[Dossier] Elgan de Valos
Post by Cornelius Aigrepont, Ind - April 2, 2008 at 1:45 AM
Rapport détaillé sur la rencontre avec Elgan de Valos
Description de l’individu
-Hautain et se démarquant nettement par sa prononciation exemplaire et ses manières dignes de nobles
-Déteste les elfes noirs
-Est Thaarien
-A un nom qui sonne très Brégunien
-Dit être un Berguenois voyageur, mais crie « Vive l’alcool » dans la Cathédrale. Est donc un menteur invétéré.
J’en déduis que ce monsieur de Valos est Brégunien, mais évidemment, comme il me l’a lui-même fait remarqué (ce qui prouve presque plus son mensonge), il y a une quantité énorme de pays et de provinces de par Enrya.
Description des événements
J’étais assis à la taverne avec la Chancelière Sinriia Mel’Viir. Nous discutions tranquillement de Kales, Meläya, Méphistos, Murÿbie et les autres êtres venus d’Alöandë, le monde parallèle à celui d’Enrya. Un homme entra. Il était vêtu d’un foulard et d’habits somme toute très convenables et plutôt riches. Je me levai, le saluai humblement en me présentant et lui montrai la Chancelière, mais déjà, son regard semblait vouloir éviter madame Mel’Viir. Il n’arrivait même pas à masquer son dégoût quand il la regardait. Je lui dis être diplomate : il paraissait trouver que c’était là une noble profession.
Il me demanda si je travaillais comme diplomate à Systéria depuis longtemps. Je lui dis donc la vérité, c’est-à-dire que cela datait d’environ un trimestre. Je le vis, par la suite, lorsque la Chancelière se leva pour parfaire les présentations, qu’il murmurait en fermant les yeux quelques paroles dont je ne compris rien. Il respirait longuement et fortement.
Il me toisa alors et me dit que notre ville le passionnait et qu’il adorerait que je la lui fasse visiter. La Chancelière proposa tout de go de nous accompagner, ce qui parut le frustrer au plus haut point. Je pus remarquer que ses poings se fermaient. Il dit alors vouloir débuter par une prière à Thaar et invita le Paladin Menethil à se joindre à notre expédition à la Cathédrale.
Pendant le trajet, il dit au paladin, après que celui-ci ait parlé du brigandage du Temple de l’Ordre du Soleil par des larrons, la phrase suivante, que j’essaie de me rappeler du mieux que je peux :
« C’est le problème de laisser les elfes noirs en liberté. Ils brisent tout. »
La Chancelière et moi-même furent outrés et lui demandèrent aussitôt des excuses promptes. Il nous dit de ne pas nous inquiéter, qu’il connaissait ses manières et nous passâmes l’éponge. Une fois arrivés au lieu dit, il nous dit son nom (car il n’avait pas daigné le révéler auparavant). Nous entrâmes, nous signâmes et nous réunîmes en avant de la croix Thaarienne après avoir dit (tous en chœur) le mot habituel de la prière : Lielos. Monsieur de Valos nous demanda alors si nous possédions un confessional dans lequel il pourrait se laver de tout péché. Un prêtre sortit alors de derrière un mur. C’était le révérand Watson, que je propoge d’interroger si nous en venons à avoir besoin de briser le secret de la confession ou alors de lui demander de témoigner sur ses propos racistes.
Je m’enquis alors de son lieu d’origine, après qu’il eût laissé notre bien-aimée Chancelière aller se confesser en premier. Il me dit qu’il venait du Bastion. Il dit alors « Vive l’alcool! » (citation exacte) dans un lieu de culte. Ceci me porte à croire qu’il mentait, en plus de son nom, de sa démarche et de tout son être. Aucun Berguenois n’aurait jamais osé crier cette ineptie dans une cathédrale.
C’est alors que tout débuta. Il me dit (et je cite, encore une fois, selon ce que je me rappelle) : « Mais vous, comment dire, vous laissez les enfants de divinités sombres en liberté à Systéria? ». Il appuya ses propos en pointant vers le confessional où se confessait alors notre Chancelière. C’était là son premier propos raciste ouvert.
Il chuchota alors au paladin des paroles que je ne pus entendre après que celui-ci ait fait pareil. Je lui dis alors que nous ne saurions tolérer un autre affront aussi important envers notre Chancelière et qu’il devrait veiller à ne plus outrepasser les limites de la politesse, ce qu’il fit néanmoins quelques secondes plus tard en prononçant deux autres insultes, dont j’essaie de me rappeler :
« Je la tolère. Je ne bronche pas même si un être impur me côtoie, alors que la volonté de Thaar voudrait que je l’embroche au bout d’une épée ».
