[Juge Vespari] Garibald. c. Confrérie Pourpre (?)

[Juge Vespari] Garibald. c. Confrérie Pourpre (?)

Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - December 31, 2011 at 10:48 PM

Monsieur Garibald Adalard aimerait soumettre une affaire à la Juge Vespari, si elle accepte de se saisir de l'affaire.

Les motivations de Monsieur Adalard sont encore obscures, mais il veut intenter une action contre la Confrérie, ou contre certains de ses membres.

Je joins à cette requête notre correspondance antérieure. viewtopic.php?f=62&t=40116
Mlle. C. S. Selaquii.


Post by Lenne Vespari, CP - January 1, 2012 at 11:57 AM

La Juge entendrait ainsi l'affaire si le demandeur la présentait...


Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - January 1, 2012 at 9:41 PM

Le plaidoyer de Garibald Adalard.

Une copie sera envoyée à la Confrérie Pourpre, à travers les personnes du Magistère Corvus et de Monsieur P. Shaytan, le tout afin que la Confrérie organise sa défense. Le demandeur semble désireux de plaider de lui-même, comme semble le stipuler sa requête introductive d'instance.

Je ne serai pas impliquée en cette affaire, à moins que la Confrérie ne sollicite mes services de juriste. Je ne diffuse ici ce plaidoyer qu'à simple titre de messager, afin de faciliter la procédure.

Mademoiselle Cyriel S. Selaquii.

Juge Vespari,

Reçois mes salutations.

Je t'écris en se jour. Car j'ai pu remarqué litige qui fut confectionné par la Confrérie Pourpre. Qui en demeure aveuglé dans son tord.

Il en représente la toute nouvelle annonce prononcé pour la Bibliothèque Impérial. Annonce qui ponctue un monopole au tant sur les ventes de biens magique que sur les biens de ventes non magique touchant fortement une art de la citée. En sois les chants et la musique.

J'ai pu écrire au Magistère Corvus, le litige, l'erreur dans laquelle la Confrérie Pourpre s'engouffre. Sois en considérant la musique et les chants employé en généralité par les bardismes parcourant l'Empire Systérien. Se dernier s’obstine à conserver les nouveaux décrets de sa Guilde tel il en est. Malgré le fait de preuves flagrantes démontrant que le sujet des arts musicales et vocaux n'appartiennent pas à la Confrérie Pourpre.

Un débat avait eu lieu à l'époque entre la défunte Fraternité du Chêne ainsi que la Confrérie Pourpre. Mener par un réputer barde au nom d'Eloedyn Relt. Le sujet constituais à savoir si la musique et les chants octroyer par un barde étaient magique ou non. Les argumentations et contre-argumentations de chaqu'une des Guildes furent entendu par le Surintendant Bolton et il trancha. La musique n'avait aucun lien magique. Si il en aurait été contraire, la Confrérie Pourpre aurait eu la gestions de la musique en Systéria. Puisque leurs lois leurs donne droit de regard sur tout se qui touche à la magie de près ou de loin mais uniquement. En gros, la Fraternité du Chêne hérita des droits sur les chants et la musique.

Un décret existe et j'irai le mettre à cette suite.

Se que je demande à toi, Chancelier. Est de reconsidérer les écrits produite par la Confrérie Pourpre, dans leurs ajouts de lois. Puisque ceux si ne souhaitent guère changer leurs épées d'épaule. Ils veulent monopoliser les ventes de parchemins destiné aux chanteurs et musiciens de se monde. Se en quoi ils ne possèdent absolument aucune juridiction, tel il en est prouvé dans le décret.

Qu'une justice en règle soit rendu. Que les Guildes ne croient pas avoir plein pouvoir depuis la dissolution du Conseil des Guildes, qu'ils n'aient rien à risquer même en se dérogeant dans la tromperie aveugle. Tout écrit des guildes cherchant à faire pression sur la population devrait être réviser prime d'abord par l'Empire Systérien. Autrement nous y assisterons à une autre guerre de loi qui se forgeront pour se faire compétitions entre chaqu'une des Guildes et il en viendra tout aussi grotesque qu'avant. Et les efforts de notre Impératrice à souhaiter alléger le système de loi, retourner à la case départ.

Éviter tout litige et abus.

Je te remets la documentation de nos échanges, du décret ainsi que du texte de loi publié par la Confrérie Pourpre tout juste dernièrement.

Que la Trinité veille sur toi,

Garibald Adalard

viewtopic.php?f=62&t=40011

La dernière publication.

viewtopic.php?f=12&t=6280&start=15

Les preuves :

Votre Seigneurie Bolton;

Je me dois de vous envoyer cette missive pour protester contre le nouveau Codex de la confrérie pourpre.
En effet, je ne vois en aucun cas pourquoi la confrérie à droit sur les chants, ceci est dans le domaine des arts et donc de la fraternité. Pour ce fait, je m'explique ci-dessous.

Pour moi le chant n'est pas quelque chose de magique où il réclame des ingrédients pour le faire, mais bien la voix du barde et son expérience et de ce fait comme ils l'ont si bien remarqué, ceci est un chant, donc point besoin de permis ni d'être légiféré sous leur institution.

Veuillez agrée, Votre Seigneurie Bolton, l’expression de mes salutations distinguées,

Eloëdyn Relt

Monsieur Relt,

Par la présente, j'accuse bonne réception de votre lettre concernant la légifération du chant par la Confrérie Pourpre. En tant que chef du Conseil Privé je m'interroge effectivement quant au bon droit de la guilde des mages de toucher à un domaine qui concerne plus l'art que la magie.

Vous comprenez aussi que les ministres, n'étant pas liés à la magie et aux théories complexes qui la définissent, nous n'avons pu juger en tout état de cause. Aussi je vous invite à m'envoyer un rapport théorique sur le chant, ses mécanismes et ses applications. Une fois reçu, je le soumettrai à mes collègues et nous statuerons sur une modification du codex.

Veuillez agréer, Monsieur Relt, l’expression de mes salutations distinguées,

T. H. Bolton, Surintendant

  1. Chant de soin :
    Paroles : Paeconus
    Permet à notre système de défense de développer plus « d'agent » qui permet plus rapidement le rétablissement de la personne physique alors que celui-ci serait blessé, en augmentant la vitesse de guérison.

  2. Chant de concentration :
    Paroles : Enchantendre
    Est un chant d'encouragement, qui permet une plus grande facilité à réfléchir, à se concentrer plus facilement sur le problème auquel on aurait.

