Amateur ou écrivain en devenir ? (relocalisé)
Post by Natys Sephïos Thalindel - October 26, 2008 at 10:54 PM
J'aimerais me faire lire, alors j'essai me rendre visible! =)
Vos avis sont les bienvenus, vos commentaires aussi, vraiment pour ceux qui liront j'apprécis et d'hors et déjà je vous dit merci.
Il y a très longtemps, dans un monde où ne régnait que l’émotion et la passion, un jeune prince marchait en direction du palais des Sons. Son père, maître poète, avait toujours désirer voir son fils aîné s’unir à la descendance du vieux Roi de Musique.
La réputation de la jeune princesse, fille du défunt Monarque avait fait le tour du monde. Elle était d’une telle délicatesse que les mots qu’elle prononçait, envoûtaient à la manière des sirènes, tout homme qui s’en approchait à moins d’un mètre. Plus important encore, à 19 ans, en âge de gouverné elle était sans prince à ses côtés.
Sa mère lui dit un jour :
-\tNombreux sont les prétendants ma jeune et douce fille, il te faudra choisir celui qui gouvernera avec toi, notre contré d’amour, de Sons, et de joie.
-\tMère je sais, lui dit-elle, mais aucun d’entre eux, hormis celui qui a pour père un tenancier, n’aura réussi à faire autrement que de n’occuper qu’une mince partie de mon temps.
-\tFille, lui répondit-elle, il te faut prendre celui qui saura trouver les mots pour tes douces mélodies, celui qui ne sera pas qu’un passe temps et qui te composera de digne chanson, un véritable Prince pour la contré des Sons.
-\tOui mère, dit la princesse. Vous avez raison, je veux vivre d’amour et de passion, mais de tel homme je ne trouverai, sans un valeureux conseiller. Si jeune, me voilà déjà désillusionné quand on me parle de compte de fée.
Alors que discutait la veuve Reine et sa jeune fille, s’approchait d’un pas léger, le prince des poètes. Originaire du pays des mots, il n’avait absolument rien d’un sot. Il n’était pas munis d’une épée, mais avait dans son dos, un luth bien accordé. Pour le transporté, il n’avait que ses pieds et pour se faire valoir, quelques accords, une plume et du papier. La jeune princesse posa son regard sur lui, il n’était certes pas désagréable à regarder, mais il aurait été préférable munis d’une belle épée. La Reine quant à elle, sourit à sa venu, la sagesse de l’âge lui aura appris que d’une épée, il ne faut pas se soucier. Le fils du maître poète prit la parole, comme le dictait le protocole.
-\tPrincesse des Sons du pays de Musique, moi fils du maître poète, prince des mots je viens demander votre main. On m’a vanté votre douceur, la pureté de votre cœur et votre mélodieuse voix. Je suis écrivain, poète à mes heures et sincèrement, je crois, que d’entre eux je suis celui qui vous veux le plus heureux.
Surprise et presque choqué, la belle princesse lui répond.
-\tN’est ce pas odieux ? Seriez vous prétentieux ? Qu’avez vous de plus que le fils du pays de Sens? Qu’avez vous de plus que celui du pays de Désir ? Et comment pourriez vous remplacer ce beau fils de tenancier que j’ai quitté bien malgré ma volonté ?
-\tJe répondrai à cette question en évitant de les dénigrer, dit-il. Je suis là en tant que prétendant et ne suis pas venu pour jouer au combattant. Vous le savez, mon père le maître poète ne me laisse qu’une maigre fortune, je ne porte et ne porterai d’épée et à jamais, je serai ce que je suis.
-\tQu’êtes vous donc, demanda t’elle d’une voix beaucoup plus douce et intéressé.
-\tUn nomade qui se veut fidèle à celle qui a conquis son cœur. Je veux voir le monde, mes armes sont et seront cette plume et ce vierge parchemin. Je connais quelques accords pour accompagner modestement votre mélodieuse voix, mais surtout, je composerai à celle qui sera ma reine, les plus belles chansons jamais écrites en ce monde d’amour et de passion.
Touché par cette belle déclaration, la princesse se veut maintenant pleine d’hésitation. Le prince des sens et celui du désir lui procuraient beaucoup de plaisir, mais aucun d’entre eux, n’avait composé ou écrit de la poésie avec pour muse sa beauté. Quel merveilleux conseillé et valet aurait fait ce jeune barde prêt à lui écrire une balade. Oserait-elle lui proposer ?
-\tJeune Prince du pays des Mots, accepteriez vous d’être pour moi un ami et un conseiller ?