Il me demanda si je trouvais que c’était une concession. J’étais scandalisé et je lui dis qu’il avait franchi les limites que je lui avais pourtant bien indiquées. Il dit alors que ces paroles étaient vraies et demanda au Paladin Menethil d’appuyer ses propos, figurez-vous. Je défiai Arthas de manifester son soutien à cet homme, ce qui eût été un suicide littéral pour sa carrière. Le Paladin, qui somnolait, lui demanda de répéter ses propos. Devinez quoi? Il les redit sans la moindre gêne. Je communquais alors par télépathie avec la Chancelière et lui dit que nous devrions l’enfermer au plus vite pour insulte envers un membre du Conseil Impérial en attendant qu’il soit jugé.
Elle sortit au même moment du confessional et les choses s’envenimèrent. Heureusement, le père Watson l’invita à aller se confesser au même moment et nous pûmes discuter, le Paladin Menethil, la Chancelière et moi.
Il revint bientôt, après que nous eûmes discuté de son cas et convenu de lui laisser une chance de s’excuser, ce qu’il refusa derechef de faire, en demandant même des excuses au Paladin pour avoir laissé entrer notre Chancelière dans un lieu saint, acte qu’il qualifiait de « mascarade » et « d’insulte envers Thaar ».
Il murmura encore des paroles au paladin, ce que je ne sus tolérer. La Chancelière et moi-même lui intimâmes le silence. La Ministre demanda au paladin Menethil d’incarcérer ce trouble-fête. Elgan de Valos s’enquit alors du motif pour lequel nous l’arrêtions, prétextant que l’emprisonnement arbitraire avait été banni à Systéria et qu’il connaissait bien nos lois. Il dit vouloir payer l’amende et ne pas aller en prison. Nous lui dîmes qu’il avait enfreint l’article 13 bis de la Constitution, à savoir celui qui se trouve en Annexe I à ce dossier.
Je tiens ici à ouvrir une parenthèse. Tout au long de cet événement, le Paladin Menethil a semblé vouloir protéger monsieur de Valos par tous les moyens qui lui étaient offerts, ignorant les insultes terribles qu’il avait proférées. Il a même refusé d’incarcérer l’homme de manière préventive, alors que l’article 13 de la Constitution définit clairement le droit de la Chancelière de demander son emprisonnement immédiat (je l’inclus dans l’expression « leur cour »). Il parut même, à un moment, vouloir appuyer les dires de l’homme quant à la foi douteuse de notre Chancelière, ce qui est, vous le comprendrez, inacceptable.
Arthas, après que j’eus débattu avec l’homme de ses origines mensongères, proposa de poser un jugement de type « compromis ». Il voulut donner une amende à l’homme et lui interdire de quitter la cité jusqu’à ce que la diplomatie de son pays ait répondu à nos missives. Celui-ci dit alors qu’il gagnerait sûrement devant les tribunaux, dans tout pays où un habeas corpus basique était respecté.
Il répéta ensuite, pendant que le Paladin continuait d’énoncer ses « conditions », et à deux reprises, qu’il ne voyait aucun motif valable et dit même, à un moment, « Au revoir » en faisant mine de s’en aller.
Alors que nous outrepassions les dernières lignes de sa pitoyable défense, il voulut poursuivre la Chancelière en justice pour son « tempérament provoquant et harcelant » à son endroit (affirmation qui est mensongère), même si nous lui disions qu’il n’en avait nullement le droit étant donné les articles de la Constitution cités plus bas en Annexe I, II et III. Voyant que nous démolissions ses arguments pathétiques, il tenta à nouveau d’user d’un stratagème frauduleux. Il souriait étrangement, comme s’il ne savait que dire.
Il répéta les formules de salutations et nous dit qu’il nous « chassait », la Chancelière et moi, de la Cathédrale. C’était on ne peut plus comique.
C’est alors que, pendant que la Chancelière invectivait le Paladin Menethil, qui semblait sur le point d’appuyer monsieur de Valos, elle dit « Ne vous laissez pas manipuler par ce fourbe ». L’homme sauta sur l’occasion et dit, à nouveau, vouloir poursuivre la Ministre Mel’Viir pour « insulte ».
Le Paladin lui dit une fois de plus qu’il n’aurait plus l’autorisation de quitter la cité, et monsieur de Valos répondit, avec une allégresse étrange, « Je m’en fiche ». Je considère cela comme un refus flagrant d’obtempérer aux ordres d’une autorité compétente. Lorsque je lui dis trouver amusant qu’il s’en fiche, il entra dans une ire surprenante et me dit que je n’étais qu’un diplomate excécrable, étant donné que « j’accrochais sur des mots » et que la diplomatie était une science de mots. Je lui répondis de façon cinglante que c’était la raison pour laquelle il n’était pas diplomate. C’est alors que la Chancelière me dit qu’elle croyait que l’immunité diplomatique n’était accordée qu’aux diplomates.
