[Projet] Centre de Réhabilitation

[Projet] Centre de Réhabilitation

Post by Axel Aerigson, AdC - February 8, 2011 at 11:05 PM

Intendante Illuvanel, distingués Émissaires,

**L**e présent projet que je vous transmet en pièce jointe en est un qui est important au développement urbain et au maintiens de la vie sauvage. Je vous invite donc à le lire et a en donner votre point de vu.

Axel Aerigson, Émissaire de l'Assemblé Druidique

En ces temps de noirceur, les démons et les morts-vivants ne sont pas les seuls problèmes auxquels nous ayons à faire face chaque jour. Nous avons, en tant que race intelligente, une responsabilité morale envers Systéria et son l'équilibre. Cependant, quand est-il de l'interne de la cité?

Le Centre de réhabilitation des animaux
Une deuxième chance

Les victimes silencieuses
Chaque année, on nous rapporte plusieurs cas de maltraitances sur les animaux, que ce soit des chats, des chiens, des moutons ou des chevaux. Ces maîtres indignes, sans aucune pitié, battent ou tuent leurs compagnons qui n'ont jamais rien demandé d'autre que d'être aimé. Les humains ont ce pouvoir sur eux, comme ils ont du pouvoir sur les objets. Ces gens-là ne comprennent pas que les animaux, bien qu'à quatre pattes, dociles et obéissants, ont des sentiments. Un chien n'est pas stupide parce qu'il aime, protège et obéit à son maître. Ce n'est pas parce qu'il n'est pas doué de la parole qu'il ne ressent rien ou ne pense rien. Ces maîtres qui les maltraitent la plus part du temps en font des esclaves, des êtres que l'ont remplacent quand ils n'en voient plus l'utilisé. Les chiens comme les chevaux sont des animaux très fertiles qui produisent beaucoup de petits dans leur vie, à raison de 1 à 10 petits par an, selon l'espèce. Mais est-ce une raison pour en faire de la chair à canon? Non, certainement pas!

Chaque mois, entre 2 et 10 chevaux sont retrouvés errant en ville, mal nourris, ils se servent dans les plats de bandes des gens, dans les jardins publics et dévastent les fleurs, les nouvelles pousses et les jeunes plants de légumes ou de fruits. Ils errent ainsi plusieurs jours avant de mourir de faim, car incapables de trouvés de la nourriture adéquate, ou encore, meurt sous la lame d'individus impatients. Mourir dans la faim et la faiblesse, nous ne l'accepterions pour aucun être humain, alors pourquoi les chevaux devraient-ils finir leur vie de cette odieuse façon? Il y a autant de réponses à cette question que de manière de pensées différentes. « Ce ne sont que des bêtes, pas des humains. » « Au pire des cas, ces bêtes iront chez le boucher nourrir les moins fortunés ». À cela, je dirais simplement « Qui sommes-nous pour avoir le droit de vie ou de mort? Sommes-nous des dieux? De quel droit pouvons-nous mettre au monde un être, de le conditionner toute sa vie à devenir un esclave et le laisser honteusement mourir comme un déchet, dans la souffrance? »

Nos lois actuelles protègent qu'en partie la faune sauvage et citadine. Elle n'est pas dans tous les foyers et nous ne pouvons être partout à la fois. L’Assemblée fait déjà tout son possible pour que ces cas de maltraitance soient réduits et finalement enrayés, mais est-ce suffisant? Mon projet consistera à arracher ces bêtes aux griffes de leurs bourreaux et de leur offrir une seconde chance, c'est-à-dire « la liberté ».

Le centre
Le centre de réhabilitation aura pour but d'y amener les animaux trouver en ville, habituer aux hommes, et de les mettre dans un cadre semi-sauvage puis sauvage. Nous pourrons, grâce à ce centre, déshumanisés ces bêtes pour repeuplé les forêts, reformer l'équilibre et ainsi rendre la ville plus jolie, tout le monde y gagnera. C'est un grand cercle infini.
Le centre sera donc divisé en 4 sections. La partie semi-sauvage sera composée d'une grande plaine avec petits abris naturels. Ils seront encore nourris, mais une stimulation sera faite afin que l'animal ait l'impression d'avoir trouvé par lui-même le fourrage ou la viande. La présence humaine sera le plus possible cachée, pour qu'ils s'habituent peu à peu à être seuls ou avec leurs congénères, s'il est question d'animaux de natures sociales et hiérarchisées comme le loup et le cheval. Ensuite, une fois les examens concluants, et qu'ils sembleront un peu plus sauvages et farouche, sans brusquer nous les ferons passer à la section sauvage qui sera pour sa part moitié plaine moitié forêt ou la présence humaine sera totalement caché, mais où ils auront encore un peu de nourriture sans toutefois savoir de qui ça vient.

