J'ai fermé les yeux.

J'ai fermé les yeux.

Post by Aedhan Van Attis, Ind - February 21, 2006 at 6:49 AM

Voilà, une fois de plus sous une impulsion et une envie de penser j'ai écrit. Je voulais savoir ce que vous pensiez de mes écrits et surtout de ces pensées.
Il était une fois le temps qui court.

Si l’on regarde à l’Ouest, l’on voie le soleil se coucher. Si on regarde à l’est c’est l’obscurité. Au nord et au sud, l’union des deux. Mais si l’on ferme les yeux, tout disparaît, il n’y a plus aucun espace, plus aucun temps, plus rien que soit même.

Le soit-même est un espace en sa façon, un endroit où les découvertes sont multiples, bonnes et mauvaises. Un endroit où l’on croit trouver la paix intérieure, mais l’on n’y trouve la plus grande bibliothèque jamais créée. Composée de grandes étagères infinies et qui grandissent même à force de lire le contenu, car après tout l’infinie n’est il pas l’éternel accroissement? Et dans cette immense bibliothèque l’on retrouve des parchemins qui n’attendent que d’être déroulés, et chacun d’eux conduit vers un autre parchemin. La compréhension et l’assimilation d’une telle chose restent une quête éternelle et vaine. J’ai ouvert les yeux à ma naissance et je les ai fermés bien avant ma mort.

Sous un ciel illuminé par la douce lune, deux roses s’enchevêtrent, buvant de l’immaculée inconscience, se nourrissant de l’imparfaite justice, elles s’enchevêtrent éternellement toujours sous le regard bienveillant de la lune. Son aura bleuté n’est pas qu’une simple raison romantique, mais bien un catalyseur, de cette roche insignifiante découle des lots de contes et d’histoires.

De l’amour, de la haine, de la folie et de la confusion, un simple astre régnant la nuit apporte tout ceci et bien plus. Elle m’apporte plus d’inspiration que la douce de mon cœur, grâce à elle je me meurt. Une fois, éblouie par la lumière, je fermai les yeux. La lune souriait voyant la scène. D’un coup je fut projeté, les odeurs envahissaient mon nez comme la nostalgie comblait ma mélancolie. Tout coulait si rapidement que mes yeux ne suivait qu’un point distinct et constant, parmi ces images envahissantes, se retrouvait ce point.

Le simple fait de fermer les yeux me semblait comme à chaque fois, un jugement dernier. Ce petit point ramenait toujours cette image cupide de ce passé. Tout coule comme une cascade, je veut m’arrêter et y boire, mais à chaque fois que je veux constater la goûte fait place à une autre. Le courant est trop fort, ce courant cache quelque chose qui ne doit pas être découvert. Quelque chose, oui mais quoi? Une chose qui contient tous les secrets, toutes les réponses, ou bien Le secret et la réponse. Combien d’hommes aussi curieux que moi ont tenté d’atteindre cette chose, en nageant en courant inverse. Tous sont morts.

Mais après tout, qui suis-je pour affirmer telle chose? Un vulgaire adolescent de 14 qui a fermé les yeux? Un homme nageant contre le courant? C’est dans l’obscurité que l’on distingue la lumière, c’est en fermant les yeux que j’ai compris. Je nage actuellement seule, c’est ma rivière personne ne peut me la contester, puisque personne n’essaie d’y nager. Du moins, personne qui existe dans ma vie. Cette rivière, c’est moi même qui l’ai remplie, avec mes propres idées, mes propres questions qui ne seront jamais répondues, ma propre folie. Cette rivière coule en moi, et autour de moi, c’est mon habitat constant, mais c’est elle aussi qui m’habite. Je suis l’hôte et l’invité? Alors où suis-je? C’est peut-être la réponse qui m’attend au bout de cette rivière.

Alors serait-ce qu’on appelle la vie? On emploie souvent se mot pour désigner une chose si abstraite. Mais pourtant qu’est-ce que la vie? Une étape tout comme la mort? Non je ne crois pas en cette pensée de philosophe lâche. La vie, que dire de celle-ci, c’est vague, vague comme mer. Alors serait-ce une mer dans laquelle viennent se jeter toutes les rivières et fleuves? De cette mer, tout y naît tout y meurt, elles prend un peu de tout et en redonne tout autant. Une symbiose dont nous avons besoin? Serait-ce la vie?

Un cimetière brumeux, à la douce musique ambiante et à l’odeur apaisante. Une marche qui dure et dure, je regarde chaque inscription sur chaque tombe, Je constate alors que derrière chaque lettre gravée, derrière chaque mot inscrit, une histoire se cache, une vérité se ment. Derrière chaque lettre gravée, derrière chaque baiser donné, se cache un panier. Ce panier est l’aboutissement d’une compréhension, mais pour tous le panier reste fermé. Mais qu’adviendrait- il si l’on ouvrait ce panier?
Gauvin.


Post by Juliette El'Idhrin, CP - February 23, 2006 at 8:12 PM

Si, comme dit dans le texte tu as 14 ans, je t'envoie mes félicitations pour ce texte bien écrit, fais cependant attention il y a quelques petites fautes qui traînent et qui gâchent un peu. Un orthographe parfait est la preuve d'un écrit soigné et travaillé. Je me permets de relever celles que j'ai pu voir et modifier quelques oublis ainsi que la ponctuation, je ne touche pas au contenu il t’appartient, je mets en gras les endroits où je suis intervenue :

"Il était une fois le temps qui court.