-\tJe suis venu en tant que prétendant jeune et belle princesse des Sons, bien humblement, je me dois décliner.
-\tAlors vous pouvez tous vous retirer, en temps et lieux vous serez convoqué.
C’est avec bien peu d’information, que la Princesse des Sons, demande à ses prétendants temps et patience pour choisir celui qui l’aidera à donner naissance en temps et lieux à sa descendance. Belle, invitante, douce et charmante, elle est aussi confuse, peiné et déchiré.
-\tMère je le craint, c’est trop me demander que ce choix. Si jeune choisir celui qui sera à jamais mon bras droit et mon Roi.
-\tJe n’ai qu’un conseil ma jeune princesse, choisi le selon la volonté de ton être et non de ta tête, car c’est avec ton cœur que tu trouveras le bonheur. Délaisse la raison en ce monde d’émotion et laisse toi mouvoir par la passion si tu veux balayer toute forme d’hésitation.
-\tJ’ai foi en votre sagesse maîtresse du pays de Musique, je choisirai donc le jeune poète, frivole et honnête, il est de loin celui qui préservera ma jeunesse a travers le temps.
-\tTu délaisse donc tous ses valeureux combattant au détriment de ce jeune et nomade aventurier ?
-\tMère, je suis votre conseil, je suis las de cette vie misérable, c’est ce jeune prince des mots qui m’offre ce qu’il y a de plus beau; l’exclusivité de son amour et ce, pour toujours.
-\tNe disais-tu pas ne plus croire en ses comptes de fée ?
-\tMère, il serait pire, pour moi, princesse des Sons de perdre ma voix que de perdre la foi, alors pour lui, une dernière fois, j’y crois.
Je vis dans un univers socialement pollué. Un univers de cendre ou la lumière est trop souvent caché derrière un amoncellement de nuages porteur de malheurs. Un univers complexe où trop de questions sont sans réponses et on sait que sa restera comme sa.
La toute naïve et délicate jeunesse fini toujours par nous quitter, qu'on lutte pour la préserver ou pas. Elle engendre le changement, source d'incertitude incessante, d'hésitation grandissante. Il faut avancer et je sais, c'est risqué.
Je vis dans un monde difficile. Pour certain, je suis un inadapté, pour d'autre un idéaliste. Chose certaines, je ne suis pas capable de fermer les yeux sur cette crace qui pollue nos villes, cette saleté qui entache notre système, cette défaillance qui nous laisse à nous même, une fatalité irrémédiable qui à jamais sera : le diable est à nos portes.
Personne n'est à l'abris « so be ready ».
Il est là, au aguets, prêt à nous cueillir à la moindre faiblesse et nous savons qu'il n'y a personne pour nous protéger. Nous sommes seuls, entre nous, pauvres humains. Pour nous préserver, nous nous sommes tous fait à l'idée que s'il fallait s'attendre à trouver pire que la terre en enfer, il devait y avoir endroit de répit en ce que l’on nomme : le paradis.
Avoir tord ou raison, là n'est pas la question. Le diable lui, dans son incessante quête de souffrance attend. Sa patience est sans limite, il faut se rendre à l'évidence, personne ne l'évite. Malgré tout, on entreprend tous cette expédition, on se lance dans l'aventure parce qu'ainsi va la vie. Certains auront plus de chance que d'autre. L'égalité, la justice et l'équité sont des utopies, il faut l'accepter, mais refusons d'abandonner.
Alors que je traverse les époques, je vois tout autour de moi, être corrompu ou détruite de prometteuse jeune personne. Certaines auront été cueilli dès le plus jeune âge par ce diable de démon et n'auront pour but que de niveler par le bas, trop perdu, trop malheureux et dépourvut pour agir autrement qu'au détriment de cette belle jeune femme que j'aime tant.
Devant cet univers désastreux et chaotique, elle se sent bien démunis. Sans arme, sans alliers autre que son prochain, elle ne sait comment lutter contre ce diable qui lui présente des solutions bien plus évidente que celle qu'elle sait être les bonnes.
Ceux qui ont réussis à traverser les âges et a trouver le bonheur nous ont par contre laisser un message : Aimez-vous. Mais comment, dans une société où règne la corruption, l'égocentrisme, la cupidité et le capitalisme, réussira-t-elle à s'offrire si vulnérablement a qui que se soit ?
