Background : Hector

Background : Hector

Post by Hector, Indépendant - October 21, 2005 at 3:03 AM

Bonjour, chers membres de Crépuscule.

Voici le Background de mon futur personnage, Hector.

Je suis ouvert à tout commentaire.

Prologue

Il faisait nuit noire. Dehors, la pluie battait à tout rompre. Attablé au fond d’une taverne de Systéria, deux silhouettes discutaient à la lueur d’une bougie.
Homme : « Ainsi, mon ami, vous dites vous prénommer Hector? »
Hector : « C’est cela, en effet, très cher confrère. Comte Hector de Lalance de Bassilius-Verte-Colline des Havres Bourguignons, fils de feu Nestor de Lalance de Bassilius-Verte-Colline des Havres Bourguignons, Comte du domaine des Havres Bourguignons. »
Homme : « Est-ce là votre nom complet? »
Hector : « En fait, cher collègue, il ne s’agit que de celui de mon père. Mon nom complet est Hector de Lalance de Bassilius-Verte-Colline des Havres Bourguignons Victoria de Castel-Blanc de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules, fils de feu Nestor de Lalance de Bassilius-Verte-Colline des Havres Bourguignons, Comte des Havres Bourguignons et de feue Estelle Victoria de Castel-Blanc de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules, Comtesse du domaine de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules et du comté de Helm. Mais, à des fins de simplicité, l’on m’adresse simplement par Hector de Lalance de Bassilius-Verte-Colline des Havres Bourguignons. »
Homme : « Je vois. »
L’inconnu porta son verre à ses lèvres. Tandis que le doux nectar coulait sur sa gorge, il détailla son interlocuteur.
Un homme grand, de bonne carrure et aux fortes épaules, dont les yeux bleus-gris contrastaient avec ses cheveux noir jais. Ses yeux. Ils pétillaient d’une vivacité et d’une soif de vivre qu’il avait rarement vu autre que chez les courtisanes qui se délectaient de sa verge lorsqu’il passait au manoir. Il pensa à Michelle, à Kristine et à Mari-Anna. Il avait envie d’aller en empaler quelques unes mais, hélas! il avait engagé la conversation avec cet homme. Néanmoins, Hector le fascinait : cet homme semblait avoir un passé et une histoire à raconter et, fort bien en fasse, il adorait les histoires.
Hector : « Mon cher Charles Marie-André Latour-Érigée-Ici-Bas, Baron d’Arthur-Terres, veuillez me pardonner mais, camarade, vous ne m’avez encore précisé le motif de notre discussion. »
Charles : « Vous m’en voyez fort aise, très cher ami, d’introduire le sujet ici. Pour tout vous dire, hormis l’obscène, vous me firme forte impression lorsque je pénétrai cette taverne. Votre regard, surtout. Il parle bien plus que vos paroles, et me porte à croire que vous avez vécu bien des périples avant de vous rendre ici, en notre faste Cité. »
Hector : « Je ne saurais mentir, très cher compatriote, et n’ai pas d’autre choix que de mettre cartes sur table à présent. Allez, que voulez-vous savoir? »
Charles : « Je veux tout savoir, ami. Des débuts à cette lune, où nous nous rencontrâmes. »
Hector : « Bien long périple ce sera là! Mais soit, j’aime raconter, et je juge que ma vie est une intrigue fascinante. J’aspire à ce que vous en jugiez tout autant. »
Charles : « Nous verrons bien, mon ami. Mais allez! J’ai déjà trop parlé. Racontez moi d’où vous venez. »

Chapitre 1 : Le comté de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules

Hector, racontant : « Je vis le jour dans le comté de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules, région du royaume d’outre-mer de Tarsda. Ma mère était aristocrate et mon père tout aussi noble, bien que ce dernier eu gagné son titre par ses exploits militaires. Le mariage de mes parents en fût un des plus réussis : ils s’aimaient tous deux tendrement. Le soir, du haut de mon lit quadruple étages, je pouvais entendre leurs ébats provenir de la chambre du dessous. Parfois même, ils me parvenaient du salon ou du grand vestibule. D’autres fois, ils retentissaient à travers les parois de la haute tour pour venir troubler le sommeil de mes sœurs. Mais, quant à moi, ces bruits étaient devenus partie intégrante de mon environnement. Et mes premières années furent marquées par le bonheur et la chaleur humaine. »
« Suite au mariage de mes parents, les comtés de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules, de Helm et des Havres Bourguignons furent agglomérés en un seul « super comté », sous l’égide de mon père. Ses terres s’étendaient de la mer de l’Est, à l’est, aux grandes montagnes de l’Ouest, à l’ouest. Au nord, les marécages du Nord rendaient la route presque inaccessible. Au sud, la route du Sud piquait à travers la forêt pour tourner vers l’ouest, traverser les grands bois derrière les montages et finalement déboucher à Athys Ababa, notre capitale royale. »
« En ce qui attrait à nos terres, elles étaient surtout composées de plaines fertiles, parsemées de villages et de hameaux. Parfois, de petits bois ou des collines changeaient le paysage autrement monotone, mais aucun haut pinacle comme à l’ouest. »
« Les deux principales villes de mes terres natales étaient les Havres Bourguignons, capitale du comté originel de mon père, et Montoir, la capitale régionale, située entre Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules et Helm. Les Havres ne comptaient que 20,000 habitants, tandis que Montoir, avec ses 70,000 âmes et son architecture développée – comme la Grande bibliothèque, la Cathédrale de Thaar ou le Château des nobles, – resplendissait de mille feux. »
« La population des terres était surtout composée d’hommes – à 70%, dirais-je – et d’une forte minorité de nains. L’on retrouvait également une petite communauté d’elfes. Un certain nombre de tieflings se fondait dans la population humaine, et ce, sans que nous n’en soyons conscients. De temps à autre, des elfes noirs passaient dans les terres, mais s’y attardaient rarement, puisque personne ne les appréciait outre mesure. »
« Au nord, passé les marécages du Nord, l’on retrouvait le Nargoroth, une terre sauvage, remplie de hauts arbres et de lianes. Au cœur de cette contrée se trouvait la ville de Karnak, citadelle des demi-orques que nos ancêtres avaient bannis du comté il y a des temps immémoriaux, et qui depuis avaient transmis à leur progéniture, de génération en génération, leur haine et leur soif de vengeance envers notre population. »

Premier intermède

Soudain, la porte de la taverne de Systéria s’ouvrit toute grande et un homme fit irruption dans la pièce. Nu, son regard traduisait une étrange folie, et sa main droite se refermait sur une puissante lame barbare.
Homme nu : « J’vais tous vous buter!!! »
Hector : « Pourfendons ce manant. »
Charles : « Abattons ce chien. »
Barman : « Bonsoir Jepéka Foul-Lolman, que puis-je vous servir comme boisson aujourd’hui? »
Alors qu’Hector et Charles bondissaient, lames en main, vers le dangereux désœuvré, un éclat brillant de lumière aveugla les antagonistes. Un grand homme, majestueux, vêtu d’une simple toge rouge et d’une capuche, apparu devant le nouvel arrivant. Une voix forte s’éleva dans la taverne.
Inconnu encapuchonné : « Je crois que nous avons un problème ici. »
Jepéka Foul-Lolman : « C’est quoi ça!?! »
Inconnu encapuchonné : « Je suis un Grand Maître. »
Jepéka Foul-Lolman : « Ça s’bute, un G.M. ? »
Grand Maître : « Non. »
Jepéka Foul-Lolman : « Gros gai. »
Grand Maître : « Attention, Jepéka, cette fois je t’avertis. Si tu continues ainsi, moi, en ma fonction de Grand Maître, me verrai forcé de te bannir de ces landes. »
L’homme nu hésita un instant. Il brandit finalement sa lame droit vers l’être et le chargea tête baissée. Sans sourciller, le Grand Maître pointa son index vers lui et tonna, haut et fort : « Ainsi, je te bannis des terres. » En un éclair, le forcené se résorba en néant.
Hébétés, les clients de la taverne avaient le regard braqué sur l’étrange mage. Hector et Charles, quant à eux, regardaient l’homme avec admiration.
Grand Maître : « Bien, cette affaire est réglée. Lorsque je disparaîtrai, vous oublierez tout ce qui vient de se produire et reviendrez au moment précédant l’irruption de ce désaxé. »
Dans un nouvel éclat blanc, le magicien disparu.

Chapitre 2 : La jeunesse d’Hector

Hector releva les yeux. Il avait l’impression de s’être assoupi un instant et, à l’air qu’affichait son compagnon de l’autre côté de la table, ce sentiment était partagé.
Hector : « Hum hum, que disais-je? »
Charles, décontenancé : « Vous me parliez de vos landes par-delà la Grande mer, et plus spécifiquement de ce village des orques au cœur des jungles du nord. »
Hector, reprenant ses aises : « Oui, en effet, cela me revient en mémoire. Cette citadelle des orques revêt pour moi une importance toute particulière. Je n’avais encore que cinq ans quand les clans de Karnak brisèrent la paix et déchaînèrent leurs hordes contre notre comté. »
« Mon père, en outre d’être Comte, était général de la légion de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules. Lorsque les demi-orques lancèrent leur grande offensive, la veille de mon sixième anniversaire, il rallia ses troupes, leva une milice populaire de 5,000 hommes, envoya des émissaires vers la capitale royale et, sans attendre l’aide du Centre, porta la guerre aux barbares. »
« Sa grande armée, en plus de compter 5,000 hommes d’arme et 1,000 légionnaires, avait pour avant-garde une cavalerie surentraînée de 500 guerriers d’élite, directement sous ses ordres. C’est au gouffre de Helm qu’il rencontra les forces orques : 10,000 guerriers désorganisés, mais chacun possédant la force de trois hommes.
Charles : « Le gouffre de Helm, qu’était-ce, une forteresse? »
Hector, secouant la tête : « Du tout. C’était simplement un trou. Un trou noir, en fait. Les dieux avaient oubliés de poser du gazon à cet endroit. »
Charles : « Oh. »
Hector : « Je continue. »
« Donc, il mena son armée aux abords du gouffre, et là, de l’autre côté, il aperçu la grande armée orque. Des deux côtés, les archers tirèrent une nuée de flèches sur le camp adverse, dans l’espoir de tuer le plus grand nombre d’ennemis avant le choc frontal. À travers le gouffre, un mince saillant rocheux permettait de le franchir. Mon père et sa cavalerie s’y engouffrèrent, et l’avant-garde orque fit de même en sens inverse. Mais mon père avait un plan, des élémentalistes elfes accompagnant ses cavaliers. Ces derniers incantèrent un puissant mur de flammes derrière les orques et un second devant eux, les coinçant au sommet de la corniche. Ensuite, ils incantèrent des champs de poison parmi les orques, et tandis que les barbares mourraient, le reste de l’armée ennemie, encore intact, exprimait vainement sa rage par de grands cris. L’on me rapporta, lorsque je fûs en âge de comprendre, que les demi-orques hurlaient « Mudit Hurfurplé » et « Nus on ne pas savoir dissuper les sorts! »
« La victoire fût, hélas! de bien courte durée. Des assassins elfes noirs avaient rejoint les rangs des barbares et, se faufilant tels les Ombres, ils se ruèrent sur les commandants de notre cavalerie. Plusieurs vaillants capitaines furent blessés mortellement mais, pis que tout autre, mon père reçut un coup terrible à l’abdomen. Bien que le reste des troupes massacra rapidement ces traîtres, mon père était mourrant ainsi que la majorité des officiers. Le reste de la cavalerie se résolut à battre en retraite, emmenant les blessés et les morts avec eux. »
« Cette victoire barbare fût de courte durée. Le roi, à Athys Ababa avait apprit la nouvelle de l’invasion. Il envoya un corps expéditionnaire de 20,000 légionnaires porter secours au comté qui, suite au décès de mon père, était sous la régence de ma mère jusqu’à ma majorité. La défaite des demi-orques fût rapide. Deux semaines après la bataille de Helm, les dernières bandes d’orques fuyaient par les marécages et dans l’ombre protectrice du Nargoroth. »
« Je venais à peine d’avoir six ans lorsque j’appris de la bouche de ma mère la mort de mon père. Si une grande et vaine tristesse accabla mes trois sœurs, pour moi, les sentiments dominants étaient la colère et la rage. Une volonté de vaincre naquit alors en moi, et je –. »
Homme accoudé au bar : « Hé, m’oua aussi c’est des orques qui ont tués mes parents, et depuis je me suis juré de les venger! »
Un autre homme : « Ouin moi aussi, depuis j’ai décidé de devenir ninja. »
Un troisième : « C’est ce qui me motive chaque jour dans mes démarches de domination des landes. »
Les trois, à l’unisson : « Hein, on a tous un passé semblable! »
Hector, soupirant : « ...Et je su canaliser cette énergie à des fins positives. Mes plans de vengeance furent prestement mis de côté et ne dictèrent pas ma ligne de conduite pour le restant de mes jours. »
Homme : « Pff, il doit m’envier d’être devenu élève ninja. »
Charles : « Ne vous laissez pas distraire par ces malotrus, mon ami. Continuez. Votre passé m’intéresse beaucoup. »
Hector, hochant la tête : « Ainsi, je décidai de canaliser l’énergie de ma colère. »
« À six ans, je commençai à m’entraîner au maniement des armes. Parallèlement, je me rendais à la Grande bibliothèque, où j’appris à lire, à écrire et à philosopher. J’appris à compter vers la fin de l’année. À sept ans, je maniais déjà la lame et portais une armure de cuir. J’avais la ferme intention de m’ériger en grand seigneur : en homme d’épée, de lettre et de pensée. Un an plus tard, j’avais dix-huit ans et la majorité nécessaire pour devenir Comte. »
Charles, incrédule: « Un instant. Je crains mal vous comprendre. Vous aviez tantôt sept ans, et maintenant dix-huit. N’y a-t-il pas là insoluble mystère? »
Hector : « Oh, peccadille que cela! J’étais las d’être enfant et souhaitait régner à mon tour. En outre, ma mère m’avait annoncée qu’elle mourrait bientôt. J’estime avoir fait pour le mieux. »

