Dossier Barchire contre Umrae Shal'haen

Dossier Barchire contre Umrae Shal'haen

Post by Amathya Silwinaïré, Juge - February 6, 2007 at 3:22 AM

Plainte de Barchire
Accusée: Umrae Shael'haen
Fautes comises: Invocation de deux élémentaires au coin chaud et voies de fait avec lésion sur la personne de Barchire.

Suite aux témoignages Barchire est accusé d'harcellement envers Umrae

Plainte:

Mes salutations (Nom du juge approprié),

Je me nomme Barchire, je faisais anciennement parti de la Horde Sanglante, en tant que Druide, que je suis toujours. Prospecte à rejoindre ses anciens quartier maintenant régis sous le nom du Cercle de Pierre.

Je vous écris, pour portez accusation à la Pourpre Umrae, de son unique nom auquel je la connais.

Pour raison d'attaque à sang froid de ma personne, sans mise en garde. M'ayant certainement prêt de la ligne de la mort ou de l'inconsience.
Trouble de l'ordre publique.
De bris d'équipement dans la taverne du Coin Chaud.
De refus de remise de Permis de Magie Naturelle, auquel j'ai postulé.

Témoins :
La soeur d'Umrae
Une jeune fillette du nom de Coralie, si je ne me trompe.
De Mr. Morgarthy
Du tavernier même
Ainsi, qu'une panoplie d'autres clients auquel leurs visages m'étaient plus étranger les uns que les autres. Mais, que je pourrais vous identifiez à temps voulu.

Résumer du méfait :

Je vins à la taverne comme bien souvent chaques jours, je perçu quelques gens discutés à une table à mes côtés, j'ai voulu mis rejoindre pour y projeter mon opinion. Une fois ceci fait, la Dame Umrae m'interpella. Comme quoi que ma postulation pour acquérire mon permis de "Magie" Naturelle fut refuser, pour raisons que m'est dire furent trop superficielles. J'y posa en plusieurs fois des questions pour savoir le juste cause du refus. Elle refusa de me le dire, répondant toujours de la même manière. Ce qui me laisse à croire que je serai jamais dans la légaliter d'user les essences naturelles. Si elle peut me refuser aussi bêtement, lorsque j'avais prouver toute fois mon bon attentement à ses questions. Par la suite, j'ai voulu persister, tout en gardant un language polie, en signifiant que je ne partirai pas de ces lieux si je n'aurai pas une autre chance de me reprendre.

Ces alors, que cette Magicienne qui est Umrae, décida de son propre sort. En tentant de jetter un sort au premier coup. Elle ratta. Sans attendre elle reformula de nouveau des paroles. Ces alors qu'un vortex vivant apparu à ses cotés. Sans hésitation elle lui demande de m'attaquer. Je recula vivement dans la taverne, sans riposter, voyant ma vie en danger, au dernier moment. Dans les vents forts que la créatures fit et cassa plusieurs petits objets et procurra certainement plusieurs bossures sur quelques objets en bois de la taverne. Je fis élever de la terre des pilliers de pierres pour mon unique protection au tour du vortexe. Ce qui fit certainement d'autres dommages. J'avoue être en faute en ayant user de magie naturelle sans permis, pour ma défence. Tentant de me remettre de mes blessures, mineures, le vortexe réussis a passer sur le mur, sous la demande sans nul doute de cette magicienne, pour me faire du tord encore. Impuissant celui si me mis genoux à terre trop faible pour faire quoi que se soit. Ces alors, sous les regard appeurer des gens et du tavernier, qu'au dernier instant la magicienne rappella son vortexe, disant que cela était bien fait pour moi et que je le méritais grandement. Le tavernier, dans mes floues souvenir cria pour que l'abération sorte de la taverne, ce qui prit bien du temps à la femme.

Mon linge tomba en lambeau, quelques brûlures ayant apparu sur mon corps, et maintes coupures sévères, saignaient. J'eu l'aide de 2 femmes pour m'en remettre vivement grace à leur soins basique mais toute fois primordiale, car je ne sais pas si j'aurais pu y survivre sans elles. La soeur de Umrae et une jeune fille du nom de Coralie en étaient les Auteures.

Chancellant, et tres faible je ressorti de la taverne, sans faire de riposte à la Pourpre Umrae. Aider de plusieurs bandages. Une fois remis je rédigea cette missive à votre attention.