  3. Musique de feu :
    Paroles : Energious
    Ce chant permet le développement de notre système de défense pour qu'il se spécifie dans la résistance qu'aurait notre corps contre des pouvoirs d'énergie qui attaquerait cette personne.

  4. Mélodie de Cérius :
    Paroles : Enerdeficient
    Cette Mélodie permet au barde de concentrer sa voix et ses paroles pour diminuer les défenses au pouvoir énergique et donc d'avoir de grandes chances en cas d'attaque magique de subir de plus grand dommage corporel.

  5. Chant du feu :
    Paroles : Inflammabus
    Comme pour la musique du feu, Ce chant permet de renforcer les défenses de notre corps en créant en plus grand nombre des « agents » qui agiraient sur la résistance qu'aurait notre corps à subir une attaque extérieure en rapport au feu.

  6. Mélodie de Trisunie :
    Paroles : Flammabus
    Cette mélodie est l'effet inverse du chant de feu. Il ne va pas développer plus d'agents qui permettrons une plus grande résistance au feu, mais au contraire diminuera ces « agents » pour en cas d'attaque sur cette cible celui-ci subira de plus grand dommage corporel

  7. Mélodie de Risu :
    Paroles : Sonicus
    Ce chant est un chant bien spécial, dit offensif, car il permet au barde de s'attaquer directement en petite partie qu'occupe les différents organes du corps en les réduisant en miette.

8 ) Chant Amon :
Paroles : Insulatus
Ce chant vise au renforcement de notre corps comme pour le chant du feu, mais pas au niveau du feu, mais bien aux éléments de froid.

  1. Mélodie Amon :
    Paroles : Chillinum
    Ce chant est le contraire du chant Amon, il permet de diminuer la résistance qu'aurait mis notre corps pour se protéger du froid et donc facilité les attaques physiques de froids vers cette cible qui subira des dommages.

  2. Chant de chevalier :
    Paroles : Resistus
    Permet à la cible choisie de développer une « peau » plus dur, grâce à plus « d'agent » développer qui permettrons une meilleure résistance aux attaques physique directement sur le corps au moyen d'arme (ex : épée, hache, lance, dague,...)

  3. Ballade du mage :
    Paroles : Mentus
    La ballade du mage est un peu comme le Chant de soin, il accélère la récupération du mana comme la médiation. Le processus de récupération de mana se produit tout naturellement, mais de façon accélérée.

  4. Chant Spheral :
    Paroles : Dispersus
    Chant qui au contraire des autres, ne va pas agir sur une cible, mais va délimiter une zone tout autour du barde qui aura pour effet si une invocation se trouve dans celle-ci de casser le contact qu'il aurait avec son maître et ainsi de l'obliger à retourner d'où il venait avant son invocation en ce monde.

  5. Chant Prosali :
    Paroles : Antidotus
    Ce chant permet au corps de déployer une sorte d'antidote générale contre les effets du poisons, qui lui permettra de résister plus facilement à l'effet du poison sur les parties de notre corps, mais toutefois ne contrant pas totalement ses effets.

  6. Mélodie Ygdra :
    Paroles : Infectus
    Cette mélodie a pour but de s'attaquer au moyen que notre corps met en œuvre pour essayer de contrée les effets du poison, ce qui aura pour but, a ce que la cible ai à souffrir plus à l'effet du poison et donc des dommages encourus par celle-ci.

  7. Ballade d'artiste :
    Paroles : Facilitus
    Cette ballade est efficace dans une zone tout autour du barde (de façon à ce que l'être vivant l'entende) Celle-ci permet l'encouragement de l'être à dépasser ces limites physiques au niveau de sa dextérité, permettra à celle-ci d'être aussi plus rapide pour se sortir de danger.

  8. Ballade de la hache :
    Paroles : Fortitus
    Cette ballade ressemble à celle cité juste au-dessus, elle va permettre dans une zone tout autour du barde d'insuffler le courage et la force à la cible pour qui dépasse ses limites et ai de plus grande chance à surmonter une épreuve.

Comme vous pouvez le voir la majorité des chants d'un barde s'emploie à développer les « agents » (j'entends par ce mot, les plus petites, voir infime partis d'un organe de notre corps qui permet le développement de celle-ci) pour qu'il aide le corps à résister mieux aux attaques qu'il aurait à faire. Tout comme à l'opposer, certaine ont pour effet de détruire ses « agents » qui permettrons une plus grande facilité à un attaquant de créer des blessures plus graves à la cible car il manque de ces agents, qui défendrons sont corps. Tous ces effets, n'est que l'effet des paroles émises par le barde avec une certaine intonation de sa part et de son expérience à dire les paroles sans anicroches ce qui permet d'avoir de meilleur effet.

Un chant ne viens pas de la magie, car elle n'est point crée avec le mélange d'ingrédients et le flux magique que tout mage doit projeter en même temps que la prononciation des paroles du sortilège et des ingrédients consumables, mais bien la maîtrise vocal du barde qu'il a travaillé pour aboutir à la bonne intonation qui procure les effets désirés. Non comme la magie la barde ne puise non pas dans un flux magique pour le transformer en sortilège, mais puisse directement sa puissance dans son énergie vitale pour le façonner et au travers d'un mot prononcé d'une intonation spéciale dégage l'effet désiré.

Avis à la populace,

Par la présente, le Conseil Impérial, après avoir étudié les dossiers envoyés par la Fraternité du Chêne et la contre-argumentation transmise par la Confrérie Pourpre a jugé qu'il était nécessaire de réviser le codex de la guilde des mages.

Ainsi, l'ensemble de la législation concernant le chant est retirée du texte de loi. Le domaine appartient désormais à la Fraternité, qui possède l'appui de Son Altesse Impériale Alur'Indel.

T. H. Bolton, Surintendant


Post by Lenne Vespari, CP - January 1, 2012 at 10:35 PM

La demoiselle reçut des éloges pour son efficacité. Son travail de messagère et d'organisation avait permis à la juge de rester indépendante par rapport aux parties tout en fournissant tous les documents nécessaire et en suivant toutes les procédures ayant lieues de s'appliquer, ce qui se faisait rare dans les causes de justice systérienne. Si elle désirait un paiement pour son service, le Tribunal lui en fournirait un, avec ses meilleurs mots.


Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - January 2, 2012 at 7:25 PM

*Des remerciments parvinrent à la juge, avec une petite note. *
Mme. Vespari, salutations et respects.

Monsieur Shaytan souhaite emplir la fonction d'avocat de la défense, à la demande de la Confrérie Pourpre.

Je vous suis gré de vos éloges, et je recevrai le paiement du tribunal si, au terme du procès, une rétribution semblait toujours méritée. Les fonds à réinvestir dans divers projets culturels sont toujours bienvenus.