Une fois que ces bêtes auront repris leurs instincts sauvages, nous ouvrirons la barrière et les laisserons partir à la recherche de leur vrai eux-mêmes. Bien sûr, certains seront moins rapides que d'autres, mais ce n'est pas un problème en soi, puisque l'important est d'y aller à son rythme. C'est aussi vrai pour eux que pour nous dans la vie en général.

Le centre sera en 4 parties, nous ne mélangerons pas les prédateurs et les proies, pour éviter qu'ils ne s'habituent et se laissent avoir une fois à l'état sauvage. C'est important que le cheval soit effrayé par le loup et que le loup ait envie de le manger. Tous deux auront donc leur secteur semi-sauvage et sauvage jusqu'à ce qu'ils soient en mesure de prendre leur propre chemin. Je laisse à votre disposition un petit croquis pour imager l'idée.

Les coûts
Il va sans dire que ce projet semble très dispendieux aux premiers abords, surtout si l'on dit qu'il faudra quelques hectares à couvrir en clôture. Mais ce projet se remboursera de lui-même dans le temps, moralement. À court terme, ce sera surtout la ville qui verra les bienfaits du changement. Nous ne retrouverons plus aucun cadavre de cheval, les plates-bandes seront intactes et belles, aucun potager de maison n’en souffrira. Mais à long terme, c'est là que vient l'importance d'un projet comme celui-ci. À long terme c'est dans nos forêts que la différence se verra et c'est l'un des buts du centre.

Plus techniquement, les coûts d'une telle construction sont impossibles à évaluer pour le moment, mais nous fixons un montant de base de 100 000 écus. Mettre sur place un grand espace clôturé sera sans doute dispendieux, ainsi que l'installation du centre à proprement parler (voir le croquis). Si jamais les coûts dépassaient le montant envisagé, une recherche de don sera effectuée dans la communauté. Les coûts de base sont évalués en prenant compte que l'Assemblé possède déjà le bois nécessaire à la construction. Les terres visées appartiennent à l'Empire et à Sa Majesté l'Impératrice Isaleïa Ière, par conséquent nous ne ferons rien sans son accord.

L'accès
Le centre sera construit sur un territoire inhabité de toute faune possible. Nous ne voulons pas chasser les animaux déjà présents c'est pourquoi le centre devra être construit sur le territoire suivant:

Cette partie est très éloignée de l'homme et donc difficile à joindre à pied. Nous ferons donc appelle aux pourpres afin qu'un portail permanent y soit posté, comme pour l'île des réactifs ou la mine de diamant. Inutile de dire que l'accès aux gens y sera formellement interdit sauf pour le personnel du centre. Nous voulons donner le plus de chance possible aux animaux et la présence de personnes non autorisées pourrait compromettre tout le schéma de réhabilitation. Seuls des rôdeurs d'expériences faisant partit de la guilde seront autorisés à veiller à la sécurité des lieux, car ils savent se cacher et disparaître aux yeux, nez et oreilles des bêtes tout en prévenant de possibles attaques extérieures.

La gestion du centre
À l’Assemblée reviendra la gestion du centre tout comme elle gère l’hôpital vétérinaire en son sein, c'est-à-dire qu’il sera géré par Astria Polymaro et le personnel de l'hôpital vétérinaire. Tous les vétérinaires auront le droit d'introduire ou d'enlever un animal de la section semi-sauvage, s'il juge que sa place est ailleurs après un examen strict. Nous nous ferons confiance et nous savons que ces dresseurs sont sages et réfléchis.