Second intermède

La porte de la taverne de Systéria s’ouvrit grande. Un homme jeune, aux cheveux blonds et à l’air enjoué, s’avança sans égard vers la table d’Hector et Charles.
Nouveau venu: « Bonjour Hector, bonjour Charles! »
Il sourit.
Hector : « Qui êtes-vous? »
Nouveau venu : « Mais pardi, je suis Thomas, c’est évident! »
Il sourit.
Charles : « Mon bon messire, détrompez-vous, ce n’est point évident. Mais d’abord, par quelle aubaine connaissez-vous nos noms? »
Thomas : « C’est écrit sur vos poupées de papiers. »
Hector et Charles échangèrent un regard, sidérés.
Hector : « /add Thomas »
Thomas / « Salut mec. »
Hector / « Salut. Est-ce que tu peux me dire de quoi tu parles? »
Thomas / « Bah, j’ai lut ton nom sur ta poupée de papier (paperdoll). »
Hector / « Paperdoll...Rofl, tu es nouveau? »
Thomas / « Fraîchement inscrit! »
Hector / « Ok. Bon, paperdoll ne veut pas dire poupée de papier, mais parchemin.
Thomas / « Ohhh! Je vois. Merci mec. »
Hector / « De rien. Autre chose, les informations dans le paperdoll ne doivent pas être prises en compte IG, à l’exception de la description physique. »
Thomas / « Ohhh! Ok. Je ne savais pas. Merci encore. »
Hector / « De rien. Je quitte le party. »
Thomas / « Your party has disbanded. »
Thomas, note to self : « Ohhh! Comment il fait ça, il est fort le mec! »

Chapitre 3 : Athys Ababa

Hector, reprenant : « Mes dix-huit ans vinrent enfin. Ce jour là, je reçus une lettre d’Athys Ababa. L’on m’ordonnait de me rendre en la capitale royale afin d’être créé Comte Hector de Lalance de Bassilius-Verte-Colline des Havres Bourguignons Victoria de Castel-Blanc de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules, fils de feu Nestor de Lalance de Bassilius-Verte-Colline des Havres Bourguignons, Comte des Havres Bourguignons et d’Estelle Victoria de Castel-Blanc de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules, Comtesse-mère du domaine de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules et du comté de Helm. »
Charles : « Je vois. »
Hector : « Déterminé à faire un triomphe, j’ordonnai que l’on scelle mon plus noble cheval, un destrier blanc à la crinière blonde. Je donnai l’ordre à mes vingt meilleurs cavaliers de m’accompagner jusqu’à la Cité. À midi, nous partîmes par la route du Sud, au sud, nous piquâmes à travers bois en contournant les grandes montagnes de l’Ouest, à l’ouest, et nous remontâmes vers le nord, en suivant la route royale du Nord, pour finalement déboucher dans une vaste plaine. »
« Nous étions enfin parvenu dans les terres royales. Au loin, dans la plaine, se dressait Athys : une gigantesque cité blanche, de 300,000 habitants de toutes races et de toutes formes. La ville était ceinturée d’une rivière – que dis-je – d’un fleuve! Les hautes murailles de la métropole se dressaient tout autour, et les pinacles des tours de garde étaient si élevés que l’on ne pouvait en calculer la hauteur. Nous parvîmes au pont : il était long de cinq cent verges et large de cent. »
« Tandis que nous le franchissions, tout le côté solennel de notre équipée nous devint presque palpable. Chacun des cavaliers de mon escorte était remplit de fierté, moi plus que tout autre. »
« Lorsque nous parvîmes à l’entrée, les vigils ouvrirent grand les portes de la capitale. Les badauds et les paysans se courbaient sur notre passage. Les femmes quant à elles pleuraient, tellement elles étaient émues de la noblesse inhérente à notre compagnie. J’envoyai un détachement de quinze de mes cavaliers au Palais afin de m’annoncer. Je regardai les grandes horloges des tours : 15 :00. Je devais n’être au Palais qu’à 18 :00. »
« Je décidai d’aller me restaurer avant la cérémonie. J’ordonnai à ce qui restait de mon escorte – cinq hommes – de me suivre vers l’enceinte de la Haute ville, à quelques miles de là. Nous nous dirigions vers le Festin des Nobles, quant soudain un garde m’aborda. »

« Garde métropolitain : « Halte! Garde métropolitaine. Vous êtes en état d’arrestation! »
« Hector, jeune : « Comment osez-vous ainsi vous adresser au Comte de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules? Nommez-vous, manant! »
« Garde métropolitain : « Heu... Je suis l’aspirant Julius Leclerc! »
« Hector : « Et bien, sachez que vous vous adressez à un Com... »
« Second garde : « Aspirant Leclerc, avez-vous encore oublié la règle numéro 4 : L’on ne donne pas son nom aux contrevenants!!? »
« Aspirant Leclerc : « Non, sergent. Mais cet homme prétend être Com... »
« Sergent : « Voyons, il est évident qu’il ment. Regardez le et ses pitoyables camarades. Cela est-il digne d’un Comte? »
« Aspirant Leclerc : « Non, sergent! »
« Sergent : « Voilà qui est mieux. Tu es en état d’arrestation, crapule. »
« Hector, offusqué : « Et sous quel motif? »
« Sergent : « Article 3 : Monture en ville, petit minable! »
« Hector : « Cela ne peut être qu’une misérable farce. »
« Sergent : « Une farce! Suis-nous immédiatement à la caserne! »
« Hector, furieux : « Je refuse que l’on me traite de la sorte. »
« Sergent : « Article 2 : Refus de coopération! Cela te coûtera cher. »
« Hector, enragé: « Vous mériteriez que je vous empale de ma lame! »
« Sergent : « Article 5 : Menace de mort! Ton dossier s’alourdit! »
« Hector, rouge : « Vous brûlerez en enfer! »
« Sergent : « Bien, aspirant. Il refuse de nous suivre. Il est regrettable qu’ils soient cinq et que nous ne soyons que deux. »

« À ce moment, une second patrouille de quatre gardes passa. »

« Sergent : « Haha! Quel heureux hasard, non? Maintenant, suis-nous sans discuter. Quant à tes acolytes, ils peuvent partir, mais à pied. Tu auras en outre à débourser 5,000 pièces pour payer leurs amendes. »
« Hector, cherchant à se ressaisir : « Vous êtes un fourbe. »
« Sergent : « Article 7 : Insulte envers un officier en service! Bon, suis-nous maintenant. Allez, hop! »

Hector : « La patrouille métropolitaine me força à descendre de monture et à leur céder les rennes. Ils me lièrent les poignets et me dirigèrent, à force d’injures, vers la caserne de la haute. »
« C’était un grand complexe de pierres grises, avec deux battants métalliques en guise d’entrée. Les gardes me firent franchir cette arche et je me retrouvai dans la cour intérieure. Oh, elle n’était pas bien grande. À peine soixante-quinze verges carrées. »
« Le sergent se dirigea vers la petite porte métallique du bâtiment principal et frappa quelques coups. Un instant plus tard, un grand homme carré d’épaules ouvrit la porte. »

« Sergent : « Mon commandant, nous ramenons un prisonnier. Ce dernier a commit, dans l’ordre, les infractions suivantes : Article 3 : Monture en ville, article 2 : Refus de coopération, article 5 : Menace de mort, article 5 : Menace de mort et enfin article 7 : Insulte envers un officier en service. »
« Commandant : « Voilà qui est très grave. Si cet homme à bel et bien commit l’article 3 : Monture en ville, l’article 2 : Refus de coopération, l’article 5 : Menace de mort, l’article 5 : Menace de mort et l’article 7 : Insulte envers un officier en service, une peine dure mais juste devra lui être attribué. C’est de l’excellent travail, sergent Tirium.
« Sergent Tirium : « Je vous remercie, commandant. »
« Commandant : « Bien, faites le entrer. Nous allons procéder à l’interrogatoire. Y a-t-il des témoins? »
« Sergent Tirium : « Tous les gardes présents, mon commandant. Mais l’aspirant Leclerc était là dès le tout début. »
« Commandant : « Bien, les quatre autres peuvent disposer. Emmenez le prisonnier à l’intérieur pour l’interrogatoire. »
« Sergent Tirium : « Oui, mon commandant! »

Hector : « Ils me firent passer la porte, et je l’entendis se verrouiller derrière moi. J’étais maintenant seul avec l’aspirant Leclerc, le sergent Tirium et le commandant. Ils me forcèrent à m’asseoir sur une chaise devant une grande table de bois et lièrent mes poignets à la chaise. »

« Commandant : Bien. Pour cette fois, l’aspirant Leclerc prendra la déposition du contrevenant. Vous, sergent Tirium, vous vous chargerez de l’interrogatoire. Je me contenterai de surveiller l’opération. »
« Sergent Tirium : « À vos ordres, commandant! »

Hector : « Tandis que le commandant se mettait en retrait, le sergent Tirium tira deux autres chaises et les posa face à moi, de l’autre côté de la table. Il fit signe à l’aspirant d’en prendre une. Quant à lui, il prit place droit devant moi. »

Troisième intermède

Hector : « (Afk. Je vais pisser.) »
Charles : « (K) »
Dans la taverne de Systéria, les premières lueurs de l’aube se glissaient par les fenêtres. La pluie avait cessée, et le matin ne tarderait plus à se lever.
Charles : « Tum du dum... »
Charles / « Hé Michelle, laisse moi te dire que t’es une vraie slut. »
Michelle / « Hum, ouais... »
Charles / « T’as d’autres pics à m’envoyer? »
Michelle / « Peut-être...Je ne sais pas trop si tu les mérite. »
Charles / « Come on... T’étais trop kinky sur les dernières. »
Michelle / « Je suis OQP là, maintenant. »
Charles / « Moi ‘tou. »
Michelle / « On en reparlera sur msn. Là, je dois quitter. »
Charles / « C’est ça, laisse moi en plan. »
Michelle / « Hé, tu les auras, tes pics. Tu l’as dit toi-même : Je suis une vraie slut. »
Charles / « Your party has disbanded. »
Charles, note to self : « Je l’adore. »

Chapitre 4 : L’interrogatoire

Hector : « (Re) »
Hector, songeur : « Que disais-je, cher confrère? »
Charles : « La garde métropolitaine s’apprêtait à vous interroger. »
Hector : « Oui, cela me revient. »
Hector, narrant la scène : « L’aspirant Leclerc et le sergent Tirium venaient de s’asseoir devant moi. »

« Sergent Tirium : « Bon. Aspirant, tenez vous prêt à noter tout ce que cette crapule dira. »
« Aspirant Leclerc : « Oui, sergent! »
« Sergent Tirium : « Alors, salopard, quel est ton nom? »
« Hector : « Je suis le Comte Hector de Lalance de Bassilius-Verte-Colline des Havres Bourguignons Victoria de Castel-Blanc de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules, fils de feu Nestor de Lalance de Bassilius-Verte-Colline des Havres Bourguignons, Comte des Havres Bourguignons et d’Estelle Victoria de Castel-Blanc de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules, Comtesse-mère du domaine de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules et du comté de Helm. »
« Sergent Tirium : « Je vois. »
« Aspirant Leclerc : « Hum... Sergent, je ne me souviens plus du reste. »
« Sergent Tirium, agacé : « Du reste après quoi!!!? »
« Aspirant Leclerc : « Après, hum, après... J’ai eu le temps de noter ceci : Comte Hector de Lalance de Bassilius-Verte-Colline. »
« Sergent Tirium : « Répète ton nom, ordure! »
« Hector : « Comte Hector de Lalance de Bassilius-Verte-Colline des Havres Bourguignons Victoria de Castel-Blanc de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules, fils de feu Nestor de Lalance de Bassilius-Verte-Colline des Havres Bourguignons, Comte des Havres Bourguignons et d’Estelle Victoria de Castel-Blanc de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules, Comtesse-mère du domaine de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules et du comté de Helm. »
« Aspirant Leclerc : « Heu, heu... Comte Hector de Lalance de Bassilius-Verte-Colline des Havres Bourguignons de Laframboise-Bleue-du-truc... »
« Hector : « Il a omit Victoria de Castel-Blanc. »
« Sergent Tirium, exaspéré : « Aspirant, allez-vous noter son nom oui ou merde!? »
« Aspirant Leclerc : « Sergent, son nom est bien trop long. »
« Sergent Tirium : « Règle numéro 2 : Lors de l’interrogatoire, le garde métropolitain devra noter le nom COMPLET du contrevenant. L’aviez-vous déjà oublié!!? »
« Aspirant Leclerc : « Non, sergent! »
« Sergent Tirium, à Hector : Répète ton nom!! »
« Hector, las : « Comte Hector de Lalance de Bassilius-Verte-Colline des Havres Bourguignons Victoria de Castel-Blanc de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules, fils de feu Nestor de Lalance de Bassilius-Verte-Colline des Havres Bourguignons, Comte des Havres Bourguignons et d’Estelle Victoria de Castel-Blanc de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules, Comtesse-mère du domaine de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules et du comté de Helm. »
« Aspirant Leclerc : « Comte Hector de Lalance de Bassilius-Verte-Colline des Havres Bourguignons Victoria de Castel-Blanc de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules, fils de feu Nestor de Lalance de Bassilius-Verte-Colline des Havres Bourguignons, – le père et le fils ont le même nom, j’ai compris! – Comte des Havres Bourguignons et... J’ai perdu le fil, sergent. »
« Hector, très las : « Ne croyez-vous pas qu’il serait plus simple de le raccourcir à Comte Hector de Lalance de Bassilius-Verte-Colline des Havres Bourguignons? »
« Sergent Tirium : « L’on t’as pas donné la permission de parler, bordel!! »
« Commandant : « Bon, bon, je suis de l’avis du prisonnier. Raccourcissez le nom à : Hector de Lalance de Bassilius-Verte-Colline des Havres Bourguignons. »
« Hector : « Comte Hector de Lalance de Bassilius-Verte-Colline des Havres Bourguignons. »
« Commandant : « Je doute que vous soyez vraiment Comte. »
« Sergent Tirium : « Bon, bon, bon. C’est noté, aspirant? »
« Aspirant Leclerc : « Oui, sergent! »
« Sergent Tirium : « Bon!! À présent, notez l’acte d’accusation : Article 3 : Monture en ville, article 2 : Refus de coopération, article 5 : Menace de mort, article 5 : Menace de mort et enfin article 7 : Insulte envers un officier en service. »
« Aspirant Leclerc : « C’est fait, sergent! »
« Sergent Tirium, à Hector : « Que plaides-tu, lâche!? »
« Hector, fier : « Non coupable. »
« Aspirant Leclerc : « C’est écrit, sergent! »
« Sergent Tirium, furieux : « N’écrivez pas cela, aspirant! »
« Aspirant Leclerc : « Non... Oui, sergent! »
« Commandant : « Suffit! Cet interrogatoire ne mène à rien. Je m’en chargerai moi-même. Vous prendrez les notes, sergent Tirium. Quant à vous aspirant, allez donc nourrir les prisonniers. »
« Aspirant Leclerc : « Oui, commandant! »

Hector, narrant la scène : « Après qu’eut disparu l’aspirant, le sergent prit sa place et le commandant vint s’asseoir devant moi. »

« Commandant : « Bien. J’aimerais que vous nous fassiez part, « Comte » de Lalance, des circonstances de votre entrave à la loi. »
« Hector, soupirant : « Je croyais qu’en mon statut de noble, j’avais droit de conserver ma monture en ville. En outre, je suis attendu au Palais pour la cérémonie de mon investiture. »
« Commandant : « Si je comprend bien, vous n’êtes pas encore Comte, mais allez le devenir... Vous n’aviez donc, lorsque vous fûmes arrêté par le sergent Tirium, le droit d’être à cheval en ville. »
« Hector : « Ne jouez pas sur les mots! »
« Commandant : « C’est ainsi que notre cité fonctionne, mon cher Hector. La loi est dure, mais c’est la loi. Vous serez donc enfermé pour vos actes, soit l’article 3 : Monture en ville, l’article 2 : Refus de coopération, l’article 5 : Menace de mort, l’article 5 : Menace de mort et l’article 7 : Insulte envers un officier en service. Vous devrez bûcher 5,000 bûches et miner 5,000 minerais de fer afin d’être libéré. »

Hector : « Je tentai de protester, mais en vain. Ces hommes ne savaient fonctionner que par le codex. »

« Commandant : « Bien, sergent, est-ce que tout est noté? »
« Sergent Tirium : « Oui, mon commandant! »
« Commandant : « Parfait. Maintenant, enfermons cet individu. »

Ils se levèrent, firent le tour de la table et me délièrent. Me plaçant une lame entre les omoplates, le sergent m’ordonna d’avancer vers une grille : derrière se trouvait un long corridor menant aux cellules.
C’est alors que l’on frappa fermement à la porte.

