Traités perdus [Théologie]
Post by Natys Sephïos Thalindel - October 7, 2008 at 8:34 PM
Contextualisation et panthéon actuel
Depuis le tout début, les adeptes de la Trinité, ont toujours considéré ce cycle comme une boucle hermétique et figé dans l'espace et le temps. Mélurine, Vaerdon et Lathan. La vie (création), la destruction (mort) et la neutralité (équilibre). L'histoire de la Trinité remonte au tout début des temps, pour beaucoup de croyant, c'est la Trinité qui est au coeur de la création du monde (sous la tutelle de Shaelim). C'est la Trinité qui est à l'origine du début des temps mais surtout c'est elle qui saura préserver les peuples d'Enrya.
À l'époque de la sombre Ordre sanglante, c'était Vaerdon qu'on priait abondament, trop abondament, ce qui a causé sa perte. Le cercle lui a d'avantage prôné la neutralité et donc, Lathan. Une inertie qui lui aura coûté beaucoup de fidèle qui aurait préféré une parité plus respecté. Maintenant que l'ère de la Fraternité du chêne est arrivé, on semble tendre vers un nouvel équilibre. La trinité semble être retourné au centre des valeurs de cette guilde, mais on estime maintenant qu'Eunylap est un dieux intermédiaire qui, bien que hors de la trinité, ferait maintenant parti intégrante de l'équilibre naturel que prône les membres de la Fraternité.
Bien qu'encore précaire, une nouvelle hiérarchisation des divinités semblent prendre racine au sein des enfants du Chêne et ceci s'explique en partit en raison de la découverte du Mythe perdu d'Eunylap.
Eunylap, fils de Mélurine, selon les écrits du Mythe perdu, occupe donc une place toute nouvelle au sein du Panthéon de la Fraternité et il forme aujourd'hui ce que l'on nomme la Quaternité et qui jadis était nommé la Trinité. C'est, selon plusieurs rumeurs, ce qui aurait poussé les Gitans à s'unir au Cercle. Deux clans passionnés, amoureux de la vie, fiers, créateurs et protecteurs. La nature occupe une place central autant du côté de l'équilibre que de l'inspiration, on ne fait pas face à un simple rassemblement, mais d'avantage à une fusion et à la naissance de nouvelles croyances et convictions. La vie, l'amour, l'art, la force et la sagesse sont au centre de ce nouvel équilibre naturel, tout comme le symbole d'unité du puissant Chêne.
Nouveau Panthéon des enfants du Chêne :
Divinités Primaires :
La Trinité
Divinités Secondaires :
Eunylap, fils de Mélurine.
Shaelim, Mère de la Trinité.
Divinités Tertiaires :
Thaar
Gaphaël
Aerduyn
Divinités Bannis :
Yagshul
Enyde-Mä
Post by Natys Sephïos Thalindel - December 10, 2008 at 10:13 PM
Le Mythe perdu d'Eunylap
Mélurine, enfant aîné de Shaelim, avait en elle le souffle de la vie. Elle aurait créé un monde d'immortalité, de pacifisme et de paix intérieur, mais sa mère, celle que l'on nommait aussi la créatrice inconnue, avait jugé bon d'offrir à tout être un humain, le repos éternel en créant Vaerdon le vent de destruction. Antithèse de sa sœur Mélurine, Vaerdon débarrassait Enrya de toute forme de vie inutilement faible et superflu. Pendant un temps, cette cohabitation eu un certain succès, mais vint le jour où l'un comme l'autre, voulurent imposer sa vision du monde à cette vaste terre qu'est Enrya. D'un côté, Mélurine, qui désirait offrir aux elfes l'immortalité, de l'autre Vaerdon, qui éprouvait chaque homme à un point tel qu'ils s'entre déchiraient et couraient inévitablement à leur perte. Shaelim fut déçue de voir ainsi incapable de cohabité ses deux progénitures, elle devait trouver un moyen de faire stopper cette guerre d'idéologie qui se répercutait de façon néfaste sur la terre.
C'est alors qu'elle remettait en cause la possibilité même de créer un monde tel qu'elle l'imaginait qu'elle découvrit un demi-elfe qui raviva son espoir. Premier enfant issue de l'union des hommes et des elfes, il avait s'eu faire preuve d'une neutralité dont Mélurine et Vaerdon n'avait même pas jusqu'ici envisagé. Shaelim l'observa tout au long de sa vie et alors qu'il allait rendre son dernier souffle, elle lui insuffla l'immortalité. Ainsi, naquis Lathan, divinité qui pourrait ainsi instaurer une forme d'équilibre et donner naissance à ce qui serait nommé : La Trinité !
