Candidature, Juge: Umraë (acceptée)

Candidature, Juge: Umraë (acceptée)

Post by Amathya Silwinaïré, Juge - February 17, 2007 at 8:30 PM

Pour répondre adéquatement à cette question, il est bon de distinguer deux notions différentes de la justice.

La première va chercher ses racines dans notre morale. L’Ordre la considère d’ailleurs comme une vertu et pas une des moindres. Cette notion peut s’exprimer de manière assez simpliste comme le fait d’attribuer à chacun son dû, dans le respect des droits d’autrui. La justice pourrait également être définie comme un trait de caractère, voir une qualité. La compétence à suivre un raisonnement logique pour déterminer au mieux les pours et les contres et rendre un verdict équitable.

« Une âme juste est guidée par sa connaissance du bien. »

La seconde est une institution de notre société. Elle édicte le droit, le fait respecter au nom de la loi et de la vérité. Pour ce faire, la justice dispose d’un panel d’instrument à son service. Parmi ceux-ci, nous différencierons brièvement les trois principaux. Le pouvoir exécutif, ou plus simplement ceux en charge de faire régner la loi ( dans notre cité : l’Ordre, les Mercenaires et la Garde Impériale ). Les textes et lois ( codex ) qui établissent clairement les droits de chacun ainsi que les règles à respecter. Et enfin, ceux qui interprètent la loi et les textes, c'est-à-dire les juristes.

La seconde notion de la justice est typique des sociétés évoluées et pourrait être définie comme une série de règles à respecter afin de bien vivre en communauté. Les hommes se sont regroupés et ont fondé des villes pour se protéger de l’extérieur. L’homme était un prédateur pour lui-même et s’en est donc protégé.

« Ma liberté s’arrête où commence celui d’autrui. »

Nous remarquerons tout de même une différence fondamentale entre ces deux notions, l’une est morale, l’autre formelle. Ainsi, ces deux justices ne seront pas en tout temps compatibles et associatives. Cela peut se démontrer par de simples exemples. Un homme peut aisément respecter les lois tout en étant injuste moralement et vice-versa.

Le devoir de tout bon juriste sera donc de concilier ces deux notions sans en oublier son rôle premier, c'est-à-dire favoriser la notion juridique, afin de départager au mieux les cas litigieux ou plus simplement de faire appliquer la loi en bonne et dû forme.

*Umraë passera quatre mois (un moir irl) au poste de procueur de l'Empire avant de devenir Juge. *