Chapitre 5 : La conseillère du roi

« Voix féminine : « Ouvrez! Immédiatement. »
« Sergent Tirium : « Oh non! L’abruti disait vrai. »
« Commandant : « Damnation! C’est la Fhai’*. »
« Sergent Tirium : « Si elle le voit ici, nos carrières et nos vies sont en jeu. »
« Fhai’ : « Je ne répéterai pas trois fois, commandant Flamberg. »

Hector, racontant : « Le commandant Flamberg ne se fit pas prier plus avant. Il couru littéralement à la porte pour l’ouvrir. Le sergent Tirium m’ayant lâché, je pus m’avancer afin de voir qui venait à ma rescousse. »
« J’en tombai littéralement à la renverse. Elle était d’une beauté statuesque. Ses longs cheveux noirs étaient attachés en une queue de cheval derrière sa tête. Son visage aurait tout aussi bien pu être sculpté dans le marbre par le plus talentueux des artisans nains. Ses yeux foudroyaient de colère les deux officiers et sa bouche, muette, affichait une moue furieuse. Sa robe de soie noire, collée à son corps, épousait magnifiquement ses seins. En plus, elle était parfumée et dégageait une odeur exquise. Elle était flanquée de deux énormes brutes en armures plaquées. »

« Flamberg et Tirium étaient tout simplement terrorisés. »

Charles : « Et vous? »
Hector, les yeux dans le vague : « Simplement bandé. »

« Fhai’ : « Lequel d’entre-vous, messires, aura la diligence de m’expliquer le pourquoi du comment de la situation dans laquelle se trouve le Comte Hector de... Heu... Comment dites-vous, déjà? »
« Elle braqua son regard sur moi. »
« Hector : « Comte Hector de Lalance de Bassilius-Verte-Colline des Havres Bourguignons Victoria de Castel-Blanc de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules, fils de feu Nestor de Lalance de Bassilius-Verte-Colline des Havres Bourguignons, Comte des Havres Bourguignons et d’Estelle Victoria de Castel-Blanc de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules, Comtesse-mère du domaine de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules et du comté de Helm. »
« Fhai’ : « Je vois. »
« Les deux officiers échangèrent un regard nerveux. »
« Fhai’ : « Alors? J’attends. »
« Commandant Flamberg : « Je vous amène immédiatement le responsable, Fhai’. »
« Le commandant fit demi-tour, ouvrit grand la grille des geôles, et poussa un cri dans le couloir. »
« Quelques instants plus tard, l’aspirant Leclerc arriva au pas de course. »
« Commandant Flamberg : « Voici le coupable, Fhai’. Il a accusé le noble Comte de Lalance... Hum... Comment dites-vous, encore? »
« Hector, agacé : « Comte Hector de Lalance de Bassilius-Verte-Colline des Havres Bourguignons Victoria de Castel-Blanc de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules, fils de feu Nestor de Lalance de Bassilius-Verte-Colline des Havres Bourguignons, Comte des Havres Bourguignons et d’Estelle Victoria de Castel-Blanc de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules, Comtesse-mère du domaine de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules et du comté de Helm. »
« Commandant Flamberg : « C’est cela. Eh bien, cet aspirant l’a accusé de chevaucher en ville, ce qui se traduit par une infraction de l’article 3 du code pénal, soi... »
« Fhai’ : « Je connais le code pénal, commandant Flamberg. »
« Commandant Flamberg : « Veuillez me pardonner, Fhai’... Hum, mais... Il demeure que le Comte, ici présent, n’avait pas le droit de chevaucher en ville avant la cérémonie d’investiture... »
« Fhai’ : « Croyez-vous que les lois soient écrites pour être prises à la lettre, commandant Flamberg? Elles sont sujettes à votre logique et bon sens, comme toute chose d’ailleurs. Enferme-t-on un homme qui s’apprête à être créé Comte simplement car il était pour lui trop tôt – de quelques heures à peine – pour jouir de ses privilèges? Répondez-moi vite, commandant, mais attention! je n’accepterai pas d’erreur de votre part. »
« Commandant Flamberg, nerveux : « Heu... non? »
« Fhai’ : « Exact. »
« Le commandant poussa alors un soupir de soulagement. Quant à la Fhai’, elle tourna ses yeux sévères vers moi. »
« Fhai’ : « Je dois malgré tout reconnaître, Comte Hector, que vous aviez à lire le codex des lois en entrant dans la cité. Ceci dit, j’estime que l’affaire est close. Il est déjà tard et vous êtes attendu au Palais par le roi. Suivez-moi vite. »
« Je ne me le fis pas dire deux fois. Je l’aurais suivi jusque dans les entrailles de la chair. »
Charles : « Hum? »
Hector, secouant la tête : « Terre. »

Chapitre 6 : Initiation

« Je suivis la Fhai’ hors des murs gris de la caserne et jusqu’à son carrosse. Là, l’un de ses deux gardes du corps nous servit de cocher, tandis que l’autre retourna dans le bâtiment pour « corriger », selon les termes de ma libératrice, les deux officiers et le jeune aspirant Leclerc. »
« Fhai’ : Lorsque nous serons parvenus au Palais, je me déroberai à votre compagnie. Entre temps, l’on m’a chargé de vous apprendre l’étiquette de la Cour. Je doute que vous la sachiez. Tout Comte que vous êtes, vous demeurez un provincial. »
« Elle esquissa un sourire. »
« Hector : « Vous avez raison. J’ai beaucoup à apprendre. »
« Fhai’ : D’abord, lorsque vous vous adressez à une personne de rang plus élevé que vous, vous nommez son titre. Votre dernière phrase aurait donc dû être : « J’ai beaucoup à apprendre, Fhai’. »
« J’hochai la tête. »
« Fhai’ : « Bien. Passons aux personnalités de la Cour. Il y a d’abord le roi, Guillaume II. Le connaissez-vous déjà un peu? »
« Hector : « Ma mère m’a donnée une bonne éducation, Fhai’. Elle m’a tout dit ce qu’il y avait à savoir sur lui : Un grand combattant, un chef né, un stratège brillant, un seigneur magnanime et un gestionnaire hors pair. Si je ne me trompe – et rectifiez-moi, Fhai’, si je me trompe – il vient de fêter son soixante-troisième anniversaire il y a quelques mois. »
« Fhai’ : « Tout est juste. Mais vous ne m’en avez pas dit sur son caractère. »
« Hector : « C’est car je ne l’ai jamais rencontré, Fhai’. »
« Fhai’ : « Sachez qu’il est homme d’action et de projets; qu’il n’aime pas les courbettes, ni les compliments faciles. Sachez aussi qu’il sera très franc avec vous – ce qui ne veut pas dire forcément agréable – et que vos travers, ou ce qu’il voit comme tel, vous serons reprochés. »
« J’acquiesçai. »
« Fhai’ : « C’est un homme paternel. Fiez-vous à ses conseils : ils sont de bon augure, généralement. »
« J’acquiesçai de nouveau. »
« Fhai’ : « Il y a aussi le chancelier royal, Otto. Il est très vieux, et très malade. En fait, il y a de fortes chances qu’il trépasse dans les mois qui viennent. Je doute que vous puissiez vraiment le rencontrer, ou que cela ait une quelconque importance pour vous... »
« Fhai’ : « Il y a aussi le Shai’*, le conseiller royal. Mon homologue masculin. »
« Hector : « J’ai ouï dire qu’il était grand poète, Fhai’. L’on m’a dit qu’il écrivait beaucoup sur l’amour. Chez moi, en Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules, il est surnommé le Poète de l’amour. »
« Elle pouffa de rire. »
« Fhai’ : « Ce ne devrait être le cas. Ici, son surnom est le Poète du peuple. »
« Hector : « Et ce pour quelle raison? »
« Fhai’ : « Car c’est un communiste, voyons. »
« Hector : « Le Shai’Guevara, un communiste? »
« Fhai’ : « Tout à fait. »
« Hector : « Et de quelle trempe d’homme est-il, Fhai’? »
« Fhai’ : « Il sait mettre ses idées de côté au profit de son monarque, qu’il admire. C’est un homme courageux et combatif. Vous l’apprécierez. Bien sûr, il cherchera à vous communiser, mais tout homme a ses travers. »
« Fhai’ : « Nous voilà en vu du Palais. C’est ici que nos routes se séparent. Elles se recroiseront sans doute bientôt. »
« Le carrosse s’arrêta, et le cocher m’ouvrit la porte. Tandis que je m’en extirpais, elle m’appela et, me retournant, elle me tendit la main. »
« Fhai’ : « Vous oubliez quelque chose. »
« Je pris délicatement sa main et, me penchant en avant, lui baisai. Elle m’adressa un doux sourire en retour. »
« Fhai’ : « Au fait, très cher, je suis la Fhai’Lation. »

Quatrième intermède

Charles : « (OMG OMG LOL LOL LOL LOOOOOOOOOOOOOOOL ROFL ROFL ROFL ROFLMAO LOOOOLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLL LOLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLL LOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOLLLLLLLLLLLLLLL) »
Hector : « Charles has invited you to his party. »
Hector : « /accept »
Charles / « OMG OMG OMG mec, elle t’a vraiment dit ça? Tu ne me feras pas croire que c’est un hasard, ce nom! Ta Fhai’, c’est une grosse salope. »
Hector / « En fait, elle est plutôt jolie. »
Charles / « Quoi, tu veux dire en vrai? »
Hector / « Oui, on a jasé quelques fois par webcams interposées. »
Charles / « Est-ce qu’elle t’a dit si elle suce? »
Hector / « Ça lui arrive. »
Charles / « OMG OMG OMG OMG!!! C’est carrément une salope top class! »
Hector / « Tu sais, cette pratique est plutôt courante aujourd’hui. Et puis, on ne juge pas quelqu'un à ce qu'il fait au lit. On a eu de merveilleuses discutions sur un tas d’autres sujets, tous les deux.
Charles / « OMG j’m’en balance. File moi son adresse msn. »
Hector / « Je doute qu’elle apprécie . »
Charles / « Dit lui de te donner des pics kinky! Après tu me les envoiera! »
Hector / « Dit... Tu as déjà couché, avec une fille? »
Charles / « À ton avis? »
Hector / « Je ne suis pas devin. »
Charles / « Tu sais, le party ça gâche vraiment les scènes rp. Restons concentrés sur le jeu. »
Hector / « Your party has disbanded. »
Hector, note to self : « Haha. »

Chapitre 7 : La cérémonie d’investiture

Charles, vexé : « Eh bien, mon ami, pourquoi vous arrêter ainsi? »
Hector : « J’ai eu une distraction. Je reprends. »
« Je venais donc de quitter la Fhai’Lation. »
Charles : « (OMG mec, dit simplement Fhai’. Tu vas me faire mourir.) »
Hector : « La Fhai’, donc. »
« J’étais à présent devant le Palais royal. Il était absolument gigantesque : ses murs de marbre s’étendaient, de part et d’autre, à l’infini. Ses hauts créneaux perçaient les nuages et de majestueuses bannières y pendaient, flottant et gonflant dans les grands vents de l’ouest.
« Je gravis les marches blanches qui menaient à la porte d’entrée. Parvenu tout en haut, je me présentai à deux hallebardiers qui, conscients de mon titre, s’écartèrent révérencieusement. »
« J’arrivais enfin à destination. Aussitôt entré, un serviteur m’aborda et, après quelques courbettes, m’invita à le suivre jusqu’aux quartiers du monarque. »
« Il m’entraîna dans un dédale de corridors. Une noble tapisserie aux armoiries de la famille royale ornait les murs et, ça et là, j’apercevais des cadres représentant divers membres de la royauté, vivants ou morts. Je reconnus les prédécesseurs directs de Guillaume II, Hindenburg et son grand-père Ludendorff, ainsi que l’héroïque fondateur de notre nation : Bismarck. Nous traversâmes une vaste salle à manger, encore quelques corridors, et enfin nous débouchâmes devant la salle du roi. »
« Elle était là, la Sublime Porte. Je ferais bientôt faire mon entrée à la Cour. »

« Serviteur : « Veuillez attendre ici, sieur. Je vais vous annoncer. Mais d’abord, donnez moi votre nom et vos titres. »
« Hector, fier : « Je suis le Comte Hector de Lalance de Bassilius-Verte-Colline des Havres Bourguignons Victoria de Castel-Blanc de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules, fils de feu Nestor de Lalance de Bassilius-Verte-Colline des Havres Bourguignons, Comte des Havres Bourguignons et d’Estelle Victoria de Castel-Blanc de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules, Comtesse-mère du domaine de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules et du comté de Helm. »
« Serviteur : « Je vois. »
« Il entrouvrit les portes et s’y faufilât. »
« Serviteur : « Monseigneur, le Comte de Laframboise est ici. »
« Guillaume : « Qu’il entre. »
« Le serviteur revint aux portes, les ouvrit grandes et m’adressa un sourire. »
« Serviteur : « Entrez. »
« Au fond de la salle, assit sur un trône feutré rouge, était le roi. À sa gauche, sur une chaise cousinée, se tenait un autre homme. De part et d’autre de l’allée qui menait au roi, des hommes en arme étaient disposés en rang d’honneur. J’eus le plaisir d’y reconnaître certains de mes cavaliers. »