Mélurine et son jeune frère Vaerdon furent au début bien insulté de voir la mère Shaelim leur imposer ainsi un nouveau frère, jadis simple mortel, en guise de chaperon. Lathan n'était cependant pas devenu un dieu sans raison, sa sagesse, sa patience, sa pureté et sa neutralité lui valurent bien vite le respect de la déesse de la vie et du dieu de la destruction. Il su donc s'imposer comme étant le protecteur de l'équilibre et de la neutralité au sein de ce triumvirat céleste et Enrya connu par la suite des jours meilleurs.
Les siècles passèrent et Mélurine comme Vaerdon côtoyèrent longuement Lathan, apprenant de lui modération, respect et neutralité, des qualités essentielles au maintient de ce nouvel équilibre. Mélurine continuait d'adorer les elfes, mais elle avait appris à étendre ses horizons à un tel point, qu'un jour, elle tomba amoureuse d'un demi-elfe à l'image du premier d'entre eux, Lathan. Ce druide, adepte de la trinité, vivait dans le parfait respect de la volonté divine. Protecteur de la vie, il avait survécu à des épreuves qui avait su impressionner Vaerdon. Sa sagesse était grande, Lathan lui avait accordé son savoir et sa protection plus d'une fois.
Symbole pour l'ensemble des habitants d'Enrya, il était aussi devenu un exemple de réussite à travers tout le panthéon céleste. Un jour, alors que le demi-elfe dormait dans une caverne au pied d'une montagne de Systéria, Mélurine vint lui rendre visite dans son sommeil. Elle admirait sa beauté humaine teinté de grâce elfique. Ce druide, fervent de la trinité, était à la fois un maître des forces de la nature et son humble serviteur. Jamais, il n'avait abusé de sa force et pratiquement toujours, il avait su prendre les bonnes décisions. C'était un voyageur-ermite qui comblait certain moment de solitude par quelques notes de musiques ou par quelques moment d'écriture et de lecture poétique. Secrètement, la déesse trinitaire en était amoureuse.
Cette nuit, elle n'était venu que pour l'observer de plus près, mais lorsqu'il s'éveilla et que leurs regards se croisèrent, elle voulut lui offrir un cadeau qu'aucun être mortel autre que lui n'aurait jamais. Elle lui offrit ce corps d'elfe qu'elle avait emprunté pour l'habiter le temps d'une nuit. Ces deux mortels, sans jamais se douté qu'il ne s'agissait pas d'un simple rêve, firent l'amour passionnément.
Mélurine regagna ensuite le ciel et nostalgiquement, elle continua d'observer son amant pour le reste de son existence, sans se douter qu'autre part, sur Enrya, une elfe qui s'était bien involontairement offerte comme porteuse de l'enfant d'une déesse, s'apprêtait à donner naissance au premier demi-dieu : Eunylap.
Post by Natys Sephïos Thalindel - December 10, 2008 at 10:26 PM
Post by Natys Sephïos Thalindel - January 1, 2009 at 11:39 PM
Shaelim et Eunylap divinités secondaires
Les membres de la fraternité considèrent que l'équilibre, régis par une neutralité empreinte de sagesse, doit être au centre de l'existence. C'est pourquoi, ils considèrent Mélurine, Vaerdon, Lathan et Eunylap comme les trois principales divinités en ce monde et qu'ils leur vouent un culte ; la Quaternité. D'autre part, les adeptes de la trinité sont souvent des sages qui croient énormément aux bienfaits de la diversité et de la répartition qui font parties intégrante de cette si chère équilibre.
Donc, les membres de la fraternité du chêne et plusieurs autres adeptes de la trinité à travers Enrya, prie quand même, selon les circonstances et à différent niveau, d'autre divinité, car le Panthéon céleste est vaste et chaque dieu qui s'y trouve s'attend à être respecté et vénéré à un certain degré.
Plusieurs d'entre eux considèrent Shaelim, la créatrice du monde, comme une divinité à respecter. On ne lui voue pas un culte et elle n'est pas beaucoup prié parce que les druides et les Clercs s'entendent pour dire qu'elle ne demande pas à recevoir cette considération, sans quoi elle n'aurait pas créé des intermédiaires pour régir Enrya selon des lois qu'elle fixe. Shaelim est donc, selon sa volonté et à titre symbolique, une divinité secondaire dans le panthéon de la fraternité du chêne.
