Cassandre D'Estré contre L'Ordre et Le Paladin Ekundil
Post by Cassandre D'Estré, Cp - August 20, 2012 at 2:18 AM
- Un petit dossier fut déposé aux greffes quelques minutes avant la clôture des bureaux et la date fatidique pour contre-carrer les divagations de l'Ordre et de son paladin.*
**Honorés membres du tribunal Systérien, **
Suite aux attaques et accusations injustifiées du Paladin Ekundil et de son institution, je me vois dans l'obligation de porter plainte à mon tour.
- Plainte pour diffamation de la part du Paladin Ekundil et de L'Ordre.
- Plainte pour mensonges visant à me manipuler et à entacher ma réputation venant du Paladin Ekundil.
- Plainte pour non respect de la politesse dû à un membre haut placé d'une guilde dans son propre quartier.
- Plainte pour avoir tenter l'usage de l'intimidation par des menaces directes et indirectes de la part du Paladin Ekundil.
- Plainte pour menaces abusives contre ma personne.
Rapport des faits :
1er entretien :
Par missive le sieur Ekundil m'a fait par de son désir de me rencontrer pour le cas d'un vol de clef dont serait accusé le Sieur Mavolio Bolton. Chose que j'ai accepté. Durant cet entretien, le Paladin semblait plus intéressé par les liens que pouvait avoir le Chercheur Bolton avec une dénommée Niliana Lamaca que par le motif apparemment annoncée d'accusation, c'est à dire le vol de clefs. Trouvant cela étrange mais n'ayant rien à cacher, j'ai donc répondu.
En effet le sieur Bolton travaillait sur le cas de cette personne, l'ayant prise avec quelques sorts de nécromancie. La demoiselle prétendait les avoir trouvé cela lors de ces investigations dans les lieux sombres de notre île. Pour le moment nous n'avions aucune preuve de son implication directe quant à sa maitrise des arts sombres, de plus elle occupait une place au sein du très pur et Saint Ordre.
Le Chercheur fut chargé par mes soins d'enquêter en profondeur. Il en était au début de son travail mais quelques doutes quant aux actes et aux origines de la demoiselle commençaient à le troubler. Il m'en fit part mais n'ayant, encore une fois, aucune preuve à proprement dit à part ses doutes. Nous avons préféré ne pas porter d'accusations avant d'avoir réuni des éléments tangibles.
Voyant l'instance du Paladin à me questionner encore et encore sur les liens entre le chercheur et la dénommée Lamaca, je lui ai demandé si cela avait un rapport avec les griefs que l'Ordre semblait avoir contre le sieur Bolton. Le Paladin m'a certifié que non et qu'il n'était reproché au membre de la Confrérie qu'un vol de clef.
Nous nous sommes quittés en bon terme, après que je lui ai promis de mettre le Chercheur aux arrêts dès son retour.
Lors de son retour en Systéria et comme je l'avais promis au Paladin, le Sieur Bolton fut assigné à résidence en sa demeure du quartier Pourpre avec comme unique sortie la possibilité de se rendre aux Laboratoires Pourpres afin d'y mener à bien les tâches qui lui incombaient.
Et malgré la longueur de temps mise par l'Ordre et le Paladin a reprendre contact suit à ce fait, l'assignation fut maintenant durant plus de trois mois. Finalement le Paladin s'est libéré de ses trop nombreuses tâches pour venir interroger le Sieur Bolton à son domicile.
2eme entretien :
Je suis arrivée peu après le Paladin à la demeure du Chercheur. Mais l'ambiance se trouvait déjà être fort tendue. Encore une fois, l'intérêt du Paladin semblait ne se porter qu'au cas de la demoiselle de Lamarca et ses rapports avec le sieur Bolton. Bien qu'il continua à soutenir que l'accusation contre le magicien ne se trouvait être que sur un vol de clef. Le ton est monté, le Paladin voulant emprisonner le chercheur.
Je trouvais que pour un vol de clef. L'emprisonnement et le procès ajouté à l'acharnement du Paladin s'avéraient des sanctions bien disproportionnées. Je proposais alors au Paladin de maintenir le Chercheur dans son assignation à résidence au sein du quartier Pourpre, lui garantissant qu'il ne fuirait pas et serait présent pour son procès. Le Paladin a commencé à s'énerver, revenant sur le cas de la demoiselle Lamarca, me traitant de menteuse sur ce point. Me menaçant de sanction si je ne lui obéissais pas en lui remettant de suite le Sieur Bolton.
Trouvant toute cette histoire des plus suspectes j'ai refusé, lui proposant à nouveau de tenir le sieur Bolton à l'entière disposition du l'Ordre pour qu'il se présent à son procès et qu'il se plie au verdict suite à cette accusation pour vol de clef.
Le Paladin est devenu fort grossier par son comportement remettant en doute mon autorité même au sein du quartier Pourpre, j'ai donc du faire preuve de fermeté menaçant de le faire arrêter pour propos déplacés et menaces envers un membre influant Pourpre. Il s'en est allé sans un salut en nous lançant des menaces et comble de l'impolitesse incantant directement dans la maison d'un particulier un sort de téléportation divin.