Mademoiselle Cyriel S. Selaquii.


Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - January 3, 2012 at 8:49 PM

*La défense de la Confrérie fut déposée. *

**J**uge Vespari,

**V**euillez par la présente prendre connaissance de la défense de la Confrérie Pourpre.

**C**ette dernière se déroula en deux parties, l'une montrant la faiblesse des preuves apportées par le plaignant et la seconde portant sur la justification des mesures prises par la Confrérie Pourpre.

**P**remièrement, nous attirons l'attention de votre Honneur, que le plaignant a volontairement omis la contre-expertise de la Confrérie Pourpre. L'un des documents qu'il apporte au dossier atteste de l'existence de cette expertise, à laquelle vous avez participé jadis.

Avis à la populace,

Par la présente, le Conseil Impérial, après avoir étudié les dossiers envoyés par la Fraternité du Chêne et la contre-argumentation transmise par la Confrérie Pourpre a jugé qu'il était nécessaire de réviser le codex de la guilde des mages.

Ainsi, l'ensemble de la législation concernant le chant est retirée du texte de loi. Le domaine appartient désormais à la Fraternité, qui possède l'appui de Son Altesse Impériale Alur'Indel.

T. H. Bolton, Surintendant

Je citerais également anonymement l'un des intervenants:

« Je crois qu'il nous serait favorable d'axer notre défense sur le côté magique des chant, pour maintenir notre pouvoir juridictionnel ; il m'apparaît difficile, de toutes façons, d'affirmer qu'un chant qui manipule les énergies ambiantes pour en faire une vague offensive, n'est pas affilié à la magie.

Que quelqu'un réponde rapidement.. »

Toujours concernant cette expertise, je tiens à rappeler à la cours que son auteur est plus que fortement partiel car impliqué directement par le conflit. Plutôt devrais-je dire son auteur partiel, puisque ce dernier omet de citer ses sources et s'approprie le travail d'autrui. C'est-à-dire du plagiat. L'étude détaillée des sorts est issue de la thèse de Rimostra, défunt membre de la Confrérie. Les conclusions sont par contre bien distinctes. Nous remettons en doute l'intégrité de monsieur Relt dans cette étude.

Suite à l’accumulation d’information sur les chants et mélodies, je prévois lancer mes recherches vers une nouvelle méthode de lancer des sorts.

Je vais me pencher sur une possibilité d’utiliser la musique comme le font les bardes, mais cependant à la place d’utiliser l’énergie vitale, utiliser l’éther comme le font les mages sorciers et autres utilisateurs de mana.

Je veux regarder la possibilité de faire voyager les sorts d’un mage sur la musique ce qui donnerait aux sorts une plus grande étendue d’action tout dépendant du lieu. Le lieu a une influence certaine sur la circulation de la musique et du chant : une ballade ne voyagera pas aussi loin dans une forêt d’arbre feuillu que dans une forêt en hiver ou une forêt morte. La possibilité d’utiliser la musique comme moyen de vers suivre un sort cela permettrait de viser une cible que l’on ne voit pas, mais qui pourrait nous entendre.

Pour résumer, la musique est envisagée comme un vecteur pour le transport de la magie. Cette optique sera plus développée dans la partie suivante.

Nous souhaitons également abordé la légitimité de la démarche entreprise par le plaignant. Le plaignant n'a pas souhaité représenté une guilde, mais a effectué la démarche en son propre nom. Et il a eu raison, car les seules guildes concernées sont l'Association des Commerçants et la Confrérie Pourpre. L'une pour l'aspect commercial et des arts (via la dissolution du Conservatoire des Arts), l'autre pour l'aspect magique. La liste des prix ayant été conçue par l'une et acceptée par l'autre (par absence de contestation), le tout publié par l'organisme commun aux deux guildes qu'est la bibliothèque. Nous désirons également mettre en évidence l'amalgame fait par monsieur Adalard. Nous n'édictons pas de prix pour l'ensemble des partitions, mélodies, etcetera, mais uniquement sur une liste finie de parchemins.

**D**ans cette seconde section, nous abordons les raisons qui portent la Confrérie à conclure que les parchemins concernés relève du domaine magique.

Comme tout mage le sait, et la plupart des profanes, trois choses sont nécessaires à la magie:

Le mantra est commun à toutes les formes de magie connues sous divers noms, du shamanisme à la magie la plus classique. Même les paladins en font usage, voir mêmes certains guerriers T'sen. Ceux-ci peuvent être prononcé de manière intelligible, crié, voir même simplement pensé pour les érudits les plus expérimentés. En quoi ceux-ci ne pourraient-ils pas être chanté ? En ce sens, les paroles des chants répertoriés sont considérés comme tel.

L'énergie peut prendre plusieurs formes. Le cas présent, l'étude menée par les deux parties montre qu'elle est de nature "vitale", au même sens que pour le shamanisme. Or, il est un fait admis que le shamanisme relève de la magie. Il en est de même pour ce que nous en savons de la nécromancie et de la thaumaturgie. La nature de l'énergie utilisée ne peut donc en aucun cas disculper ces chants d'être une forme de magie, elle tend au contraire à le prouver.

Le vecteur, en magie classique, se caractérise par les réactifs. Il en est de même pour le shamanisme. On note toute fois que certaines formes de magie se passent de ce vecteur, comme le paladinat, le spiritisme ou encore la télépathie. C'est faux. Le vecteur du paladinat est la foi de son utilisateur. Bien qu'a priori immatériel, elle consiste en un support efficace à la magie. Il en est de même pour la télépathie qui nécessite des cristaux et le spiritisme qui de la manière que la paladinat se base sur l'esprit, mais pas celui de l'incantateur. En ce sens, la musique, bien qu'immatérielle, est au même titre considérée comme un vecteur de magie.

Soulignons qu'au même titre que la magie, le bardisme requiert plus que ces trois éléments. Beaucoup de gens sont capables de rassembler ses trois éléments mais non de les combiner. N'importe qui peut interpréter un chant, mais s'il n'a pas l'affinité magique nécessaire à les combiner, ce ne sera bel et bien qu'un vulgaire chant, comme un mage qui raterait son sort. Il est a noter qu'on peut constater les mêmes effets néfastes en cas d'échec que d'un sort, celui-ci se retournant parfois contre le pratiquant.