Selon les légendes, la créatrice inconnue, se fait nommer ainsi parce que cette parfaite déesse était empreinte d'une tel modestie qu'elle ne demandait pas à être vénérer et a donc tenté de resté le plus loin possible de ses petits enfants, les créatures issuent de sa propre fille Mélurine, soit les habitants d'Enrya. Néanmoins, les membres de la fraternité du chêne la respect et la prie à l'occasion pour la remercier d'être la créatrice de l'univers. On raconte même qu'en temps trouble, lorsque l'équilibre semblait s'écrouler de toute part et que les croyant étaient plus ébranlé que jamais, des druides s'étaient réunis afin de concevoir un rituel à l'intention de Shaelim qui a pour but de la tirer de son long sommeil et de lui demander de trouver une solution à ses bouleversements sans précédent.
Eunylap quant à lui a été hissé au rang de divinité secondaire lors de la fusion de la guilde Gitane à l'ancien cercle de pierre. Rapidement, les deux parties ont adhéré aux croyances de l'un comme de l'autre et en très peu de temps, les conteurs s'évertuaient à raconter ce qu'ils appelaient la légende du Mythe perdu d'Eunylap et avec les années, cette légende fait maintenant partie intégrante du patrimoine religieux des enfants du chêne. Certains accordent très peu d'importance à cette légende, la considérant d'avantage comme une histoire à but politique, d'autre comme une simple rumeur, mais la plupart s'entendent à ce jour pour la considérer comme vraie pour la simple et bonne raison que les valeurs des deux anciennes guildes se sont si bien fusionné qu'il se devait d'y avoir une explication au niveau théologique. Le Mythe perdu n'est pas un texte intégral, c'est un écrit retrouvé qui a été endommagé par le temps, mais ce qu'on y trouve est suffisamment complet et concordant pour qu'on y accorde une certaine crédibilité.
Post by Natys Sephïos Thalindel - January 1, 2009 at 11:49 PM
L'Épopée du puissant Vaerdon
L’épopée
Vents et marrés tu as levé, pour nous éprouver tu t’es armé. Devant la plus grande armée de paix et d’amour, de protection et de préservation, de perpétuité et de pérennité tu as pris les armes au nom d’un équilibre encore inexistant et abstrait. Tu es l’un des plus grand héros d’Enrya, œuvrant dans l’adversité, controversé et réprimé, jamais ne nous as-tu abandonné. Shaelim, ta mère, est juste. Elle est toute puissante et clairvoyante, elle savait que sans toi, ta sœur aîné y réussir n’y pourrait pas. Ainsi tu es née et de par ta puissance et ton ingéniosité, on dut ensuite offrir à un druide l’immortalité ainsi que le rôle de pilier. Maintenant que ses choses du passé font partie, tu es légitimement et intrinsèquement une partie de l’équilibre qui nous est si cher.
Vaerdon, icône de force et de témérité, Vent de la destruction, épreuve des mortelles, nous te devons respect et vénération.
Prélude (explication contextuelle)
Comme le dictait l’unes des closes de la loi de l’équilibre, sur Enrya, les plus forts avaient prédominances sur les plus faible et ainsi, certains peuple s’élevaient alors que d’autre connaissaient un déclin, voir l’extinction. Le créateur de cette close, Vaerdon, se considérait aussi comme le principale juge et applicateur de cette même loi, la rendant par le fait même irrévocable et incontournable en raison de sa provenance céleste.
On raconte qu’au début des temps, alors qu’aucune Trinité n’existait et que l’équilibre était d’avantage un phénomène de balancier allant d’un extrême à l’autre, un groupe de croyant en Mélurine aurait provoqué la colère du puissant Vaerdon. Alors que Shaelim était plongé dans ce qu’on appelle aujourd’hui le « premier long sommeil » des croyants s’unifiaient, avec comme dogme centrale, la prévalence de la vie sur tout. Ils rassemblèrent tous les peuples (à l’époque peu nombreux) d’Enrya et réussirent à créer une ligue de préservation des formes de vie existante. Leur croyance en la prévalence suprême de la vie eu des répercussions grave.
Le phénomène de ce culte de Mélurine prit une telle ampleur qu’on connu en moins d’un siècle une explosion de la population Enryenne, provocant l’émigration et donc le peuplement de plusieurs îles, archipels et territoires inhabités. Les peuples, aussi bien homme qu’Elfe avaient intégré sous différent motif cette croyance de la prévalence de la vie d’une façon extrême et irrationnel. Pendant plus d’un demi-siècle, aucune guerre n’eut lieu, et on instaura des mesures de protection de la faune et de la flore si drastique que le renouvellement naturel commençait a en être perturbé. Vaerdon eu tôt fait de comprendre l’ampleur de la situation, on bafouait sa loi divine et sa sœur prenait trop d’influence engendrant par le fait même des conséquences outrageantes sur l’équilibre.