Je ne comprends pas exactement les motivations de l'Ordre, ni du Paladin. Mais il semblerait que toute cette histoire de vol de clef ne fut qu'une excuse pour une vengeance quelconque envers le Sieur Bolton. Vengeance à laquelle je me suis trouvée impliquée n'ayant pas voulu laisser un membre de la Confrérie se faire arrêter sous un faux motif.
Enfin tout ceci n'est que l'impression que je retire de cette triste affaire.
Cordialement.
Magistère D'Estré.
Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - August 20, 2012 at 5:38 PM
Mademoiselle d'Estré, salutations et respects,
Nous prenons connaissance de votre défense, accessible depuis les salles privées du Tribunal. Afin d'éviter la multiplication des dossiers portant sur une même affaire, votre acte d'accusation sera considéré comme une réplique au sein de l'affaire OdS c. C. d'Estré et non comme une accusation à part entière.
Nous nous chargeons de soumettre cette défense en procédures d'appel. La copie de votre défense sera donc fournie à l'Ordre du Soleil, qui pourra préparer une réplique dans un délai raisonnable avant qu'un jugement ne soit prononcé.
La seule juge Systérienne, la Juge Vespari, étant pour l'instant en ses périodes d'évanescence, je m'engage à faire mon possible pour contacter la Juge, ainsi que la couronne pour que celle-ci porte une plus grande attention à la nomination éventuelle d'un second juge. Vous serez la première informée sitôt qu'un juge sera à même de se saisir de l'affaire.
Mademoiselle Cyriel S. Selaquii.
Post by Cassandre D'Estré, Cp - August 20, 2012 at 7:31 PM
Mademoiselle Selaquii,
Je comprends tout à fait la nécessité de regrouper les dossiers. Toutefois en étudiant le schéma des attaques et contre-attaques à laquelle je me retrouve soumise. Je note une manque d'équité dans notre système juridique.
L'Ordre et le Paladin auront eu la possibilité par deux fois de monter des dossiers sur mon compte. La première étant leur mise en accusation. La seconde la réponse qu'ils auront le droit de faire suite à ma défense. L'Ordre et le Paladin auront ainsi un droit à la parole bien plus important que le mien.
N'ont-ils pas déjà porté leurs accusations ? Et s'ils ont le droit de répondre à ma défense par de nouvelles accusations, ne devrais-je pas avoir le droit encore une fois de présenter une nouvelle défense ?
Dans l'attente de votre réponse sur ce fait dérangeant de notre système pénale, je vous fais parvenir mes plus sincères salutations.
Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - August 20, 2012 at 8:38 PM
Mademoiselle d'Estré, mes salutations et respects,
Je comprends parfaitement vos griefs, mais je me permet de vous exposer pourquoi j'ai mis votre réplique dans un même dossier.
En premier lieu, car si vous vouliez entamer une procédure d'appel, ce qui semble être le cas ici, il me fallait des documents pour l'initier, et, bien qu'hybride entre l'acte d'accusation et plaidoyer pour votre défense, l'unique document fourni dans les délais me semblait avoir pour but d'assurer votre défense.
En outre, en sa nature d'acte d'accusation, le document est profondément incomplet. Les articles de loi enfreints, sur la base du nouveau codex, ne sont pas énumérés. Ainsi, sans cette base solide fondée sur le codex (avec références), votre acte d'accusation risque d'être débouté.
Je peux donc vous proposer ceci. D'assurer d'abord la défense dans le procès instruit contre vous. Et, par la suite, d'instruire un nouveau procès au Chevalier et à son Ordre, pour des accusations que vous porteriez contre eux. Je me fonde là sur le fonctionnement traditionnel du tribunal systérien, que vous connaissez bien, qui permet d'émettre l'acte d'accusation, une réplique de la partie défenderesse, une réponse de l'accusation, et le jugement. Une telle procédure est non seulement établie par la coutume, mais réitérée par les propos tenus il y a quelques mois par la Juge Vespari. Je peux comprendre pour vous l'idéal de répliquer à la réplique, mais ainsi les procès pourraient s'étirer sur une durée indéfinie, une réplique suivant l'autre, sans la moindre limitation. Cependant, quel que soit le juge saisi de l'affaire (de Mme. Vespari ou un autre nominé), celui-ci peut demander des spécifications si votre défense lui semble incomplète, ou vous pouvez lui faire parvenir des correctifs ou ajouts, le temps que l'Ordre prépare son plaidoyer, par l'entremise du greffe.
Cela étant dit, tout ce qui a été émis dans votre défense devrait être considéré par le ou la juge au moment de rendre son verdict.
Bien sûr, il se peut que vous vous trouviez en désaccord avec cette idée. Le cas échéant, je vous invite à contacter la Couronne ou la Juge Vespari, qui, seules, peuvent modifier la procédure, car je le rappelle je ne suis que notaire. Peut-être aurez-vous plus de chance que moi pour les joindre.
Je suis navrée de ne pouvoir consentir à votre demande, dans l'espoir que les alternatives posées vous conviennent.
Mademoiselle Cyriel S. Selaquii.