L'histoire, ne dit pas, même entre les lignes, comment y parvenir, mais on sait, qu'il faut s'aimer, s'unir et lutter. Parce que ceux qui ont réussi, trop essoufflé pour tout nous raconter, ont sourit avant de mourir et on dit :
- N'abandonnez jamais, mais surtout aimez-vous, c'est la seule chose qui puisse le vaincre.
Debout au milieu des ténèbres, il résiste. Épée en main, son visage couvert de sang, avec frénésie, mais en vain, il balais l'obscurité de son regard creux et méfiant. Il a oublié ce que c'était que de vivre, car depuis trop longtemps maintenant il est ivre. Il se bat contre lui même, ou plutôt contre ceux qui prétendent l’être. Des simulacres, des masques et des pantins, il est victime d'un déterminisme incontournable, inévitable, puissant.
Jamais il n'aurait pensé pouvoir tomber si bas. Maintenant, que faire ? Comment vaincre une authentique réplique de soi même ? Et là alors qu’il s’enlise, il réalise qu'il ne fait face qu'à une image, il doit briser ce miroir, vaincre ce mirage et s'offrir au monde avec une imprudente vulnérabilité bien dosé.
Il comprend ensuite qu'il n'est pas question de se vaincre soi même. Il s'aperçoit qu'en fait, c'est contre une image qu'on lui a imposé qu'il doit lutter. Il se fait mission de ne plus plier.
Les ténèbres sont bels et bien là. Sous forme de nuage il obscurcissent les cieux, mais derrière eux se trouve nombre de conseils qui eux, sont pieux. La justice, l'amour, l'honnêteté doivent vaincre vanité, vautour et préjudice. Il se fait mission de nettoyer son ciel pour baigner son monde de lumière éternelle.
Il regarde maintenant son arme, cette épée qui l'a si souvent sauvé de l'abysse et constate qu'il tien en fait un lourd chéquier duquel jamais il n’obtiendra justice. Comme l'épée, il cause la mort, une mort pire parce qu'elle est perfide et hypocrite. Tu l'agites ici, en Amérique et c'est en Afrique qu'ils en meurent. Pacifiste, il jette son arme au sol et se fait mission de l’enseigner à ses fils.
Alors que s’empare de son âme le désespoir, Tout près de lui il aperçoit, une marre. Il voudrait s'y abreuver et nettoyer le sang ruisselant sur son visage, mais l'eau en ce monde est elle aussi corrompu par l'homme qui la pollue.
Il s'est donné mission de beaucoup de chose notre guerrier, mais épuisé il doit se reposer même s'il risque de retomber endormit pour peut-être ne plus s'éveiller. La fatigue l'agenouille et il tombe près de la marre où nul vie ne grouille. Dans le reflet de l’étang, ce n'est pas du sang qui perle sur son visage, mais des larmes qui coulent d'elle même à la mémoire de cette époque lointaine où l'humanité croyait voler alors qu'elle était déjà en route vers le fond du gouffre.
Sa commencé par un jeu, entre moi et toi, c'était banal, y'étais pas question de magie ou d'éternité, juste d'un moment, un moment qu'on aurait ensemble, un jour, peut-être.
C'est une histoire étrange, une histoire entre une fée et un voleur. Un voleur un peu poétique à ses heures, mais un voleur quand même. Je ne vais pas m'éterniser, sa fait mal et c'est triste.
Ce qu'il y a à dire, c'est qu'un dimanche ton insouciance c'est envolé pour laissé place à un peu de sagesse. Tu as retirer l'encre de ma plume et les plumes de mes ailes. J'ai cessé de voler et de composer. Je ne composais plus notre histoire, je ne t'écrivais plus mon amour, je n'avais plus ce qu'il fallait, je ne t'avais plus toi.
N'oublie jamais cependant, que rien ne peut être oublier en un seul dimanche. Notre histoire, bien qu'incomplète existe, elle est écrite en moi et en toi et même une éternité de dimanche ne pourra l'effacer. Je te l'ai dit, je te le répète, je n'ai pas aimer souvent, c’était trop risqué, mais toi tu m'as eu, ta simplicité et ton amour m'ont charmé et je t'ai aimé comme je l'avais rarement fait pour une autre. Il manque quelques pages, je le sais, je l'ai vue.
J'espère que tu as fait le bon choix, si il y à bien un chose de pire pour moi que de m'éloigner de toi pour ton bonheur, c'est de m'éloigner de toi et qu'au bout du compte tu ne sois pas plus heureuse.
Il restera toujours nos écrits. Tu seras toujours ma petite fée et je garderai en mémoire le goût de tes lèvres.
À ma façon.
Je t'aime.