Le puissant Vaerdon prit les armes. Avant de descendre sur Enrya lui-même pour appliquer sa divine loi, il inspira profondément et souffla la destruction sur le monde. La puissance de l’ouragan qu’il engendra déracina les plus faibles arbres, détruisit certain petit village et provoqua dans l’ensemble un chaos sans précédent. Ensuite, armée de sa puissante hache, il vint lui-même faire la guerre au faible et éprouver les peuples un à un.
Post by Natys Sephïos Thalindel - February 18, 2009 at 6:38 AM
l'Ode perdu de Mélurine
Ô divine Mélurine,
Belle, douce et fragile
Maternelle, céleste et intangible
Éternelle, mystérieuse et légitime
Ô grande Mélurine,
Tu porte en toi l’essence même de la vie
Les larmes de la mort sont née dans tes yeux
Et sous ta bienveillance, naquirent faune et flore
Ô puissante Mélurine
Mère d’Eunylap, fille de Shaelim
Tu symbolise le côté pure et fragile et la trinité
Sans toi pour semer derrière la destruction,
Notre monde bien vite deviendrait désolé et abandon
Ô ennivrante Mélurine
Aujourd’hui, par l’inspiration que m’insuffle ton fils
Je te dédis cette Ode et te vénère à jamais
Sous la gouverne de Lathan
Puisse tu préserver notre précaire équilibre
Post by Natys Sephïos Thalindel - February 18, 2009 at 6:39 AM
Le nouvel immortel...
À l'époque ou Thaar et Yagshul ne se livraient pas encore combat. À l'époque ou Gaphaël et Aerduyn n'étaient pas encore de ce monde. Lorsque qu'il n'y avait que la somnolente et magnificence Shaelim ainsi que ses deux divines progénitures, Vaerdon et Mélurine, les temps étaient difficiles et irrégulier. Alors que l'espoir de parvenir à un équilibre réel s'amenuisait, un cercle de druide très puissant se réunit pour discuter de la question.
Devant l'impossibilité de concilier les différents qui opposaient les fervents de Vaerdon et ceux de Mélurine, les druides firent appel à une divinité depuis longtemps oublié ; la créatrice inconnue, Shaelim.
Shaelim une fois tiré de son sommeil, accepta la requête de ses sages druides et se pencha sur la question de l'équilibre céleste et terrestre.
Shaelim elle même dut méditer longtemps sur la question. Elle avait crue en l'alliance et la conciliation de cette dualité entre sa fille et son fils, mais visiblement, cette guerre entre eux deux ne semblait vouloir s'apaiser ou trouver une stabilité viable pour Enrya. Elle parcourut les cieux à la recherche d'une réponse ou d'une piste, mais ce fut lors d'un pèlerinage sur Enrya qu'elle trouva la solution, sur la terre des sages, un demi-elfe qui incarnait l'équilibre et la sagesse.
Lathan, dont le nom terrestre a été oublié, vivait en ermite dans les forêts d'Arnad’Idhren. Il avait appris avec l'âge à concilier la volonté de Vaerdon comme celle de Mélurine. Si bien, que de ses deux divinités il était le favori et le plus bénie. Il avait la force et le caractère de Vaerdon, mais aussi la compassion et l'amour de Mélurine.
Lorsque le jour de sa mort vint, plusieurs siècles après celui de sa naissance, Shaelim qui l’avait observé lui conféra l’immortalité. Elle l’amena dans le monde céleste et créa la salle des trois trône et, au centre, sur le trône le plus élevé, Lathan fut installé avec pour mission de concilier et de tempérer les ardeurs de Mélurine et Vaerdon…
Post by Natys Sephïos Thalindel - May 24, 2009 at 4:50 AM
Une petite affiche avait été posté près de la bibliothèque où reposait les premiers ouvrages, elle ne comportait que ses mots : Analyse Théologique
- Contextualisation et panthéon actuel
- Shaelim et Eunylap, divinités secondaires
Les 8 traités perdus
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Ôde à Mélurine
-
Le Mythe Perdu d'Eunylap
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L'Épopée du puissant Vaerdon
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Le nouvel immortel
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Les jumeaux de Shaelim
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Le trésorier des cieux
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La création des sages
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Divinité illégitime, la croisade de l'armée des ombres.