d’informer adéquatement le Capitaine Usk sur une bonne vue d’ensemble de la situation afin de ne pas l’handicaper dans ses actions. Cependant la présence du consul ou d’autres informations ne sont pas nécessaires au bon fonctionnement de la garde dans cette affaire.
Les attaques sournoises de se groupuscule révolutionnaire de Brégunia deviennent de plus importantes. Bien que cela dépasse mon autorité de ministre de la culture. Je suggère avec votre approbation que la garde place sous arrêt toute personne susceptible d’être suspecte aux affaires de Briganne.
En particulier les personnalités qui furent mentionnées dans se dossier. Si jamais ils osent vraiment revenir sur nos terres. La majorité d’entre eux sont des espions et n’ont aucune appartenance directe à la noblesse brégunienne et n’ont encore moins l’immunité diplomatique.
C’est pour cela que je considère que les faire prisonnier à leur tour pourrait à un certain niveau les handicaper dans leurs manigances. Nous n’aurions qu’à détourner les missives entrantes et sortantes comme ils le font avec les nôtres. Je doute que ces traîtres de l’empire Brégunien osent dire à leur empereur : « Nos espions se sont fait appréhender en Systéria », alors qu’il ne doit même pas être informé…
Si le consul venait qu’à réussir sa mission d’informer le prince Tibérius et qu’il nous appuis dans notre cause, nous n’aurons qu’à rapporter ces traîtres à leur empire une fois la crise terminé s’ils ne nous ne les punissons pas nous même par nos propre lois.
J’attends votre avis sur tout ce dossier, ainsi que vos attentes envers moi. Je ne voudrais trop empiéter sur le champ d’action des autres membres de l’empire, mais cette crise demeure très délicate jusqu’à présent. Je suis toujours disponible à vous rencontrer pour en discuter plus amplement. N’hésitez pas à me laisser des directives.
Veuillez agréer votre majesté, altesse royale, l’assurance de mon profond respect.
Chancelière Mel’viir
Monsieur d'Amazio,
Mon séjour à la Cour de Briganne est plus calme, ces derniers temps. J’ai réussi à nouer des contacts avec des notables de moindre importance. J’ai appris que Brethenburg avait quelques difficultés à maintenir la viabilité de ses plants de vignes. Cette information sera intéressante pour nos futurs échanges commerciaux, nous pourrions tenter de leur en vendre certains pieds.
Des prospections minières près de la frontière avec les sauvages de Neguelundi s’avèrent fructueuses. Il serait intéressant pour nous d’investir des sommes importantes dans le projet et participer à la construction de nouvelles manufactures, que ce soit d’armes ou d’ustensiles quelconques tels des socs de charrue ou des marmites de bonne qualité.
Notez que les négociations s’éternisent et que je ne pourrais pas assister à la réunion de famille. Faites part de mes sincères amitiés au patriarche et informez ma sœur de prendre en main mes affaires pour ne pas en altérer le fonctionnement. Gardez pour vous mes négociations, je tiens absolument à avoir le monopole commercial.
Louée soit la République Patricienne,
Grand est le Popolo grasso,
Catanzaro Ursinis
Post by Ex-Lumina - April 25, 2008 at 9:56 PM
Chancelière Mel'Vir,
En l'absence du Chef d'État Major, je voudrais que le Chevalier-Capitaine soit informé de la situation. Les organes impériaux de l'Empire sont attaqués et il leur faut être en mesure de nous défendre. Informez-le de l'importance du secret et je sais qu'il saura bien réagir.
Quant à ces assaillants qui s'en prennent à nous de Brégunia, maîtrisez-les et enfermez-les dans la mesure où nous en sommes capables. Évitez de vous en prendre à des innocents, mais ceux qui montrent clairement leurs intentions néfastes, notamment cette Marria Patrassil, cet Elgan de Valos, ce Ralphe de Norlande, cette Lily Bella'za et cette autre femme qui dirigeait les brigands.
Briganne trouvera un ennemie de taille en Systéria si elle veut s'essayer à ce petit jeu. De ce que j'en vois le dossier est bien géré, poursuivons dans cette lignée.
Alhur'Indel,
Prince-Consort de Systéria.
Post by Sinriia Mel'Viir - April 25, 2008 at 10:14 PM
La chancelière transféra aussitôt le dossier au capitaine de la garde en l’absence du Major.
Capitaine Usk,
Voici le dossier qui décrit entièrement nos actions et altercations envers de groupe révolutionnaire de Brégunia. Je vous invite à faire preuve de la plus grande discrétion concernant les détails de cette affaire.
La garde entière ne nécessite pas de savoir tout sur ce dossier et il faut filtrer l’information donnée. Je vous fais entièrement confiance dans cette affaire.
Je vais donc poursuivre à vous faire parvenir les prochains détails sur l’évolution de cette crise. Je vous invite également à laisser des comptes rendus des actions menées afin de garder une bonne vue d’ensemble sur toute l’affaire. N’hésitez également pas à me faire parvenir vos questions si jamais il y en a.
Chancelière Mel’Viir
Post by Sinriia Mel'Viir - April 27, 2008 at 8:08 PM
Seuls les mêmes personnes pouvaient toujours avoir accès à la lettre du consul, accompagnée de son décryptage par la chancelière.
Monsieur d'Amazio,
Une nouvelle fois, je me retrouve à m’ennuyer. Durant ces quelques jours j’ai amplement eu le temps de réfléchir et de discuter avec des bourgeois du palais de la mise en place de contrats entre ma famille et la leur. Malheureusement, le tout n’avancera pas tant que je n’aurais rencontré Son Altesse Impériale Tiberius. Sans déclaration officielle de sa part, je ne puis faire quoique ce soit et mettre en pratique ce pour quoi je suis venu.
