Une lettre de l'Intendant pour le prince Maemor
Post by Thomas Bolton, Emp - October 6, 2008 at 4:15 PM
Une lettre fut portée au premier-né de Cybelle et d'Alur'Indel. Elle portait les sceaux conjoints de la baronnie Bolton et de l'Intendance.
À Son Altesse Impériale Maemor De Systéria,
Par la présente, je vous informe que votre mère, Sa Majesté l’Impératrice Cybelle Ière, n’est malheureusement toujours pas revenue de ses habituelles sorties dans la cité. Sachez que lors de notre dernière entrevue, cette dernière m’a fait promettre de prendre soin de vous ainsi que de votre fratrie. Serment qui s’ajoute à celui de pourvoir à votre éducation jusqu’à votre majorité et auquel je ne me déroberai pas.
Je commencerai donc par vous conseiller de ne plus chercher à reproduire le comportement de votre mère, l’Impératrice Cybelle Ière. Vous êtes appelé à la plus haute fonction qui soit, à savoir la gouvernance de tout un empire, constitué de plusieurs dizaines de milliers d’âmes. Vous êtes l’héritier de deux lignées grandioses que l’Histoire n’oublie pas : les De Systéria et les El’Aglar. Tâchez d’en être digne.
Sachez que vous n’appartenez plus à vous-même, mais à l’Etat. A compter d’aujourd’hui vous n’êtes plus un enfant, mais un être responsable qui devra suivre ses cours consciencieusement tout en gardant un esprit hautement critique. Dans ce but, nous nous verrons plusieurs fois par semaine afin de commencer un cursus complet dans tous les domaines que vous aurez à traiter une fois que l’ensemble de vos responsabilités vous sera confié.
Je serais votre précepteur, mais aussi votre guide. Désormais, je serais votre interlocuteur privilégié. Je ne suis pas ici pour vous punir ou pour vous infliger quoique ce soit, mais pour vous former. Je suis donc à votre entière disposition pour répondre à vos questions, pour dissiper vos doutes et apaiser vos craintes.
Je prie Votre Altesse Impériale d'agréer l'hommage de mon profond respect.
T. H. Bolton, Intendant de l'Empire
Post by Ex-Lumina - October 7, 2008 at 7:34 AM
*L'enfant pris un long moment pour lire la lettre plusieurs fois ; non pas qu'il ne comprenait pas son contenu ou sa portée, mais il essayait de s'assurer d'être à la hauteur.
Chamboulé par la succession des évènements, il n'avait cependant jamais laissé couler la moindre larme - ou peut-être s'était-il caché pour le faire.
Il soupira longuement et débuta une prière.*