Si l’on regarde à l’ouest, l’on voie le soleil se coucher. Si **l’**on regarde à l’est c’est l’obscurité. Au nord et au sud, l’union des deux. Mais si l’on ferme les yeux, tout disparaît, il n’y a plus aucun espace, plus aucun temps, plus rien que soi-même.

Le soi-même est un espace en sa façon, un endroit où les découvertes sont multiples, bonnes et mauvaises. Un endroit où l’on croit trouver la paix intérieure, mais **l’on y trouve **la plus grande bibliothèque jamais créée. Composée de grandes étagères infinies et qui grandissent même à force de lire le contenu, car après tout l’infinie n’est-il pas l’éternel accroissement? Et dans cette immense bibliothèque l’on retrouve des parchemins qui n’attendent que d’être déroulés, et chacun d’eux conduit vers un autre parchemin. La compréhension et l’assimilation d’une telle chose restent une quête éternelle et vaine. J’ai ouvert les yeux à ma naissance et je les ai fermés bien avant ma mort.

Sous un ciel illuminé par la douce lune, deux roses s’enchevêtrent, buvant de l’immaculée inconscience, se nourrissant de l’imparfaite justice, elles s’enchevêtrent éternellement, toujours sous le regard bienveillant de la lune. Son aura bleutée n’est pas qu’une simple raison romantique, mais bien un catalyseur, de cette roche insignifiante découlent des lots de contes et d’histoires.

De l’amour, de la haine, de la folie et de la confusion, un simple astre régnant sur la nuit apporte tout ceci et bien plus. Elle m’apporte plus d’inspiration que la douce de mon cœur, grâce à elle je me meurs. Une fois, ébloui par la lumière, je fermai les yeux. La lune souriait voyant la scène. D’un coup je fus projeté, les odeurs envahissaient mon nez comme la nostalgie comblait ma mélancolie. Tout coulait si rapidement que mes yeux ne suivaient qu’un point distinct et constant, parmi ces images envahissantes, se retrouvait ce point.

Le simple fait de fermer les yeux me semblait comme à chaque fois, un jugement dernier. Ce petit point ramenait toujours cette image cupide de ce passé. Tout coule comme une cascade, je veux m’arrêter et y boire, mais à chaque fois que je veux constater, la goûte fait place à une autre. Le courant est trop fort, ce courant cache quelque chose qui ne doit pas être découvert. Quelque chose, oui mais quoi? Une chose qui contient tous les secrets, toutes les réponses ou bien Le secret et la réponse. Combien d’hommes aussi curieux que moi ont tenté d’atteindre cette chose, en nageant en courant inverse. Tous sont morts.

Mais après tout, qui suis-je pour affirmer telle chose? Un vulgaire adolescent de 14 ans qui a fermé les yeux? Un homme nageant contre le courant? C’est dans l’obscurité que l’on distingue la lumière, c’est en fermant les yeux que j’ai compris. Je nage actuellement seul, c’est ma rivière, personne ne peut me la contester, puisque personne n’essaie d’y nager. Du moins, personne qui existe dans ma vie. Cette rivière, c’est moi-même qui l’ai remplie, avec mes propres idées, mes propres questions qui ne seront jamais **répondues (je mettrais « résolues ») **, ma propre folie. Cette rivière coule en moi, et autour de moi, c’est mon habitat constant, mais c’est elle aussi qui m’habite. Je suis l’hôte et l’invité? Alors où suis-je? C’est peut-être la réponse qui m’attend au bout de cette rivière.

Alors serait-ce ce qu’on appelle la vie? On emploie souvent ce mot pour désigner une chose si abstraite. Mais pourtant qu’est-ce que la vie? Une étape tout comme la mort? Non je ne crois pas en cette pensée de philosophe lâche. La vie, que dire de celle-ci, c’est vague, vague comme la mer (« vague comme mer » la mer n’est pas une chose abstraite mais bien concrète, ainsi l’emploi du « la » est préférable ). Alors serait-ce une mer dans laquelle viennent se jeter toutes les rivières et fleuves? De cette mer, tout y naît tout y meurt, elle prend un peu de tout et en redonne tout autant. Une symbiose dont nous avons besoin? Serait-ce la vie?

Un cimetière brumeux, à la douce musique ambiante et à l’odeur apaisante. Une marche qui dure et dure, je regarde chaque inscription sur chaque tombe, Je constate alors que derrière chaque lettre gravée, derrière chaque mot inscrit, une histoire se cache, une vérité se ment. Derrière chaque lettre gravée, derrière chaque baiser donné, se cache un panier. Ce panier est l’aboutissement d’une compréhension, mais pour tous, le panier reste fermé. Mais qu’adviendrait- il si l’on ouvrait ce panier?"

Voilà mes remarques techniques.

J’apprécie cependant ton style d’écriture penché sur les métaphores, allégories et images. Certaines me sont indécodables, fais attention de ne pas trop te perdre dans les idées abstraites, bien qu’appréciables, elles peuvent vite larguer un lecteur, c’est dommage. Ecrire c'est accepter de se soumettre à des contraintes pour condenser sa pensée et lui chercher une cohérence. au-delà des contraintes se trouve la beauté de l'objet extériorisé, beauté pour toi, si cela vient vraiment du plus profond de toi et beauté pour les autres, si ceux-ci se reconnaissent en toi. Pose toi la question si une personne extérieur comprendrait ce que tu cherches à montrer.