J'espère que je m'aurai fait claire dans mes propos, et que la justice suivra son cours pour porter son jugement envers cette femme.

Signé: Barchire

Convocation

Demoiselle Umrae, diplomate de la confrérie pourpre.

Par la présente vous êtes priée de répondre aux chefs d’accusations suivants : utilisation néfaste de la magie (art.9), invocation illégale d’une créature extra-planaire (art.11), vandalisme (art.18 ) et voie de fait grave (art. 21).

Ces actes qu’on vous reproche se sont produits à la taverne du Coin Chaud il y a quelques jours à peine. La version que nous possédons fait état d’une rixe entre vous et un druide du Cercle de Pierre. Nous espérons que vous ferez entendre votre version des faits.

Le tribunal estime qu’il doit entendre votre défense dans le mois qui suit sous peine que le verdict soit rendu par défaut.

Le tribunal souligne votre dossier criminel vierge et juge, dans sa grande clémence, qu’il n’est pas nécessaire d’émettre un mandat de séquestration préventive à votre endroit et espère que vous resterez de votre plein gré dans les environs de la ville de Systéra.

Il serait souhaitable, que vous communiquiez avec un avocat afin de privilégier d’une défense pleine et entière. Sachez toutefois que vous gardez la possibilité de vous défendre seule.

Le délai qui vous est accordé débute au moment de la réception de cette missive.

Vincent DeLorime, Juge

Réponse de l'accusée

Messire le Juge,

J'ai bien pris connaissance de votre missive et aimerais y apporter quelques nuances. D'une première part, je ne comprends pas que le plaignant porte plainte puisqu'il est l'agresseur et d'autre part je ne comprends pas pourquoi un druide se montre si belliqueux au lieu de trouver un arrangement à l'amiable.

Vous comprendrez sans doute que mes charges ne me laissent guère beaucoup de temps pour ce genre d'affaire, mais ne désirant pas me soustraire à la clairvoyante justice, je tenterai donc d'être présente physiquement ou par le biais d'un avocat d'assurer ma défense. Par ces charges j'entends également la délivrance de permis de magie auquel j'aimerais ajouter des précisions. En effet, c'est charges n'incombent normalement pas de ma personne puisque je fait partie de la diplomatie et non de la recherche. J'exécute donc cette tâche en temps qu'intermédiaire de la recherche et ce de manière momentanée.

Concernant les divers chefs d'accusation, je me permets de les reprendre un à un et de les réfuter ou confirmer.

Citation:
Art. 9

Tout citoyen prit en flagrant délit d’utilisation frauduleuse et néfaste de la magie, quelque soit son origine se verra remise entre les mains de la Confrérie Pourpre, gestionnaire du domaine magique au sein de l’Empire.

Le codex spécifie bien frauduleuse et néfaste. Or, l'utilisation de la magie par une personne de la Confrérie n'est pas frauduleuse. L'article est donc soit mal rédigé soit trop permissif. En outre, j'attire votre attention sur l'utilisation de la magie naturelle par le plaignant qui est à la fois frauduleuse puisque non détenteur de permis de magie et néfaste au vu des dommages causés à l'établissement.

Citation:
Art. 11

Toute personne circulant dans la cité devra avoir le visage découvert afin que l’on puisse discerner convenablement ses traits. Ceci vaut pour tous les citoyens, incluant les gardes de la cité comme les paladins, sauf exception particulière accordée par l’Empereur. Tout contrevenant se verra infliger une amende de 500 pièces d’or.

Je pense que vous avez confondu avec l'article 10 qui me semble plus approprié.

Citation:
Art. 10

Il est strictement interdit de créer des morts-vivants ou d'invoquer des créatures extra-planaires ainsi que d’invoquer ou d’apporter des familiers et animaux de compagnie maléfique au sein de l’Empire.
Les autorités de la Légion Arcanique doivent être averties de tout événement magique inhabituel dans les plus brefs délais.

Une fois de plus, je soulève l'incohérence d'une telle accusation. Vous approuverez qu'un élémentaire n'est pas un mort-vivant ni un familier voir un animal de compagnie. Ensuite, ce n'est pas une créature extra-planaire et ce pour quelques simples raisons :

Citation:
Art. 18

Tout acte de vandalisme au sein de la cité se verra lourdement sanctionné. Le fauteur de trouble devra effectuer des travaux d’intérêts généraux pour remettre en état ce qu’il a vandalisé et sera soumis à une amende de 350 pièces d’or.