Je lui demandai sa fonction, et il me répondit simplement qu’il était voyageur. Le Paladin sembla un peu plus enclin à nous aider à l’enfermer et se comporta plus durement à son endroit à partir de ce moment, même si l’homme continuait de geindre et de protester comme un enfant à qui on confisque un jouet. Il tenta à nouveau de jouer avec les sentiments du Paladin en lui demandant s’il allait réellement mettre sous arrêts une personne ayant insulté (et il dit que nous avions exagéré ses propos, bien qu’il les avait répétés à 2 reprises) une personne, et je cite, « qui le méritait amplement » (une autre insulte).
La rencontre se conclut là-dessus et la Chancelière s’en alla. Pendant que le Paladin discutait avec le « prisonnier », je pus le voir qui semblait agacé. Il dit (le Paladin) : « Je vous avais en estime… » ce qui me porte à croire qu’il connaissait Elgan de Valos préalablement à cette rencontre. Sur ce, je partis.
Au final, l’homme dut payer une amende de 1500 écus et fut interdit de quitter la cité. Je propose donc plusieurs hypothèses et solutions à toute cette affaire dans les lignes qui suivront.
Tout d’abord, il serait judicieux de s’assurer, et hors de tout doute, que cet homme ne prend pas la fuite comme le précédent fauteur de trouble du nom d’Alexandrin. Cet incident est on ne peut plus Noltembourg-esque et tout me porte à croire que cet homme est un espion Brégunien venu tenter de brouiller nos relations avec le Bastion Berguenois. Il aurait donc volontairement insulté la Chancelière pour se faire emprisonner arbitrairement et ensuite se plaindre aux diplomates Berguenois que l’Empire Systérie ne laissait aucune liberté d’expression, ne respectait pas l’habeas corpus et d’autres idioties du genre. La Chancelière partage mon avis (voir Annexe V).
Dans un second temps, nous devrions envoyer tout de suite une missive au Bastion Berguenois pour nous assurer que le nom de cet homme ne figure pas dans leurs registres de recensement (voir annexe VI).
Finalement, il serait plus qu’utile d’établir un nouvel article constitutionnel sur l’immunité diplomatique (à qui elle est accordée et à qui elle ne l’est pas) et les droits politiques des visiteurs (voir annexe VII).
Votre dévoué,
Cornelius Aigrepont, aide-diplomate
Annexe I
Art. 13
La liberté individuelle est garantie.
Nul ne peut être poursuivi que dans les cas prévus par la loi à moins que l’Empereur, l’Impératrice ou leur Cour ne l’exigent.
Hors cas de flagrant délit, nul ne peut être arrêté qu'en vertu de l'ordonnance motivée du juge, qui doit être signifiée au moment de l'arrestation, ou au plus tard dans les vingt-quatre heures.
Art. 13 bis
L'Empire de Systeria laisse la libre expréssion aux citoyens sauf dans le cas ou ceux là insultent ou dénigrent sa Sainte Imperatrice Cybelle de Systeria ou un membre du conseil Imperial .
Une amande de 2 000 pieces au minimum à l'éxécution public sera possible.
Annexe II
Art. 46
Aucun membre du Conseil ou de la Noblesse ne peut être poursuivi ou recherché à l'occasion des opinions et avis émis par lui dans l'exercice de ses fonctions.
Annexe III
Art. 72
Les conseillers sont responsables devant Sa Majesté Impériale. Aucun conseiller ne peut être poursuivi ou recherché à l'occasion des opinions émises par lui dans l'exercice de ses fonctions.
Annexe IV
Art. 84
Les contestations qui ont pour objet des droits politiques sont du ressort des tribunaux, sauf avis contraire du Conseil Impérial.
Annexe V
Cornelius,
Après avoir retrouvé un peu de mon sang froid, tout me porte à croire que l’incident de ce soir avec ce soit disant « homme du Bastion » me porte à croire que c’est un coup monté par un espion Brégunien.
Son attitude de noblesse exemplaire, son tempérament et sa foi en Thaar n’avaient rien à voir avec un voyageur venant du Bastion. S’il nous à fait croire qu’il venait du bastion, c’est pour la simple et bonne raison que votre supérieur est parti dernièrement au Bastion dans le but de signer un traité d’alliance avec ces braves hommes. Ce malfrat voulait simplement envenimer notre nouvelle alliance dès le départ.
Quant au Paladin Menethil, il devrait relire ses droits juridiques. Cet homme n’étant pas citoyen ni diplomate n’avait aucunement droit à un procès civil. Son manque de confiance envers ma foi est également très déplorable tout comme le fait de partager les propos raciste de cet impudent envers ma personne et ceux de ma race.
