[Projet] Missions d'exploration

[Projet] Missions d'exploration

Post by Cornelius Aigrepont, Ind - July 8, 2008 at 4:32 PM

Projet d'instauration de missions d'exploration d'Enrya

Initié par Cornelius Aigrepont, diplomate impérial de l'Empire de Systéria

Description du projet

En raison des difficultés techniques reliées à la mauvaise adaptation des navires aux dangers des mers, les différentes nations d'Enrya ont toujours eu peur de lancer de véritables programmes d'exploration. Désormais, toutefois, dans une perspective de collaboration commerciale avec le Bastion Berguenois, il devient possible pour l'Empire Systérien de penser à organiser et financer des missions d'exploration. L'évolution du génie maritime contribue largement à envisager cette possibilité.

Objectifs du projet

-Explorer l'Océan des Épices, le Zanthérien et Belegaer afin de s'en approprier les territoires non réclamés et leurs ressources naturelles
-Accroître les richesses, l'influence politique et la superficie de l'Empire
-Cartographier les zones inexplorées de la planète et devenir des meneurs Enryens en matière de navigation
-Entreprendre l'exploration de l'Océan des Brumes

Organisations/personnes pouvant aider le projet et bilan du matériel requis

-Bastion Berguenois - Fournir les vaisseaux
-Confrérie Pourpre - Assurer une protection additionnelle contre les intempéries aux navires
-Association des Commerçants - Permettre les échanges entre Systéria et le Bastion et fournir les navires
-Fraternité du Chêne - Gérer la quantité de bois transmise au Bastion et approvisionner les navires
-Armée des Mercenaires - Envoyer des hommes pour protéger les navires

-3 ou 4 navires par expédition, avec des équipages d'environ 40 hommes chacun
-Vivres pour trois à quatre mois de voyage en mer
-Instruments de cartographie
-Drapeaux systériens
une liste de matériel utile à la navigation et aux longs voyages en mer suivait


Post by Thomas Bolton, Emp - July 9, 2008 at 12:29 PM

Une très brève note du Consul fut ajouté au dossier.

Diplomate Aigrepont,

Etudions ensemble différents facteurs démographiques, historiques et diplomatiques afin d'opposer à votre projet des arguments sensés.

  1. Depuis près de cinq millénaires, au cours des trois ères successives, pensez-vous qu'une quelconque terre ait été oublié par, au choix : les navires explorateurs, les navires marchands ou les expéditions pratiquées par les mages (tant elfiques que bréguniens).

  2. Comment s'approprier des ressources naturelles et augmenter la superficie de l'empire alors que nous n'avons pas les moyens d'entreprendre la construction de nouvelles cités sur notre sol, par le manque de populace ? Certes, nous sommes un carrefour migratoire important, mais pas au point d'augmenter considérablement notre population.

  3. Avec ceci pris en compte, de quoi aura l'air l'empire sur la scène internationale pour explorer des territoires qui sont déjà connus et cartographiés ? De quoi aurions-nous l'air si nous effectuions des opérations que nous ne pouvons effectuer, non pas faute d'argent mais faute de moyens humains à notre disposition.

Une fois que vous aurez méditez sur cela, je vous laisse le loisir de répondre ou non.

T. H. Bolton,
Intendant


Post by Cornelius Aigrepont, Ind - July 9, 2008 at 4:07 PM

Très distingué Intendant Bolton,

Permettez-moi de répondre à vos arguments.

  1. Oui. Si ce n'est pas le cas, alors, je vous saurai gré de me faire parvenir une carte exacte des îles qui se trouvent dans l'Océan des Brumes. Je n'ai jamais vu rien de tel.

Il a bien fallu plus de deux millénaires pour tomber sur l'archipel de Systéria.

Les navires marchands empruntent des routes commerciales définies et ne font pas d'exploration. Les vaisseaux dédiés à cette dernière n'ont probablement été employés que par le Saint-Empire de Brégunia jusqu'à maintenant. Malgré les moyens surprenants de nos ennemis de toujours, je doute qu'ils puissent avoir réussi à cartographier en entier toutes les étendues d'eau d'Enrya. Même les mages me semblent incapables d'un tel exploit. Lorsque Brégunia a été assez développée pour commencer à envoyer des missions d'exploration, il s'était, si mes souvenirs sont exacts, passé plus d'un millénaire et le quart d'un second.

  1. S'approprier un territoire ne signifie pas le coloniser. Vous êtes souvent l'un des premiers à me dire de bien lire vos mots. Toutefois, je vous accorde que pour une exploitation correcte des ressources naturelles, il faut fonder des cololies. Le problème démographique en est un grand. Dans ce cas, pourquoi ne pas faire de ce projet un partenariat avec le Bastion Berguenois? Leurs landes ne manquent pas d'occupants.