Même si la pratique du bardisme relève la magie, en quoi les parchemins reprenant les chants sus-cités sont-ils concernés par la magie ? Il suffit de constater que leur confection nécessite d'avantage encore de réactifs (physiques) que les parchemins classiques. Leur fabrication requiert également de l'énergie, puisée auprès de l'artisan. C'est donc au même titre que la création des parchemins de magie classique, une pratique détournée de l'enchantement visant à emmagasiner un flux magique au sein d'un objet.

**V**euillez, votre Honneur, agréer nos plus sincères salutations et l'expression de notre respect,
Phydias Shaytan.

Votre honneur,

Maintenant que le défendeur a produit sa défense écrite, aimeriez-vous entendre les deux parties dans une audience, ou que l'une ou l'autre des parties produise d'autres documents?

Mlle. C. S. Selaquii.


Post by Lenne Vespari, CP - January 5, 2012 at 12:10 PM

« Certains éléments présentés par les parties rendent une audience peu nécessaire pour des raisons que j'exposerai dans mon jugement.

Cela dit, telle que le veut la procédure habituelle, le demandeur peut répondre à la défense de la Confrérie Pourpre, s'il le désire.

De plus, comme la Confrérie Pourpre soulève un doute quant à la qualité du requérant entant que demandeur, il faudrait qu'il produise un récit détaillé des circonstances l'ayant mené à prendre la présente action contre la guilde des mages. »


Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - January 5, 2012 at 7:23 PM

Juge Vespari, votre requête est transmise au demandeur. Je soumet toutefois à votre attention une lettre du demandeur qui conteste la légitimité du plaidoyer soumis à votre attention.

Mlle. C. S. Selaquii.

Juge Vespari,

Avant de répondre au texte du Juge Shaytan. Je désirais connaitre les avis du tribunal impérial, tant qu'à la représentation de la Confrérie Pourpre par un Juge de l'institut Systérienne, pour sa défense. Qui se doit dans ses cadres de fonctionnaire être neutre. À savoir si les activités du Juge hors du tribunal, saurait amener apport d'une non neutralité au près de ses confrères et consœurs et ainsi dans ses domaines juridique au Juge Shaytan.

Je dois avouer être mitiger face à ces questions. L'acceptation de ta présence comme Juge m'en convenait malgré tout, même si tu possèdes position dans la Confrérie Pourpre. Ajouter à cela un Juge faisant équipe au Tribunal Systérien, avec mon questionnement relater si haut. M'en laisse d'avantage perplexe.

Une réponse qui saura m'éclairer me sera nécessaire pour poursuivre.

Garibald Adalard


Post by Lenne Vespari, CP - January 5, 2012 at 11:44 PM

À la demande du requérant, le Tribunal s'est penché sur la légitimité du Juge impérial Phydias Shaytan d'agir à titre de procureur de la Confrérie Pourpre dans le présent dossier. Nous avons traité son argumentaire comme le serait une objection ayant lieue en cours d'instance et la Cour se prononce sur celle-ci immédiatement plutôt qu'au moment de se prononcer sur le fond.

La fonction de Juge impérial est une fonction particulière, parce qu'elle donne à ses détenteurs, dûment nommés par la Couronne, un grand pouvoir et une grande indépendance, toutes deux nécessaires à leurs fonctions. Ainsi, ceux-ci peuvent agir au niveau des lois, que ce soit en les interprétant ou même en les invalidant, et au niveau des individus. Il est essentiel pour le fonctionnement de l'Empire que cette tâche soit remplie avec impartialité et indépendance.

Il reste cependant que le système systérien demande à ceux-ci de faire parti des guildes afin de collaborer à la société et de ne pas s'en éloigner. Une telle façon de faire a certains avantage, notamment en obligeant les juges à rester proche de la population et à bien saisir la portée et l'effet de leurs décisions et des lois qu'ils examinent au cours de leur mandat. En contrepartie, il y a une atteinte évidente de l'impartialité lorsque des litiges surviennent. Cette atteinte est réparée par l'interdiction pour un juge de traiter les affaires de sa propre guilde.

En l'espèce, le Juge impérial Shaytan ne s'est pas vu saisi du dossier entant que magistrat. Le demandeur a accepté que la soussignée entende le dossier, confirmant qu'il croyait en l'indépendance de celle-ci.

Phydias Shaytan agit donc à titre de membre de la Confrérie Pourpre en la défendant. Il ne jouit d'aucun de ses privilèges de juge et ne prend pas part à la décision, qui échappe entièrement à son contrôle. Il est certain qu'il possède des connaissances juridiques importantes, mais c'est probablement l'une des choses qu'il apporte à sa guilde et une façon pour lui d'y contribuer. Il serait difficile de lui interdire de la supporter légalement et cela ne serait certainement pas souhaitable généralement pour la ville de limiter les juristes, déjà rares, dans l'utilisation de leurs connaissances. Au même titre, tous les avocats peuvent travailler pour leur guilde et y contribuer. Un juge qui n'a aucun pouvoir sur l'issue d'une cause impliquant sa guilde devrait pouvoir participer au débat juridique. S'il ne le fait pas lui-même, il pourra de toutes façons le faire à l'interne et demander à un autre membre d'aller de l'avant avec ses idées devant le Tribunal. Dans tous les cas, il me semble que d'imposer une telle façon de faire impliquerait simplement plus d'intermédiaires pour en venir au même résultat et ralentirait le processus.

Pour ces raisons, la Cour rejette l'objection et accepte que Phydias Shaytan représente la Confrérie Pourpre à titre de membre de celle-ci. La Cour rappelle aussi que celui-ci, à ce titre, passe par le même processus que le requérant, n'ayant pas davantage accès que lui à la Juge ni ne pouvant contrôler les procédures ou l'issue du procès.

Lenne Vespari, J. C. S.


Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - January 6, 2012 at 2:38 AM

*Une note stipulait que l'avis de la juge avait bien été retransmis à l'intéressé. *


Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - January 7, 2012 at 12:17 AM

*La réplique de Garibald Adalard fut présentée dans sa forme originale, sans commentaire de la rouquine. *

Juge Vespari,

Pour répondre au questionnement du tribunal. Du pourquoi j’ai pris pied dans la poursuite face à la Confrérie Pourpre. La raison est fort simple et n’a strictement rien de personnel envers la Confrérie Pourpre, Guilde avec laquelle je fus toujours en bon terme. Je suis quelqu’un qui aime voir la justice s’appliquer là ou il s’en doit d’être juste. Après avoir faite lecture de la réforme de la Confrérie Pourpre à l’endroit de la Bibliothèque Impérial. J’ai pu y discerner litige, à laquelle la Confrérie Pourpre s’employait.

