Quelques poèmes
Post by Azmaïl, Mort - November 15, 2006 at 7:11 AM
La mort d'un ange
Je suis une plume, une âme poétique
J’arpente, du désert aux plus froides criques,
La solitude d’une tristesse jadis inconnue;
J’erre le cœur lourd à la cime des nues.
Pour voir le monde sous sa triste face.
Applaudir la joie que les visages effacent.
Lorsque la lune se couche et ne revient
Que pour hanter et haïr les êtres de bien.
Je suis un artiste, gracieux rimailleur.
Je découvre les cachots; les meilleurs.
Ceux d’où la peste jaillit en poussant des cris.
J’enquête les tollés qu’on m’a prescrits.
Pour calmer mon ardeur, clamer vengeance.
Maudire le jour où cette engeance
Fit de moi le fruit du plaisir,
Son esclave, l’être à médire.
Je suis ce que vous fîtes de moi : chimère.
Je déblatère mes plus secrètes misères.
Pleurez à présent, il n’en est guère plus valeureux
Que celui qui repend la souffrance du miséreux.
En souvenir de la vie qui me quitte
Sous le couvert des amitiés déconfites.
Pesant le calvaire, me laissant emporter
Des nuages endormis par la houle acharnée.
Quelque chose de joli
Le violon s’endort, les enfants dans la cour
Rêvassent en jouant aux grands soldats de plomb
Sous le ciel ébahi fument les petits fours
Qui tour à tour s’en vont, jamais ne reviendront
La guitare s’accorde aux notes d’un vautour
Charmé charmant charmeur épie de son buisson
L’orchestre du Saint Ordre, amoureux au détour
Qui lentement s’affole de la tombée du jour
La musicienne rentre et cela malgré moi
Vitement clos la porte enterrant mes émois
J’entend par la fenêtre : ‘‘As-tu vu mon amant ?’’
Les enfants ont joués, l’hiver est dépassé
Le Danube a valsé aux noces des vingt ans
La passion dévoilée ; d’une vie à partager.
Un autre, un peu moins réussi
Des cendres
L'hirondelle chante au printemps
L'eau coule de sous les rochers
Et je n'ai jamais vu ce temps
Passé, si vite, de mes âges arrachés
J'ai dormi un hiver millénaire
Couché dans le lit jaloux des harpies
Et pourtant m'ai réveiller hier
Seul, dans la brunante, malgré mes dépits
Et j'aurai beau crier à l'injustice
D'une aventure sans récompense
Que je m'appercevrai, immondice
Simple humain déçu de sa transe
L'hirondelle chantera, mon enfant
L'eau suintera de mes joues glacées
Et de cet instant
Tel le phénix, de décembre, renaîtrai
Post by Lafäyelle, Ind - November 15, 2006 at 9:06 AM
Excellent poême, ils se lisent très bien, c'est fluide et j'adore, simplement!!
Post by Angélia Miriah, ind - November 16, 2006 at 1:32 AM
j'Adore sa se lit très bien comme le dit plus haut Alexiel, au début, j'Avais peur de lire le premier, il me semblait long, mais j'ai commencer a le lire et il c'Est fini aussi vite que commencer!
Chapeau!
Post by Kaladrion et Mahek, ind. - November 16, 2006 at 5:08 AM
Bravo ! Super poème, beaucoup mieu extrêmement mieu ! qu'ceux que je fais à l'école obligatoirement