Infestation de larves (suite rp)

Infestation de larves (suite rp)

Post by Ténèbre Chanteflame - January 5, 2011 at 2:22 AM

Et la nature hurlait son mécontentement...

[Introduction]

Les pas de la dryade

Elle n'en était pas, mais c'était tout comme. Dans le peu de vêtements qui ornaient son corps. Dans le déhanchement d'une naturelle sensualité, les feuillages épais des fougères laissaient entendre un bruit de froissement sur son passage. L'épaisse chaleur de la jungle, sur l'île sacrée, faisait perler d'infinies petites goutelettes de sueur sur la peau claire de la berguenoise. Ses cheveux frivoles, insolites, s'accrochaient aux branches et les bracelets faits à base de noix qu'elle portait aux poignets et aux chevilles fricassaient comme des maracas. Puis, de la manière la plus naturelle que cela lui vint, elle éleva son chant pour appeler ses pairs. Sa voix était comme un appel. Chaud, suave, animal. Il se répercutait dans la tête de chacun portant les dieux de la trinité en son coeur. Il s'infiltrait, irrésistible, attirant ses disciples, ses croyants, à la sauvegarde de la faune et la flore Systérienne...

Je fais tout ceci par post rp pour avoir le plus de gens possible, mon horaire est chaotique en ce moment. Merci à tous ceux qui participeront. J'éditerai un post par jour, si cela s'avère possible.


Post by Ténèbre Chanteflame - January 5, 2011 at 7:32 PM

[Introduction]

Et la nature chantait avec elle.

Les gouttes d'humidité tombaient d'une feuille à l'autre, débutant une mélodie pure. Elles roulaient d'abord sur la surface lisse des plantes, pour aller s'écraser, en symbiose, sur la terre boueuse ou encore dans des flaques d'eau. En harmonie avec le gouttement, les grenouilles chantaient. Leurs voix à l'unisson, véritable chorale, avaient un je-ne-sais-quoi de très spirituel. Les quelques cacatoès qui nichaient dans les hautes cimes des arbres battaient des ailes. Et à cette symphonie s'ajoutait le bruit du vent qui s'infiltrait dans les carillons éoliens que la toute belle avait installés.

La ronde de pierres était encore déserte d'êtres humanoïdes. Le soleil, qui arrivait par motifs kaléiodoscopiques, par delà de l'épais feuillage, donnait à la scène un air d'autant plus primitif, sauvage. Une brume légère entourait les installations de pierre. La flore abondante laissait, autour de ce havre spirituel, des couleurs arrogantes. Orangées, rouges, ocre, jaunes, bleues, pourpres. Vanitée de la nature, caprice des dieux de la Trinité. Les lierres retombaient du haut des arbres millénaires, pour venir caresser tout être qui puisse s'y promener.

Ténèbre commença les installations. De grands, et moins grands, bols de bois sculptés grossièrement à la main furent déposés à divers endroits, pour récolter les gouttes qui tombaient, ici et là. La disposition vint amplifier le rythme naturel que créait la tombée de l'eau. Fut le tour de l'encens. Des bâtons, oui, bien bâtons, considérant leur taille, furent posés aux quatre coins de l'endroit qui n'en possédait aucun. La guide s'était fiée aux quatre points cardinaux pour déposer les arômes qui se consûmeraient à petit feu. Et, finalement, au centre, elle avait installé des racines d'iboga.

-La racine avait des effets particulier qui, disait-on, permettait à ceux qui en consommaient l'infusion d'entrer en lien direct avec le monde spirituel les entourant. D'autres la considéraient tout bêtement comme une drogue.-

Une fois chaque item placé avec soin, notre délicieuse se mit à danser, se laissant bercer par la musique que l'endroit formait autour d'elle. Bercée, manipulée par les rythmes délicieux qu'apportait la nature. Sous les mouvements suaves et parfois brusques de la belle, les bracelets élevaient à leur tour un cliquetis qui s'ajoutait à la mélopée bienveillante. Un corps qui ondule, une ombre qui percute sur chaque forme éclectique. Les bras qui s'élèvent au ciel, et retombent ensuite, contrôlés et sauvages à la fois. La tête, dont la chevelure rebelle s'exprime par delà les mouvements, qui se balance avec le reste du corps. Les hanches qui roulent. Des arabesques, des pirouettes. Le corps qui venaient fendre les volutes de fumées qui s'échappaient de l'encens. Et les doigts qui posaient, aléatoirement, sur son propre corps, des marques de peinture, dernier élément qu'elle avait apporté.

Que dire de plus, sinon que la prochaine étape suivrait... avec les membres de l'assemblée ou non.


Post by Nathan Herlaer, AD - January 5, 2011 at 10:28 PM

Le rôdeur se mouvait calmement à travers l'épaisse végétation de la jungle de l'île. Les cris des animaux s'élevaient à travers celle-ci, dans une quasi-mélodie qui se rendait jusqu'aux oreilles du jeune rouquin. Lui, tout le contraire de son hôte, était complètement silencieux. Il cherchait, cherchait et cherchait toujours, guidé par le chant et son fidèle compagnon qui planait au dessus de la grande barrière naturelle.