« Guillaume : « Vous êtes en retard. Il est 18 :12. La ponctualité est nécessaire, chez un noble. »
« Hector : « Cela ne se reproduira plus, Monseigneur. »
« Guillaume : « Je ne vous en tiendrai pas rigueur pour cette fois. Votre père, Nestor, fût longtemps l’un de mes plus proches collaborateurs. Sa mort a laissée un vide dans le royaume... Peut-être, qui sait, pourrez-vous le combler. »
« Guillaume : « Je songeais, pour votre investiture, à organiser une grande cérémonie à ciel ouvert à laquelle pourrait assister le peuple. Toutefois, le Shai’Guevara ici présent me fit remarquer que la plupart de nos concitoyens étaient partis chasser. Alors, nous ferons dans le simple. »
« Guillaume : « Approchez, à présent. »
« Je m’exécutai, m’avançant près du trône. Le roi se leva, dégaina son épée et me fit signe de mettre un genou à terre. Levant haut sa lame, il plongea son regard perçant dans le mien. »
« Guillaume : « Kal Vas Flam. »
« Hector, surpris et blessé : « Ah! »
« Guillaume : « (Merde, mauvaise macro.) »
« Shai’Guevara : « In Mani, In Mani. »
« Guillaume, dégainant de nouveau : « Par les pouvoirs qui me sont conférés, Hector, fils de feu Nestor de Lalance de Bassilius-Verte-Colline des Havres Bourguignons, Comte des Havres Bourguignons et d’Estelle Victoria de Castel-Blanc de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules, Comtesse-mère du domaine de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules et du comté de Helm, je vous crée Comte Hector de Lalance de Bassilius-Verte-Colline des Havres Bourguignons Victoria de Castel-Blanc de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules. »
« Il posa le plat de sa lame sur mon épaule gauche, et ensuite sur la droite. »
« Guillaume, solennel : « Vous êtes maintenant officialisé Comte, Hector. »
« Guillaume : « À présent, dirigeons-nous vers la salle à manger. Un grand banquet nous attend. Vous y rencontrerez de nombreux membres de la noblesse. »

Chapitre 8 : Le banquet

Hector, narrant la suite : « Nous suivîmes le roi hors de la pièce, traversâmes quelques corridors et débouchâmes sur la salle de banquet. »
« Les cuisinières n’avaient pas chômées : vide lorsque je vins pour voir le roi, une grande table rectangulaire avait été placée au centre de la pièce, et, tout autour, des convives de marque étaient attablés. La table était remplie de victuailles. L’on retrouvait, rien que dans les viandes, du caribou, du sanglier, du cerf de Virginie – bien que nul ne sache ce qu’était la Virginie –, du bison, du canard, de la dinde, du poulet et du cochon. »
« Le roi prit siège à l’extrémité nord de la table. Ne sachant trop où me placer, je tirai la première chaise à ma droite. Un instant plus tard, le Shai’ vint s’asseoir à mes côtés. Nous étions sur la rangée gauche et, face à nous, étaient attablés huit hommes et deux femmes de la noblesse tarsdienne. À nos côtés se retrouvaient sept autres convives, tous masculins. »
« Je cherchais un visage familier quand le Shai’ m’adressa la parole. »
« Shai’Guevara, bas ; « Dites-moi, Comte Hector, avez-vous une calligraphie soignée? »
« Hector, bas, intrigué ; « L’on m’a souvent complimenté sur elle, Shai’. Mais... Puis-je connaître le motif de cette question? »
« Shai’Guevara ; « Ma secrétaire est tombée malade, récemment. Depuis, je cherche un nouveau scribe. Vous pourriez remplir ce rôle jusqu’à ce que j’en déniche un, qu’en dites-vous? »
« Hector ; « Eh bien, si ce n’est que temporaire, je n’ai pas d’objection. »
« Shai’Guevara ; « Il va de soi que vous serez rétribué... Pas en or, puisque vous êtes déjà riche. Mais en informations. »
« Hector ; « En informations? »
« Shai’Guevara ; « Oui. Si vous avez des interrogations sur quoi que ce soi qui touche à la Cour, vous n’aurez qu’à m’en faire part et je vous répondrai de mon mieux. »
« Hector, songeur ; « Eh bien, j’en suis fort aise, Shai’. Pourriez-vous commencer par me nommer les plus importants invités? »
« Shai’Guevara ; « Bien sûr. Voyez-vous, assit en face, en quatrième place à partir du roi, ce grand homme mince aux cheveux blonds? »
« J’acquiesçai. »
« Shai’Guevara ; « Il s’agit du Baron Gilbert Speer, architecte royal. Il est très apprécié de Guillaume. Ses terres, le Württemberg, s’étendent de la mer de l’Ouest jusqu’aux grandes montagnes blanches. »
« Shai’Guevara ; « Maintenant, si vous regardez à droite, dans notre rangée, vous verrez, en avant-dernière place, le Duc Joaquim Libbendrop. Il est le Premier diplomate du royaume. Il ne possède plus de terre, toutefois. Ses hautes fonctions l’obligent à résider à même le Palais. »
« Hector, hochant la tête ; « Et ce gros homme, là-bas? »
« Shai’Guevara ; « Oh. Le Comte Ernest Rome. Il est maréchal de la Suprême Armée, soi l’état-major du royaume. C’est un homme désoeuvré, sans savoir-vivre et arrogant. Il est très populaire auprès du peuple. »
« Ernest Rome, tout haut : « e/Le dernier film de Van Damme est excellent! »
« Ernest Rome : « (Doh!!) »
« Shai’Guevara, soupirant ; « Vous voyez le genre. »

Hector : « C’est alors que je l’aperçus. Elle venait tout juste d’entrer dans la pièce. Magnifique dans sa robe de lin du soir, elle portait un pendentif de cristal, noué à son cou par une chaîne en or. Dans la pièce, la clameur du festin se tus – Rome parvint même à réprimer un rot – et les regards se tournèrent lentement vers elle. Jamais auparavant n’avais-je vu pareille beauté : reine de glace, elle nous irradiait de sa prestance.
« Guillaume : « Ma Fhai’, vous êtes en retard. Il est 18 :55, et nous dînions à 18 :45. Mais venez : prenez siège à mes côtés. »
« D’un geste de la main, il lui indiqua la chaise à sa droite. Lorsqu’elle fut assise, le roi prit la parole. »

« Guillaume : « Messires, mesdames, nous sommes à présent tous réunis. Il est temps de manger. »
« Négligeant les viandes et les pâtés disposés sur la table, les invités ouvrirent leur sac et en extirpèrent quelques miches de pain, des cuisses de poulet et, dans le cas du maréchal, un unique gigot d’agneau. »
« Hector, confus ; « Dites moi, Shai’... Pourquoi personne ne se sert-il des mets alléchants déjà sur la table. »
« Shai’Guevara, amusé ; « Mais allez-y. Servez-vous. »
« Je tendis la main vers une attrayante charcuterie de volaille posée juste devant mon assiette. Lorsque je vins pour la saisir, je n’y parvins pas. »
« Hector, très confus ; « Il y a là quelque sombre manège... »
« Shai’Guevara, retenant un rire ; « Toutes ces victuailles sur la table ne sont que décoration, Comte Hector. Mangez plutôt ceci. »
« Il me tendit des lanières de cuir de bœuf et un verre de vin. »
« J’acceptai. »

« Après avoir terminé mon repas, je me retournai vers le Shai’. »
« Hector, toujours bas ; « J’ai une autre interrogation, Shai’. »
« Shai’Guevara ; « Allez-y. »
« Hector ; « La Fhai’... Quel est son nom? »
« Shai’Guevara ; « Ne vous l’a-t-elle pas dit? Elle est la Fhai’Lation. »

Charles : « (LMAO, encore.) »

« Hector ; « Certes, Shai’. Mais elle doit bien avoir aussi un prénom? En fait, j’aimerais savoir son nom complet. »
« Shai’Guevara ; « Son nom complet? Si je ne me trompe, elle est la Fhai’Ioulia Tymochenko Svalbard-Irkoutsk-Silastevanovitch de Pic-aux-Loups-Gris et de Lation-Bleue-Azure, fille du feu Baron Viktor Ioutchenko Svalbard-Irkoutsk de Pic-aux-Loups-Gris et de feue Baronne Katerina Silastevanovitch de Lation-Bleue-Azure, dite Fhai’Lation.
« Hector ; « Je vois. »
« Hector, soupirant ; « Ne vint-il jamais à l’esprit de quiconque qu’il serait plus...conforme, de simplement la nommer Fhai’Ioulia? »
« Shai’Guevara, agacé ; « Bon sang, Comte. Fhai’Lation. Vous auriez laissé passer un tel jeu de mot? »
« Je soupirai. »
« Shai’Guevara, apaisant ; « Elle-même trouve cela très coquin, vous savez. »

« Lorsque nous eûmes finis de nous restaurer, des servantes vinrent vider la table. Le roi se leva, vite imité par les convives. »
« Guillaume : « Je propose, à présent, de passer au salon. Le Shai’Guevara a écrit quelques vers, et m’avait exprimé son désir de nous les présenter. »
« Nous abandonnâmes la salle à manger pour suivre le roi dans un autre dédale de couloirs. Nous débouchâmes finalement dans une petite pièce à l’éclairage tamisé, meublée de fauteuils et de quelques divans. Au fond avait été érigé un petit îlot de bois, servant de scène. Tandis que nous prenions place, le Shai’ y grimpa et, affichant un sourire satisfait, sortit de son sac un petit carnet rouge qu’il posa sur un lutrin. »


Post by Kilvan Vancleef - October 21, 2005 at 3:44 AM

Et bien si c'était ton Bg il y a une place reservé pour sa sur le forum.

Mais pour la critique , et bien je suis lache se soir , donc je le lirai demain


Post by Thothamon Ind - October 21, 2005 at 5:55 AM

Oui mais à mon avis c'est voulu
Lis le Bg(si tu en as le courage et tu comprendra) c'est vraiment une création


Post by Daskeil Karan, Ind - October 21, 2005 at 5:56 AM

Si c'est toi qui l'a écrit, bravo.


Post by Thothamon Ind - October 21, 2005 at 6:00 AM

Non mais il s'agit là de mon bon ami


Post by Miraley, GdO - October 21, 2005 at 6:03 AM

À lire absolument, et non pas du tout un BG, c'est des connerie pure et simple surtout le chapitre 6 ...


Post by Thothamon Ind - October 21, 2005 at 6:20 AM

Il est tout simplement trop fort!


Post by Hector, Indépendant - October 21, 2005 at 6:34 AM

La suite prochainement...


Post by Thothamon Ind - October 21, 2005 at 6:36 AM

À tous!! j'ai un Scoop; Il va y avoir une suite!!! Elle est en développement...


Post by Miraley, GdO - October 21, 2005 at 6:37 AM

J'ai hate de voir sa


Post by Thothamon Ind - October 21, 2005 at 6:39 AM

Grumbl...là tu ma eu!!
C'est moi qui devait l'annoncer!!!
Laisser faire le Scoop alors..


Post by Daskeil Karan, Ind - October 21, 2005 at 7:31 AM

Bien hâte de voir la prochaine aventure de notre bon ami Comte Hector de Lalance de Bassilius-Verte-Colline des Havres Bourguignons Victoria de Castel-Blanc de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules. =)


Post by Hector, Indépendant - October 21, 2005 at 8:11 AM

Courte update.


Post by Valdarius - October 21, 2005 at 11:31 PM

Content de voir qu'ici on apprécie le talent de mon pote


Post by Ex-Concepteur Arthan - October 22, 2005 at 1:03 AM

J'ADORE!

J'ai vraiment pris le temps de lire et j'ai ete tres impressionner par ton travail dans ce texte!

J'ai ris du début a la fin

Vraiment bravo!


Post by Ex-Conteur Seven - October 22, 2005 at 1:28 AM

Haha nice one.


Post by Maegor Recaedre - October 22, 2005 at 1:48 AM

Haha, trop drôle.

Vraiment bien penser.


Post by Hector, Indépendant - October 22, 2005 at 2:31 AM

Chapitre 9 : Poésie

Hector : « Le Shai’Guevara s’humecta les doigts, ouvrit son livret et le feuilleta rapidement, cherchant sa page. L’ayant trouvé, il se racla la gorge, releva les yeux vers nous et prit la parole. »
« Shai’Guevara : « Au cours des derniers mois, plusieurs événements graves sont venus troubler notre royaume. Le mal qui afflige notre chancelier risque de l’emporter à tout moment. Les négociations en cours entre notre État et la Varsologne, à propos du statut de la ville frontalière de Mandzig, sont dans l’impasse. Les troubles sociaux agitant le comté paysan d’Austerblix menacent directement notre économie. Pour ces raisons, il me fut difficile de trouver le temps d’écrire. Néanmoins, je suis en mesure de vous présenter, ce soir, deux poèmes de circonstance que j’ai achevé au cours de la semaine. Le premier, très cours, est un hommage à notre chancelier. Le second est inspiré des revendications paysannes d’Austerblix, et fut écrit conjointement avec le soviet des poètes de gauche. »

« Shai’Guevara : « J’entame donc avec « Ô grand Otto : hommage à un politique. »
« Shai’Guevara :
« O grand Otto, ô chef des peuples,
Toi qui fais naître l'homme
Toi qui fécondes la terre
Toi qui rajeunis les siècles
Toi qui fais fleurir le printemps
Toi qui fais vibrer les cordes musicales,
Tu es la fleur de mon printemps
Un soleil reflété par des millions
De cœurs tarsdiens. »

« Au signe du roi, nous nous levâmes afin de l’applaudir. »
« Ernest Rome : « C’est si beau. Nous le graverons sur sa pierre tombale. »
« Sur scène, l'artiste était satisfait. Les yeux pétillants, il regardait l’assemblée qui l’applaudissait. Feuilletant son carnet en quête du deuxième poème, il nous fit signe de nous rasseoir. »
« Il se racla de nouveau la gorge. »