Se litige fut créée car jadis, une ancienne Guilde en la Fraternité du Chêne avait su rapporter son point face à la Guilde des Mages. Tant qu’à l’utilisation des chants et de la musique bardique. J’étais à cette époque un membre influent de la Guilde et directement impliquer. J’avais souvenir alors du décret écrite par la main du Surintendant Thomas Bolton. Sachant fort bien qu’il en avait été décider que le Bardique n’était pas considérer tel que magique. Et de se fait toute la documentation se trouvant dans les archives de l’Assemblé Druidique. En bref, outre mesure. Si je n’aurais pas amener à vu la documentation du décret qui fut tombé dans les oubliettes dirait on. Personne n’aurait réagis face à la situation. En laquelle je ne trouve guère juste. Et c’est cette justice, que je prône en Systéria. J’ai donc endosser se rôle que pour si faire et également pour honorer les démarches d’une ancienne Guilde défunte.

En se qui attrait la défense du plaidoyer de Phydias Shaytan.

Il est dit dans la documentation de Phydias, que j’ai omis volontairement de la documentation. Il en est entièrement faux et se dernier utilise des préjudices sans preuve en main. J’ai remis toute la paperasse se trouvant dans les archives de l’Assemblé Druidique, omis les félicitations suivant le décret écrite par le Surintendant. Se qui n’était guère pertinent. Je peu accompagner un gens neutre pour démontrer la vérité de mes propos, aux archives de l’Assemblé Druidique, s’il le faut. Dans cette situation, dans cette ordre d’idée et même face au Tribunal, je n’es pas intérêt à mentir sur quoi que se sois.

Les documents anonyme présenter pas le défenseur de la Confrérie Pourpre, se devraient d’être identifier tel il s’en doit. Si la personne ayant écrite ces lignes est fortement touché par les démarches administratives. Il va de soit que ma propre personne en soit informée. Pour juger au mieux de la situation qui se présente. Après tout, rien ne se doit d’être tenu sous le couvert du secret.

Dans l’envoi des documentations, dont la page sur la description des chants écrite par la main d’Eloedyn Relt, il ne l’avait pas signé. Je ne pouvais alors pas ajouter son nom au bas de cette page. Mais je confirme qu’il n’en est guère du plagiat. Il suffira à un scribe de comparer les documentations signées de son nom et de cette liste de chants envoyés au Surintendant Bolton, pour y voir la teneur de vérité. Et qu’Eloedyn Relt n’utilisa aucun plagiat à l’égard de l’institut de la Confrérie Pourpre.

Il est dicté par la suite des choses, que la Confrérie Pourpre s’en remet à l’Association des Commerçants vu leur partenariat à l’égard de la Bibliothèque Impériale, pour si justifier. En somme du droit de vente et strictement que par les Bibliothèques les parchemins de chants et de partitions. Et pourtant, la Confrérie Pourpre dans la documentation remise comme nouvelle règle à l’endroit de leurs codex, il n’est nullement mentionné quoi que se sois en lien avec l’Association des Commerçants et s’en tiens à un ajustement purement magique. Il ne fut que publié dans une salle appartenant à deux Guildes et qui offre un certain pouvoir à la Bibliothèque car ils en sont uniquement partenaire et s’en est tout.

Il suffit de porter attention aux mots Parchemins Magiques. Tel il en traduit les partitions et les chants bardique.

-De la vente de parchemins et accessoires magiques-

-Tout bibliothécaire, peu importe sa guilde d’allégeance, a le droit de procéder à la vente de parchemins, grimoires, ou accessoires magiques. Ce droit n'est valide qu'entre les murs, la vente d'objet magique hors de l'enceinte reste criminel si le vendeur n'est pas assermenté par la Confrérie.

-Le bibliothécaire pourra garder 50% du montant offert pour l’objet fabriqué. Le tout, dans un objectif de subsistance puisque les bibliothécaires ne bénéficient d’aucun salaire. L’autre moitié du fond sera versé directement dans les coffres de la bibliothèque, afin de financer les concours, les activités et le mécénat de la Bibliothèque impériale.

-Note Juridique : La libre vente de parchemins magiques est strictement interdite au sein de l'Empire. Seuls les enchanteurs agréés par la Confrérie pourront en faire la vente. Les prix minimums sont fixés par la liste ci-dessous. Les cercles 7 et 8 sont interdit à la vente par toute et à toute personne ne faisant pas partie de la Confrérie. Tout écart entrainera des poursuites en vertu de l'article 11§2 du Codex.

-La loi prévoit en cas d'infraction cette pénalité.
Tous ceux qui seront pris à revendre et/ou transcrire des sorts se verront imputer d’une amende de 2.000 pièces d’or.
Pour toute récidive, la Confrérie se réserve le droit de saisir le grimoire et les outils d’écritures du délinquant et se verra retirer le droit d’acheter et de posséder des parchemins de sortilèges en plus de se voir imposer une amende de 4.000 pièces d’or.

-En vertu du codex interne la loi stipule que toute personne est dans l'obligation de dénoncer un abu de magique ou un cas de marché noir. Advenant que le sujet déroge à cette loi il est de facto considéré comme complice du crime et sera imputé à sa personne la même pénalité.

-Les prix de ces objets font partie de la liste suivante, déterminée par la Confrérie Pourpre.

-La Confrérie Pourpre ce réserve le droit de résilier le contrat si les termes ne sont pas respecté, si abu il y a.

Soussigné,
Claudius Corvus, Magistère

Coût des sorts :

Chaque sort ce paye selon deux facteurs.
Premièrement, selon son cercle. En effet, je pense que chaque cercle de magie devrait concorder avec un prix en fonction de son "seuil" de difficulté. Dans un second temps, selon une grille de composante.
De ce fait, notre clientèle payerait un sort en fonction et de son sort, et de ce qu'il recquiert comme composants magiques.

Nous commençons sur une base de 50 pièces d'or pour les sorts de niveau 1.
Chaque niveau de sort supplémentaire coûte 100 écus de plus.
Les sorts du 7ème et 8ème cercle sont réservés aux membres de la Confrérie Pourpre.

Soit:

Cercle 1 : 50 écus
Cercle 2: 150 écus
Cercle 3: 250 écus
Cercle 4: 350 écus
Cercle 5: 450 écus
Cercle 6: 550 écus

Si les ingrédients ne sont pas fournis nous rajouterons un prix de base de 5 pièces d'or, si la soie d'araignée entre dans la confection le prix augmente à 10 pièces d'or.

Si le parchemin n'est pas fourni nous rajouterons un prix de base de 10 pièces d'or.