Je reconnais effectivement que l'élémentaire ait pu causer quelques dommages. Cependant, une fois de plus le codex n'est pas clair et je doute que l'élémentaire soit encore présent pour effectuer des travaux ou payer l'amende. De plus le codex précise bien "le fauteur de trouble", c'est à dire la personne qui a réellement provoqué l'incident. Je vous expliciterai plus tard que cette personne n'est pas moi, mais bien le druide. D'autre part, je vous invite à constater les dégâts occasionnés par chacun des participants à la rixe. Entre l'élémentaire qui a pu briser quelques verres et froisser du papier et le druide qui a occasionner de lourds dommages à la structure même du bâtiment en n'hésitant pas à faire jaillir de terre des piliers rocheux qui ont à la fois endommager l'immobilier comme le mobilier ainsi que provoquer une certaine panique dans l'établissement.

Citation:
Art. 21

Tout personne s’estimant victime d’autrui doit porter plainte auprès de la Garde Impériale ou de la Milice. Toute utilisation abusive et non vertueuse de ce droit sera sanctionnée par une peine d’incarcération.

Pour ce dernier chef, je devrais me porter plaignante puisque j'estime avoir été agressé en première par le dit druide de par son comportement. Le tout sera également expliqué plus loin dans la missive. De plus, je pense que vous ne faites ni parti de la Milice ni de la Garde Impériale. Remarquez également que cet article est obsolète puisque la Milice n'a plus la charge de la moyenne-ville.

Je vous joins ci-dessous mon propre témoignage concernant les événements ainsi qu’une copie de sa demande de permis et des réponses obtenues. Les auteurs des réponses seront tenus anonymes sauf si votre personne désire le savoir. Dans ce cas, je recevrai votre demande et y répondrai avec célérité.

« Nous discutions d’un sujet assez houleux à la taverne. Par nous, j’entends moi-même, Morgathys, Nelie Malik, Domixillia Segal, Eloedyn et ma sœur Ambraz Shal’haen. Le dit druide Barchire s’est immiscé dans la conversation de manière assez impolie et sans se présenter. Sur le moment je me suis retenue d’une remarque désobligeante à cet égard, préférant porter plus d’attention à la discussion qu’à l’individu. Une fois que j’eus reconnu ce dernier, je lui annonçais la décision des Chercheurs Pourpre de refuser sa demande de permis ainsi que la raison : Les questions n’étaient remplies que de manières superficielles et incomplètes. L’homme s’est ensuite insurgé de la réponse et m’a demandé plus amples explications. Je n’ai bien sur pu que lui répondre la même chose que précédemment. L’homme persévérait à vouloir son permis malgré tout. Après trois sommations comme quoi je n’y pouvais rien et qu’il me harcelait personnellement ainsi qu’un rappel du Codex Pourpre spécifiant qu’il ne pouvait reformuler de demande avant deux mois, l’homme à commencer à se montrer insultant envers ma personne par diverses allusions sur mes fonctions et a commencer à me provoquer personnellement. Comme l’a souligné Grégoire, il n’y avait aucun videur pour faire leur travail et me libérer de cet inopportun. Je décidais donc de mon propre chef d’invoquer un élémentaire d’air pour pourvoir à ma sécurité. Notez le choix de cette invocation plutôt qu’une autre. Je disposais en effet d’un élémentaire d’eau ou de terre, mais le premier aurait mis de l’eau partout et le second aurait endommagé le sol par sa création ainsi que le mobilier en se déplaçant. Comme la mesure ne semblait pas l’intimider et l’éloigner, je demandais à l’élémentaire d’aller vers lui afin de renforcer l’intimidation. L’homme s’est enfin éloigné et a attaqué l’élémentaire en faisant surgir du sol des pics rocheux, occasionnant par la même occasion des dommages au bâtiment et au mobilier s’y trouvant. Je tentais de rappeler la créature, mais cette dernière semblait bloquée. Le druide s’est ensuite livré à l’élémentaire comme si il était dans un élan de masochisme, cherchant certainement à se blesser afin de pouvoir porter plainte. C’est la seule hypothèse la plus probable que j’ai pu fournir à un comportement aussi incohérent. De mon côté, je fis de mon possible pour rappeler l’invocation, mais rien n’y fit. Aussitôt qu’elle s’éloignait, il la provoquait à nouveau et je ne pu la rappeler que lorsque l’homme ne fût plus en mesure de se battre. Je dissipais la créature lorsque Nelie m’en fit la demande, m’assurant qu’elle restait près de moi pour pourvoir à ma sécurité. »

Avant de vous joindre les documents sus mentionnés, j’aimerais que certaines choses soient précisées.