L'Empire aura un droit de regard sur le centre et ses activités puisque les terres où il sera situé lui appartiennent. Des visites seront possibles aux ministres de Sa Majesté si elle le juge nécessaire, mais comme dit plus haut, il faudra éviter le secteur sauvage pour les raisons déjà mentionnées. Des rapports seront accessibles aux deux parties, ce qui permettra de tenir à jour les dossiers dans chaque institution. Sa Majesté est en droit de savoir ce qui se passe sur leurs terres et nous ne dérogerons point à cette règle.

Si les émissaires sont d'accord, un contrat pourra être fait entre les guildes. Ce projet n'est pas uniquement pour nous, membres de l’hôpital vétérinaire, mais aussi pour toute la ville. Il est important de prendre soin de la faune, la nature finira un jour ou l'autre par nous le rendre. Cette harmonie est possible et c'est notre travail en tant qu'élus des dieux de prouver que nous méritons cette tâche, pour un avenir meilleur autant pour nous que pour la faune.

Astria Polymaro
Directrice de l’Hôpital Vétérinaire de Vael


Post by Myloran Daratia, CP - February 8, 2011 at 11:33 PM

Estimée émissaire Aerigson,

En tant qu'émissaire de la Confrérie Pourpre et après lecture de votre projet, je ne peux qu'êtes en accord avec celui-ci imaginant bien que ce seront des personnes responsables et expertes qui s'en occuperont pour ne pas non plus déstabiliser l'ecosystème. J'entend par là qu'il ne faut pas non plus surpeuplé les forêt et qu'une réhabilitation de ce type et de cette envergure se doit d'être durement contrôlée et que tous animaux relâché devra l'être dans les rithe et style de vie de sa race.

Mais n'y connaissant pas grand chose dans le domaine, je ne peux que faire confiance a l'Assemblée druidique pour ce travail fastidieux.

Bien a vous,
Myloran Daratia,
Emissaire de la Confrérie Pourpre.


Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - February 12, 2011 at 9:02 PM

Émissaire Aerigson,

La seule question qui me vient est celle-ci; est-ce que l'empire doit financer ce projet?

Si oui, je dois admettre avoir quelques réticences à ce sujet. Cependant j'ai une suggestion. Il y a sans doute plusieurs âmes philanthropes dans la citée qui pourraient aider l'assemblée druidique à subvenir aux dépenses liées à ce projet. Faire une récolte de dons via une activité organisées par votre guilde pourrait grandement aider au financement.

Mes respects,

Marquise Sarälondë Taur'Amandil
Émissaire de l'Ordre du Soleil


Post by Axel Aerigson, AdC - February 14, 2011 at 6:02 PM

Madame la **M**arquise Taur'Amandil,

Il va s'en dire que l'Assemblé ne demande pas à la couronne de financé ce projet. La seule demande faite en bout de ligne, est celle de l'acquisition de Ses terres pour que le projet soit mené à son terme.

Néanmoins, vôtre idée d'activités de financement est une excellente idée, je verrai à transmettre votre idée sans oubliée de vous mentionner.

**A**xel **A**erigson, **É**missaire de l'Assemblé **D**ruidique


Post by Thalkehr Stornaar, AdM - February 14, 2011 at 11:31 PM

La réponse satisfaisait également le Général Mel'Viir. Il avait les mêmes préoccupations que l'Émissaire de l'Ordre, avec qui il a tant en commun. La question étant réglée, il donna son approbation.

L'Armée des Mercenaires approuve le projet dans son ensemble, conditionnellement à ce que les fonds ne viennent pas de l'Empire, tel que statuée dans la précédente réponse de l'Émissaire de l'Assemblée.

Émissaire Mel'Viir,
Armée des Mercenaires.


Post by Axel Aerigson, AdC - March 8, 2011 at 5:53 PM

Émissaire Langerfeld,

L'Assemblé Druidique attend toujours vôtre avis sur le présent projet afin qu'elle puisse se mettre à l'ouvrage le plus tôt possible.

Bien à vous.

**A**xel **A**erigson, **G**uide des Cinq **S**ens


Post by Nìmora Eldanyàrë, AD - March 23, 2011 at 9:12 PM

Émissaires,

L'Association des Commerçants se montre favorable à ce projet, dans la mesure où les ouvriers seront membres de l'Association des Commerçants et que les fonds ne proviennent pas de l'Empire.

Nous espérons donc que ce projet joliment philanthrope voit rapidement jour.

Nìmora Eldanyàrë
Émissaire de l'Association des Commerçants