Nous nous sommes simplement fait avoir une fois de plus par des êtres aussi fourbes que ce qu’ils disent des miens. Le paladin n’ayant pas aidé à notre cause en essayant de le protéger en me discriminant et doutant de ma paroles et mes droits.
Abandonnez toute procédure diplomatique envers le Bastion, ils la percevraient sans doutes comme une insulte ou une mascarade de notre part. Faites parvenir à mon estimé collègue, monsieur Bolton, un rapport détaillé des évènements ainsi que cette missive.
Sinriia Mel’Viir
Annexe VI
Estimé diplomate {son nom était là}, homologue de Bergheim,
Je vous contacte en ma qualité d’aide-diplomate pour obtenir une information qui nous serait utile pour qu’un de nos dossiers diplomatiques chauds soient menés à bien.
Nous avons reçu la visite inopinée d’un homme qui se disait voyageur Berguenois, un certain Elgan de Valos. Sa manière d’agir, son nom, son attitude et ses paroles ne laissent pas grand doute quant à sa véritable nationalité, mais nous souhaitons nous en assurer pour éviter un fâcheux incident diplomatique. Nous aimerions que vous vérifiiez vos registres de recensement afin de nous communiquer la présence ou l’absence de ce nom dans ceux-ci.
Il s’avère que ce monsieur de Valos ait insulté, et à moult reprises, notre bien-aimée Chancelière des Universités. Ce crime doit être puni en vertu des articles de notre Constitution et nous ne voudrions évidemment pas châtier un fier Berguenois d’une telle manière.
Nous attendons donc avec patience et duplicité le résultat de votre investigation, si vous acceptez de la mener.
Dans un souci constant de collaboration avec votre patrie, tout en vous priant d’agréer l’assurance de ma très haute considération,
Cornelius Aigrepont, aide-diplomate
Empire de Systéria
Annexe VII
Monsieur le Ministre,
Suite à une fâcheux incident presque digne de celui qui impliqua le Seigneur Alexandrin de Noltembourg, le Consulat souhaite vous proposer l’adoption d’une nouvelle loi (dans ce cas-ci, un article constitutionnel) portant sur les droits politiques des étrangers ainsi que sur l’attribution de l’immunité diplomatique. Il va sans dire que cette dernière ne devrait être accordée qu’aux diplomates officiels des contrées extérieures ainsi qu’à leurs nobles, et pas à de simples roturiers.
Nous vous laissons juger de tout cela en nous remettant à votre qualité d’expert en législation.
En vous remerciant de votre future collaboration, sur laquelle nous comptons, et en vous priant d’agréer l’assurance de ma très haute considération,
Cornelius Aigrepont, aide-diplomate
Post by Cornelius Aigrepont, Ind - April 2, 2008 at 3:11 AM
Une autre missive fut déposée avec le dossier.
À qui de droit,
Je vous salue, tout d'abord. L'Empire nécessite vos services et ce, rapidement. Il y a un homme qui ne doit en aucun cas quitter l'archipel par voie maritime nommé Elgan de Valos.
Nous aimerions que vous veilliez à ce que cet homme ne s'enfuie pas. Il est d'une importance capitale qu'il demeure sur le territoire impérial.
En vous remerciant d'avance de votre collaboration continuelle que nous apprécions et en vous priant d'agréer l'assurance de ma très haute considération,
Cornelius Aigrepont, aide-diplomate
Post by Thomas Bolton, Emp - April 2, 2008 at 11:39 PM
Une réponse du Consul Bolton ne se fit pas attendre. Une copie fut envoyée à la Chancelière à titre d'informations.
Monsieur Aigrepont,
Ce genre de dossier excelle dans l'art des détails. Vous me livrez ici des informations de qualité, puisque vécues. Le récit est dense. A partir de maintenant, je considère que cette partie de votre formation est officiellement close. Considérez-le pour dit, je ne tolèrerais plus d'erreurs à ce sujet. Maintenant, passons au contenu même.
Avez-vous pris en compte les origines culturelles de cet individu ? S'il est effectivement un berguenois, vous ne devez pas oublier que jamais l'un d'entre eux n'appréciera un elfe-noir. Leur peuple les agresse et les harcèle depuis la fondation du royaume dans une véritable guérilla souterraine. Vous ne pouvez attendre d'eux qu'ils ignorent les appartenances raciales de Madame la Chancelière.
Ceci vaut avant tout dans le cas où vous rencontrerez un ambassadeur de ce pays désormais allié. Jamais vous ne devrez réagir de cette façon devant un des représentants de Sa Majesté Aldarik IV, si insultant soit-il envers la communauté elfe-noir. A ce propos, lors d'une rencontre - officielle ou non- je prierais Madame la Chancelière de rester à l'écart, pour les raisons que j'ai cité dans le paragraphe précédent. Je ne mettrais pas en péril nos relations à cause d'un écart culturel.