Premièrement, la Confrérie désire que le grimoire de l’individu ainsi que l’amende de laquelle il s’est imputé en invoquant les pics soient remises. Ainsi qu’une plainte pour harcèlement envers ma personne conformément aux articles suivants :

Concernant la plainte pour harcèlement ou agression verbale :

Citation:
Art. 20

Si la demande est rejetée pour diverses raisons, le postulant doit attendre un délai équivalent à 2 mois.

Pour la remise du grimoire et l’amende :

Citation:
Art. 21

Un mage utilisant la magie druidique, naturelle ou shamanique sans permis se verra imputer une amende de 400 pièces d’or. Il sera alors obligé d’acheter un permis de magie trois mois après le délit, conformément à l’article 19, durée pendant laquelle il sera privé de son livre de magie. A la deuxième entrave, son livre se verra confisqué pendant trois mois.
L’amende se verra augmentée de 100 pièces d’or supplémentaires par récidive et de deux mois de confiscation.

Il est également à noter que l’individu a déclaré de son propre chef ne pas apprécier la Confrérie et en bafouer le nom, sous entendu son autorité également. Et ce précisé dans sa demande même de permis.

Enfin ci-joint les documents concernant sa demande de permis.

Premièrement, le rapport que j’ai remis à son sujet.

Magie Naturelle.

La sagesse n'est jamais chose qui s'accompli entièrement.

Ils lui ont été offert par la trinité afin de veiller sur tout ce qui vit.

Car il a toujours baffouer son nom. Et ne s'en cache pas.

Aucun.

Le questionnaire ayant été rempli de manière trop légère, je n'ai pas pris la responsabilité de remettre le permis et je m'en remets donc à l'autorité du Magistère. Surtout quant à la dernière question : il prétend ne connaître aucun mage indépendant alors qu'il discutait en parallèle avec Targrak dont il connait la nature de ses pouvoirs.

Et deux réponses s’en suivirent :

Citation:
M'est avis que ce zigoto tente de nous rouler. Visiblement, il se fout ouvertement de notre gueule et si on laisse passer c'est la porte ouverte à d'autres de son genre. Je préconise de ne pas laisser la Confrérie se faire avoir et de raffermir notre autorité et notre main-mise sur la cité : confisquons-lui son livre de magie. Voila ce qu'il en coûte de rire au nez et à la barbe des mages.

Citation:
Cette personne doit être requestionnée, de manière plus profonde. Forcez-là à dire ce que vous savez qu'elle sait, et à en ajouter.

Si vous donnez suite à l’affaire, suite aux éléments nouveaux mis à jour, je me tiendrai à votre entière disposition.

Veuillez agréer mes respects Messire le Juge.
Umrae Shal’haen, Magnat de le Confrérie Pourpre.

Correspondance

Demoiselle Umrae,

Il ne faut pas croire que vous allez vous défiler en trouvant la faille dans chacun des articles de loi. Certes, vous employez une méthode d’interprétation littérale qui pourrait avoir son sens si la loi était manifestement le reflet clair de l’intention du législateur, mais derrière les mots il faut comprendre le message. Or, je rejette tous vos arguments concernant l’interprétation que vous faites des articles 9, 10, 18.

Interprétation donnée à l’article 9 : lorsque le législateur fait état d’une utilisation frauduleuse et néfaste de la magie, il regroupe en fait un seul et unique concept qui peut s’interprété comme une utilisation de la magie qui va à l’encontre de l’intérêt de l’ordre public. L’utilisation en but d’attaquer ou de nuire à un individu sans motif raisonnable est une utilisation frauduleuse et néfaste de la magie.