« Shai’Guevara : « Voici donc « La Supranationale. »
« Shai’Guevara :
« Debout les damnés de la terre
Debout les forçats de la faim
La raison tonne en son cratère
C'est l'éruption de la fin
Du passé faisons table rase
Foules, esclaves, debout, debout
Le monde va changer de base
Nous ne sommes rien, soyons tout »
« Shai’Guevara :
« C'est la lutte finale
Groupons-nous, et demain
La Supranationale
Sera le genre tarsdien »
« Shai’Guevara :
« Il n'est pas de sauveurs suprêmes
Ni Dieu, ni roi, ni tribun
Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes
Décrétons le salut commun
Pour que le voleur rende gorge
Pour tirer l'esprit du cachot
Soufflons nous-mêmes notre forge
Battons le fer quand il est chaud. »

« Les aristocrates, stupéfaits, plissèrent les yeux. »

« Shai’Guevara :
« L'état comprime et la loi triche
L'impôt saigne le malheureux
Nul devoir ne s'impose au riche
Le droit du pauvre est un mot creux
C'est assez, languir en tutelle
L'égalité veut d'autres lois
Pas de droits sans devoirs dit-elle
Égaux, pas de devoirs sans droits. »

« Des regards étonnés s’échangeaient parmi l’assemblée. »

« Shai’Guevara :
« Hideux dans leur apothéose
Les rois de la mine et du bétail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail
Dans les coffres-forts de la bande
Ce qu'il a créé s'est fondu
En décrétant qu'on le lui rende
Le peuple ne veut que son dû. »

« Des murmures désapprobateurs jaillissaient de toute part. »

« Shai’Guevara :
« Les rois nous saoulaient de fumées
Paix entre nous, guerre aux tyrans
Appliquons la grève aux armées
Pommeau en l'air, et rompons les rangs
S'ils s'obstinent, ces cannibales
À faire de nous des héros
Ils sauront bientôt que nos lames
Sont pour nos propres généraux. »

« Les militaires mirent la main au fourreau. »

« Shai’Guevara :
« Ouvriers, paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs
La terre n'appartient qu'aux hommes
L'oisif ira loger ailleurs
Combien, de nos chairs se repaissent
Mais si les corbeaux, les vautours
Un de ces matins disparaissent
Le soleil brillera toujours. »

« C’en était trop : des nobles bondirent de leurs fauteuils. »

« Gilbert Speer, furieux : « Vous n’êtes qu’un traître à votre rang! »
« Joaquim Libbendrop, hurlant : « Je réclame une inquisition! Cet homme est un imposteur! Qu’on l’arrête, lui et ses complices! »
« Ernest Rome : « C’est si beau. Nous le graverons sur sa pierre tombale. »
« Fhai’Ioulia : « Silence! Je ne veux plus entendre un mot de quiconque. »
« Les impétueux se turent. Le roi, visiblement irrité, s’était penché sur son fauteuil et, les yeux clos, se massait les paupières. »
« Fhai’Ioulia : « Je crois que tous ici connaissent les idées du Shai’Guevara. Vous savez également qu’il a la regrettable habitude de s’emporter lorsqu’il écrit; qu’il ne faut pas le prendre au pied de la lettre. »
« Les impétueux acquiescèrent. »
« Fhai’Ioulia : « Je juge que cet incident a clos la soirée. Tous sont priés de partir, hormis le Shai’, avec qui le roi et moi avons à parler. »
« Dépités, les nobles sortirent un à un de la pièce. Pour ma part, je demeurai là, perdant toute contenance, sans savoir où m’en aller. »
« La Fhai’ vint à ma rescousse, mais point de la façon dont je l’aurais souhaité. »
« Fhai’Ioulia, irritée : « Vous aussi, Comte Hector. Allez, ouste! »

Cinquième intermède

Hector, s’arrêtant : « Très cher camarade, veuillez pardonner cette interruption, mais auriez-vous faim ou soif? »
Charles : « Je me ferais bien remplir mon verre de vin, cher ami. »
Hector : « Bien. Attendez moi une minute. »
En Systéria, il était maintenant aux alentours de midi. Hector se leva et se dirigea vers le comptoir de la taverne, où il interpella le propriétaire.
Hector : « Bonjour Jules. »
Jules : « Bonjour Hector! Quelle belle journée, n’est-ce pas? Vous prendrez bien quelque chose. »
Hector : « Oui. Je souhaiterais acheter un pichet de vin, pour mon compagnon et moi-même. Je vous prendrai aussi une cuisse de poulet, dans une assiette. »
Jules : « Cela vous fera 13,335 pièces, Hector! »
Hector, abasourdi : « Mais c’est honteux! Vous commettez là un immonde vol! »
Jules : « C’est ce que j’aurais dis avant d’entendre la « Supranationale », monsieur Hector. Mais depuis que je l’ai entendu dans votre histoire, je réalise que c’est vous, les nobles, qui êtes les véritables voleurs. Alors, je maintiens ce que j’ai dis : 13,335 pièces ou rien! »
Hector, payant, à lui-même : « Cela m’apprendra à me taire... »

Chapitre 10 : Rudolf Hadler

Hector, s’asseyant : « Tenez, mon cher. »
Charles, prenant la coupe de vin : « Je vous remercie, mon ami. »
Hector, reprenant : « Je venais de quitter la pièce remplit d’amertume. Je n’avais rien contre le Shai’ – ses idées le regardaient – mais la façon dont m’avait traité la Fhai’ n’était, en mon sens, ni digne de mon rang ni de ma personne.

Hector, racontant : « Dans le corridor, je retrouvai le reste de l’aristocratie. Parmi eux, les trois hommes qui avaient apostrophés le Shai’ affichaient vertement leur mépris pour ce qui venait de se produire. »
« Gilbert Speer, tonnant : « Le misérable! Sa trahison est pourtant évidente. Comment la Fhai’ peut-elle supporter ce parjure!? »
« Joaquim Libbendrop, consterné : « Je suis fort surpris qu’elle préfère ce fourbe de socialiste à nous tous, Seigneurs de sang pur. »
« Ernest Rome, empourpré : « Cette affaire ne fait que commencer, messieurs. Croyez moi, nous aurons notre revanche! »
« Gilbert Speer, remarquant Hector : « Et vous, Comte de Bassilius, que pensez-vous de l’ignominie qui vient de se produire? »
« Hector, pesant ses mots : « Je déplore l’attitude de la Fhai’Tymochenko dans cette affaire. Il est regrettable qu’elle nous ait si irrévérencieusement exclus de – »
« Gilbert Speer, l’interrompant : « C’est surtout des propos du Shai’ qu’il s’agit, jeune Comte. »
« Hector : « Eh bien, le Shai’ pense ce qu’il croit juste. »
« Joaquim Libbendrop, surpris : « Vous approuvez donc ses dires? »
« Hector, bafouillant : « Hum, en fait, non. Mais... Cela le regarde et je ne saurais prétendre savoir ce que le Conseiller privé du roi doit penser... »
« Gilbert Speer, agacé : « Ne soyez pas ridicule! Les propos qu’il a tenu ce soir sont irresponsables pour un homme de son rang. »
« Joaquim Libbendrop, pensif : « Allons, messieurs. Le jeune Comte comprend simplement mal la situation. Il est normal, pour un nouveau noble, de manquer de jugement lorsqu’il entre à la Cour. Il nous revient de parfaire son éducation. »
« Ernest Rome : « z/Encore un noob! »
« Ernest Rome : « (Doh!!) »
« Gilbert Speer : « Vous avez raison, Duc Libbendrop. Le Comte a beaucoup de choses à apprendre. Je propose qu’il nous suive jusqu’au Cabaret-taverne; messire Hadler y discours ce soir. »
« Joaquim Libbendrop : « Vous avez là une délicieuse idée, Baron du Württemberg. Hâtons-nous : je ne voudrais rater cela. »
« Gilbert Speer, revenant à Hector : « Je vous invite à nous suivre, Comte de Bassilius. »

« Je les suivis à travers le dédale de couloirs et jusqu’à l’entrée principale. Ouvrant la porte, les deux hallebardiers que j’avais croisé plus tôt s’écartèrent à notre passage. »
« Nous marchâmes à travers les rues de la capitale, Speer et Libbendrop en tête, Rome fermant la marche. Perdu dans mes pensées, je ressassais les événements de la journée. Dans l’ordre : j’avais fais une entrée triomphale; j’avais été arrêté; j’avais été libéré par la plus belle des femmes; j’avais été brûlé par le roi; j’avais été créé Comte par le roi; j’avais été introduit à la Cour; j’avais écouté de la poésie gauchiste; j’avais été renvoyé par la plus belle des femmes. En fait, non, c’était bien pire : j’avais été rejeté. Oui, c’était l’expression juste. Cela résumait bien mon sentiment. En cet instant, je broyais du noir. »
« Gilbert Speer : « Enfin. Voilà le Cabaret-taverne. »
« Tiré de ma torpeur, je levai les yeux sur l’édifice. C’était un grand bâtiment de bois, rectangulaire, d’où s’échappait une forte musique populaire. Je remarquai alors que nous étions dans la Basse ville. Mes compagnons entrèrent; je les suivis. »

« À l’intérieur, l’odeur de tabac était exécrable. De table en table, des hommes en uniforme noir tiraient sur leurs pipes. Nous nous dirigeâmes au comptoir. »
« Joaquim Libbendrop, hélant le patron : « Hé ho, Clavius. Vient par ici. »
« Un vieil homme à la barbe hirsute clopina jusqu’à nous. »
« Joaquim Libbendrop : « Nous te commandons quatre chopes de bière; presse toi si tu ne veux pas goûter aux prisons du Palais à nouveau. »
« Ernest Rome, rectifiant : « Six chopes! Une pour chacun d’eux et trois pour moi. »
« Le dénommé Clavius se pressa, autant que son vieil âge lui permit, pour nous apporter notre commande. Satisfait, le diplomate lui lança une pièce. »
« Joaquim Libbendrop, souriant : « Vous voyez, Comte Hector, être noble a beaucoup d’avantages. »
« Ernest Rome, amusé: « La bière à rabais en étant un fort appréciable. »

« Nous nous assîmes à une grande table, tout près de la scène, et entamèrent nos boissons. Il émanait de l'assemblée une étrange fébrilité. Intrigué, je posai ma bière et haussai la voix afin de me faire entendre à travers la cacophonie de la taverne. »
« Hector : « Vous m’aviez parlé d’un certain Hadler... Pourriez-vous m’en dire plus sur lui? »
« Gilbert Speer : « Vous souhaitez en apprendre sur Rudolf Hadler? Il nous fera plaisir de vous en parler. Sachez qu’il est chef de guilde. »
« Ernest Rome : « Du N.S.D.A.P. »
« Hector : « Quelle en est la signification? »
« Gilbert Speer : « Nous Sommes Des Assassins Professionnels. N.S.D.A.P., pour faire court. »
« Joaquim Libbendrop : « Ce n’est pas vraiment une guilde d’assassinat. Mais avec un nom pareil, tous s’en souviennent. »
« Gilbert Speer : « C’est une stratégie politique. »
« Hector : « À quelle fin? »
« Ernest Rome, finissant sa première bière : « De devenir chancelier, évidemment! »
« Hector, surpris : « N’est-ce pas le roi qui choisit le chancelier? »
« Joaquim Libbendrop : « Vous êtes un naïf, cher Comte. Le roi choisit bien son chancelier, mais si un homme a dès le départ l’appui du peuple... »
« Ernest Rome, ajoutant : « Et de l’armée... »
« Joaquim Libbendrop, reprenant : « Le roi se verra obligé de le nommer chancelier... »
« Gilbert Speer, concluant : « Si il veut éviter les agitations populaires. »
« Hector : « Je vois. »
« Hector, scrutant la salle : « Et tous ces hommes en noir, qui sont-ils? »
« Joaquim Libbendrop : « Des membres de la Société secrète, abréviée SS. »
« Ernest Rome : « C’est la branche armée du N.S.D.A.P. »

« Soudain, la musique cessa. Les rires et les éclats de voix se turent, et un étrange calme envahit la salle. »
« Gilbert Speer, solennel : « Le voilà. »
« Les rideaux s’ouvrirent alors, laissant passer un petit homme vêtu à la manière des hommes de la SS. Marchant en boitillant, il s’avança au devant de la scène et balaya l'assemblée du regard. »
« Ernest Rome, chuchotant ; « Joseph Boggels, le second de Rudolf Hadler. »

« Joseph Boggels, d’une voix forte : « Camarades, militaires ou seulement visiteurs, bienvenu! C’est avec émotion que notre guilde, le N.S.D.A.P., vous accueille ce soir en le Cabaret-taverne. Les dernières semaines ont été riches en activité : les préparatifs en vue de la succession de notre présent chancelier, Otto V. B., vont bon train. Ce soir même, le maréchal de la Suprême Armée, abréviée SA, est parmi nous. Il est venu nous assurer de son indéfectible soutien à la Cause. Très cher camarade, je vous invite à vous lever afin que tous vous aperçoivent. »
« Ernest Rome se leva, fier, et attendit que la foule eu terminée d’applaudir avant de se rasseoir. »
« Joseph Boggels, reprenant la parole : « Sa présence ici démontre bien que les hautes instances de l’État reconnaissent la grande valeur de notre Chef, Rudolf Hadler. Il est d’ailleurs temps pour moi de lui céder la parole. Ce soir, il vous présentera le programme qu’il mettra en place, une fois la formalité de la succession passée. Rappelez-vous, camarades : un peuple, une nation, un Guide! »
« Le porte-parole se retira alors. La tension dans la salle avait atteint un paroxysme. Les rideaux s’écartèrent à nouveau, et Hadler fit son entrée sur scène. À première vue, il n’avait rien d’impressionnant : de taille moyenne, il portait une armure cloutée brune sans casque. Je regardai alors son visage, et fut frappé, comme le reste de la salle avait due l’être avant moi, par ses yeux. Hypnotiques. Ils semblaient animés par un quelconque feu intérieur, et lorsqu’il me regarda, je sentis mon âme elle-même mise à nue. »
« Les SS, se levant, donnant le salut impérial : « Avé Hadler! »
« Les nobles, se levant, donnant le salut impérial : « Avé Hadler! »
« Hector et les badauds, les imitant : « Avé Hadler! »