Même si l'incident ressemble à celui du Seigneur de Noltembourg, rien ne nous prouve clairement que c'est un espion brégunien. Si c'est le cas, leur agence de renseignement est tombée bien bas : un simple voyageur berguenois qui mettrait en péril des relations diplomatiques ? Un individu n'est rien à l'échelle mondiale. De plus, s'il est aussi mauvais acteur, cela m'inclinerait à penser que Briganne n'a plus de cartes dans son jeu. Ce serait une bonne nouvelle, mais je préfère rester prudent.
L'incident aurait pu être dangereux si cet individu avait été diplomate, mais ça n'en est pas un. Un voyageur n'a pas le statut de citoyen et doit subir la loi de l'Empire. S'il a manqué de respect à un membre du Conseil, il doit payer pour son crime. Même s'il rapporte ces propos à Bergheim, leur roi n'est pas non plus stupide : qu'est-ce que l'avis d'une seule personne dans un cas tel que le sien ? Nous lui opposerons le Seigneur Marchand Eriksen qui a fait fortune sur nos terres et l'affaire sera réglée.
Ce qu'il faut faire, c'est effectivement contacter l'ambassade du Bastion pour obtenir des renseignements sur cet individu, si ses origines sont exactes. Vous trouverez ci-joint une lettre corrigée que vous ferez parvenir à leur consulat : vous délivriez trop d'informations de façon maladroite. Portez la lettre en main propre, je ne veux pas d'interception, si les espions bréguniens sont de la partie. Vous pensez que le Paladin Menethil le connaît, alors demandez-lui plus d'informations au sujet de ce monsieur de Valos.
Votre idée d'article constitutionnel n'est pas valable. Nos lois s'arrêtent aux frontières de notre nation. Nous ne pouvons refuser un envoyé diplomatique sous prétexte qu'il ne remplit pas les critères de nos tables de lois. Dans le cas où une personnalité diplomatique arrive à Systéria, vous devrez vérifier ses lettres d'accréditations puis vous contacterez son ambassade pour avoir confirmation officielle. Pendant ce laps de temps, l'invité sera nourrit et logé sous bonne garde, avec le luxe qu'il convient à un envoyé diplomatique.
Consul Bolton
Estimé diplomate, homologue de Bergheim,
Je vous contacte en ma qualité d’aide-diplomate pour obtenir une information qui serait utile aux autorités systériennes pour régler un litige entre un supposé citoyen du Bastion et un membre du Conseil Impérial.
Pour votre information, nous avons reçu la visite inopinée d’un homme qui se disait voyageur berguenois, un certain Elgan de Valos. Sa manière d’agir, son nom, son attitude et ses paroles nous ont laissé des doutes quant à sa véritable nationalité et nous aimerions avoir confirmation de votre part, afin de procéder ou non à son extradition. Nous aimerions donc que vous vérifiiez vos registres de recensement.
Il s’avère que ce monsieur de Valos a insulté, et à moult reprises, Madame le Chancelier des Universités. Ceci enfreignant des lois de notre Constitution, une procédure judiciaire va être ouverte. Soyez cependant assuré que les complexités socioculturelles du Bastion seront bien évidemment prises en compte.
Nous attendons donc avec patience le résultat de votre investigation, et nous vous remercions par avance.
Dans un souci constant de collaboration avec votre patrie, tout en vous priant d’agréer l’assurance de ma très haute considération,
Cornelius Aigrepont, aide-diplomate
Empire de Systéria
Post by Cornelius Aigrepont, Ind - April 3, 2008 at 12:03 AM
Consul Bolton,
Je sais reconnaître un menteur quand j'en vois un. Tous les éléments me permettent de savoir que cet homme n'est pas Berguenois. Je sais bien que nos alliés détestent les elfes noirs, mais son jeu était piètre et facilement déjouable.
J'enverrai cette missive corrigée au consulat berguenois de Systéria. Merci de l'avoir ajustée aux critères de la diplomatie. J'ai encore quelques difficultés avec les missives officielles.
J'y enverrai un page dès demain.
Votre dévoué
Cornelius Aigrepont, aide-diplomate
Post by Cornelius Aigrepont, Ind - April 3, 2008 at 12:08 AM
Une 3e version de la missive fut jointe.
Estimé ambassadeur du Bastion Berguenois à Systéria,
Je vous contacte en ma qualité d’aide-diplomate pour obtenir une information qui serait utile aux autorités systériennes pour régler un litige entre un supposé citoyen du Bastion et un membre du Conseil Impérial.
Pour votre information, nous avons reçu la visite inopinée d’un homme qui se disait voyageur berguenois, un certain Elgan de Valos. Sa manière d’agir, son nom, son attitude et ses paroles nous ont laissé des doutes quant à sa véritable nationalité et nous aimerions avoir confirmation de votre part, afin de procéder ou non à son extradition. Nous aimerions donc que vous vérifiiez vos registres de recensement.