Comme le soulignait l'aide-diplomate Hattori dans le dossier sur le traité commercial avec le Bastion Berguenois, Systéria regorge de bois. Nous n'avons pas les moyens financiers pour nous permettre d'acheter des navires berguenois, mais ces derniers, en raison du climat de leur pays, seraient sûrement prêts à échanger quelques vaisseaux contre quelques cargaisons de notre meilleur bois. Si je ne me trompe pas, la majeure partie du territoire berguenois ne laisse l'opportunité qu'aux conifères rabougris de pousser.

  1. Vous parlez d'un manque de moyen humains. Combien de marins restent sans emploi sur nos quais? Combien d'habitants de la basse-ville, par exemple, seraient prêts à s'embarquer sur des navires pour la gloire de l'Empire systérien? Je nous imagine mal les payer comme des nobles, alors l'or ne devrait pas être si difficile à trouver (du moins, j'imagine: je n'ai nullement accès aux registres de trésorerie impériaux). De plus, il m'apparaît impensable que nous n'arrivions pas à dénicher environ 160 volontaires dans toute la cité de Systéria et dans tout le Bastion (si partenariat il y a).

Je réitère à nouveau ma demande: si une carte des îles de l'Océan des Brumes existe, je serais très honoré que vous me la fassiez parvenir ou que vous m'indiquiez ou elle se trouve. Il n'y a du moins rien de tel dans la Bibliothèque Impériale, à moins que je n'aie mal cherché.

Je vous prie d'agréer l'assurance de ma très haute considération,

Cornelius Aigrepont, diplomate

Ça va, j'y connais rien en géographie enryenne. Je me suis juste dit qu'un océan de 800 lieues, avec les moyens du temps, était susceptible de ne pas avoir été exploré de fond en comble.  

Post by Thomas Bolton, Emp - July 10, 2008 at 3:49 AM

Une réponse ne se fit pas prier.

Diplomate Aigrepont,

Je vais soulever les erreurs de votre argumentation :

  1. Systéria a été découverte bien avant sa colonisation. Ce n’est pas parce que le Saint-Empire a débuté tardivement ses activités impérialistes outre-mer que ses connaissances cartographiques étaient inexistantes. Si l’archipel n’a pas été englobé plus tôt dans la coupe d’un royaume, c’est à cause de la présence indigène et des techniques de navigations trop primitives à l’époque pour faire face aux récifs.

  2. S’approprier un territoire, c’est y déposer un drapeau et le déclarer comme étant sous la souveraineté systérienne. Or, nous n’avons aucun moyen humain pour garantir notre mainmise sur ces îlots. Je n’enverrai pas des bribes d’individus sachant à peine se battre pour garder un lopin de terre perdu dans les océans qui ne rapportera rien de significatif à la Couronne.

Si nous établissons un partenariat pour les colonies avec le Bastion cela causera de très nombreux problèmes juridiques quant à la légitimité de telle ou telle nation sur tel ou tel aspect du fonctionnement de la nouvelle province – si tant est que nous pouvons qualifier de petits territoires de provinces. Ces problèmes auront des répercussions légères ou graves sur nos relations diplomatiques. Abondance de souverains nuit.

  1. Notre commerce est suffisamment développé depuis la fin de l’autarcie et a permis une diminution exceptionnelle du taux d’inactivité chez nos marins. Ceux qui ne sont pas employés sur les navires marchands s’enrôlent dans notre marine – qu’il faudra songer à développer pour renforcer notre puissance maritime, cependant.

Quant à la basse-ville, malgré sa pauvreté, c’est un moteur économique très important pour la cité, étant donné qu’elle comporte beaucoup d’artisans en tout genre. Je ne les enverrai pas outre-mer – cf. point numéro deux.

L’Océan des Brumes est impraticable, aucun explorateur ne s’y est jamais aventuré car la visibilité y est nulle. Les mages n’ont pas pu réussir à percer la brume car cela pourrait avoir des répercussions sur le climat d’Enrya – le déplacement d’une masse humide si importante est lourde de conséquence. On a relevé aussi aux alentours des irrégularités dans la profondeur. Il n’y a donc aucune cartographie existante.

T. H. Bolton, Intendant


Post by Cornelius Aigrepont, Ind - July 10, 2008 at 4:06 AM

Dans ce cas, le dossier est clos.

Quelques courtisans racontèrent avoir vu le diplomate, manifestement furieux, sortir des bureaux de l'ambassade avec un air de meurtrier.