« Rudolf Hadler : « Messieurs, ce jour est historique. Un messager vient de m’apprendre une nouvelle attendue, espérée et aujourd’hui précipitée : le chancelier est mort dans son lit, ce soir même. Qu’on me comprenne bien : j’ai admiré cet homme et l’admire toujours. Mais il aurait été regrettable pour un si vaillant Tarsdien de continuer à vivre dans l’incapacité. Sa mort apporte, elle, l’espoir d’un renouveau national. Renouveau national, oui, car le N.S.D.A.P et sa politique, le national-populisme, ne sont comme rien que le Royaume ait connu à ce jour. Au contraire des nombreux polito-nobles qui peuplent la Cour, sans véritable ambition ni stature, les membres de notre guilde ont un dessein clair : l’élévation de la Nation et, au-delà, de notre Culture à un niveau jamais égalé. L’élévation d’un royaume à la position d’un empire; l’élévation d’un peuple parmi d’autres à la position de peuple au-dessus des autres; l’élévation de chaque citoyen à la position de soldat, prêt à se battre et à vaincre non seulement pour la défense de sa patrie, mais pour l’hégémonie de sa patrie. Car c’est de cela qu’il s’agit, messieurs : de l’établissement de la suprématie tarsdienne, non seulement pour le bien de notre Culture mais d’abord car notre Culture nous appelle à le faire et non pas à le faire à des fins civilisatrices, mais bien à le faire car nous en avons la possibilité. Je renchéris sur ce point : la possibilité et le devoir. Car la propension de toute Culture est de s’étendre, et il n’y a rien de plus naturel et bénéfique que de faire selon son instinct. Car, messieurs, cet instinct est notre substantielle moelle, notre fond et notre âme. En le suivant, nous accomplissons ce pourquoi nous existons : notre raison d’être, donc notre devoir. »
« Les SS, se levant, donnant le salut impérial : « Avé Hadler! »
« Les nobles, se levant, donnant le salut impérial : « Avé Hadler! »
« Hector et les badauds, les imitant : « Avé Hadler! »

« Rudolf Hadler, reprenant : « Mais passons maintenant à affaire plus pragmatique. La question de Mandzig et de la Varsologne revient souvent dans les discussions de taverne, ces derniers mois. Vous le savez peut-être déjà, mais je récapitulerai pour les lecteurs : la Varsologne est ce royaume de l’est, un peu plus petit que le nôtre, dirigé par le roi Lech. Il se trouve que cet État a, au cours de la catastrophique guerre de Quatre ans, occupé puis annexé la cité tarsdienne de Mandzig, métropole minière. Les Tarsdiens de Mandzig souffrent depuis déjà un quart de siècle aux mains des brutaux Varsolognais – particulièrement de leur infâme population tiefling, race de demi démons et exploiteurs abjects des peuples civilisés. Confronté à cette situation, qu’ont fait les nobles de la Cour? Ils ont blâmés, critiqués, menacés, tout en rejetant de la plus lâche manière la responsabilité qui leur incombait : celle de porter secours aux nôtres et d’abattre l’ennemi commun! Mais cette situation n’en a plus pour longtemps. Lorsque je serai chancelier, je ne me perdrai pas en négociations superflues : j’enverrai un ultimatum au gouvernement varsolognais les enjoignant de nous céder Mandzig. Si il refuse, il n’y aura pas de tergiversations : ce sera la guerre. »
« Les SS, se levant, donnant le salut impérial : « Avé Hadler! »
« Les nobles, se levant, donnant le salut impérial : « Avé Hadler! »
« Hector et les badauds, les imitant : « Avé Hadler! »

« Rudolf Hadler, enjoignant la foule au silence : « J’ai à présent des tâches à répartir. D’abord, les hommes de la SS doivent se tenir prêt à prendre les rues de la ville dès demain; il faut impressionner le roi, et je veux que chaque quartier d’Athys ait sa manifestation. Les civils doivent manifester eux aussi; vous prendrez des dispositions en ce sens. »
« Les SS acquiescèrent en silence. »

« Rudolf Hadler, poursuivant : « Nos collègues de la noblesse et de la Suprême Armée doivent également se tenir prêt. Il leur incombe de presser le roi d’annoncer la nomination qui se doit. Leur rôle pour la Cause est désormais crucial. »
« Les nobles qui partageaient ma table se levèrent pour saluer. Aux tables voisines, je remarquai quelques autres officiers du maréchal Rome, ralliés à la cause de Hadler eux aussi. Je me levai et saluai à mon tour, évitant ainsi d’éveiller quelconque soupçon. »

« Rudolf Hadler, terminant : « Ce sera tout, messieurs. Attelons-nous à la tâche. Réalisons le national-populisme! »
« Les SS, se levant, donnant le salut impérial : « Avé Hadler! »
« Les nobles, se levant, donnant le salut impérial : « Avé Hadler! »
« Hector et les badauds, les imitant : « Avé Hadler! »

« Hadler quitta alors la scène. Dans la salle, les hommes de la SS et de l’état-major échangeaient poignées de main et idées, discutaient des manifestations et des luttes politiques à venir. La musique reprit de plus belle et la cacophonie s’installa de nouveau. »

« Gilbert Speer, se levant : « Venez, Comte Hector. Je vais vous introduire au second de Hadler. »
« Ernest Rome, finissant sa troisième bière : « Ce bon vieux Boggels! J’espère qu’il ne se mettra pas en tête de nous exposer sa théorie du gros mensonge. »

« Nous frayant un chemin à travers la foule, nous allâmes à l’encontre du dénommé Boggels. Il était en intense discussion avec un homme de la Société secrète. »

« Joseph Boggels, apercevant les nobles : « Ah, chers amis! comment vous portez-vous? Avez-vous apprécié mon petit discours d’entrée en matière? »
« Gilbert Speer : « Mais tout à fait, Joseph. Comme toujours, vous maniez le verbe et le style de manière admirable. Mais dites-moi, comment se porte votre tendre amie, Magda? »
« Joseph Boggels : « Divinement. Elle aurait d’ailleurs été présente ce soir, si ce n’était qu’elle attend notre sixième enfant. »
« Joaquim Libbendrop, étonné : « Six! Cela fait beaucoup. »
« Joseph Boggels, rieur : « Beaucoup! Oui, en effet... Mais vous savez, nous autres intellectuels sommes aussi doués pour l’activité physique intense que quiconque. »
« Gilbert Speer, amusé : Oh, mais nous n’en doutions pas! »

« Boggels et les nobles s’esclaffèrent. Quant à moi, je cherchais une échappatoire à cette grotesque soirée. »

« Gilbert Speer, se tournant vers Hector : « Je venais justement pour vous présenter le Comte Hector de... Hum, rappelez-nous votre nom complet, mon ami. »
« Hector : « Je suis le Comte Hector de Lalance de Bassilius-Verte-Colline des Havres Bourguignons Victoria de Castel-Blanc de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules, fils de feu Nestor de Lalance de Bassilius-Verte-Colline des Havres Bourguignons, Comte des Havres Bourguignons et d’Estelle Victoria de Castel-Blanc de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules, Comtesse-mère du domaine de Laframboise-Bleue-du-Mont-des-Saules et du comté de Helm. »
« Joseph Boggels, ricanant : « Si d’aventure vous vous mariez un jour, j’ose espérer que vos enfants adopteront le nom de leur mère. »
« Homme SS, suspicieux : « Dites-moi, messieurs. Le Comte est-il partisan de notre Chef? »
« Gilbert Speer : « Vous n’avez pas à vous en faire, agent Hay Smich. Le Comte est sûr. Il n’est pas au fait des politiques de notre cité, et c’est pour cette raison que je l’ai invité. Ainsi il découvre la valeur et la stature de Rudolf Hadler. »
« Agent Smich : « Vous savez, Baron Speer, que je ne suis pas homme de belles paroles. Je préfère l’action. Ainsi, si le jeune Comte se révèle indigne de notre confiance... J’agirai en conséquence. Sur ce je vous salue, messieurs. »
« Le SS se retira, marchant vers la porte de la taverne. J’étais de moins en moins à l’aise parmi ces brutes. »
« Hector, feignant la fatigue : « Veuillez me pardonner, messieurs, mais il se fait tard et je vais me reposer. Je compte dès demain réclamer une audience au roi afin de lui suggérer la nomination de Rudolf Hadler à la chancellerie. Et rappelez-vous : un peuple, une nation, un guide! »
« Je pivotai vers la sortie, et m’y dépêchai. »
« Gilbert Speer : « Il semble que vous faites des émules, mon cher Boggels. »
« Joseph Boggels : « Il semble convaincu. »
« Agent Smich, sortant de l’ombre : « Il semble que je vais le suivre. »
« Ernest Rome, surpris : « a/M’en va gosser le roi sur msn jusqu’à ce qu’il nomme Rudy chancelier. »
« Ernest Rome : « (Doh!!) »


Post by Miraley, GdO - October 22, 2005 at 3:31 AM

Très très bien comme suite plein de rebondissement j'adore.


Post by Thothamon Ind - October 22, 2005 at 11:17 PM

AhahA!! j'arrive pas à croire que tu aies intégré ce texte. TRop marrant j'ai hâte de lire la suite.
Tu fais vraiment bien cela, mais c'est vraiment abstrait.


Post by Elrohïr/Zarhock,ind - October 25, 2005 at 6:40 AM

MDDDR je suis dans le texte!!(enfin mon ancien perso)ouai c'est moi le mec qui voulai etre ninja"Khenshin Odana"dit "Le chat noir"!!c'etai notre premiere rencontre avec Azareth et Thothamon(c'est avec moi qu'on allez tué des monstre un Thothamon)^^
frenchement bravo a toi sa ma fait plaisir lol


Post by Thothamon Ind - October 25, 2005 at 8:29 PM

Ce n'est pas Azareth c'est Azamon.. mais oui c'était drole je crois qu'ont est les premiers sur qui tu avait tomber Ig sur ton premier jeu UO ou quelque chose dans le genre... c'était bien, oui moi et Aza avons bien rit (pas méchament). Ya des faits toutefois qu'il n'a pas intégré au texte...

P.s: Hector, c'est moi qui est informé Kenshin


Post by Anastria Mil'hir, HS - October 28, 2005 at 6:10 AM

Hector....

TU ES UN ARTISTE!!!

Vraiment bravo! J'adore, je trippe, je capotte je je... Je sais pu! C'est trop bon et beaucoup trop drole!!!

Classage: 235%


Post by Thothamon Ind - November 1, 2005 at 9:38 PM

Je tien à spécifier quelque chose... chaque personnage de l'histoire représente ou est une ''parodie'' d'un personnage historique. (faites une petite recherche et vous verrez)
Hector, j'espère que ce n'était pas secret mais j'ai préféré vous le faire part afin que vous appréciez d'avantage ce texte

La suite qui va venir bientôt est extra et vraiment à mourrir de rire...( j'ai toujours le droit a des scoops c'est le fun)


Post by Alastore, Emp - November 1, 2005 at 9:42 PM

le Shai , Poete je vois qui est ce .
La Fhai euh Lation , la encore j imagine facilement de qui on parle mais le reste je patoge


Post by Thothamon Ind - November 1, 2005 at 9:47 PM

Au fait la pupart ne sont pas des joueurs de Uo juste comme cela... Et j'aimerais savoir ce que vous croiyez, voir qui est qui..


Post by Anonymous - November 2, 2005 at 12:16 AM

Je t'encourage à poursuivre, c'est vraiment hilarant.


Post by Hector, Indépendant - November 2, 2005 at 2:45 AM

Je précise.

Aucun des personnages du texte ne représente un personnage présent ou passé. Ils incarnent, pour la plupart, un archétype particulier d'UO.

Par exemple, Thomas incarne le Noob; Tirium le légionnaire/garde; Guevara le haut placé/mentor (mais communiste...), etc.

Quant aux noms des personnages, ils sont presque tous des déformations de personnalités historiques ou actuelles.

Je continue le BG. J'éditerai le poste de la deuxième page lorsqu'une partie significative du texte sera terminée.


Post by Thothamon Ind - November 2, 2005 at 7:12 PM

Arrff..tu joues sur les mots..


Post by Galamis Thaylvor, AdM - November 2, 2005 at 10:34 PM

J'ai beaucoup aimer le passage ou Hector se fait metttre sous arret par la garde, ca représente bien ce que la milice fait réellement sur Crépuscule et les nombreux party ...

Vraiment super bon, continue ainsi !


Post by Alastore, Emp - November 2, 2005 at 11:10 PM

et grace a qui tout ca ? hum !!!!

je ne vise personne


Post by Thothamon Ind - November 3, 2005 at 8:19 PM

Nouvelle mise à jour a été appliquée et elle est exellent.. Vraiment bonne et très bien conçue


Post by Hector, Indépendant - November 21, 2005 at 2:15 AM

Chapitre 11 : Entretien avec une vamp

Hector, narrant la suite : « Ayant quitté le Cabaret-taverne, je pris le chemin du Palais. Épuisé par la journée, j’avais l’intention de me faire attribuer une chambre pour passer la nuit. »
« Parvenu aux grandes marches, les deux hallebardiers de service m’ouvrir les portes et s’écartèrent, faisant une brève révérence au passage. M’aventurant dans le dédale des corridors, je tombai par hasard sur le Shai’. »

« Shai’Guevara, étonné : « Comte Hector... En voilà une surprise. Que faites-vous encore ici? »
« Hector : « Je suis à la recherche de mes quartiers, Shai’. »
« Shai’Guevara : « Nul serviteur ne vous les a encore indiqué? »
« Hector : « Nullement. Je n’en ai croisé aucun dans les couloirs. »
« Shai’Guevara : « Je pense pouvoir vous aider. »
« Il sortit un trousseau, détacha une clef et me la tendit. »
« Shai’Guevara : « Cette clef ouvre la porte numéro 316. Pour vous y rendre, continuez de suivre ce couloir jusqu’à un carrefour. Il y aura des escaliers; prenez les afin de déboucher sur les murailles. Suivez les jusqu’à ce que vous aperceviez un pont de pierre, suspendu au dessus de la cour intérieure. Il mène à une grande bâtisse de pierre grise – ce sont les appartements du Palais –, entrez-y et trouvez la porte 316. À partir de là, vous devriez pouvoir vous débrouiller seul. »
« Hector : « Je vous remercie, Shai’. Hum... Puis-je avoir l’audace de vous demander comment s’est réglée l’affaire de tout à l’heure? »
« Shai’Guevara, esquissant un sourire : « Cela vous intrigue? Eh bien, je survis. Il faudra plus que les accusations boiteuses de quelques aristocrates réactionnaires pour avoir raison de moi... J’y pense, j’ai quelque chose à vous remettre. »
« Il fouilla dans son sac et en extirpa un carnet. »
« Shai’Guevara : « Vous y trouverez une lettre que j’ai écris. Rien de très long. Je vous demande de la retranscrire...soigneusement. Vous vous souvenez de notre accord? »
« J’acquiesçai et pris le document. »
« Shai’Guevara : « Je vous laisse, Comte Hector. Qu’elle vous garde. Vael. »
« Hector, stupéfait : « Que dites-vous? »
« Shai’Guevara : « Oh... Oubliez cela. Ce doit être la fatigue. Bonne nuit. »
« Nous nous séparâmes. Suivant ses instructions, j’entrepris de trouver mes appartements. »