Il s’avère que ce monsieur de Valos a insulté, et à moult reprises, Madame le Chancelier des Universités. Ceci enfreignant des lois de notre Constitution, une procédure judiciaire va être ouverte. Soyez cependant assuré que les complexités socioculturelles du Bastion seront bien évidemment prises en compte.
Nous attendons donc avec patience le résultat de votre investigation, et nous vous remercions par avance.
Dans un souci constant de collaboration avec votre patrie, tout en vous priant d’agréer l’assurance de ma très haute considération,
Cornelius Aigrepont, aide-diplomate
Post by Thomas Bolton, Emp - April 3, 2008 at 5:34 PM
Une note parvint à Cornelius.
Monsieur Aigrepont,
Que son jeu soit piètre ou facilement déjouable, soit. Néanmoins, en tant que diplomate, vous n'avez pas à vous impliquer émotionnellement avec pertes et fracas. Votre devoir est de rester neutre en toute circonstance, peu importe les affronts que l'on vous fait.
Je vous ai demandé de porter la lettre en main propre, vous avez préféré déléguer la tâche à un page en qui vous avez confiance. Soit. Si jamais la lettre est interceptée d'une quelconque manière et que nous en avons connaissance, je vous en tiendrais pour responsable, pas votre page.
Consul Bolton
Post by Cornelius Aigrepont, Ind - April 4, 2008 at 5:05 AM
Consul Bolton,
Je tâcherai de rester neutre et impartial à l'avenir, mais j'ai toujours de la difficulté avec ce concept. Comment suis-je censé laisser un malotru insulter ouvertement et sans aucune honte une personne que je porte en très haute estime et qui, d'ailleurs, siège au Conseil Impérial de Systéria? Allié ou pas, diplomate ou pas, ce genre de propos sont inacceptables.
Toutefois, je me plierai aux exigeances: je suis quelqu'un de flexible.
Je n'ai aucun problème avec le fait que vous me teniez responsable si un incident venait à arriver. Cette missive, à ce que je sache, ne contient absolument aucun contenu qui pourrait nous porter préjudice s'il était découvert par quelque espion brégunien. Du moins, c'est encore mon humble pensée.
Je vous prie de recevoir l'assurance de ma très haute considération et reconnaissance pour vos conseils que j'apprécie,
Cornelius Aigrepont, aide-diplomate
Post by Thomas Bolton, Emp - April 5, 2008 at 1:11 PM
Une nouvelle note fut ajoutée au dossier pour Cornelius Aigrepont.
Monsieur Aigrepont,
Je comprends que cela puisse échauder votre sens de la droiture et mettre en exergue vos émotions passionnées. Néanmoins, comme je vous l'ai dit, le rôle d'un diplomate est de ne pas s'impliquer personnellement car par votre bouche s'exprime la nation que vous servez. Jamais vous ne devrez réitérer pareille attitude sous peine d'entacher grandement votre fonction et votre pays. Je tiens à ce que ce soit bien clair.
Vous pouvez remettre à sa place la personne insultante sans faire preuve d'un déferlement de sentiments. Ces propos sont inacceptables, vous devez le lui signifier, bien évidemment. D'un ton neutre. Si l'Impératrice s'incline un jour, c'est tout Systéria qui s'incline. Si un de ses diplomates perd son sang-froid, c'est tout Systéria qui le perd. Je pense que c'est clair.
Consul Bolton
Post by Cornelius Aigrepont, Ind - April 5, 2008 at 2:05 PM
Consul Bolton,
Je prends bien note de vos commentaires. Sachez que je saurai, à l'avenir, faire preuve de beaucoup plus de neutralité que dans le cas cité dans le rapport détaillé ci-dessus.
Je vous prie d'agréer l'assurance de ma très haute considération,
Cornelius Aigrepont, aide-diplomate
Post by Cornelius Aigrepont, Ind - April 9, 2008 at 2:27 PM
Une note fut ajoutée.
Consul Bolton,
À ma grande surprise (je faillit renverser le verre de vin que j'étais en train de boire lorsque je vis cette missive), Elgan de Valos était bel et bien berguenois. Toutefois, leur ambassade a reconnu que ses gestes étaient proprement innacceptables et nous avons leur permission en bonne et due forme de le poursuivre pour ses actes irrespectueux.
J'ai fait une grossière erreur: Je vous demande de me pardonner pour cette fois.
Je vous prie d'agréer l'assurance de ma très haute considération,
Cornelius Aigrepont, aide-diplomate
Deux missives étaient ajoutées.
Aide-diplomate Aigrepont,
Il fallut d'abord que je contacte les responsable des registres de recensement et de l'État civil de ma nation avant de pouvoir vous répondre, le temps d'obtenir une réponse de ces fonctionnaires occupés expliquera le délais de ma réponse.