● Parchemins magiques ●

-Bardisme-
Chant de Soin - 450po
Chant de concentration - 500po
Musique du feu - 550po
Mélodie de Cerius - 650po
Chant du feu - 750po
Mélodie de Trisunie - 800po
Mélodie de Risu - 850po
Chant Amon - 900po
Mélodie Amon - 950po
Chant de chevalier - 1.000po
Ballade de mage - 1.250po
Chant Spheral - 1.500po
Chant Prosali - 1.750po
Mélodie Ygdra - 2.000po
Ballade d'artiste - 2.250po
Ballade de hache - 2.500po

● Divers ●

-Grimoires-
De magie divine - 1250po
De runes - 750po
De magie naturelle - 500po
De chant - 500po
De magie arcanique - 500po
Vierge - 250po

En se qui attrait la tentative de prouver encore une fois, malgré leurs premiers revers. Que les chants bardiques sont considérés comme magique. Je n’es rien à y dire, n’y étant guère connaisseur. Et n’ayant pas une équipe, une Guilde pouvant répondre à ces questions. Je trouverais néanmoins malheureux que le Tribunal Impérial, porte attention à cette nouvelle tentative. Puisque la Confrérie Pourpre commis une erreur dans la législation de leurs lois. Et de cette erreur ils pourraient en profiter pour mettre main sur un domaine qui en concerne les arts et la musique. En sois, offrir une opportunité à celui qui n’est pas dans le bon chemin.

Je ne peu qu’alors, remettre. Si le Tribunal juge nécessaire une nouvelle délibération tant qu’à savoir si le Bardique est magique ou non. Le restant du dossier à l’Association des Commerçants, qui sont au final purement légitime à recevoir et poursuivre se dossier. Pour le bien des arts et de la musique.

Et je ne puis que mentionner qu’avec le retour du Surintendant Bolton. Si le Tribunal juge nécessaire de déranger cet homme pour cette cause. De l’interpeller au dossier pour qu’il y mentionne ses points et les facteurs du pourquoi il décida d’offrir la législation des chants et des musiques bardique à la Fraternité du Chêne à l’époque. Je crois qu’il n’y aurait pas meilleur moyen pour obtenir une pure vérité et objectivité dans le dossier.

Salutations,

Garibald Adalard


Post by Lenne Vespari, CP - January 10, 2012 at 7:25 PM

TRIBUNAL DE SYSTÉRIA
COUR SUPÉRIEURE DE SYSTÉRIA

Garibald Adalard
Demandeur (D).

c.

La Confrérie Pourpre
Défenderesse. (d)

JUGEMENT

En présence de l’Honorable Lenne Vespari, Juge de la Cour Systérienne
No de référence : Adalard c. Confrérie Pourpre, 2 R.C.S. 7

==============================================
Les faits

(1) La Confrérie Pourpre a publié, par le biais d’une annonce officielle du magistère Claudius Corvus, des règlements concernant la vente de différents éléments, en se basant sur son interprétation de ses prérogatives accordées par le Codex de Systéria.

(2) En se faisant, la Confrérie Pourpre a, entre autres, légiféré sur les transactions concernant les parchemins et grimoires de bardisme, de la façon ainsi reproduite :

[...]

● Parchemins magiques ●

-Bardisme-
Chant de Soin - 450po
Chant de concentration - 500po
Musique du feu - 550po
Mélodie de Cerius - 650po
Chant du feu - 750po
Mélodie de Trisunie - 800po
Mélodie de Risu - 850po
Chant Amon - 900po
Mélodie Amon - 950po
Chant de chevalier - 1.000po
Ballade de mage - 1.250po
Chant Spheral - 1.500po
Chant Prosali - 1.750po
Mélodie Ygdra - 2.000po
Ballade d'artiste - 2.250po
Ballade de hache - 2.500po

● Divers ●

-Grimoires-

[...]

De chant - 500po

[...]

(3) Le demandeur a ensuite procédé à un échange d’écrits avec le magistère Claudius Corvus, puis a présenté l’affaire à ce Tribunal, devant l'incapacité d’arriver à une entente.

==============================================
Les vices procéduraux

La qualité du demandeur

(4 ) La défenderesse questionne, à juste titre, la légitimité du demandeur à prendre son action contre elle. Il importe ainsi de se demander qui, en droit systérien, peut intenter une action devant les tribunaux. Le Tribunal ne peut pas être saisi simplement pour le plaisir de l’entendre se prononcer ; cela entraînerait un nombre très important de dossiers superflus et dont les conclusions sont sans importance.

(5) Ainsi, pour qu’il puisse être demandé au Tribunal de trancher un litige, il faut que le demandeur réunisse les qualités suivantes : 1- Être une guilde reconnue ou un citoyen (ce qui découle de l’article 1 du Codex de Systéria, qui exige la citoyenneté pour qu’une personne puisse jouir de ses droits et libertés civiques) 2- Que ce citoyen ou cette guilde requérant l’intervention du Tribunal soit suffisamment touché par la situation pour qu’un litige ainsi tranché affecte sa condition.

(6) En l’espèce, il est vrai qu’une guilde aurait pu réclamer un pouvoir par l’entremise du Tribunal, mais comme la défenderesse le souligne, le demandeur n’a pas agit au nom de sa guilde et celle-ci ne s’est pas prononcée, ne semblant pas au courant de la démarche. Le demandeur ne s’est pas non plus montré comme un barde lui-même et il n’est pas de notoriété publique qu’il en soit un. Cela ne le touche donc pas directement, si ce n'est que par sa guilde qui pourrait prétendre avoir la compétence d'agir en matière de bardisme. Cependant, il aurait alors dû l'impliquer dans sa requête. Aussi, la Cour est d’avis que l’affaire devrait être rejetée sur cette base.

(7) Néanmoins, la question de fond étant pertinente, la Cour utilise sa discrétion pour la trancher tout de même plutôt que de la laisser s’éteindre sur une question de procédure (qui impliquerait seulement qu’un barde ou qu’une guilde soulève les mêmes arguments). En effet, les nombreuses modifications législatives et la fusion/dissolution de différentes guildes ont laissé un certain flou législatif qui mérite d’être comblé.

(8) L’usage de cette discrétion pose néanmoins problème. En effet, comme expliqué précédemment, si le demandeur n’a pas la qualité pour agir, alors le Tribunal ne peut pas être saisi de l’affaire et en conséquence il n’est pas compétent. Cela est cependant une tergiversation théorique, puisque la procédure pour faire casser une décision du présent Tribunal (dont les faiblesses pouvant amener une telle cassation sont précisées dans les paragraphes précédents, soit son absence de compétence) implique l’intervention de la Couronne et que celle-ci est de toutes façons libre d’intervenir ou de changer les lois en la matière à tout moment, selon sa discrétion, en toutes choses qui lui sont soumises. Dans la mesure où le portrait des lois en vigueur (qu’Elle a édictées) est correctement fait, il n’y a pas de raison qu’elle intervienne pour un vice procédural, puisque cela ne changerait en rien les conclusions du jugement, étant similaires aux siennes.