L'humidité se faisait présente, la chaleur se faisait pesante. Le rôdeur avait ralentit le pas pour la première fois à travers la jungle qui l'accueillait, son regard se portant vers le ciel, à l'occasion, pour s'assurer de la présence du rapace, celui qui le guidait. Finalement, le rôdeur marqua un pause en décrochant la gourde d'eau d'à son ceinturon et en se laissant tomber sur le sol boueux en essuyant son front du revers de sa main gantée d'un mouvement bien simple. La chaleur se faisait de plus en plus sentir. Une pause ne ferait de mal à personne, de toute façon. Pensée qui furent contestées par le cri perçant de l'aigle qui planait en cercles quasi-parfait au dessus de lui, ses ailes majestueuses complètement ouvertes. Il était près de ce qu'il cherchait, semblait-il. Du moins, c'est ce qu'il supposait. Dans un simple bond il se remit sur pieds, prêt à entreprendre le peu de chemin qu'il lui restait à effectuer.

Il restait cloîtré dans le même silence auquel il s'était résorbé lorsqu'il avait mit les pieds dans l'endroit. Il se laissait bercer par les bruits qui l'environnaient, tout simplement. Il ne mettait que rarement les pieds dans la jungle, il en valait la peine d'en profiter pendant qu'il y était..

L'aigle entreprit alors une brusque descente en piquée à travers le feuillage, en laissant entendre un cri pour le dresseur. Ils étaient rendu. Il accéléra la marche, un peu à contre coeur, en laissant sa cape s'accrocher à tout ce qui se trouvait sur son chemin. Son pas s'accélérait de plus en plus alors que l'énorme cercle de pierres se dessinait peu à peu devant lui. Le cercle de pierre et son invitée.

Le chant; son chant.
Le jeune rôdeur resta en retrait, avec toute la discrétion du renard, alors que le rapace vint se poster juste derrière lui dans un battement d'ailes. Il attendait.


Post by Ténèbre Chanteflame - January 7, 2011 at 7:37 PM

Malheureux sont ceux qui ont laissé tomber cette histoire dans l'oubli! Malheureux, lorsque les désastres du cycle s'abbatrons sur leur confort quotidien !

Une déception s'empara du coeur de la guide, lorsqu'elle fut prête à débuter sa cérémonie. Mais elle n'en manifesta pas de rancoeur. Peut-être se doutait-elle de l'apport que ses pairs allaient jouer dans cette histoire. Ainsi, elle continua où elle en était rendue.

La naïade s'accroupis près du sol, son unique robe gitane, pesante d'humidité, suivait le flot de ses mouvements. Elle prit un bâton d'encens, de la main droite, puis de la gauche, cueillit une énorme feuille de plante éléphant. En se relevant, elle se mit à prononcer des litanies. Pour purifier l'endroit, qui l'était déjà, elle utilisa la feuille comme un éventail, pour souffler la fumée de l'encens de sauge tout autour de la ronde de pierres.

"Oh, Dieux de la trinité,
guidez-moi de votre sagesse,
insufflez-moi la vérité sous sa forme la plus pure,
permettez-moi d'entrer en contact avec les esprits de la nature.

Oh, Dieux de la trinité,
portez-moi vers le chemin de l'absolu,
chuchottez vos méandres,
permettez-moi de trouver la solution pour rétablir le cycle."

Ténèbre entonnait cette litanie à répétition. Elle ne la hurlait pas, la murmurait à peine, ses mires bleues claires rivées sur ce qu'elle faisait. Pour qui la voyait, on savait qu'elle s'y appliquait et y mettait tout son coeur. Car si la déception l'avait gagnée, sa volonté de rétablir les terres malades était plus forte encore que tout mal d'être qu'elle puis ressentir. Ses mouvements étaient à la fois précis et coulants, naturels. On sentait qu'elle commençait à prendre la main aux rituels.

Si on s'était jointe à elle pendant la ronde, elle ne s'en était pas encore aperçue.

Une fois le cercle bouclé, elle remit le bâton d'encens là où il était posé initialement, et se purifia à son tour, à l'aide de la feuille, toujours. S'envoyant la fumée d'encens en direction du cou, de la poitrine, des bras et du visage, à la toute fin. Elle inspira un grand coup, posa la feuille sur le sol, et ouvrit les yeux, pour constater si d'autres s'étaient joints à elle, à l'appel des esprits...


Post by Ténèbre Chanteflame - January 8, 2011 at 4:24 PM

... Mais ne vit personne. Qu'importe. Le temps, lui, n'attends personne, jamais. Et c'était, à son avis, indéniablement, ce qui manquait. Du temps. Ainsi, elle continua le rituel où il en était rendu.