Il s'avère que nous avons bien un homme de ce nom dans les registres de notre nation. Si les faits que vous alléguez sont vrais, je suis sincèrement désolé et vous offre toutes mes excuses au nom des miens. Ce cas isolé ne doit pas être considérer comme une généralité.
Vous pouvez le punir comme le veulent vos lois.
Cordialement,
Bastien Baldinson, ambassadeur berguenois
L'autre était un brouillon qui ne demandait qu'à être accepté par le Consul.
Estimé ambassadeur Baldinson,
Le Consulat vous remercie grandement des recherches que vous avez faites concernant cet homme. Si jamais votre noble pays a besoin de tels renseignements, nous serons alors très heureux de les lui fournir.
Puisque nous avons votre accord, il est effectivement très possible que des poursuites soient intentées contre cet individu, étant donné son comportement peu respectueux à l'endroit d'une membre du Conseil Impérial. Le tout reste à discuter. Néanmoins, nous comprenons tout à fait les différences culturelles entre nos deux pays et les prendrons en considération.
Dans un souci constant de collaboration avec votre patrie, tout en vous priant d’agréer l’assurance de ma très haute considération,
Cornelius Aigrepont, aide-diplomate
Post by Thomas Bolton, Emp - April 10, 2008 at 1:28 PM
Le Consul ajouta une note.
Monsieur Aigrepont,
Excuses acceptées. Voyez qu'il est préférable de rester neutre. Prononcez-vous avec fermeté lorsque vous détenez une information sûre, pas avant.
Votre lettre est correcte, je n'ai aucune modification à lui apporter. Transférez le dossier au Juge en Chef Shaytan qui émettra un verdict, sentence qui sera transmise à l'ambassade du Bastion.
Consul Bolton
Post by Cornelius Aigrepont, Ind - April 10, 2008 at 2:32 PM
Monsieur le Ministre,
Le Consulat a contacté l'ambassade berguenoise à Systéria relativement à ce dossier et a pu constater que Elgan de Valos était bel et bien d'origine berguenoise.
Nous vous demandons désormais de rendre un jugement sur cet homme, puisque l'ambassade nous a fourni son accord quant au procès de ce monsieur de Valos.
Je vous prie d'agréer l'assurance de ma très haute considération et compte sur votre collaboration habituelle,
Cornelius Aigrepont, aide-diplomate
Post by Cornelius Aigrepont, Ind - April 15, 2008 at 12:36 AM
Une missive fut ajoutée au dossier.
**A**ide-Diplomate Aigrepont,
**V**euilelz excuser les retards encourrus pour cause de raisons personnelles. Nous accusons réception du dossier et en avoir pris pleine connaissance.
**É**tant donné les faits rapportés et la politique du Tribunal de ne pas interférer dans les affaires des guildes, nous ne poursuivrons cet individu pour ses agissement au sein de la Cathédrale. Il appartiendra à l'Ordre de décider d'éventuelle poursuite et de nous les soumettres.
Concernant les paroles insultantes dirigées à l'égard de la Chancelière Mel'viir, il est certain qu'en sa qualité de membre du Conseil Impériale, nous ne laisserons pas ces faits sans suite. Toutefois, nous aimerions l'avis diplomatique quant à la peine à apporter. Comme vous l'avez si bien souligné dans les annexes du dossier, la peine peut varier d'une lourde amende à la peine capitale. Je pense à titre personnel qu'une amende d'environ 5.000 pièces d'or serait amplement suffisante, cependant ce n'est pas la première fois qu'un tel incident se produit et il serait peut-être temps de faire exemple avant que cela ne devienne coutume.
**V**euillez agréer la plus sincère expression de nos salutations,
Phydias Shaytan, Juge en chef.
Consul Bolton,
Que dois-je répondre au Juge au Chef Shaytan quant à nos propositions de peines? Je pense que nous pourrions aller jusqu'à 10000 écus pour les affronts répétés, et peut-être une peine d'emprisonnement temporaire, mais peut-être exagéré-je.
Je vous prie d'agréer l'assurance de ma très haute considération,
Cornelius Aigrepont, aide-diplomate
Post by Thomas Bolton, Emp - April 15, 2008 at 8:07 PM
Une note suivait, adressée à Cornelius Aigrepont.
Monsieur Aigrepont,
L'avis du tribunal me semble entièrement suffisant. Si l'ambassade berguenoise n'a demandé aucune extradition, alors c'est aux juristes systériens de définir la peine.
Le Juge en Chef Shaytan a carte blanche pour exercer son métier. Sa proposition de 5.000 pièces d'or me semble suffisante, en rajouter me semble exagérer.
Consul Bolton
Post by Cornelius Aigrepont, Ind - April 16, 2008 at 12:44 AM
Deux missives furent ajoutées.
