Une note privée pour L. Vespari

Une note privée pour L. Vespari

Post by Thomas Bolton, Emp - May 15, 2010 at 9:14 PM

Un homme très conformiste vint à la rencontre de Lenne Vespari. Il lui tendit un document, frappé du sceau du tribunal impérial. D'ordinaire, le Surintendant la contactait par des moyens inhabituels, mais à force, elle finirait par s'y habituder. Il fallait alterner ! Peut-être le cachet de cire suffira-t-il à la sortir de sa torpeur.

Madame Vespari,

Vous êtes la meilleure juriste de l'empire. A ce titre, j'aimerais que vous vous penchiez sur les documents suivants, afin de répondre à une interrogation que je nourris, avec son Altesse le Prince-Consort.

J'ai reçu ces lettres de la Fraternité. Un témoignage m'en confirme que l'auteur est une seule et même personne. J'aimerais connaître la valeur juridique du contenu de la lettre - y a-t-il intention de nuire, par exemple ?

C'est une affaire sensible, j'apprécierai si vous la traitiez avec diligence et discrétion. J'insiste sur ce dernier point.

Surintendant Bolton,

Le document qui fut remis par la main d'Aröld et de Sam ne fut jamais approuvé par la Fraternité du Chêne. Le language de deux de ses membres ne représente pas sa pensé.

Ainsi la Fraternité du Chêne n'accepte pas cette scission dans ces circonstances. Nous demeurons donc la Guilde que nous sommes.

Ainsi, fort possible que dans un futur rapproché des dossier finaux seront remis au Collège.

La Fraternité du Chêne

Surintendant,

La Fraternité du Chêne tiendra sa position et aucun changement ne sera apporté. Elle fit savoir qu'elle souhaitait une séparation, se qui demeure toujours le cas. Néanmoins sans notre acceptation du dit document de la scission, nous refusons catégoriquement de nous y plier.

Il prend du temps de bâtire deux nouvelles Guildes. Dans les idéaux majoritaire de nos membres, s'en voit la complexité. Le document viendra un jour, lorsqu'il sera prêt. Lorsque la Guilde sera prête.

La Fraternité du Chêne


Post by Lenne Vespari, CP - May 15, 2010 at 9:39 PM

Le messager revint bien différent : il semble que pour que la juge-magistère accepte de lire son document, il ait eu à rester en sa présence et à écouter ses théories plusieurs heures. Il demanda naturellement une augmentation poliment ; il n'avait aucune idée de ce à quoi il allait avoir affaire en acceptant la tâche.

Messire Bolton,

J'ai pris connaissance des deux lettres et de vos instructions. Je crois en comprendre que vous me demander d'en faire l'étude afin de savoir si une quelconque infraction a été commise. Je vais vous répondre, mais sachez que le résultat d'une éventuelle poursuite dépendrait beaucoup de la preuve présentée devant le juge et des plaidoiries des procureurs de chaque partie.

Néanmoins, en regard de nos lois actuelles, il semble possible que l'article 6 alinéa 2 du Codex de Systéria mène à une poursuite s'il est interprété largement :

Art. 6

[...]

§2. Il est strictement interdit de s'approprier l'identité d'un citoyen de Systeria, quelle que soit sa guilde, sa race ou son appartenance religieuse.

Ici, l'identité d'une guilde pourrait avoir été usurpé. Ce n'est pas directement dans le texte de loi, aussi l'issue d'un procès semble très variable. Il n'y a pas de recours particulier basé sur nos lois qui permettrait de condamner quelqu'un uniquement parce qu'il proteste dans l'intention de nuire.

J'espère que ce conformisme répond à vos attente.


Post by Thomas Bolton, Emp - May 15, 2010 at 9:43 PM

Le messager obtint son augmentation, uniquement s'il allait la voir pour lui remettre une réponse. Il alla donc retrouver la magistère avec une épingle à nourrice pour accrocher le document sur sa cape violette et s'enfuit en courant pour ne pas avoir à supporter d'autres théories...

Je vous remercie pour cet exposé. Clair, précis, concis.

T. H. B.

Voila qui permettait au premier ministre d'envisager la situation sous un nouvel angle. Après tout, la situation était déjà suffisamment tendue sans qu'en plus le prince ne cherche à accuser l'auteur de haute-trahison...