Une cruche d'eau de source en terre-cuite fut déposée sur une braise bien chaude. Puis, ensuite, Ténèbre laissa tomber quatre racines d'iboga. Avec un mortier de pierre, elle fit huit fois le tour du goulot de la cruche.

"Dieux de la terre,
Dieux du ciel,
Dieux de la mer,
Dieux des éléments,

Je vous implore,
Insufflez dans ce breuvage votre divine vision.
Permettez à qui boira ce nectar de communiquer avec l'ether de la nature,
Et de trouver la solution à ses maux."

Pendant qu'elle répétait ces invocations, le liquide, qui, lentement se mélangeait. Les racines, qui macéraient, à petits bouillons, laissaient sortir leur toxines pour se mêler et s'amoindrir dans l'eau de source. Excités par la chaleur, les fluides de l'iboga parfumaient l'air d'une odeur âpre, légèrement sûre. Pendant ce temps, l'eau claire se tint d'orangé et de jaune vif. La couleur faisait des arabesques et toute sorte de motifs plus ou moins réguliers. Cependant, les deux couleurs ne se mêlaient pas ensemble.

Une fois que le breuvage tenait toutes les caractéristiques typique des rituels anciens, Ténèbre vint s'asseoir à un endroit stratégique, entre deux bâtons d'encens. Avec un petit bol à boire, elle trempa le rebord dans la cruche, et soutira l'équivalent de cinq gorgées du liquide étrange.

L'heure était à débuter le voyage spirituel. Serait-elle seule à partir dans son MOI psychique...?


Post by Nathan Herlaer, AD - January 8, 2011 at 9:49 PM

Et le rôdeur s'était joint au grand cercle de pierres juste au bon moment !

« Oh, Dieux de la Trinité,
apportez-moi votre aide,
aidez-moi à garder la Balance en équilibre,
et protéger le Cycle. 

Oh, Dieux de la Trinité,
entendez ma voix,
guidez-moi,
et je suivrai.»

Ces mots étaient sorties de la bouche du rouquin à mi-voix. La Guide semblait complètement dans sa bulle, son monde; il ne voulait en aucun cas briser la concentration qui l'habitait. Il s'était donc joint au cercle de pierres silencieusement, sans vouloir attirer l'attention pour le moment. Sa présence aurait tôt fait d'être aperçue à travers les énormes pierres, de toute façon.

Les yeux clos, bercé par les échos de la Nature, entouré par les dolmens qui s'élevaient autour de lui comme une véritable barrière, il récitait ces mots, cet appel, avec un calme indélébile.

Le bruissement des fougères, les bruits des animaux environnant, la légère brise mélangée à l'humidité ambiante. Rien ne venait troubler sa concentration et rien ne devait le faire. Il avait la protection du Cycle et la Nature à coeur, la faune et la flore courrait un véritable danger. Il était prêt à aider, coûte que coûte.

Les mots avaient cessés de s'échapper de sa bouche. Ses yeux s'étaient complètement réouvert, se baladant sur les alentours avec le même calme qu'il avait adopté depuis son arrivé. Calme comme l'endroit. Finalement, sans un mot, le jeune rôdeur alla rejoindre la Guide. Si d'autres n'étaient pas prêt à s'engager dans se voyage spirituel, lui l'était.


Post by Vent d'Hiver - January 10, 2011 at 2:35 AM

Glissée entre les branches des arbres la fée observait. Écoutait le chant profond et vibrant s'élevant à présent des deux gorges des bipèdes. Quittant son abris, elle s'en vint volter et se lover dans le creux du coup de la belle créature à la voix si parfaite et prenante.
Unissant sa voix éthérée à celle de la guilde, unissant sa puissance à l'appel lancé.


Post by Gardtalang, ind - January 12, 2011 at 7:46 AM

Non loin d'être le plus discret de tous, le demi-orque avait tracer son chemin dans l'épaisse végétation à coup de hache, brisant les branches gênante pour sa grandeur avec ses énormes mains. Fervent de Vaerdon, il semait destruction à petite échelle en suivant la provenance du chant bien connu aux oreilles du géant vert.

Comme à son habitude, il restait à l'écart, replaçant son énorme hache de guerre dans le dos pour venir croiser les bras durement contre son torse de demi-monstre. Il observait la scène avec un regard sévère et naturellement mauvais sans néanmoins interrompre la cérémonie entamée. Grand et gros, il n'allait qu'être un observateur silencieux. Pourquoi le demi-orque s'était-il aventuré sur l'île sacrée? Mademoiselle T, le savait sans doute.

Aux paroles de ses deux confrères, il restait de marbre comme une colonne de pierre. Tout comme la magie, les trucs rituels n'était pas sa tasse de thé, néanmoins il était avec son frère et sa soeur. Ce qui était déjà un bon début si l'on connait bien le caractère difficile du demi-orque.