Monsieur le Ministre,
Le Consulat a jugé que votre proposition d'une amende de 5.000 écus était tout à fait légitime et justifiée. Ainsi, notre avis va dans le sens du vôtre. Nous vous serions reconnaissant de faire le nécessaire afin que la sentence se rende jusqu'à cet homme.
Je vous prie d'agréer l'assurance de ma très haute considération,
Cornelius Aigrepont, aide-diplomate
Consul Bolton,
J'abonde donc dans votre sens. Votre jugement est légitime et logique. J'ai été trop radical dans la pensée que je formulai dans mon envoi antérieur.
Je vous prie d'agréer l'assurance de ma très haute considération,
Cornelius Aigrepont, aide-diplomate
Post by Cornelius Aigrepont, Ind - April 17, 2008 at 12:37 AM
Le verdict fut ajouté.
Verdict du dénommé Elgan de Valos.
En vertu des lois et de la constitution Systérienne, Elgan de Valos est déclaré coupable du chef d'accusation suivant :
- Insultes avec récidives à l'égard d'un membre du Conseil Impérial.
De ce fait, l'accusé est condamné à verser une amende de 10.000 pièces d'or. Comtpe tenu des origines de l'accusé et des moeurs y étant rattachées, la peine se voit atténuée à la somme de 5.000 pièces d'or.
Phydias Shaytan, Juge en chef
Post by Thomas Bolton, Emp - April 17, 2008 at 1:11 AM
Le Consul ferma le dossier, plus aucun papier ne pouvait y être ajouté sans son autorisation express.
Le tout dépendait maintenant du tribunal et des autorités de la cité.
Post by Ex-Lumina - April 22, 2008 at 1:36 AM
*Elgan de Valos ne fut jamais retrouvé sur les terres de l'Empire. Lorsque questionnés, les responsables du Bastion ne comprirent pas et se confondirent en excuses.
Au Bastion lui-même, personne n'avait vu l'homme, qui n'existait là-bas que sur papier, semble-t-il.*
Post by Cornelius Aigrepont, Ind - April 22, 2008 at 1:45 AM
Recevant les mots d'excuses de l'ambassade du Bastion, Cornelius comprit rapidement le stratagème. Ils avaient tous été bernés: encore une fois, son intuition ne l'avait guère trompé. Cet homme n'était nul autre qu'un larron d'espion brégunien, à coup sûr.
Il mit à la disposition du Consul une nouvelle missive, attendant son opinion dessus.
Paladin Menethil,
Le Consulat Impérial exige des explications quant à la disparition subite de l'homme que vous étiez censé surveiller, Elgan de Valos.
Il fut impossible aux autorités de retrouver ledit homme dans le territoire de la cité, pas plus qu'au Bastion Berguenois. Il était sous votre responsabilité. Ainsi, vous êtes le seul responsable de sa fuite. Je vous avais demandé de vous assurer qu'il ne parte pas.
En espérant que vous fassiez la lumière sur toute cette affaire le plus rapidement du monde,
Cornelius Aigrepont, aide-diplomate
Une note demandant au Consul son avis fut ajoutée.
Post by Thomas Bolton, Emp - April 22, 2008 at 1:46 AM
Thomas approuva la lettre de Cornelius en signant rapidement une autorisation d'envoi.
Post by Cornelius Aigrepont, Ind - April 24, 2008 at 1:23 AM
Une missive fut ajoutée au dossier.
Estimé aide-diplomate.
Je tien a vous assurer qu'il est quasi-impossible qu'il ai quiter l'archipelle aussi aisément, j'ai pris les précotions requise afin que sa surveillance soit plus intense suite a divers évènements s'ayants produits peu après l'incident avec dame Mel'vir.
Les paladins surveillants les murs de la citées ont clairement étés avisé que cette homme n'avait pas le droit à sortire des enceintes de la ville, il est donc impossible qu'il soit sortis, il se cache donc surement quelque part en ville.
J'aimerais vous proposer mon aide pour le retrouver mais, pour le moment, mon statut de paladin de l'ordre est innactif.
Mais toute fois, je vous suggère de vérifier les lieux de cultes car ce dèrnier semblait des plus croyants envers Thaar.
En essperant avoir fait lumière à vos question.
Arthas Menethil, paladin innactif.
Consul Bolton,
Que dois-je juger à partir de cet envoi? Le Paladin est-il innocent?
Je vous prie d'agréer l'assurance de ma très haute considération,
Cornelius Aigrepont, aide-diplomate
Post by Thomas Bolton, Emp - April 30, 2008 at 1:15 PM
Le dossier fut fermé, une note du Consul Bolton fut ajoutée.
Elgan de Valos est mort.
Dossier clos.
Cas Menethil refermé.