==============================================
Les prétentions des parties

Les prétentions du demandeur

(9) Le demandeur prétend qu’il ne revient pas à la Confrérie Poupre de légiférer en matière de bardisme. Celui-ci invoque que ce pouvoir appartenait plutôt à la Fraternité du Chêne, guilde aujourd’hui dissoute, en raison du décret de la Surintendance qui suit :

Avis à la populace,

Par la présente, le Conseil Impérial, après avoir étudié les dossiers envoyés par la Fraternité du Chêne et la contre-argumentation transmise par la Confrérie Pourpre a jugé qu'il était nécessaire de réviser le codex de la guilde des mages.

Ainsi, l'ensemble de la législation concernant le chant est retirée du texte de loi. Le domaine appartient désormais à la Fraternité, qui possède l'appui de Son Altesse Impériale Alur'Indel.

T. H. Bolton, Surintendant

(10) Ce décret avait été édicté à la suite d’un débat mené par des bardes de la Fraternité du Chêne et des mages de la Confrérie Pourpre. L’avis de ces experts en la matière avait été ainsi soupesé, tout comme l’influence relative des guildes les unes par rapport aux autres.

(11) Le demandeur ne demande que l’annulation de la charte de prix. En effet, il ne plaide pas que l’Assemblée druidique, sa guilde, devrait avoir le pouvoir de légiférer en la matière. Évidemment, les conclusions recherchées ne le touchent pas, mais ce problème a été abordé précédemment et le Tribunal est conscient de son existence.

Les prétentions de la défenderesse

(13) La défenderesse plaide plutôt que le bardisme est une forme de magie, et soumet une nouvelle expertise à cet égard. Le Tribunal juge opportun de la reproduire telle qu’elle :

[...]

Pour résumer, la musique est envisagée comme un vecteur pour le transport de la magie. Cette optique sera plus développée dans la partie suivante.

[...]

**D**ans cette seconde section, nous abordons les raisons qui portent la Confrérie à conclure que les parchemins concernés relève du domaine magique.

Comme tout mage le sait, et la plupart des profanes, trois choses sont nécessaires à la magie:

Le mantra est commun à toutes les formes de magie connues sous divers noms, du shamanisme à la magie la plus classique. Même les paladins en font usage, voir mêmes certains guerriers T'sen. Ceux-ci peuvent être prononcé de manière intelligible, crié, voir même simplement pensé pour les érudits les plus expérimentés. En quoi ceux-ci ne pourraient-ils pas être chanté ? En ce sens, les paroles des chants répertoriés sont considérés comme tel.

L'énergie peut prendre plusieurs formes. Le cas présent, l'étude menée par les deux parties montre qu'elle est de nature "vitale", au même sens que pour le shamanisme. Or, il est un fait admis que le shamanisme relève de la magie. Il en est de même pour ce que nous en savons de la nécromancie et de la thaumaturgie. La nature de l'énergie utilisée ne peut donc en aucun cas disculper ces chants d'être une forme de magie, elle tend au contraire à le prouver.

Le vecteur, en magie classique, se caractérise par les réactifs. Il en est de même pour le shamanisme. On note toute fois que certaines formes de magie se passent de ce vecteur, comme le paladinat, le spiritisme ou encore la télépathie. C'est faux. Le vecteur du paladinat est la foi de son utilisateur. Bien qu'a priori immatériel, elle consiste en un support efficace à la magie. Il en est de même pour la télépathie qui nécessite des cristaux et le spiritisme qui de la manière que la paladinat se base sur l'esprit, mais pas celui de l'incantateur. En ce sens, la musique, bien qu'immatérielle, est au même titre considérée comme un vecteur de magie.

Soulignons qu'au même titre que la magie, le bardisme requiert plus que ces trois éléments. Beaucoup de gens sont capables de rassembler ses trois éléments mais non de les combiner. N'importe qui peut interpréter un chant, mais s'il n'a pas l'affinité magique nécessaire à les combiner, ce ne sera bel et bien qu'un vulgaire chant, comme un mage qui raterait son sort. Il est a noter qu'on peut constater les mêmes effets néfastes en cas d'échec que d'un sort, celui-ci se retournant parfois contre le pratiquant.

Même si la pratique du bardisme relève la magie, en quoi les parchemins reprenant les chants sus-cités sont-ils concernés par la magie ? Il suffit de constater que leur confection nécessite d'avantage encore de réactifs (physiques) que les parchemins classiques. Leur fabrication requiert également de l'énergie, puisée auprès de l'artisan. C'est donc au même titre que la création des parchemins de magie classique, une pratique détournée de l'enchantement visant à emmagasiner un flux magique au sein d'un objet.

(14) Dans la mesure où le bardisme est une forme de magie, la défenderesse prétend être en bon droit lorsqu’elle légifère à son égard. Subsidiairement, elle plaide que l’Association des Commerçants est la guilde qui pourrait la contredire en cette matière et que, par son silence, elle l’a plutôt approuvée.

==============================================
Droit et analyse

La compétence en matière de bardisme

(15) Tout d’abord, le Tribunal a pris connaissance de l’argumentaire de la Confrérie Pourpre et des anciens débats ayant porté sur le bardisme et ayant mené au décret octroyant celui-ci à la Fraternité du Chêne. La Cour est ainsi convaincue que le bardisme implique une forme de magie. Il s’agit certainement d’une compétence mixte, impliquant à la fois les arts et une forme de magie.

(16) Néanmoins, cela n’est pas la question. En effet, quoi qu’il en soit de la nature du bardisme, un décret impérial, valide en tout point, en a cédé le pouvoir à la Fraternité à l’issue d’un débat et de diverses expertises. Il n’appartient pas au Tribunal de questionner la volonté de la Couronne. Celle-ci a pu prendre une telle décision pour changer l’équilibre entre les guildes ou pour toute autre raison ; ce choix est en tous les cas indiscutable pour la Cour.

(17) La compétence concernant le bardisme, un domaine mixte entre la magie et les arts, ayant été attribuée à la guilde qui gérait alors les arts et la culture, soit la Fraternité du Chêne, il faut comprendre que la Couronne a décidé de favoriser, pour ses raisons, qu’il s’agisse d’une compétence relevant des arts.