J’ai vu le Baron de Burington, qui s’occupe de la sécurité du palais – entre autres – pour discuter chargements d’armes. N’ayant pu amener avec moi un équipement complet de ce que nos forges fabriquent, il n’a pu me donner de réponse claire. Je vais devoir en référer au ministère des finances. Je crains cependant que nos commerces ne se fassent doubler par des marchands berguenois. Restez vigilants.
Figurez-vous que madame Patrassil n’a pas renoncé à mes propositions de mariage. Je ne cesse de la retrouver sur mon chemin chaque jour. Elle a même évoqué l’idée de tripler sa dot tout en partant précipitamment. Elle se fait timide mais je gage que je saurais la mettre en confiance au fur et à mesure que nous ferons plus ample connaissance.
Louée soit la République Patricienne,
Grand est le Popolo grasso,
Catanzaro Ursinis
À qui de droit
Le consul a rencontré le baron Burington. Il ignore si ce dernier prépare quelque chose au point de vu militaire. Le seigneur Burington est à la charge de la sécurité interne et externe de l'empire. Il semblait étudier de près de nos alliés du bastion. Le consul est toujours sous la surveillance de Patrassil, j’ignore s’il va réussir à s’en débarrasser…
Concernant les altercations d’hier. J’ai demandé comme prévu au consulat à inviter les ministres et la noblesse à séjourner au palais. Nous devrons peut-être tâcher d’aménager quelques espaces libres en conséquence.
Chancelière Mel’Viir
Post by Orth Usk,Mort - April 29, 2008 at 6:52 PM
Orth prit l'initiative d'intercepté la lettre qui devais aller a la chancelière. Il ajouta donc celle-ci aux autres.
Ma chère sœur,
Aujourd’hui, j’ai appris des choses intéressantes. Une jeune femme de la cour, mademoiselle Bella’za, est tombée dans l’escalier. Son visage est complètement déformé par des contusions. On murmure ici que c’est une aguicheuse, je ne serais pas surpris qu’elle soit tombée sur un mauvais parti un peu trop prompt à démontrer sa colère. Je sais que tu raffoles particulièrement de ce genre de nouvelles.
Je devrais rentrer très prochainement. Je vais te demander de préparer un banquet. Amène des illusionnistes au cas où madame Patrassil serait avec moi. Cela l’impressionnera. Avec des colombes, cachées un peu partout et d’autres petites babioles secrètes dont ils ont le secret. Il faudra que mes invités puissent les débusquer, cela va de soi. Enfin, tu es meilleure organisatrice que moi.
Louée soit la République Patricienne,
Grand est le Popolo grasso,
Catanzaro Ursinis
Post by Thomas Bolton, Emp - June 23, 2008 at 9:54 PM
Une note fut renvoyée à la Chancelière ainsi qu'au Chevalier-Capitaine.
Ministres,
Par la présente, je vous informe que madame Hattori, présentement aide-diplomate, m'a affirmé avoir eu connaissance des opérations d'infiltration ayant eu lieu sur le sol du Saint-Empire. Elle m'a détaillé brièvement quelques détails à ce sujet. Son amie lui aurait tout révélé.
Je tiens à vous rappeler que nous seuls avons eu accès au dossier. Briser ainsi le secret de la confidentialité, même aux personnes auxquelles vous faites confiance peut être extrêmement dangereux pour la crédibilité internationale de ce pays.
Toute violation de confidentialité des opérations du Conseil peut être assimilé à de la haute-trahison.
Consul Bolton
Post by Sinriia Mel'Viir - June 24, 2008 at 2:08 AM
Consul,
Dame Hattori apprend plusieurs potinages ou informations d’un peu partout et les divulgue telle une pie sans ce soucier de vérifier si les faits son exacte. Elle propagande entre autre la rumeur que nous aurions des relations intimes ensemble.
Je doute qu’une telle personnalité soit à sa place au cœur de l’ambassade, le cœur même des sources d’informations de l’empire.
Sinon pour revenir sur ces fuites d’informations. Il est possible que j’en aie glissé quelques mots à dame Majere que je considère comme ma sœur. Je vous rappel que j’ai été sauvagement battue et frôlé la mort à plusieurs reprises lors de cette aventure des plus désagréable. Alors il est possible que dans ma fatigue que je lui ai soufflé quelques informations. Je dois avouer ne pas avoir eu pleine conscience de mon esprit les heures qui ont suivit mon retour.
Cependant je n’ai mentionné aucune opération d’infiltration. Tout ce que j’ai pu divulguer, c’est que j’ai été kidnappé par des ravisseurs Bréguniens qui EUX se sont infiltrés chez ici en Systéria, et que j’ai dû prendre la fuite avec d’autres prisonniers Systérien. Rien de plus.
Si cela ne concorde pas avec ce que dame Hattori vous a raconté, je vous invite à mentionner quelles informations elle vous a rapporté.
Chancelière Mel’Viir.
Post by Thomas Bolton, Emp - June 24, 2008 at 2:23 AM
Une réponse fut envoyée à la Chancelière.
Chancelière,
J'ai assuré à madame Hattori que si je retrouvais ces informations dans les rumeurs qui courent les rues, elle serait coupable de haute-trahison. Si ça ne suffit pas à la décourager alors elle risquera la peine capitale. Voila ce qu'il en coûte de s'amuser avec les informations du Conseil Impérial, peu importe qu'elle soit ou non à l'origine des fuites.
Elle a révélé des informations sur ma couverture, ce que vous n'avez, selon vos dires, pas transmis à madame Majere. A ce sujet, je vous recommande de faire preuve de prudence, la prochaine fois. Nous devons transcender nos émotions pour ne pas mettre en péril la stabilité impériale.
Consul Bolton