« Parvenu au carrefour, je pris l’unique escalier. Ouvrant une porte de bois, je parvins aux murs. L’air froid de la nuit me fit frissonner. M’appuyant sur un créneau, je jetai un regard en contrebas. Des allées noires, éclairées par de rares torches, s’étendaient à perte de vue. Je voyais des ombres déambuler dans les ruelles; la cité avait sa vie nocturne. »
« Je me promenai sur les murailles, cherchant le pont qui menait aux chambres. Après quelques minutes, je l’aperçu dans la pénombre. M’y engageant, je jetai un regard à la cour intérieure : de grands jardins s’étendaient sous moi, y croissant géraniums, tulipes et rhododendrons. »
« Enfin de l’autre côté, je pénétrai dans le bâtiment. Encore un corridor. M’éclairant d’une bougie, je sortis ma clef – 316 – et arpentai le couloir en quête de la bonne porte. »
« C’est alors que je tombai sur une porte entrouverte. Une faible lueur émanait de la pièce et, m’en approchant, j’y jetai un œil. »
« À ma grande surprise s’y trouvais la Fhai’, assise dans un fauteuil, des papiers étalés sur les genoux. À ses côtés, un verre de vin blanc était posé sur une table. C’est alors qu’elle leva la tête vers la porte et plissa les yeux. »

« Fhai’Ioulia : « Que faites-vous, Comte Hector? »
« Hector, bafouillant : « Heu... Je cherche ma chambre, Fhai’... Porte 316. »

« Je brandis ma clef tel un trophée. »

« Fhai’Ioulia : « Vous ne la trouverez pas ici. Vous n’avez pas lu le numéro de ma porte? Douze. »
« Hector, hésitant : « Je n’avais pas remarqué, Fhai’. J’ai vu de la lumière et cela m’a intrigué... »
« Fhai’Ioulia : « Soit. Puisque vous êtes là, entrez. J’avais à vous parler, de toute façon. Fermez la porte. »

« Je m’exécutai. »

« Fhai’Ioulia : « Prenez un siège. »
« Repoussant sa paperasse, elle m’indiqua un fauteuil à ses côtés. Le faisant pivoter pour lui faire face, je m’y assis. »

« Fhai’Ioulia, suspicieuse : « Dites moi, qu’avez-vous fait suite à l’incident « poétique » ? »
« Hector : « Je suis allé en ville avec quelques nobles. Le Baron Speer, le Duc Libbendrop et le maréchal Rome, en fait. »
« Fhai’Ioulia : « En ville, certes, mais à quel endroit? »
« Hector : « Au Cabaret-taverne. »

« Il y eu un silence. La Fhai’ soupira, puis repris. »

« Fhai’Ioulia : « Ainsi vous avez vu Rudolf Hadler... Quelle est votre opinion sur lui? »
« Hector : « Eh bien, je précise que la soirée m’a déplut. Les nobles et les membres du N.S.D.A.P. sont pour la plupart vulgaires et égocentriques. En outre, leur humour est exécrable... »
« Fhai’Ioulia : « Je vous demandais votre opinion de Hadler... »
« Hector : « Il est différent. Rudolf Hadler a des idées... Il a une certaine vision de Tarsda – et la volonté de la réaliser – qui m’ont troublé... Il a certainement l’envergure nécessaire pour devenir chance – »
« Fhai’Ioulia, le coupant : « Alors il vous a eu, vous aussi! Par Thaar, Hector, je vous croyais au dessus des balivernes démagogiques de cet homme. Je présume...m’être trompée sur vous. »
« Hector, perdant patience : « Enfin, Fhai’, il a soulevé certains problèmes que vous ne pouvez nier. Notamment l’impasse de Mandzig. J’étais au préalable au courant de cette affaire, vous savez. Quatre-vingt pour cent de la population de cette ville est d’origine tarsdienne, mais pourtant, après six mois de négociations, la Varsologne se refuse toujours à nous la restituer. »
« Fhai’Ioulia : « Et vous feriez la guerre, pour cela? »
« Hector : « Non. Mais le roi saura bien réfréner les ardeurs de Hadler, si ce dernier devient chancelier. Quant à sa volonté et son énergie, elles ne pourront qu’être profitables à la nation. Enfin, je présume. »
« Fhai’Ioulia, avec colère : « Vous présumez? C’est là bien mal connaître Rudolf Hadler. Cet homme est un fanatique – un jusqu’auboutiste, comprenez vous? Si il obtient le pouvoir – ne serait-ce qu’une partie du pouvoir – il en ferait usage pour promouvoir son agenda de haine, de rage et de frustrations mal contenues. L’on ne peut contrôler cet homme là. Il est d’une race à part, un parmi d’autres qui se croient investis d’une mission messianique, salvatrice. Ces individus ne savent pas calculer, ni reculer; ils foncent tête baissée, dans une fuite en avant autodestructrice. »
« Fhai’Ioulia, secouant la tête : « J’espère que vous comprenez un peu mieux les enjeux, à présent. »
« J’hochai la tête, décontenancé. »
« Fhai’Ioulia, las : « Je vous demande de sortir, à présent. J’ai des documents à étudier... Au revoir... »

« Nous nous quittâmes sans rien ajouter. J’étais furieux – furieux contre moi – pour avoir été aussi aveugle, pour avoir bu les paroles de Hadler comme la vérité. »
« J’eus vite fait de trouver ma chambre. Y entrant, je m’affalai dans un divan. Poussant un soupir, des idées noires se mirent à affluer dans mon esprit. Je m’étais mis les pieds dans les plats, j’avais louangé l’ennemi public numéro un. »
« Afin de chasser ces pensées, j’ouvris mon sac et sortis le carnet du Shai’. Me concentrer sur la retranscription me permettrait de faire le vide dans mon esprit. Cela s’avéra plus difficile que prévu : la calligraphie du Shai’ était abominable, et il me fut plus qu’ardu de déchiffrer ces pattes de mouche. »
« Lorsque j’eus terminé, le texte se lisait comme suit : »

« Retranscription : « Lettre au soviet des poètes de gauche. »
« Retranscription : « C’est avec une joie mal contenue, chers camarades, que je vous annonce la tenue du Treizième Congrès de la VIe Supranationale. Le Congrès débutera le mardi 12 novembre 367 à 11 :00, et se clôturera le samedi suivant à 14 :00, soit le 16. Au cours de ce congrès sera débattu : 1. De la restructuration de la Supranationale, 2. De la nécessité d’une organisation centralisée autour d’un Comité permanant, 3. De la tenue d’élections des membres de ce comité, 4. Des finances et de la répartition du budget, 5. Des techniques de recrutement, 6. Des fonds « Aide à la paysannerie » et « Aide aux mineurs », 7. De la création d’une milice d’autodéfense, les « Gardes rouges » et 8. Des mesures à prendre pour contrer la menace national-populiste. »
« Retranscription : « Il va de soit que la priorité absolue doit être l’amélioration des conditions de vie et de travail du peuple. Il est impératif d’oeuvrer en ce sens, sans relâche, jusqu’à ce que les droits et la place du prolétariat soient reconnus par l’élite sociale actuelle. »
« Retranscription : « Cordialement vôtre, votre camarade Koba. »

« C’est alors qu’une idée me frappa. »
« Idée : « Whack! »
« Hector : « Ah! »

« Hector, réfléchissant tout haut : « Si le peuple avait le choix entre Hadler et le Shai’, il opterait probablement pour ce dernier! »
« Je me levai d’un bond et, m’élançant par la porte, fonçai vers l’appartement de la Fhai’. »

« Au troisième coup, la Fhai’ m’ouvrit. »
« Fhai’Ioulia, étonnée : « Comte Hector... Que voulez-vous, encore? »
« Hector : « Racheter mon erreur de tout à l’heure. Puis-je entrer? »
« Fhai’Ioulia, pensive : « Soit. J’espère que vous ne me ferez pas perdre mon temps. »
« Nous reprîmes nos fauteuils antérieurs. »

« Fhai’Ioulia : « Alors? »
« Hector : « Le plan de Hadler est d’être nommé chancelier grâce au soutien de nobles influents et des militaires. Il compte sur le peuple pour se rallier naturellement à lui. »
« Elle acquiesça. »
« Hector : « Le peuple, largement coupé de la Cour, ne connaît pas ou peu les personnalités du Palais. En cela, il n’a pas vraiment d’option et risque d’être charmé par le baratin du N.S.D.A.P. Le roi sera alors contraint de choisir Hadler pour succéder à feu Otto, ou de risquer des émeutes, des troubles sociaux – qui sait, une tentative de révolution? – et nous aurons, en somme, perdu la partie. »
« Hector : « Ce que vous pourriez faire, c’est organiser des élections. Il serait alors possible au Palais de présenter son candidat et de promouvoir des idées différentes de celles de Hadler, non pas sanglantes mais sociales, qui feraient tourner le vent en votre faveur. »
« Fhai’Ioulia, secouant la tête : « Je crains que vous connaissiez mal le peuple, Comte Hector... Il ne sait ce qu’il veut. »
« Hector : « N’exagérez pas. »
« Fhai’Ioulia, piquée au vif : « Le peuple est idiot! Mais venez, plutôt; les gestes valent bien mieux que les mots. »

« Elle se leva, se rendit à sa fenêtre, écarta vivement les rideaux et sortit la tête au dehors. Je m’approchai d’elle et observai la suite. »

« Fhai’Ioulia, apostrophant un badaud : « Eh vous! J’ai une question à vous poser. »
« Badaud, prenant la fuite : « q/Fuck a veu fare une scene hèrpé! »

« Fhai’Ioulia, se retournant vers Hector : « Vous voyez? »
« Hector, hochant la tête : « Certes Fhai’, mais ce n’est qu’un cas isolé. Et même si cela est généralisé, ne croyez-vous pas que le peuple préférera l’amélioration de sa condition que maintes aventures guerrières? Le peuple aime la stabilité. Je maintiens ma proposition. »
« Fhai’Ioulia, pensive : « Vous avez peut-être raison... Je ne suis pas encore convaincue, cependant. Dites-moi, Comte, qui sera le candidat du Palais? »
« J’esquissai un sourire. »
« Hector : « Je vous invite à vous asseoir. J’ai quelque chose à vous montrer. »
« Après avoir repris nos sièges, je lui tendis le carnet du Shai’. »
« Hector : « Lisez. Vous me direz ce que vous en pensez. »

« L’ouvrant, elle en entreprit la lecture. Je ne la lâchais pas du regard. Je la trouvais magnifique et vive d’esprit. J’admirais la force de son caractère. J’étais heureux d’avoir pu relancer notre entretien avec ma nouvelle idée – non pas que je ne me préoccupe du sort du royaume – cela avait une grande importance à mes yeux –, mais je souhaitais d’abord, je dois le reconnaître, lui prouver ma valeur. Je n’étais pas certain, mais peut-être étais-je amoureux. Mon côté rationnel me disait plutôt libidineux, mais qui sait? »

« Fhai’Ioulia, relevant la tête : Soit, Comte Hector, le Shai’Guevara ferait un bon candidat à la chancellerie. Votre idée commence à me plaire. Je regrette ce que j’ai dis plus tôt : je ne vous avais pas mal jugé, vous avez une tête sur les épaules. »
« Fhai’Ioulia : « Je vous propose ceci : je réunirai le roi et le Shai’ demain. Vous viendrez leur exposer les rouages de votre suggestion. Le mérite vous revient, après tout. »
« Hector, hochant la tête : « Les élections devraient être tenues le plus tôt possible, afin de limiter les dégâts que peut causer la propagande de Hadler. »

« Nous avions fait le tour de la question. Pendant un instant, nous regardâmes chacun le sol, cherchant quelque chose à ajouter. Je finis par briser le silence. »

« Hector, se levant : « Je pense que le sujet est clos, Fhai’. Je vais vous laisser dormir... »
« Je me dirigeai vers la porte. J’étais déçu, et il me semblait passer à côté de quelque chose. »

« Fhai’Ioulia, se levant : « Je ne suis pas fatiguée. Et vous? »
« Hector, se retournant lentement : « Non plus. »
« Fhai’Ioulia, souriant légèrement : « Alors ne partez pas... »

« Fhai’Ioulia : « Je vais nous chercher à boire. »
« Elle disparut dans la cuisine. M’asseyant sur le sofa, le cœur battant, je l'attendis. »

« Elle revint vite, une coupe de vin rouge dans chaque main. S’asseyant à mes côtés, elle m’en offrit une et nous trinquâmes à la réussite. »

« Fhai’Ioulia : « Dites-moi, Comte Hector... Avez-vous envie de moi? »
« Hector, s’étranglant avec le vin : « Houmpf! »
« Hector, écarlate : « Oui... Oui, absolument. »
« Fhai’Ioulia, amusée : « Vous savez, il n’y a pas lieu d’être honteux. L’on nous gave d’histoires à propos de l’amour courtois – foutaises! – et l’on finit par ne plus savoir ce que l’on veut, ni comment le dire... »
« Elle disposa de sa coupe de vin et monta à califourchon sur moi. Approchant son visage du mien, elle vint me murmurer quelques mots à l’oreille. »
« Fhai’Ioulia : « Vous n’êtes pas discret, vous savez. J’ai remarqué vos regards : ils en disent long... Vous me plaisez – je vous trouve intéressant – et en plus, vous êtes de mon côté. »
« Elle m’embrassa sur les lèvres puis se releva, m’observant. »
« Fhai’Ioulia, complice : « Dénudez-vous. Je vais vous mettre au supplice... »

Sixième intermède

Dans la taverne de Systéria, il était maintenant midi. Assis autour d’une table dans un coin, trois hommes se dévisageaient.
Homme en bleu : « Il fait beau. »
Homme en brun : « Il fait chaud. »
Homme en mauve : « Le bacon est bon. »

Homme en bleu / « Fak la Joe, jy ai pété sa yeule a ce criss de nooblet »
Joe / « Roflamo, pwned! »
Homme en mauve / « Carl, Joe, j’monte mon stealth lo »
Carl / « Té a cb? »
Homme en mauve / « 75 »
Carl / « moué... chu just a 40 moué »
Joe / « t a cb de hiding, Mat? »
Mat / « « jrock ak mon 85 »
Joe / « ouin ben les mecs, jdit quon est fort en tabarnak »
Mat / « heille, faudrais dire de quoué ig »

Carl : « Dites-moi, messires, l’un de vous a-t-il l’heure? »
Mat : « Midi. »
Carl : « Je vous remercie. »

Joe / « ouin ben les mecs on rock ossi en rp, j’dit »
Carl / « Lol »
Mat / « lol »
Carl / vs avé tu cassé du noob dernierement? »
Joe / « pas moé »
Mat / « nope »
Carl / « ca suce, faudrait en pogner un pis le tuer »
Joe / « pis le full looter, genre »
Mat / « lol »

La porte de la taverne s’ouvrit soudain. Un jeune homme aux cheveux blonds et à l’air enjoué entra, se dirigea vers le comptoir et commanda une chope de bière au patron.

