Spleen et métaphores.
Post by Thlyne Aeron - March 13, 2009 at 7:33 PM
I. Comptes de faits, destin de mal-être au pays des lumières.
Il était une fois un pantin
Qui, manié par les mains d'un magicien,
Virevoltait de plaisir en attendant son destin.
Quand soudain une jeune fille,
Epanouie, belle et tranquille,
Déposa ses yeux sur le pantin des villes.
Ses petits doigts sur ses bras,
Dans une douceur que jamais il n'égala,
Lui caressèrent ses mains de bois.
Le pantin, en pratique,
Malmené par ces desseins buccoliques,
S'envola comme une buée statique.
Et la jeunette bougeait, dansait,
Le petit bout de chêne en son sein riait,
Et les deux marchait, dans cette allée de cyprès.
Notre ami commencait à s'éveiller
Un petit coeur de bois il pouvait sentir bouger
C'est alors que le destin partit d'un coup d'épée
Car la jeune après cela,
Pour un autre prince s'en alla,
Et la marionnette se figea.
c'est alors que la vie,
Que le magicien donnait avec envie,
S'en alla comme par magie.
Et le pantin qui s'endort
Sans la jeune fille et ses doigts d'or,
S'en retrouve être: -un pantin mort.
Post by Thlyne Aeron - March 13, 2009 at 7:40 PM
ll. L'impromptue
Dans l'infinie beauté de cette chrysantème,
Une ode infantile à la beauté funeste
Résonne et s'évapore dans mon coeur en tandem.
Relié inexorablement à ces pétales,
Je traine avec douleur tout mes répugnants restes,
Mon cerveau transformé en l'oeuvre de Dédale.
Ironie lancinante d'un solitaire perdu
Troublé dans son chagrin par la mélodie leste
D'une petite fleur, magnifique impromptue.
Post by Thlyne Aeron - March 16, 2009 at 12:03 PM
lll. Les mécaniques du temps
Je perdure dans l'inconscience
Je hais et j'abjecte les profondeurs sombres de mon âme en transe.
Vivre sans toi est un enfer
Pire que les flammes de Lucifer.
Et cette douce apocalypse, déroulé sous le crachin morne
Des feuilles tombantes de l'automne
Me fais paraitre ennuyé
Dans un monde qui essai de m'enjouer.
Je perdure dans l'insouscience
Je hais et j'abhorre les perceptions noires de mon coeur en pitance.
Vivre sans toi est une guéhenne
D'où crierait une hyène
Et cette tendre mélopée, déclamé sur les fleurs au vent
Dans ce renouveau qu'est le printemps
Me fais paraitre ennuyé
Dans ce monde qui essai de m'engrainer.