(17) En conséquence, il suffit de suivre le cheminement des pouvoirs en matière d'arts de la Fraternité du Chêne à la suite de sa dissolution pour voir quelle guilde peut agir en la matière. Voici donc le décret de sa dissolution, scindant ses pouvoirs entre le Conservatoire des arts et l’Assemblée druidique :

۩ Décret Impérial ۩

Après délibération au sein du Collège des Guildes, les émissaires ont voté :

Ces mesures ont toutes été approuvées par Sa Majesté l'Impératrice Cybelle Ière de Systeria. Un nouveau codex et une nouvelle version de la Constitutions seront publiées dans les jours à venir. Dans leurs premiers mois d'existence, ces institutions seront sous tutelle impériale.

Ces réformes prendront forme dès l'officialisation des textes de lois. Pendant ce temps, la Fraternité est encore reconnue comme un organisme officiel. Les membres de la Fraternité sont invités à contacter la Surintendance pour indiquer dans quel organisme ils souhaiteront s'investir.

Surintendant T. H. Bolton

(18) Par la suite, il faut se référer à la Constitution de Systéria, aujourd’hui abrogée, pour connaître les pouvoirs qu’avait le Conservatoire des arts, une guilde également dissoute. La version de la Constitution la plus récente avant son abrogation prévoyait ce qui suit :

[...]

Art. 105

Au Conservatoire des Arts, Sa Majesté Impériale offre la gestion totale des Arts et de la Culture qui permettra à tout l’Empire de s'épanouir et de s'enrichir à l'intérieur comme à l'extérieur de ses frontières.

[...]

(19) Puis, lors de la dissolution du Conservatoire des arts, ses prérogatives ont été transférées en entier à l’Association des Commerçants, tel quel le stipule le décret suivant :

۩ Décret Impérial ۩

Après délibération au sein du Collège des Guildes, les émissaires ont voté :

Ce décret prend effet dès ce jour et ce jusqu'à abrogation par le Collège ou la Couronne.

Surintendant T. H. Bolton

(20) Il faut ainsi conclure que la seule guilde compétente pour tout ce qui touche le bardisme et sa régulation, qu’il s’agisse de magie ou non, est l’Association des Commerçants.

La possibilité pour la Confrérie Pourpre de légiférer en l’absence d’opposition de l’Association des Commerçants

(21) Le Tribunal ne croit pas qu’une guilde peut légiférer à la place d’une autre si elle ne s’y oppose pas. Du moins, si elle le fait, une telle législation ne pourra tenir que jusqu’à ce que quelqu’un se saisisse du Tribunal, qui devra en venir à la conclusion que la guilde ayant agit ainsi l’a fait ultra vires, soit au-delà de ses compétences.

(22) Le Tribunal ne croit pas que le fait qu’un « organisme commun » entre la Confrérie Pourpre et l’Association des Commerçants, soit la bibliothèque, ait été utilisé par cette dernière pour sa publication entraîne la validation passive de la première. Il s'agit de deux guildes distinctes et même si elles utilisent le même média, les acteurs et les pouvoirs sont différents. D’ailleurs, il ne s’agit d’un organisme commun que par convention, puisque bien que le dernier décret cité donne la gestion de la culture à l’Association des Commerçants par la dissolution du Conservatoire des arts, le « Nouveau Codex de Systéria », soit la loi la plus récente de la Couronne en la matière, attribue plutôt la gestion unilatérale des établissements liés au savoir, comme les bibliothèques, à la Confrérie Poupre. Contrairement à la matière des arts, le décret précédent est ainsi obsolète en ce qu’il déclarait en la matière du savoir. Voici la loi en question :

[...]

Art. 11
§1. La Confrérie Pourpre possède la gestion de toutes les formes de magie sur les terres de l'Empire.

§2. La Confrérie Pourpre régule et gère le commerce de composantes alchimiques et de parchemins. Elle possède également la gestion des établissements liés au savoir et à la recherche.

[...]

[Je souligne]

(23) Dans le cas en l’espèce, le citoyen ayant saisi le Tribunal n’a pas la qualité pour agir. Ce problème a déjà été abordé. Jusqu’à ce qu’un barde, un utilisateur occasionnel ou quelconque des compétences de bardisme ou l’Association des Commerçants le saisisse, l’affaire devrait être rejetée. Le jugement resterait le même lorsque la question serait soulevée à nouveau. Le Tribunal devant faire régner la volonté impériale lors des litiges, celui-ci a choisit de se prononcer tout de même afin de restaurer les lois impériales qui pouvaient devenir obscures avec les différents changements législatifs des dernières années et parce qu'ainsi rejeter l'affaire pour cette question de procédure n'aurait que retarder la décision de quelque temps.

(24) Il est évidemment à la discrétion de la Couronne, à présent, de changer les choix qu’elle avait fait jusqu’à maintenant, le Tribunal n’ayant fait que les mettre en lumière, et ayant agit en conséquence de ceux-ci.

==============================================
Conclusion

Pour ces motifs, la Cour :

-ACCUEILLE en tout le recours;
-DÉCLARE invalide la réglementation de la Confrérie Pourpre en matière de bardisme, rendant caduque la publication suivante :

[...]

● Parchemins magiques ●

-Bardisme-
Chant de Soin - 450po
Chant de concentration - 500po
Musique du feu - 550po
Mélodie de Cerius - 650po
Chant du feu - 750po
Mélodie de Trisunie - 800po
Mélodie de Risu - 850po
Chant Amon - 900po
Mélodie Amon - 950po
Chant de chevalier - 1.000po
Ballade de mage - 1.250po
Chant Spheral - 1.500po
Chant Prosali - 1.750po
Mélodie Ygdra - 2.000po
Ballade d'artiste - 2.250po
Ballade de hache - 2.500po

● Divers ●

-Grimoires-

[...]

De chant - 500po

[...]

-DÉCLARE l’Association des Commerçants seule guilde à pouvoir légiférer et réglementer en matière de bardisme, par l’intermédiaire de ses représentants.

Lenne Vespari, J.C.S.


Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - January 10, 2012 at 7:38 PM

*La demoiselle fit donc la lecture du jugement, et tiqua à l'article 22. Si l'entente entre l'Association et la Confrérie se trouvait invalidée par l'action de Garibald Adalard, après tout ses efforts pour revitaliser la bibliothèque, la petite demoiselle en ferait sûrement une maladie. Dans un soupir, elle prit la plume, et entreprit de rédiger un pli à la Confrérie Pourpre. *