Interprétation donnée à l’article 10 : Le législateur en adoptant cette loi visait un but précis. Ce but était d’interdire l’usage de créatures contrôlées magiquement lorsqu’elles sont utilisées en contradiction avec l’ordre public ou lorsque cette créature présentait un potentiel dangereux pour celui-ci. La création d’un élémentaire dans le but d’attaquer rejoint la définition de l’article 10.

Interprétation donnée à l’article 18 : Étant donné que vous avez invoqué l’élémentaire et que vous aviez, du moins, un contrôle de vie ou de mort sur lui, vous êtes responsable de ses actes.

Toutefois, ce qui intéresse la justice est votre vision des faits. Il est bien évidant qu’un individu raisonnable doit se défendre en situation d’agression. Vous affirmez avoir subi d’abord un préjudice sérieux de la part du Druide et ce préjudice nécessitait une réponse violente. Sachez qu’en Systéra, nul n’est autorisé à se faire justice soit même. Pour que le moyen de légitime défense soit accepté en droit criminel, il faut que votre vie ait souffert d’un si grave préjudice qu’une réplique violente était nécessaire pour votre intégrité physique ou morale. Je doute que ce fut le cas.
Néanmoins, je ne crois pas que vous soyez capable d’un quelconque raisonnement criminel. Il arrive à tout individu raisonnable de perdre patience devant un sauvage notoire qui n’a d’idée qu’exaspérer l’esprit supérieur.

Si vous avez un autre moyen de défense à faire valoir au tribunal, nous serons ravi d’en prendre connaissance. Avant de rendre un quelconque verdict je m’assurerai de la version des témoins. Vous serez contactez très bientôt.

Messire le Juge,

Si comme vous le prétendez la loi n'est pas le reflet clair de l'intention du législateur, veuillez m'en excuser, mais je ne répondrai d'aucun de ces articles. En effet, la loi se doit d'être claire et précise, c'est d'ailleurs l'un des motifs pour lequel le nouveau codex de l'Ordre a été plusieurs fois refusé.

Si une loi est prospice à plusieurs interprêtation, elle ne peut être valable que dans l'esprit de celui l'a rédigée et en aucun cas appliquée à un groupement de personnes aux pensées différentes et donc pouvant en faire différentes interprêtations. Je demanderai donc au prochain Conseil que le Codex Impérial soit révisé. Il m'est d'avis personnel que si cela n'est pas fait au plus tôt, la cité court à sa propre perte.

J'ajouterai finalement que votre efficassité dans cette affaire m'étonne. J'ai moi-même porté diverses plaintes contre des nécromants, voleurs, fraudeurs de magie et autres personnages de cette espèce et absolument rien n'a avancé depuis plusieurs mois. Les plaintes ayant été portées aux oreilles de l'Ordre, des Mercenaires et des Juges. Il est à croire que la loi en cette cité ne s'applique qu'aux honnêtes gens.

Avec toujours tous mes respects,
Umrae Shal'haen, Magnat de la Confrérie Pourpre.

۩VERDICT۩

Verdict de l'accusation de Barchire contre Umrae Shal'haen

En vertu des lois et de la constitution Systérienne, Umrae Shal'haen est jugée coupable de voies de faits avec lésion sur la personne de Barchire, et ce dernier est jugé coupable d’harcèlement envers l'accusée.

Pour avoir invoqué deux élémentaires dans un endroit public sans raisons valables, étant donné qu’elle aurait pu remédier à la situation par d’autres moyens conformes à la loi, la cour condamne Umrae Shal'haen à verser une amende de 500 pièces d'or à la taverne du Coin Chaud et également à verser une somme de 2000 pièces à Barchire pour les lésions encourues.

Conformément à l’article 26 du Codex Impérial, si Dame Shal'haen ne peut s’acquitter de cette amende, elle se verra infliger des travaux d’intérêts généraux.

Pour avoir harcelé Umrae Shal'haen à fin de recevoir son permis, alors que cette dernière avait amplement le droit de le lui refuser, le Tribunal condamne ce dernier à 30 jours de travaux publics au sein de la Confrérie, à fin de mieux comprendre les valeurs liées à celle-ci et les besoins de réglementer la magie.

Conformément à la Constitution Systérienne et au Codex de la Confrérie Pourpre il revient à la Confrérie de reconsidérer son application après un délais qu’elle jugera raisonnable.

Juge Silwinaïré

le sceau de la magistrature ornait le tout