Joe / « les mecs, vs avé vu so? »
Mat / « lisé son paperdoll!! »
Carl / « c écris : Un jeune homme souriant voulant devenir cordonnier. »
Joe / « Pff de noob a la con! »
Carl / « on le ad les mecs »
Mat / « k »
Mat : « /add Thomas »
Thomas / « Bonjour. »
Mat / « yo, t nouvo? »
Thomas / « Fraîchement inscrit! »
Mat / « tu veu tu du bon loot? »
Thomas / « Oh, vous voulez m’aider à débuter? »
Joe / « Ouin...style »
Carl / « lol »
Thomas / « D’accord. Ça m’aiderait beaucoup. »
Mat / « k. faut passer a banque »
Thomas / « Je vous suis. »

Les quatre hommes se levèrent, quittèrent la taverne et empruntèrent la route principale.

Mat / « c po ben loin...c dehors dla ville, genre, passé el bois »
Thomas / « Ok. »

Bientôt, ils quittaient l’enceinte de Systéria. Marchant au sud, ils traversèrent une plaine et un village avant de déboucher dans une dense forêt.

Thomas : « Quel bel endroit! Vous ne trouvez-vous pas, chers amis? »
Il sourit.
Carl : « On trouve. »
Joe : « Oui. Pas mal. »
Mat : « Il faut s’enfoncer dans les bois, maintenant. Suivez-nous. »
Thomas : « D’accord. »
Il sourit.

Le petit groupe quitta la route pour s’enfoncer dans la forêt. À mesure qu’ils progressaient, Thomas semblait devenir nerveux.

Thomas : « Est-ce encore loin, messieurs? »
Mat : « Plus très. »

Joe / « j’pense c l’moment! »

Thomas : You have been kicked from the party.

Thomas : « Hm... Sommes-nous arrivés, messires? »
Joe : « Non. »
Mat : « On arrivera pas. »

Les trois compagnons de Thomas dégainèrent simultanément. Mat planta sa rapière dans l’épaule droite de Thomas, Joe lui asséna un coup de marteau à la tête et Carl lui lança un poignard dans le mollet gauche. Négligeant ses blessures, la victime s’enfuit à travers les arbres, manquant de trébucher au passage.

Joe / « BUTÉ LE!! »

Le dénommé Carl décrocha son arc, le banda et décocha une flèche. Quelques secondes passèrent et un cri perçant retentit. Satisfait, les assassins se réunirent autour du pauvre homme.

Mat : « Il n’est qu’assommé. »
Carl, le pointant : « Il reprend ses esprits. »
Joe, levant haut sa masse : « Ah oui? »

Le tueur abattit son marteau en plein visage de Thomas, lui broyant le crâne. Un second cri retentit, puis le silence.

Joe / « Lol »
Mat / « loL »
Carl / « lOl »
Joe / « trop noob »
Carl / « prend lui sé pieces dor »
Mat / « c fait. Y en avait 437 »
Joe / « lol. Il a du materiel de coutur »
Carl / « c drole casser du noob »
Joe / « ouin. Ca cé meme po pager c fif »
Carl / « lol »
Mat / « rofl »
Joe / « jle découpe »
Mat / « jveux sa tete »
Joe / « k »

Ils découpèrent le corps de l’infortuné, saisirent la tête et s’en furent par la route, rigolant en marchant.

Joe / « les noobs jsuporte pas so. Ca vient jouer sur des shard pi sa pense avoir du merite, pff »
Carl / « c des fifs po dvie »
Mat / « dans lfond, les G.M. devrais etre content. On epure le shard lol »
Joe / « lol »
Carl / « pwned »

Dans un flash aveuglant, les trois hommes disparurent. Reprenant lentement conscience, ils furent surpris d’être entourés de quatre murs gris. Au centre de la pièce, un être encapuchonné, majestueux dans sa toge rouge, les observait silencieusement. Ils remarquèrent alors la présence d’un quatrième homme, jeune, blond et en toge blanche.

Thomas : « Je suis peut-être noob, mais je sais pager! »


Post by Thothamon Ind - November 21, 2005 at 8:15 PM

Je suis...ahuri, bouche bée, je ne sais que dire.. Trop Marrant!!

J'ai apprécier le clin d'oeil. .

Vous devez lire ca!!..vraiment formidable..et postez vos commentaires!!


Post by Conseiller Onirix2 - November 21, 2005 at 9:59 PM

J'adore l'histoire mais je trouve que l'histoire du noob est vraiment hors contexte quoi que bonne.


Post by Oromis, Ind - November 22, 2005 at 3:04 AM

Tes vraiment bon !


Post by Anonymous - November 22, 2005 at 3:25 AM

Tu as vraiment beaucoup de talent, j'ai particulierement aimer cette partie.

« Fhai’Ioulia, apostrophant un badaud : « Eh vous! J’ai une question à vous poser. »
« Badaud, prenant la fuite : « q/Fuck a veu fare une scene hèrpé! »


Post by Nicolas, AdC - November 22, 2005 at 3:49 AM

Joe / « ouin ben les mecs, jdit quon est fort en tabarnak »
Mat / « heille, faudrais dire de quoué ig »

Carl : « Dites-moi, messires, l’un de vous a-t-il l’heure? »
Mat : « Midi. »
Carl : « Je vous remercie. »

Joe / « ouin ben les mecs on rock ossi en rp, j’dit »

Hahaha, c'est vraiment bon. J'ai bien assez ri!!


Post by Maegor Recaedre - November 22, 2005 at 3:49 AM

Pouuuhahahahaha l'histoire du noob .


Post by Orville Fabrant, AdC - November 22, 2005 at 7:52 AM

Justice est rendue


Post by Azak Khan OdS - November 22, 2005 at 8:15 PM

aaaa putin.. je suis en info toute la face rouge, le monde me check croche, passeque chu crampé de rire. J'ai l'air con..mais chu heureux.

vraiment troooop foooort mec


Post by Thothamon Ind - November 23, 2005 at 1:01 AM

Inquiétez-vous pas! La rédaction de la suite est déjà en cours


Post by Gorluk Mahik, Esprit - November 23, 2005 at 3:33 AM

Il faut que je parte donc j'ai seulement lu les bouts dans la taverne et avec le noob et je trouve trop ca drole!! Les bouts en party!


Post by Hasam Sabbah, AdM - November 23, 2005 at 1:49 PM

Euh .. J'pense que ça mériterait meme un Post-it, dans la section "Créations diverses", ou meme sur le site, dans une partie "Déconnade" ou un truc du genre, lol ^^


Post by Thothamon Ind - November 23, 2005 at 6:53 PM

Ouais tu as raison!!


Post by Anonymous - December 7, 2005 at 9:19 PM

Une histoire de con pour les cons


Post by Drakz - December 7, 2005 at 9:44 PM

@ Jonathan Hyde

Toujours aussi constructif?


Post by Derek Sorgan - December 8, 2005 at 2:32 AM

muahahaahha!!!

continue mec, trop tordant


Post by Maegor Recaedre - December 8, 2005 at 2:40 AM

"Jonathan Hyde, Gdo" wrote: Une histoire de con pour les cons

Un commentaire con venant probablement d'un con qui dit indirectement "Yoh! Regarder moi, je vous insulte alors j'suis cooool."

J't'intimidé, continue


Post by Valdarius - December 8, 2005 at 3:43 AM

"Jonathan Hyde, Gdo" wrote: Une histoire de con pour les cons

Le plus con c'est celui qui sait pas qu'il l'est


Post by Kilvan Vancleef - December 8, 2005 at 3:50 AM

Mais non , ces correct qu'il s'exprime , a l'adolescence tu doit faire sa , sinon tu te sent mal dans ta peau ... et comme il a plus de facilité derière un écran il le fait.

P.S : En fait.. je suis pour la liberté d'opinion , mais pas exprimé de cette manière....

J'aime bien l'histoire que j'ai seulement lu la parti 11


Post by Valdarius - December 8, 2005 at 3:56 AM

M'ouais jvais dmander à mon pote Hector de me donner la version imprimable pour que je puisse lire ça sans les commentaires

N.B: J'avoue que c'est plus facile insulter les gens derrière un écran, ça donne du pouvoir non?

..Je ris en se moment


Post by Hector, Indépendant - December 8, 2005 at 3:59 AM

Je l'aime bien, Jonathan Hyde.

Il fait remonter mon post.


Post by Valdarius - December 8, 2005 at 4:07 AM

Il va peut-être atteindre 3 post..en souhaitant qu'il sorte quelque chose de plus constructif que..m'he...ahe..hee..ouais d'ici le cinquième

Personnellement je trouve pas que l'humour, autre que l'humour pipi caca poil, à la Mike Ward soit pour les cons. Si vous aimez Monsieur Ward, j'vous aime quand même.

N.B: Saint-Jean sur Richelieu!!!
-Hector
-Tomate
-Moi-même
-Mike Ward!!

.........


Post by Gorex Geule-Debois - December 9, 2005 at 6:46 AM

haha vraiment drole ton truc,top fort

(HS)et naon je suis pas nouveau j'étais la un peu avant la bêta mais finalement j'ai jamais joué paske heu..jsai pas mais je jou pu a UO mais bon j'arrête avec le hors sujet la!.(HS)

en passant le comandant Flamberg c'est inspiré du perso que j'avais sur Profania ou c'est un hazard avoir le même nom?


Post by Derek Sorgan - December 9, 2005 at 5:16 PM

"Valdarius, OdS" wrote: N.B: J'avoue que c'est plus facile insulter les gens derrière un écran, ça donne du pouvoir non?

ahah oui, je mesure 6 pied5 moi, je pese 240 livres, et je te casse la gueule avec 1 main..

sauf que la, jme sens plus 5pied8 et 130 livres.. bizarre, jai 2 personnalités!!

ah et hector, continue ca, tres bon ce que tu fais


Post by Ex - December 9, 2005 at 6:08 PM

Bon, soit vous retournez au sujet du post, soit celui-ci sera clos.

Ce n'est pas la peine de commenter sur une réponse faite visiblement pour provoquer la bisbille.


Post by Erys Sombrevent - December 11, 2005 at 12:01 PM

Ahahah siboére

C'est du n'importe quoi !

Avé Hadler !


Post by Dalar Weaver, GdO - December 13, 2005 at 7:58 AM

Vraiment fort... Le temps que tu as pris pour écrire cela a du etre long, mais en vaut la peine!

Trop Fort!!!


Post by Valdarius - December 13, 2005 at 8:02 AM

Mon pote Hector à de l'imagination, de la culture et l'humour
Oui c'est vraiment géant, j'ai pas d'info d'avance comme Tomate, mais..pas la fin du monde.
Grandiôse..je trippe là!


Post by Faeltiä Vitrae, Ind - December 13, 2005 at 9:28 AM

C'est très amusant, j'ai bien aimé de mon côté


Post by Anastria Mil'hir, HS - January 15, 2006 at 8:10 AM

J'ai eld roit de remonter le post pour avoir une chance de lire la suite?


Post by Valdarius - February 13, 2006 at 6:35 AM

À quand une suite mon bon ami Hector, je commence à me faire impatient

PS: pour ceux qui n'ont toujours pas lut...faites-le!!!


Post by Elwä Sèregon, Indépendant - February 14, 2006 at 3:40 AM

Tout simplement malade! J'attend la suite avec impatience!


Post by Thothamon Ind - February 15, 2006 at 11:19 PM

Je crois que je vais faire pression pour qu'il continue le texte, vraiment plus je le relis plus j'aime.


Post by Azmael Khan GdO - April 26, 2006 at 6:09 PM

LA SUITE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

IL EST MORT HECTOR?

quoi qui se passe...


Post by Savras, AdM - April 26, 2006 at 6:43 PM

J'ai toujours voulu savoir comment les gens font pour remonter un Post vieux de plusieurs mois, surtout quand on ne voit pas le Post sur les deux à trois premières pages du Topic.

Hector, surement qu'il ne joue plus ici si sont Post date de cette hiver, du moins on n'entend plus parler de lui.


Post by Alastore, Emp - April 26, 2006 at 7:57 PM

il a due passé a autre chose pourtant ciel qu il avait du talent


Post by Valdarius - April 26, 2006 at 10:37 PM

Hector n'a jamais vraiment "joué" ici, je devrai continuer à l'harceler pour la suite.


Post by Kyann Khay, HS - April 28, 2006 at 8:19 AM

Drole, j'aime bien les party et les jeux de mots.


Post by Thothamon Ind - April 28, 2006 at 9:22 PM

Oui comme l'a dit Valdarius, Hector na j'amais jouer sur crepuscule. Je lui en aie reparler récemment et il va écrire lorsqu'il aura le temps. Moi et Vald on va lui forcer... et je peux vous dire que la suite sera excellente..

p.s: http://www.au-crepuscule.com/forum/view ... 0&start=75 ce post n'avait plus de sens alors il a décider de le terminer en beauté, ça date et j'ai tellement rit. ( je devait vous en faire part c'est plus fort de moi, les courageux vous devriez lire depuis le début )


Post by Valdarius - April 29, 2006 at 1:17 AM

A noter que mon poste là-dedans était fait pour "fiter" avec les actions des autres. Le post original était bien pire


Post by Thothamon Ind - April 30, 2006 at 11:09 AM

Pas juste le tien Vald, les autres aussi ont édité. Il y avait du sang et des morts partout avant. C'était troubant.. ( le monde se tueaient sur forum genre.. )

Pour suivre le sujet, jen aie reparler a mon ami et oui, il va continuer le bg sous peu là ou il l'avait laissé, et ça promet d'être bon.


Post by Argon Zombalèze, Banni - December 6, 2006 at 3:56 AM

M'enfin..Je crois qu'il a lachez domage


Post by Thothamon Ind - December 6, 2006 at 5:54 PM

Il n'a jamais joué.


Post by Argon Zombalèze, Banni - December 6, 2006 at 9:55 PM

Je parlais du texte il a lacher le texte


Post by Thothamon Ind - December 7, 2006 at 9:05 PM

Ça nous arrive d'en reparler, sauf qu'il est dans le jus comme moi avec le Cégep. Grumbl.


Post by Scripteur Artemis - January 13, 2007 at 1:56 AM

ah mon dieu la 4e interlude fait peur